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Lutte contre le SIDA et les hépatites virales : Le site ANRS Burkina tient ses 9emes journées scientifiques

mardi 2 juin 2015.

 

Le site de recherche au Burkina de l’Agence nationale française de recherches sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS) a organisé ses 9emes journées scientifiques les 1er et 2 juin 2015 à Ouagadougou. Décideurs, partenaires, gestionnaires, chercheurs, cliniciens et acteurs du monde associatif ont partagé, durant ces 48 heures, les recherches menées grâce au soutien de l’ANRS. Ces journées scientifiques constituent un tremplin pour l’animation scientifique sur le SIDA et les hépatites virales au Burkina.

Le site ANRS Burkina organise ainsi pour la 9e fois, ses journées scientifiques. « L’objectif de ces journées, c’est se reposer la question de l’avenir du site et des projets de recherche. Ça va être à un brainstorming scientifique de façon à bien identifier les sujets préoccupants en matière d’amélioration de la recherche et de la prise en charge sur le SIDA et hépatites virales et après, permettre que soit déposés des projets qui pourront être financés dans le cadre des appels à projet financé par l’agence », a précisé Aurélien Mollard, secrétaire général de l’ANRS.
L’agence nationale française de recherches sur le SIDA et les hépatites virales (L’ANRS) est un groupement d’intérêt public créé en 1988 pour stimuler, coordonner, évaluer et financer toute recherche susceptible d’apporter des connaissances utiles sur le VIH/SIDA. En 1999, ses missions sont élargies aux hépatites virales. La politique scientifique de cette agence dans les pays en développement est centrée sur l’ouverture de sites de recherche dans les pays de convergence des actions françaises de développement. Elle compte huit sites à l’étranger, soit cinq en Afrique, deux en Asie et un en Amérique. Le Burkina dispose d’un site dont la collaboration est jugée exemplaire. D’ailleurs, en plus du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso, l’ANRS a ouvert un 2e pôle de concentration de son soutien à la recherche. Il s’agit du Centre de recherche international pour la santé (CRIS) à l’université de Ouagadougou.

Plus de 20 ans de collaboration exemplaire

L’ANRS et à ses partenaires français accompagne le Burkina depuis 1994 dans les domaines de la lutte contre le SIDA et les hépatites virales. Ce, à travers la mise en œuvre d’une soixantaine de projets avec à la clé plus de dix milliards de francs CFA mobilisés pour mettre en route ces différents projets. Ces projets ont permis au Burkina d’engranger d’énormes acquis dans la lutte contre le VIH, mais aussi dans le renforcement de son système de santé. « Il était donc de bon ton que nous venions ce matin pour traduire notre gratitude et souhaiter que le partenariat entre l’ANRS et notre pays puisse se renforcer davantage », a confié le ministre de la santé, Amédé Guiguemdé, qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture des 9emes journées scientifiques.
« Depuis 1994, des résultats très conséquents ont été engrangés au Burkina Faso dans cette logique de partenariat avec les institutions en santé, les institutions gouvernementales, les représentants associatifs venant de la recherche. Des résultats très solides qui ont pu d’ailleurs contribuer à faire émerger les progrès de la science, pas seulement au Burkina mais aussi dans d’autres pays », a reconnu Aurélien Mollard, secrétaire général de l’ANRS.

L’excellence privilégiée dans le financement des projets

Le site ANRS Burkina, c’est le réseau des institutions sanitaires, des institutions scientifiques et académiques et du monde associatif travaillant ensemble pour mettre en œuvre et proposer des projets à financer par l’ANRS. Dans le cadre des appels à projets ouverts. C’est l’excellence qui est privilégiée plutôt que l’appartenance à un site. Par contre, « le privilège d’un site ANRS vient du soutien logistique que l’ANRS apporte aux sites constitués, du soutien à la formation, du soutien à la construction d’infrastructures de santé et de recherche et surtout le financement d’équipes de jeunes chercheurs à travers des contrats à durée déterminée pour accompagner le monitorage et la gestion des données des projets qui sont mis en œuvre grâce à l’ANRS », précise Dr Nicola Méda, coordonnateur national de l’ANRS Burkina.
Au cours de ces 48 heures, différents projets ont été examiné en profondeur, à travers différentes séances de présentations plénières suivies de discussions et de recommandations.
En plus des financements de projets de recherche, tous les sites ANRS bénéficient d’un soutien comportant la fourniture d’équipements de laboratoire, la construction d’infrastructures de recherche, un appui en personnel et en bourses de participations à des conférences scientifiques

Moussa Diallo
Lefaso.net



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