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Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

mardi 21 avril 2015.

 

Renvoyé à l’audience de ce lundi 20 avril 2015, le dossier relatif à une affaire opposant le procureur du Faso à l’architecte Rodrigue Sawadogo, est en passe de connaître son dénouement. Mais une autre plainte entre en jeu.

Sur la base d’une plainte émanant de Valérie Goungounga, architecte et directrice de la promotion du logement au sein du ministère en charge de l’Habitat, le procureur du Faso a engagé une action contre l’architecte Rodrigue Sawadogo pour « dénonciation calomnieuse et diffamation ». Et appelé à l’audience de la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou le 13 avril dernier, le dossier relatif à cette affaire a été renvoyé à la demande de l’avocat de la plaignante, à l’audience de ce lundi 20 avril 2015.
Appelé à cette audience, ledit dossier a été retenu pour être jugé. Mais une demande de retrait de plainte signée de Valérie Goungougounga le 19 avril 2015 – à la veille de l’audience - est parvenue au tribunal. La plaignante a ainsi opté de désister. Et ce, pour deux raisons, l’une tenant au fait qu’elle a été élue présidente du Conseil de l’Ordre des architectes du Burkina en dépit de la « dénonciation calomnieuse » et de la « diffamation » qu’aurait proférées Rodrigue Sawadogo contre sa candidature au poste de présidente du Conseil de l’Ordre. L’autre, relève-t-elle dans la demande de retrait de la plainte, tient à sa volonté en tant que présidente du Conseil, de travailler à restaurer une famille unie d’architectes burkinabè.
Son désistement intervient au moment où son avocat aurait décidé de ne plus l’assister. Du reste, ce désistement met le ministère public dans l’impossibilité de faire maintenir la procédure. Car la plaignante est « maîtresse » de l’action ainsi engagée par le procureur du Faso.

Abus du droit de citation à comparaître
De son côté, le mis en cause, Rodrigue Sawadogo, par la voix de son avocat, a demandé au tribunal de constater ce désistement de la plaignante et d’en tirer toutes les conséquences. Il a, en outre, demandé au tribunal de noter l’abus par la plaignante, du « droit de citation à comparaître ». Un abus assis, selon lui, « sur une intention malveillante » de « faire taire des voix contradictoires » à sa candidature.
Ceci dit, l’avocat de M. Sawadogo a demandé au tribunal de condamner la plaignante au versement, non seulement d’un franc symbolique au titre du préjudice moral qu’a subi son client, mais aussi d’un million de francs CFA pour ses frais d’assistance. Et c’est le 4 mai prochain que le tribunal fera connaître sa décision.
Signalons que contre le même architecte Rodrigue Sawadogo avec cette fois son frangin Tahar Ouédraogo, une autre plainte émanant de leur confrère Ousmane Ouédraogo, est dirigée. Le dossier se rapportant à cette seconde plainte a également été appelé à l’audience de ce lundi 20 avril 2015. Mais le plaignant – absent – a demandé, par les soins de son avocat, le renvoi du dossier au 11 mai prochain. Autre affaire entre architectes à suivre !

Fulbert Paré
Lefaso.net

Lien utile : Au palais de justice : Moumouni Dieguimdé attaque Le Reporter, les architectes s’entre-attaquent



Vos commentaires

  • Le 21 avril 2015 à 03:35, par alain En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    En passant, il faut que les architectes revoient cette vieille bâtisse de justice, laissée par la colonisation. Je la trouve vraiment laide

  • Le 21 avril 2015 à 10:46 En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    Hummm vous là vous vous ennuyez hein les je connais mes droits ramba restez là à vous assignez en justice que c’est vous qui connaissez papier longueur vous êtes tous repus et replets c’est pour ça

  • Le 21 avril 2015 à 14:42 En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    toi même tu es un enfant, un produit, une histoire de la colonisation,internaute 1

  • Le 21 avril 2015 à 16:37, par Hakiliso En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    Comment peut on être Directrice de la promotion de l’habitat au sein du Ministère en charge de l’habitat, donc fonctionnaire ou contractuel de l’Etat, et Présidente de l’Ordre des architectes, profession libérale ? S’agit il de l’histoire des sans matricule dans les postes de responsabilité de la Fonction Publique qui se poursuit ici ? Eclairez ma lanterne chers internautes

  • Le 21 avril 2015 à 16:41, par léveillé En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    internaute n°1,ce bâtiment a été construit dans les années 70,bien après l’indépendance du Burkina,sous la présidence du Général LAMIZANA

  • Le 21 avril 2015 à 20:08, par le burkinabè integre En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    Internat Hakiliso ta remarque est on ne peut plus pertinente. Il me semble que cette dame n’est pas dans ses droits et fait tout un remue-ménage pour être présidente des architectes. Je pense qu’il faut être moins égoïste souvent en pensant au bien de sa profession.c’est bien que son avocat lait abandonnée, ça lui apprendra à traîner les gens en justice par méchanceté.

  • Le 21 avril 2015 à 23:13, par Bassinko En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    moi je demande à madame valery gougounga de poser plainte contre le promoteur WENDPENGA à bassinko si nos toilettes ne sont pas opérationnelles dans 2 semaines. on fait nos besoins dans la nature car les fosses sceptiques ne sont pas raccordées.

  • Le 22 avril 2015 à 09:57 En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    Internaute 1 : Ce bâtiment est un chef d’œuvre architectural et technique. La technique utilisée est le béton pré contraint, et seuls la gare ferroviaire et le grand marché de Ouaga, ont bénéficié de cette technologie au Burkina Faso.

  • Le 22 avril 2015 à 11:37 En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouaga : Des architectes à la barre

    @par Hakiliso en fait la "nouvelle présidente" valérie sanou de l’ordre des architectes est bien née car fille d’un ancien gourou feu cyril goungounga donc tu vois non ?comme c’est elle qui connait papier là (c’est une je connais mes droits là comme ça)donc ça là c’est avertissement pour montrer à ses collègues de l’ordre qu’au moindre bronchement c’est plainte en justice qui va les "rassasier" durant son mandat Sinon comment comprendre son attitude d’enfant gatée dites moi à Ouaga ici qui peut dire qu’on n’a pas gâté son nom ?Pourtant ça empêche les gens de respirer où de vivre ?humm yako à l’ordre c’est eux qui l’on élu donc c’est leur problème !!!