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Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

mardi 12 mai 2015.

 

Depuis le 7 mai 2015, les émissions d’expression directe sont suspendues, pour trois mois, sur toutes les chaines de radios et de télévisions burkinabè. Sauf pour les émissions ludiques. Cette décision du Conseil supérieur de la communication n’est pas du goût de nombreux burkinabè. Y compris le président du Conseil national de la transition, Chérif Sy. Il l’a fait savoir ce 11 mai 2015, dans un entretien accordé à plusieurs organes de presse dont Lefaso.net. Il a précisé, par ailleurs, que des démarches sont en cours pour résoudre cette situation au plus vite. C’est pourquoi, il invite les organisations de la société civile à sursoir à toute manifestation.

Lefaso.net : L’actualité ces derniers temps au Burkina est dominée par la suspension des émissions d’expression directe sur les radios et télévisions par le CSC, que dites-vous de cette mesure ?

Chérif Sy : Je pense qu’il faut d’abord essayer de comprendre sur quelle base le CSC a pris ces mesures. Comme vous le savez certainement, on a plus de 150 radios sur l’ensemble du territoire. Je ne crois pas que le CSC ait les moyens de tous les entendre en même temps parce que cette institution manque de moyens et de matériels pour mener à bien sa tâche. Il fait des efforts. Il faut prendre en compte la réalité du terrain aussi qui est que quand vous écoutez certains médias, vous avez l’impression de vous retrouver parfois dans l’expression moyenâgeuse de certaines spiritualités, dans certaines dérives en ce sens qu’il y a de la délation, il y a de la diffamation. Au regard de ces éléments, on peut voir que c’est un cri de cœur du CSC en réalité pour dire, je pense, qu’il faut véritablement plus de professionnalisme. Peut-être que c’est sur cette base que cette décision a été prise. On peut là considérer qu’elle a été prise de bonne foi. Mais, là aussi, la question qu’il faut immédiatement se poser c’est sur quelle base légale ?
Pour parler terre à terre, ce n’est pas parce que vous avez brulé un feu qu’on va arrêter tous les autres cyclomoteurs, ou bien fermer la voie pour dire que personne ne va passer. Donc, je pense que c’est une décision qui, même si elle peut paraître légitime, n’a pas de fondement légale parce qu’on ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions. S’il y a des radios qui ne font pas correctement leur boulot, que ces radios soient sanctionnées parce que je suppose qu’il y a d’autres qui font correctement leur boulot. Donc, on ne peut pas les mettre tous ensemble et les sanctionner. Donc, à ce niveau-là, je pense qu’il faudrait revoir cette sanction.

Donc, vous êtes contre cette décision ?

Chérif Sy : Tout ce qui parait comme censure de la liberté d’expression, je ne saurais l’approuver parce que cela va contre ma vision du monde, cela va contre mon entendement de l’évolution des médias. Et dans ce contexte précis, j’estime que cette décision est contre-productive pour la transition. Cette décision n’a pas de fondement juridique et du reste, si les médias étaient mieux organisés, s’ils attaquent cette décision en justice, elle ne va pas tenir 30 minutes. Mais, le problème n’est pas là. Même si les médias attaquent et que cette décision tombe, il reste qu’il y a un problème que, aussi bien les promoteurs des radios, les organisations professionnelles des médias et le CSC doivent pouvoir s’asseoir autour d’une même table, discuter pour trouver une solution dont les bases sont déjà dans les textes.

Vous êtes contre la censure, comment vous vous êtes senti quand vous avez appris la nouvelle ?

Chérif Sy : J’ai été vraiment étonné que cela se passe ici et maintenant au regard du classement du Burkina Faso par rapport à la liberté d’expression, au regard de l’esprit et de la nature de la transition, et enfin au regard du grand travail par les médias. Je l’ai déjà dit et je répète qu’il n’y aurait pas eu d’insurrection si les médias n’avaient pas abattu un grand travail d’information. J’insiste là-dessus. Donc, on ne peut pas venir les payer en monnaie de singe. Mais, je dis et je répète en toute confraternité qu’il y a des médias qui ont des déviances qui peuvent, à termes, être dangereuses aussi bien pour la transition que pour notre pays. Il faut réguler mais il faut réguler sur la base des principes établis et ces principes n’autorisent pas qu’on sanctionne à l’aveuglette.

Est-ce que depuis l’annonce de la mesure, vous avez eu un contact avec la présidente du CSC ?

Chérif Sy : Oui, nous avons eu un contact, mais ce n’est pas l’objet de cette interview. Nous aurons aussi des contacts avec les associations professionnelles des médias que nous connaissons. Pour nous, l’essentiel, c’est que cette mesure inappropriée soit levée, que les premiers acteurs s’asseyent dans l’immédiat et qu’un délai soit donné aux différentes radios, on peut décider d’une semaine ou un mois, pour demander aux différentes radios de se mettre en règle vis-à-vis des canaux professionnels, vis-à-vis du matériel qu’il faut parce qu’il n’est pas normal aussi que quelqu’un appelle une radio, commence à insulter, commence à diffamer, que l’animateur de l’émission soit incapable professionnellement d’arrêter cette intervention. Mieux, dans certains cas, ce sont les animateurs même qui renchérissent et ça c’est grave.
Ensuite, quand vous demandez à certaines radios d’avoir l’identité de la personne, ne serait-ce que son numéro de téléphone, ils n’ont même pas un appareil qui puisse enregistrer ce numéro. Donc, il y a quand même des problèmes. Et, à partir de ça, si on se donne un délai, celui qui ne respecte pas ces règles, on peut le suspendre, on peut aller même jusqu’au retrait de sa licence. C’est ainsi que cela devrait être fait.

Est-ce que de votre entretien avec la présidente du CSC, elle a promis de revenir sur sa décision ?

Chérif Sy : Je vous ai dit que je ne parlerai pas de l’entretien que j’ai eu avec le CSC, comme les entretiens que j’aurai avec d’autres acteurs puisque le but recherché c’est que rapidement, on parvienne à un consensus et nous travaillons à cela. Donc, nous allons continuer à rencontrer d’autres acteurs aujourd’hui même (ndlr, 11 mai 2015) pour voir dans quelle mesure, la liberté d’expression sera réaffirmée comme un principe cardinal parce que c’est tellement important que nous sommes dans un contexte où à n’y prendre garde, certaines décisions même quand elles sont de bonne foi mais qu’elles ne reposent pas sur la légalité peuvent contribuer à certaines interprétations dangereuses ou peuvent conduire à certains actes qui ne sont pas intéressantes.

Un appel à lancer ?

Chérif Sy : A ce sujet, nous invitons les associations professionnelles des médias à prendre rapidement langue avec les promoteurs et qu’ensemble, ils prennent langue aussi avec le CSC. Nous invitons aussi certaines organisations de la société civile à sursoir aux manifestations qu’elles veulent organiser justement pour défendre la liberté d’expression afin que, de façon apaisée, nous puissions trouver le plus rapidement possible une solution à cette situation. Je pense que cela peut se faire si chacun y met du sien.

Propos recueillis par Moussa Diallo
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 11 mai 2015 à 22:46, par Aly Teyni MANA En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Les organisation de la société civile qui veulent manifester ne sont pas contre la Transition, bien au contraire. Il nous faut aussi nous départir de cette attitude qui consiste à penser que dès que l’on manifeste, c’est qu’on est contre les autorités en place. Non, ce n’est pas toujours le cas, et surtout dans le cas-ci. Le CSC a outre-passer ses prérogatives pour porter une atteinte grave à la liberté chèrement acquise par les citoyens. Je crois plutôt qu’il faut laisser ces organisations de la société civile manifester. Les manifestations ont aussi un objectif pédagogique car elles servent de signale d’alerte pour inviter les autorités à ne pas dépasser certaines lignes rouges.
    On en serait pas arrivé à cette mauvaise et contre-productive décision, si même les éternels médiateurs du Faso que sont les autorité coutumières et religieuses avaient été associée à la campagne de "sensibilisation" que le CSC dit avoir menée.
    Comme le dit si bien le Président Chérif, et je l’ai déjà dit sur ce site, il y avait vraiment mieux à faire, face à ces dérapages constatés : Elaboration d’une charte plus contraignante mais qui respecte les libertés d’expression et d’opinion des Burkinabè, accord d’un délai minimal aux radios, afin qu’elles s’équipent conséquemment à leurs activités, mise en place d’un dispositif de veille, création d’un cadre permanent de concertation entre le CSC et les organes de médias, mise en place d’un programme (avec des modules personnalisés) de formation des animateurs, etc.
    A l’avenir, le CSC doit s’efforcer d’éviter les solutions faciles qui se révèlent en fin de compte plus laborieuses à gérer et font perdre beaucoup d’énergie et de temps pour de nombreux acteurs publiques comme privés.
    De nombreux pays ont eu à gérer des situation de transition ayant conduit à des élections. Le rôle des organes d’information y est crucial et leurs animateurs doivent être formés.
    Merci au CSC de fournir plus d’effort plutôt que de se contenter d’apposer une signature sur des décisions inopportunes. A moins que cela ne relève d’agendas cachés.

  • Le 12 mai 2015 à 05:15, par phil En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Merci á Monsieur le President du CNT pour cette defense de laliberté d’expression. Vous l’avez bien dit" si les medias n’avaient pas joué un role capital,la transition ne serait pas là.Pourquoi les payer en retour en monnaie de singe,"
    la seule solution qui sied actuellement est de lever immediatement cette sanction et relever en meme temps la directrice de cet organe de ses fonction qui na rien compris de sa mission. Nous comprenons mal d’ailleurs qu’elle soit toujours lá,de surccroit a ce poste. Mme Somé,preparez vos valises. Vive la transition.

  • Le 12 mai 2015 à 05:47 En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Pour quelqu’un qui lutte toute sa vie pour la défense de la presse, c’est responsable comme intervention. Il ne disculpe pas les fautifs mais reconnait la foi de ceux qui ont pris la décision. Jouons balle à terre. Cela doit être entendu des deux côtés. Merci Prési.

  • Le 12 mai 2015 à 06:04, par Passomblom En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Le peuple est unanime : on ne peut pas condamner toute la presse et les populations pour des fautes de quelque uns des acteurs. La présidente du CSC s’est trompée de Pays et de période. Même au temps de son excellence Blaise COMPAORE et de tantie Bea, nous n’avons pas vu des décisions aussi LUCIDES que cela. C’est un Recul démocratique et un musellement pure et simple de la liberté d’expression. Il faut que les différentes autorités prennent leurs RESPONSABILITÉS !!!!

  • Le 12 mai 2015 à 06:25, par lepoussin En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Comme le dit le balai citoyen : notre nombre est notre force. Les associations qui ont un nombre important ont une force mobilisation qui leur permet de se mobiliser, faire du bruit pour se faire entendre et de défendre leurs intérêts. Et ce genre d’injustice qui crée les tensions dans une société. L’union des faibles devient un jour une seconde force et si on y prend garde, les dirigeants se retrouvent dans une situation de non contrôle. Il serait alors souhaitable qu’on mette les intérêts de toutes les associations dans un même sac avec la même considération.
    concernant la décision du CSC, je pense que la punition collective est interdite au niveau international. Je voudrais savoir si le Burkina Faso n’a pas ratifié cette convention des Nations Unies qui interdit la punition collective , c’est parce que nous sommes dans une transition ?

  • Le 12 mai 2015 à 06:56, par Quelqu’un qui était ami à un voleur sans le savoir En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Merci à son honorable Sheriff Sy.
    Je ne suis pas contre les émissions interactives bien au contraire je les aime.Par contre je voudrais que ces émissions soient recadrées.Voyez vous il y a des voleurs je dis bien des voleurs qui appellent aussi pour dire des conneries alors que ces derniers sont recherchés par nos braves policiers et gendarmes qui se battent au prix de leur vie.
    Pour la petite histoire,j’écoutais une radio de la place, où un monsieur que je connais tres bien et dont je tairai le nom ( en tant qu’ami à un moment donné), jumeau de son état, qui résidait au quartier wayalghin,a dit des choses que je failli perdre conscience tellement que quand on est bandit on n’est capable de tout. Ce monsieur qui n’a jamais travaillé errait dans le quartier et lorsque son frere jumeau ne le venait pas en aide, j’étais le seul à le sauver pour sa pitance quotidienne.Un jour ce dernier disparait et quelques jours apres,réapparait tout jovial et n’a plus le temps pour personne mais en plus il s’achete du coup un petit véhicule de couleur grise.
    Une semeine plus tard, pafff on apprend de bouche à oreille qu’il est recherché par les forces de defenses et desecurité pour avoir commis un crime financier dans une banque de la place et hop il est porté disparu à jamais laissant sa femme seule au quartier avec un petit enfant et tous ses telephones ne fonctionnent plus Moi en tan que son ami intime, j’ai été plusieurs fois appélés dans les locaux des enqueteurs pour etre entendus heureusement le banditisme n’étant pas inclus dans mon éducation j’ai été blanchi.
    Je voudrais que les braves policiers et gendarmes accompagnent ces radios pour faire du bon travail parce que quand j’ai entendu la voix de ce bandit (Y.P), je me suis renseigné et on m’a dit que jusqu’à présent les forces de sécurité n’ont pas encore mis la main sur lui et c’est pas étonnant, il est tres rusé. Si on me disait que je pouvais vivre avec un criminel sans le savoir je dirai non.

  • Le 12 mai 2015 à 07:34, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Sortie responsable,vivement qu une solution rapide,médiane soit trouvée.Car la déclaration des droits de l homme et du citoyen dit que" La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."

  • Le 12 mai 2015 à 07:40, par steeve En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Moi je me demande si ces gens du CSC qui disent prétendre défendre la liberté d’expression prennent le temps de lire les journaux aussi bien physiques que électroniques sinon ils comprendront que c’est une mauvaise étape de tout un pays qui mettent en l’air car nous sommes très suivi par l’opinion international et on se demande vraiment comment sont prises certaines décisions sans fondement.Je pense vue toutes ces remarques et critiques apportées par les burkinabé et que si le CSC ne réagit pas c’est que y’a un problème ils peuvent pas dire qu’ils sont plus intelligents que bon nombre de burkinabés réunis. S’il vous plait le BF traverse l’une des situations les moins reluisantes donc travaillons à garder une bonne cohésion sociale pour éviter le moindre dérapage pour la plus grande fierté de tout un peuple qui aspire ici et maintenant au changement !!!!
    DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO !!!!!!

  • Le 12 mai 2015 à 07:57, par BILI-BILI En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Pauvre Cherif, toi tu comprends rien ; sache que la suspension de ces émissions est dans l’intérêt même de la transition !!

  • Le 12 mai 2015 à 08:01, par SAK-SIDA En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    avant de parler de décision liberticide pour les autres, qu’il retire sa la exclusive. c’est parce que ici c’est de la presse que M SY enfile ses Gant pour monter sur le ring ; il oublie en même temps que lui il est le promoteur et le défenseur d’une loi décriée par même la communauté internationale. que chacun balaie d’abord devant sa porte

  • Le 12 mai 2015 à 08:03, par Adams En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Ah oui excellent entretien.
    Vous avez bien parlé . La gestion des émissions interactives ne sont pas chose aisée. Nous remarquons que certains auditeurs appellent de bonne foi par contre d’autres pour dénigrer et créer du sensationnel comme l’a dit un internaute, sur un monsieur est un Jumeau (Y.P) que moi personnellement je connais sa seule verité c’est bonjour ou bonsoir. Je crois entre le 4 ou le 5mai 2015, j’ai été surpris de l’entendre sur une chaine radio se plaindre d’une histoire de mensonge fabriqué.. Ecoutez ce dernier logé dans le quartier Wayalghin nous a fait souffrir tellement il était recherché dans le quartier.Notre quartier en ce moment était comme une zone hautement surveillée par nos forces de sécurité heureusement qu’ils venaient tout temps en civil. En effet ce monsieur qui n’exercait aucune activité quelconque ,après avoir disparu est revenu quelques temps après et a meme payé une caisse. Comprenez moi. Cela peut paraitre normal mais tenez-vous bien une semaine plus tard le monsieur a fui le quartier parce qu’il aurait volé une somme colossale.Je n’ai plus jamais vu ce monsieur mais comme je connais l’homme, j’ai reconnu sa voix.
    Voyez vous un tel homme doué dans le vol, le faux qui appelle et qui se plaint encore allez-y comprendre.
    P.S : Son frere jumeau lui travaille dans un site minier, respectueux et respecté il est tout à fait l’antonyme de l’autre qui n’est qu’à rechercher et à punir.
    Je souhaite qu’on retablisse les émissions interactives car c’est pas parce qu’on écoute qu’on est pas intelligent pour distinguer la bonne graine de l’ivraie

  • Le 12 mai 2015 à 08:11, par koll En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Même après la levé de cette suspension, il faut sanctionné cette CSC qui a souiller l’image du Burkina. C’est une honte pour le Burkina, une honte pour la transition.
    il faut balayer ces ordures au CSC .

  • Le 12 mai 2015 à 08:24, par MIKHI En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Liberté d’expression, démocratie, patati patata, bonjour l’émergente des RADIOS MILLE COLLINES...c’est maintenant qu’il faut agir...un jour on dira qu’ a fait l’autorité de régulation, quand les dérives vont atteindre les sommets irréversibles.

  • Le 12 mai 2015 à 09:12, par wenlasida En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    je persiste et je signe la radio de Mustapha avec la cohorte de veuves totalement aigris qui y intervienne pour vilipender les gens avec sa coupable bénédiction doit cesser d’émettre

  • Le 12 mai 2015 à 09:32, par HUMM En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Comment on peut chercher un délinquant comme Paul en vain ? METTEZ LES SOUS EN JEU ET VOUS VERREZ.
    PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT

  • Le 12 mai 2015 à 09:38, par SY En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    GRANDE SŒUR NATHALIE SOME ON T’A UTILISE JUSTE POUR TE FAIRE TOMBER. TU SAIS LES GENS N’AIMENT PAS LES GENS. JE SUIS CERTAIN QUE CETTE DÉCISION N4EST PAS VENUE DIRECTEMENT DE TOI MAIS LE GROUPE DES PROTESTANTS QUI GÈRENT LE PAYS. ET COMME TOUT LE MONDE SAIT AUSSI QUE CHEZ NOUS (GRAND OUEST) NOUS SOMMES FRANCS, ILS NOUS UTILISE POUR S’INSTALLER ET APRÈS IL FAIT CE QUE QU’IL VEUT. CE QUI ME FAIT MAL PRÉSENTEMENT C’EST LA SAISON PLUVIEUSE QUI TARDE A S’INSTALLER SINON J’AURAIS DU ÊTRE DANS MON CHAMPS EN TRAIN DE S’OCCUPER DE LA TERRE ET JE N’ALLAIS PAS AVOIR LE TEMPS POUR ÉCOUTER OU SUIVRE LES INFORMATIONS.

  • Le 12 mai 2015 à 09:38, par herve Rom En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Monsieur le president de la CNT ,merci pour votre franchise .

  • Le 12 mai 2015 à 10:04, par HUMM En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    INTERNAUTE WENLASIDA,évitons les propos injurieux car si on veut donner l’exemple on devrait etre sage. Le nommé voleur Yaméogo Paul dont les gens parlent beaucoup a appélé sur la radio Horizon FM mais c’est pas pour autant qu’il faudra blamer cette radio célébre.Comme l’a dit mes predecesseur ceux qui écoutent savent où se trouvent la vérité.Donc balle a terre !!!!!!!
    .

  • Le 12 mai 2015 à 10:46, par Benaocyn En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Le CSC est vraiment dans une mauvaise passe avec cette décision. Je crois qu’il sera bien judicieux et indiqué pour le CSC de jouer la carte de la clarté, de communiquer suffisamment. Si les conseillers du CSC sont arrivés à cette décision, les motifs doivent certainement être suffisamment solides. Je suggère au CSC de rendre publics une compilation de manquements constatés dans les émissions d’expression directe, ce qui est reproché organes fautifs, et enfin les mesures prises à l’endroit de ces organes antérieurement à la présente décision que je qualifierai d’ultime. Cela permettra peut-être de comprendre la décision, si tant est qu’elle est fondée. A nous citoyens, la liberté, dans l’absolu, n’existe pas. Il y a en chaque entreprise humaine qui se veut civilisée, des règles à respecter, des gardes fous. Que ceux qui citent des grands hommes qui ont été prolixes sur le liberté de la presse et d’expression, se rappellent que ce sont aussi des grands penseurs qui ont dit que "la liberté entre les mains d’un être sans âme et sans vertu est un arme tranchante entre les mains d’un enfant", soit il se blesse avec, soit il blesse autrui avec. En tout état de cause, quelle que soit l’issue du présent bras de fer, ce qui demeure une constante, C’EST LE NÉCESSITE DE LA FORMATION/PROFESSIONNALISATION DES TRAVAILLEURS DE L’INFORMATION / COMMUNICATION. Qu’au moins ce moratoire qui ne dit pas son nom puisse servir aussi à cela.

  • Le 12 mai 2015 à 11:01, par le Mechant En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    C’est dit, mais il faut plus de vigilance. Les radio milles collines qui veulent saboter notre transition doivent même être fermée simplement jusqu’à nouvelle ordre... Force reste à la loi.

  • Le 12 mai 2015 à 11:18, par DAO En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Tout le monde sait que Nathalie Somé est contre la transition. Elle est pure CDP et FEDAP/BC. Ce qui lui avait valu son poste de Bobo. Et on a encore le cauchemar de son triste passage. Elle a diaboliquement muri cette décision avant de prendre pour saboter notre Transition.

  • Le 12 mai 2015 à 11:20, par D En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Je cite simplement Issaka Luc Kourouma : « Il serait préférable d’avoir des émissions d’expression directe (même à risque) sans CSC qu’un CSC sans émissions d’expression directe. »
    Et dire qu’on peut avoir un CSC sans Nathalie SOME

  • Le 12 mai 2015 à 11:28, par OP En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    S’il y a un voleur recherché mettez sa tete à prix

    Felicitations à tous ceux qui oeuvrent pour la paix

  • Le 12 mai 2015 à 11:29, par Paongo Zongo En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Monsieur le Mrésident du CNT,
    Même si madame la Présidente du CSS manque de professionnalisme, nous pensons que vous êtes ensemble dans un même bateau. En tant que leaders qui veulent le bien de la transition et de la Nation Burkinabè, vous devriez « laver votre linge sale en famille ». Votre réaction n’est contre le CSC mais contre la transition et toute la Nation. Vous montrez au peuple que vous n’êtes pas unis et c’est vraiment dommage que ceux qui doivent diriger notre Nation se comportent de cette manière ! Vous devriez vous consulter pour régler cette situation sans montrer au peuple Burkinabè vos divisions et vos limites en matière de leadership.

  • Le 12 mai 2015 à 11:35, par ATTA En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    VIVE,la liberté de la presse,que les animateurs de ces commissions en directe soient mieux formé.

  • Le 12 mai 2015 à 11:48 En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Mme Somé est une parente du terroir, je n’ai rien contre elle. Mais il faut le reconnaître, et tout le monde le sait, son appartenance politique au CDP témoigne son parcours, et a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Et cette décision de suspendre ces émissions, on la voyait venir depuis un certain temps à travers ses sorties, et pour moi, ce n’est purement et simplement q’une décision politique délibérée. Elle a du pleurnicher et emballer tous les membres du CSC dans ses intentions cachées. Sinon, ces émissions ce n’est pas aujourd’hui qu’elles sont diffusées au Faso et rien ne sait jamais produit dans ce pays. Et vous croyez que si au cours de ces émissions la majorité des participants faisaient l’apologie du CDP et de l’ancien régime, ces émissions allaient être suspendues ? Je n’y pense pas. Alors qu’on arrête de vouloir berner les gens avec des arguments qui ne tiennent pas. Même au temps forts de la crise ces émissions ont continuée et le Burkina n’a pas explosé. Et le Burkina n’explosera pas.

  • Le 12 mai 2015 à 11:54, par wuroyiretian En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Oui, liberté d’expression pour tous sans exclusive ; donc même à ceux qui se sont exprimer librement dans un sens comme dans un autre au sujet de l’article 37 de notre constitution ! A moins que tous ceux qui en veulent aussi terriblement à cette décision "liberticide" ne soient aussi prêts à répondre un jour des potentiels dégâts que provoqueraient les dérives des émissions interactives. Ne confondons pas le niveau d’instruction et de maîtrises de ces nouveaux moyens d’expression, ainsi que la différence de culture d’un pays à un autre ! Liberté d’expression ne s’entend pas de la même manière d’un pays à un autre, selon qu’on est dans tel ou tel contexte, dans telle ou telle culture ! Ne transposons pas tout et restons logiques et conséquents avec nos positions !

  • Le 12 mai 2015 à 12:01, par le sultan En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    SY cherif , entendez vous au sein du CNT, car vous ne parlez pas le même langage, et le code électoral que tu as fais voter ??? tu oublies vite mon cher, tu vas retourner d’où tu es venu avec ta "BABY" qui t’attend, vous ne savez pas comment gérer un pays,allons vite aux élections ,pour que notre pays ne sombre pas.

  • Le 12 mai 2015 à 12:50, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Paongo Zongo, intervenant n°24 :

    Votre vision de "l’union" et de la "solidarité" sensée animer les dirigeants est vraiment singulière. A vous entendre, les députés de l’opposition, par "solidarité" entre responsables auraient du taire leur opposition au référendum et "laver le linge sale en famille" en allant voir Blaise pour négocier... Au fait, négocier quoi ?

    Ainsi, voila une responsable nommée par le régime précédent, qui sans consulter les autres, ni même vérifier qu’elle agit en conformité avec la loi, prend une décision liberticide et illégale de sanction collective. C’est comme si on emprisonnait toute votre famille parce que l’un de vos cousins a commis un délit. Et contre toute attente, vous voudriez que ce soit les organes de la transition, issus donc de l’insurrection, qui aillent la voir pour "négocier" et ne surtout pas la contredire en public !!! Cette décision viole toutes les lois du Burkina, et ne pas le dire c’est être complice de ceux qui enfreignent la loi.

    Votre réaction est surprenante aussi parce que vous sous entendez que tout le monde veut le bien de la transition, ce qui n’est pas vrai. Certains font tout pour au mieux (pour eux) déstabiliser la transition, au pire montrer que le pays était mieux géré, plus libertaire sous l’ancien régime. Et vous voudriez qu’on laisse faire sous prétexte "d’union" !
    La solidarité de l’agneau avec le loup consiste à se laisser manger. Ne comptez donc pas sur l’agneau pour cette sorte de "solidarité" !

  • Le 12 mai 2015 à 13:29, par Ancien En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Finalement , je pense que la présidente du CSC devrait retirer sa décision car malgré la justesse de son acte, même les professionnels de communications semble avoir décide de ne pas entendre raison.
    Quand le rapport de force est défavorable, il faut avoir le courage de reculer mme la président. Surtout dans un contexte ou c’est le nombre et non la justesse de la cause qui donne raison.
    Retirer votre suspension et prions Dieu que vous n’ayez pas raison, car si l’avenir vous donne raison, cela signifie que le pays tout entier s’embrase a cause des dérives de ces émissions.
    Nous ne le souhaitons pas et c’est bien pourquoi nous croyons que vous avez raison aujourd’hui, de suspendre ces émissions.
    Et pourtant elle tourne disait Galilée. il avait raison, seul contre tous, mais personne lui crut. Et l’avenir lui donna raison

  • Le 12 mai 2015 à 13:42, par Abdou Karim En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    je ne souscris pas à ne telle déclaration ; nous les journalistes nous devons contribuer à éduquer , sensibiliser , à éclairer en donnant la parole à tous mais en les mettant devant leurs responsabilités .inspirons- vous des radios internationales notamment RFI on n’insulte pas, on ne menace pas de mort , on ne diffame pas gratuitement quelqu’un sous le couvert d’un faux nom et personne ne se plaint de ces émissions. ici au Faso au nom de la liberté d’expression on veut conduire notre société à la dérive. Non faisons attention.Ce pays nous voulons le préserver à nos enfants.Dans tout métier il y a des principes et des règles si on les bafoue on doit en toute responsabilité recadrer les choses . cette décision va à mon sens amener les uns et les autres à une introspection pour repartir du bon pied bien que je sois journaliste j’invite le CSC à rester ferme pour justement servir cette liberté qu’on croit défendre

  • Le 12 mai 2015 à 18:55, par wuroyiretian En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    En fait, il n’y aurait plus finalement d’élections cette année mais plutôt un référendum ! La Transition continue ! Elle prépare et conditionne les esprits à la prolongation.
    Eh oui chers burkinabè !

  • Le 13 mai 2015 à 10:25, par Sawm En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    J’ai effectivement appris qu’il se prépare une continuité de la Transition et que c’est bien une des raison inavouées de cette mesure du CSC.
    On nous ramène ainsi vraiment en retard pour des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple. On veut notre élection présidentielle et législative cette année et à la même date. Nous somme pas dupe, et nous n’allons pas cautionner que ces usurpateurs, perdurent au pouvoir ici ; et ce sera la porte ouverte pour plonger notre pays dans le chaos qui pu être éviter avec l’éviction de Blaise et du CDP.
    Si c’est la question des reformes politiques qu’ils veulent nous offrir comme explication ; nous les disons franchement qu’ils sont à l’origine : ils ont traînés combien de moi avant de mettre en place ces instances/comités en place ? Pourquoi n’ont plus de vrais spécialistes dans ces comités, au lieu du bourrage de novice qui a été fait ?
    Le peuple à refuser à Blaise son "linga", ce ne sont pas des gens n’ont élus par le peuple qui vont venir s’accorder des rallonges et l’on va l’accepter.

  • Le 13 mai 2015 à 10:31, par Sawm En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    J’ai effectivement appris qu’il se prépare une continuité de la Transition et que c’est bien une des raison inavouées de cette mesure du CSC.
    On nous ramène ainsi vraiment en retard pour des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple. On veut notre élection présidentielle et législative cette année et à la même date. Nous somme pas dupe, et nous n’allons pas cautionner que ces usurpateurs, perdurent au pouvoir ici ; et ce sera la porte ouverte pour plonger notre pays dans le chaos qui pu être éviter avec l’éviction de Blaise et du CDP.
    Si c’est la question des reformes politiques qu’ils veulent nous offrir comme explication ; nous les disons franchement qu’ils sont à l’origine : ils ont traînés combien de moi avant de mettre en place ces instances/comités en place ? Pourquoi n’ont plus de vrais spécialistes dans ces comités, au lieu du bourrage de novice qui a été fait ?
    Le peuple à refuser à Blaise son "linga", ce ne sont pas des gens n’ont élus par le peuple qui vont venir s’accorder des rallonges et l’on va l’accepter.

  • Le 13 mai 2015 à 14:52, par LE FORGERON En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    Bonjour,

    Je ne connais rien sur la loi portant sur la liberté d’expression mais je voudrais quand même intervenir.
    - D’abord il faudrait que la présidente du CSC sache que les médias ont contribué aux résultats actuels. Ex : Sans les médias l’affaire OBOUF n’allait peut-être pas être gérée aussi vite.
    Pour lutter contre la corruption ,il faut permettre aux gens de s’exprimer librement en dénonçant certains s’il le faut avec des preuves bien sûr.
    - Ensuite, je comprends un peu la réaction de la présidente car elle semble être nommée par l’ancien régime. Je pense qu’il faut remplacer cette présidente car elle n’a pas encore compris que le régime a changé et que nous sommes en phase de transition et le peuple a leur mot à dire. Raison pour laquelle on a combiné la Constitution avec la Charte.
    Comme sa décision va à l’encontre de la liberté d’expression que notre peuple a tant besoin pour avancer, et le fait même de ne pas consulter notre CNT avant de prendre cette décision alors Madame la présidente, vous devez partir. Notre CNT, semble représenter le peuple et sa volonté.
    En fin je voudrais ajouter, comme le président du CNT l’a dit, qu’il y a des institutions qui n’ont pas les moyens pour mener à bien leur mission donc leur existence ne sert pas : par exemple : le CSC qui est mis en cause ici, et le CIL. Il faut les supprimer et mettre les moyens en place avant de les créer. Je pense que ces institutions étaient créées par l’ancien régime pour récompenser des gens qui devaient jouer pour l’intérêt du régime. Notre transition n’a pas besoin de ce jeu car nous devons rester honnêtes et dire les choses telles quelles sont.

    Cordialement,

  • Le 13 mai 2015 à 17:15, par SAPO En réponse à : Chérif Sy, président du CNT : « On ne peut pas frapper à l’aveuglette l’ensemble des radios par rapport à un type d’émissions »

    La censure devrait être sélectionnée . Une radio comme horizon FM manque beaucoup de professionnalisme . Le promoteur est en même temps animateur dans son émission ’’ça va , ça ne va pas’’ et joue le plus souvent au pyromane et au pompier .Très très dangereux cette manière de faire.