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Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

jeudi 9 avril 2015.

 

Après une journée nationale de protestation organisée ce mercredi 09 avril, la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a dressé un bilan non exhaustif de la participation dans les 13 régions. C’était à l’éducation Ouvrière à 16h.

C’est un bilan satisfaisant selon la CCVC. Sur l’ensemble des 13 régions, le mot d’ordre de grève de 24h a été suivi.
La plupart des régions ont organisé des marches meetings ou des assemblées générales qui ont enregistré de fortes mobilisations. Dans l’ensemble, les écoles primaires et secondaires publiques et l’Université de Ouagadougou étaient quasiment fermées. Les centres de santé publics dont le Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, ont enregistré un fort taux de participation.

Dans la région du Centre Nord, la grève a été suivie par 94% des travailleurs. Au Centre Sud, le taux était de 90%. La région de l’Est quant à elle a enregistré un taux de 80% où une marche meeting a été organisée.

Le taux de participation le plus élevé a été enregistré au service de l’action sociale dans la région des Cascades, où 100% des travailleurs ont suivi le mot d’ordre de grève.
Les organisateurs n’ont pas manqué de remercier la presse qui a assuré une forte couverture médiatique de la journée de protestations.

Pour Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B, « la désinformation et les multiples entraves ont joué sur la mobilisation dans la région du Centre ». En effet, explique-t-il, « des gens sont allés passer l’information dans des écoles que la grève était reportée. D’autres ont fait croire qu’elle s’étendait sur trois jours ». Néanmoins, la CCVC se dit prête à continuer à lutter pour la prise en compte de sa plateforme revendicative et refuse les discours selon lesquels le gouvernement de la Transition ne serait là que pour organiser les élections. « Ils sont là pour prendre en compte les préoccupations des burkinabè », a ajouté Bassolma Bazié.

La CCVC dit avoir remis sa plateforme aux autorités et invite les membres de la quarantaine de syndicats qui la constitue et la population, à rester mobilisés pour la suite des actions à entreprendre car selon elle « la lutte ne fait que commencer ».

Aïssatou Diallo (Stagiaire)
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 9 avril 2015 à 07:49 En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Fallait commencer la lutte au temps de Blaise qui a fait 27 ans, au lieu de vouloir perturber la transition qui ne reste plus que quelques mois.

  • Le 9 avril 2015 à 08:36, par eteincelle En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Monsieur Basolma,vous êtes syndicaliste ou politicien ? Sagnon Toalé était plus charismatique et plus réaliste que vous. Attendez 2016 ainsi vous ferez aussi votre insurrection pour instaurer la RNDP,Vous pourrez en ce moment augmenter les salaires de 100%,rendre le riz,mais,l’essence gratuit. Le peuple va vous porter au dos,vous adouber.Et on va crier Vive le communisme,vive le PCRV, à bas la bourgeoisie,à bas l’impérialisme,à bas la famille,vive la communauté.

  • Le 9 avril 2015 à 08:53, par Sage En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    En tout cas ça paraît clairsemé ; celui qui lit même semble déçu (ou bien il a vraiment faim). Si avec ça on considère que ça a été un succès, c’est selon ; certains se satisfont amplement de peu. Ce qu’on dire, c’est qu’il ne serait pas responsable pour la Transition, de prendre des engagements lourds sur le plan financier pour refiler la patate chaude dans quelques mois aux nouvelles autorités.

  • Le 9 avril 2015 à 10:32 En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    D’après Bassolman Bazié, la lutte ne fait que commencer. C’est une phrase plein de sens qui en dit long sur les motivations réelles des syndicats. Je pense que tout le monde est prévenu. Attendons nous à une grève chaque mois jusqu’à la fin de la transition si entre temps, le PCRV ne prend pas le pouvoir par la rue. J’ai l’impression que les syndicats ne supportent pas la chute de Blaise.

  • Le 9 avril 2015 à 15:48, par léveillé En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    le PCRV a toujours fait le jeu de Blaise,ils sont mécontents que le changement soit intervenu sans eux,ils se sont mis en marge de la lutte parce que disaient-ils Zeph est un néo libéral,alors la lutte a abouti sous la direction d’un neo libéral !ça ils ne peuvent pas l’accepter

  • Le 9 avril 2015 à 16:43, par le maitre En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Camarade BASIE à cause de ton engagement l’action syndicale retrouve sa vivacité. Voila pourquoi tu es un exemple de fait d’alternance reussie dans le monde syndical.C’est ce que nous demandons au plan politique. Oui le poisson pourri par la tête. Nous te soutenons car nous savons que ce n’est pas facile.SG, le problème de mise en exécution des décisions de justice est un casse tête. A commencer par la rédaction des expéditions, arrêts et sentences arbitrale. Ouvrons l’oeil et nle bon..Merci mon frère.

  • Le 9 avril 2015 à 17:58, par Job En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Je demande aux syndicats de faire souvent le bilan des effets de leurs grèves sauvages. Vous savez combien il y a eu de morts dans les hôpitaux faute de soins ? Je sais qu’au CHR de Koudougou, il n’y a pas de service minimum à la maternité entre le mercredi à 00 h et le jeudi à 7 h. Une femme a dû accouché seule ; une autre a fait une fausse couche dans la matinée du mercredi ; tout ça, faute d’agent en service (ils étaient tous en grève).

  • Le 9 avril 2015 à 19:04, par CHEIKH En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Pas claires du tout ces journées de protestations, à vocation putchiste et mal adaptées aux circonstances actuelles. Que le CNTait l’oeil là-dessus et prenne des mesures idoines pour faire respecter son autorité. Dans tous les cas en tant que régime d’exception, le CNR a dégagé et rasé des anarcho-syndicalistes ici quand il le fallait. Messieurs du CNT, faites la même chose pour tous ceux qui s’afficheront comme anarcho et il n’ y a rien au village

  • Le 9 avril 2015 à 21:02, par le moderateur En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    vs ressemblez fort à des gens en agonie, de grâce laissez la transition travailler. je suis travailleur mais je me démarque de vous car vous n’êtes pas réalistes et vous êtes monté par le CDP pour sabot la transition. on ne vous laissera pas faire. si vous voulez attendez près les élections pour revendiquer. on vous soutiendra. où étiez vous pendant 27 ans de Blaise

  • Le 10 avril 2015 à 08:43, par Gom Tanga En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Il faut rappeler à certains Internautes qui sont soit de mauvaise foi, soit ignorants, que BASSOLMA BAZIE n’est pas devenu secrétaire général de la CGT-B avec la transition. La CGT-B a toujours été aux avant postes du combat pour l’élargissement des espaces de liberté et le combat pour de meilleures conditions de vie et de travail aux Burkina Faso. Tout ceux qui marchent tranquillement aujourd’hui sans en être inquiétés doivent être reconnaissant à la CGT-B et à ces dirigeants pour les sacrifices qu’ils ont consentis durant de nombreuses années. Ceux qui n’ont découvert la lutte qu’avec la transition doivent se souvenir s’ils en sont encore capables que, lorsque sur instruction du CDP, les militants du Collectif ont été pourchassés, arrêtes, et leurs domiciles brulés dans les provinces, après le drame de Sapouy et qu’en 2000, les responsables du Collectif ont été arrêtés et rasés, BASSOLMA BAZIE était déjà un responsable syndical aguéri. Si pour certains, il faut laisser le gouvernement organiser tranquillement les élections, c’est leur droit de penser ainsi. Pour les responsables syndicaux et la CCVC, les préoccupations des populations ne peuvent pas attendre les élections. A chacun ses priorités et sa plateforme. Enfin, pour ceux qui l’ignorent, à sa création, certains avaient donné 3 mois à la CGT-B pour disparaitre. ils ont échoué jusqu’à présent. Les nouveaux ennemis de la CGT-B peuvent toujours rêver mais ils ne pourront pas empêcher la CGT-B d’avancer. Camarade BASSOLMA, assument sans faiblir le mandat que le 6ème CONGRES de la CGT-B t’a confié. Tu as le soutien indéfectible des travailleurs honnêtes qui chaque jour ne cessent de frapper à la porte de la Confédération.

  • Le 10 avril 2015 à 10:37, par TONNERRE En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Je m’adresse aux internautes 1, 2 et 5 : votre carence intellectuelle ne vous permet vraiment pas de comprendre que c’est les syndicats qui ont balisé le chemin du courage du Peuple burkinabè à braver l’arsenal répressif du régime monstrueux du capitaine Blaise COMPAORE. Mieux, le vent de liberté qui vous souffle aujourd’hui et qui vous permet de vous exprimer aux hasard sans crainte ne serait pas possible sans cet instituteur, ce grand pédagogue du Prolétariat qu’est le PCRV, guide suprême de la lutte des masses populaires burkinabè. Votre idiotie n’a d’égale que votre ingratitude à l’encontre de ce parti qui a donné naissance, élevé et entretient vos droits et libertés démocratiques aujourd’hui. Renseignez-vous !

  • Le 10 avril 2015 à 10:45, par eteincelle En réponse à : Journée nationale de protestation : « La lutte ne fait que commencer »

    Monsieur Gomtaga internaute n°10,ne vous trompez pas de combat. Quand la CGTB s’est créée en 1989,nous étions aussi là. On n’est pas contre la lutte qu’elle mène,mieux nous sommes de ceux là qui ont contribué au risque même de notre vie à ce que les libertés gagnent du terrain au Burkina. Nous n’ignorons pas qu’il a existé des zones rouges au Burkina et peut-être qu’il en existe encore même si ce n’est pas avec la même ampleur. Seulement,il faut comprendre personne n’a le monopole de l’amour du peuple dans ce pays. Dans les pays qui se respectent et où les organisations politiques ont une claire vision de ce qu’elles veulent,il ya des victoires d’étappes qu’il faut construire. Le pcrv à qui la cgtb et la ccvc sont affiliés a trahi la lutte de notre peuple par sa vision élitiste et fractionniste. Vous avez refusé de soutenir la lutte d’octobre dernier au motif que ce n’est pas la force ouvrière à travers le pcrv qui conduit la lutte. A l’arrivée l’insurection se fait sans les ’’revolutionnaires maison’’ comme d’habitude. Ce qu’on vous dit c’est de laisser le pouvoir de transition installé par le peuple dont vous etes démarqué pour finir sa mission. On a chassé Blaise sans vous.En 2016,ily’aura un pouvoir qui aura toute la légitimité de faire face aux problèmes des travailleurs.C’est difficile à comprendre ça ? Si je vous donne mon cv en matière de lutte et de sacrifice ,vous allez vous ranger si vous êtes honnetes.Il ya un temps pour tout,retenez ça pour votre gouverne.