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lefaso.net

Premier congrès ordinaire de Le Faso autrement

dimanche 7 juin 2015.

 

Le parti Le Faso autrement tient son premier congrès, les 6 et 7 juin 2015, au Palais de la culture Jean Pierre Guinguané, à Ouagadougou. Placée sous le thème « ensemble construisons le Burkina Faso autrement », la cérémonie d’ouverture a eu lieu ce jour 6 juin avec une participation des congressistes venus des 45 provinces pour renouveler les instances du parti, examiner le projet de société du parti et investir le candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015. Aussi, la cérémonie a été rehaussée par la présence des partis politiques de différents bord et des autorités coutumières et religieuses.

C’est dans une salle qui peinait à contenir les partisans du parti et dans une atmosphère riche en couleur que le premier congrès ordinaire du parti a ouvert ses portes dans la matinée du 6 juin 2014. Premier du genre depuis la création du parti en 2011, il se veut un moment pour jeter un regard sur le chemin parcouru, pour se réjouir des succès et des forces, s’inquiéter des insuffisances et des échecs et enfin tracer la route d’un avenir radieux et prometteur.

Le président du parti, le Dr Ablassé Ouédraogo en prononçant le discours d’ouverture a affirmé que des reformes majeures doivent être opérées afin d’être à la hauteur de leurs ambitions et mieux les préparer à relever les défis futurs. C’est en cela que durant 48h, les réflexions se porteront sur le changement et l’alternance au sein du parti à travers la relecture des textes, l’adoption du programme de société du parti, et enfin le choix et l’investiture du candidat à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015. « Les résultats des travaux deviendront la feuille de route du parti et des fondements de base pour organiser son action future » a dit le président de Le Faso autrement.
« Le combat est certes difficile, a-t-il reconnu, mais nous entamons ce congrès avec foi en l’avenir. » De plus, en seulement 4 années d’existence, le parti est structuré dans les 45 provinces du pays. « Ceci est la preuve de la détermination des militants mais surtout de leur engagement à faire de la vision du parti, mettre l’homme au centre des préoccupations de développement et du progrès, une réalité » a-t-il affirmé.
Se référant au passage à une cinquième république au Burkina Faso, M. Ouédraogo a laissé entendre que la réflexion peut avoir cours pendant la période de transition mais le vrai travail d’élaboration, d’adoption de textes ne se fera qu’avec les responsables qui prendront les rênes du Burkina après les élections présidentielles. « La transition a pour objectif l’organisation d’élections transparentes pour que la paix sociale, la sécurité et le développement soient au rendez-vous après ces élections. Nous voulons d’un Burkina hâvre de paix et où il fait bon vivre et nous sommes capable de réaliser cette quête »

Pour le représentant du président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Amadou Sanon, le congrès se tient à un moment ou le Burkina Faso porte une période délicate de la transition et les élections couplées présidentielle et législatives qui se profilent à l’horizon. « Comme vous, nous estimons que inclusion ne signifie pas impunité. Le nouveau code électoral n’exclut aucun parti politique et si des individus doivent être exclus à titre individuel, il appartiendra au Conseil institutionnel de trancher. Quant à l’opportunité de passer à une 5e république, nous disons oui mais que cela ne peut se faire dans cette période de transition qui tire vers sa fin » a-t-il déclaré. Pour clore ses propos, il a formulé le vœu de voir la période électorale se dérouler de manière apaisée, que les débats d’idées prennent le pas sur les objectives, que la corruption électorale et l’achat de conscience soient bannis afin d’aboutir à des élections véritablement transparentes.

Au nom du parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Mathieu Ouédraogo, a déclaré que, « tous ceux qui se sont compromis en se faisant passer pour artisan et pour la modification de l’article 37 doivent commencer à méditer sur la sanction qui les attend. Dans l’opération main propre, j’invite tous ceux ou toutes celles qui doivent répondre de le faire. La politique de rééquilibrer les pouvoirs et de conférer tous les droits au citoyen ne doit pas non plus servir de prétexte pour remettre en cause les élections en cours ».

Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 7 juin 2015 à 10:51, par MOREBALLA En réponse à : Premier congrès ordinaire de Le Faso autrement

    Dr Ablassé sauf votre respect, il est impensable qu’un professionnel de la vie politique, doublé de la casquette d’un intellectuel bon teint, puisse penser un seul instant, que la mission essentielle de la transition est l’organisation du cahier électoral. Je regrette cet état de fait et vous renvoi à vos 3M dont je trouve ici l’identité commun à toute la classe politique burkinabé. La constitution du 2 Juin 1991 prévaut le mécanisme de la vacance du pouvoir. Les 3M ont aveuglé les décideurs au point de laisser transcrire une transition de haine, d’inquiété et de malhonnêteté. Les nouveaux maîtres des 30 et 31 Octobres ont rêvé régler les comptes des dignitaires déchus avant de passer aux élections, seule alternative de leur succès aux dites élections. Erreur, on ne pourra faire des omelettes sans casser les œufs, tel pourra être le bourbier des opposants de la 25e heure. Exclure tous ceux des 27 ans de responsabilité tout en épargnant ceux des 26 ans de co-responsabilité. L’échec criard du châtiment entraîne de facto, l’échec aux élections de 2015. Le Burkina n’est plus et sera plus le lit de la médiocrité, ni un lit de la déchéance morale, cela est révolu par le sacrifice du sang versé des filles et fils du Faso. L’écriture d’une nouvelle constitution se devait être la première des taches de la transition, mais comme la transition roule pour une formation politique bien connue, la stratégie fut la rédaction d’une nouvelle constitution avec la pleine coloration de leur bon vouloir. Face à improbabilité très prononcée de gagner les élections d’octobre, les exécutants des professionnels politiques de la médiocrité veulent rattraper ce qui devait être fait ; car au pire ils subiront un nouvel ordre de leurs amis d’hier devenus leurs pires ennemis. Le quart de tour, le demi tour, tout va se savoir en Octobre et nous avons que tant de revanchards méditerons les failles de leur échec là où ils envoient leurs vaincus du moment.

  • Le 7 juin 2015 à 20:12, par le roi En réponse à : Premier congrès ordinaire de Le Faso autrement

    Une femme de l’UPC a reconnu sur ce site que les hommes de l’UPC ne sont pas sérieux car ils sont entrain d’attaquer le MPP lors des meetings .
    Eh bien , l’observateur que je suis j’approuve les dires de Salif Diallo quand il dit que les plus belles femmes du faso sont au MPP (images télé à l’appui ) ; j’ajoute que les hommes les plus sérieux (donc les plus fidèles ) sont également au MPP ; pian !

  • Le 7 juin 2015 à 21:39, par Dieudonné En réponse à : Premier congrès ordinaire de Le Faso autrement

    felicitation a la stagiaire pour la bonne couverture de l’evenement. limpide, et meme sans etre present on a l’essentiel de ce qui a été dit lors de ce congres. courage pour la suite.

    Unité dans la diversité, c’est le Faso qui y gagne !

  • Le 7 juin 2015 à 22:38, par atab En réponse à : Premier congrès ordinaire de Le Faso autrement

    Quelle idiotie ? Salif diallo n’attaque t-il pas l’UPC et les autres partis dans ses meeting ? Quel rapport y’a t-il a faire entre être serieux et attaquer quelqu’un. Avant les belles femmes etaient au CDP et maintement elles sont au MPP. C’est votre problème. Salif diallo est votre Dieu mais pas celui de tout le monde. Qui est d’ailleurs ce monsieur au passé sulflureux et mediocre. Honte a toi ce pauvre et piètre"le roi"