Retour au format normal
lefaso.net

Forum JCI Universitaire Ouaga étoile : Mieux outiller les étudiants sur l’économie sociale de marché et la cohésion sociale

jeudi 28 mai 2015.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions 2015, la JCI (Jeune Chambre Internationale) en collaboration avec la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung, organise du 27 au 30 mai, le premier forum universitaire sur l’économie sociale de marché et entrepreneuriat social. A cet effet, elle ambitionne de former 150 étudiants. Afin de porter plus loin leur action, une conférence de presse a été initiée ce jeudi 28 mai 2015, à Ouagadougou.

« Economie sociale de marché et cohésion sociale : quelles opportunités de développement pour le Burkina nouveau ? » tel est l’objet de réflexion du premier forum de la Jeune chambre internationale (JCI) universitaire Ouaga étoile. Elle s’est donné pour mission de faire connaitre l’économie sociale de marché aux étudiants, les inciter à l’entrepreneuriat social et solidaire, à créer un cadre universitaire de débat, de réflexion et de proposition en matière d’économie et de bien-être social.

Dans sa déclaration liminaire, la marraine Elke Erlecke, représentante résidente de la fondation Konrad Adenauer a déclaré que durant ces quatre jours de formation et de partage d’expérience, plusieurs thématiques seront à l’ordre du jour. Il s’agit entre autres de l’économie sociale de marché, du cadre socio-économique de l’économie sociale de marché, l’entrepreneuriat social et plus-value sociale, la procédure de création d’une entreprise au Burkina Faso.
En plus de ces modules, des innovations majeures, tels le café-mondial, le bar camp, la visite d’entreprises comme l’entreprise Bara dji et CIM FASO, et enfin un banquet de la transition dont des invitations ont été envoyées aux leaders d’associations, de partis politiques et à des membres du gouvernement.

Le président exécutif de la JCI U Ouaga étoile, Moumouni Compaoré, faisant un bilan à mi-parcours, s’est réjoui du déroulement du forum car dit-il, « nous avons eu de la substance en matière de communication. Pour les jours qui restent, nous comptons animer des ateliers en vue de donner des outils beaucoup plus pratiques aux étudiants et participants ».

Konrad Adenauer Stiftung (KAS) est une fondation politique proche de l’union chrétienne-démocrate d’Allemagne. Liberté, justice et solidarité sont les principes fondamentaux qui guident son travail. Dans le cadre du programme pour le dialogue politique en Afrique de l’ouest, la fondation intervient dans la promotion de la démocratie, la formation des futures élites, la sécurité et la promotion de l’économie sociale de marché.

Quant à la JCI, elle est une organisation à but non lucratif qui aujourd’hui compte plus de 200.000 jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans à travers le monde. Elle a pour mission fondamentale « d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs ». Sa vision est d’ « être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs ».

Il y a des étudiants qui aimeraient entreprendre mais qui sont limités, est-ce qu’au niveau de la fondation vous avez prévu quelques choses pour ces jeunes ? A cette question Mme Erlecke a affirmé que le but fondamental de la fondation n’est pas d’accompagner financièrement l’engagement dans l’entrepreneuriat mais plutôt de booster leur connaissance intellectuelle à travers des conférences, séminaires, ateliers, etc.
Quel est le nombre des participants et quel est leur profil ? M. Compaoré a confié qu’à l’ouverture il y avait 153 participants mais leur objectif est de former 150 d’ici la fin du forum. Et de poursuivre que prennent part à ce forum des responsables d’associations universitaires mais aussi des personnes qui ne sont pas constituées en associations.
Pour rappel, le forum est placé sous le patronage de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Dietrich Pohl, la présidence du ministre délégué du budget, Amina Bila/Bambara et sous le parrainage de Elke Erlecke.

Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
Lefaso.net