Journée nationale de protestation : Bobo a marché pour l’amélioration des services à l’hôpital Souro Sanou

mercredi 8 avril 2015.

En réponse à l’appel de la coordination nationale, la section Hauts-Bassins de la Coalition contre la vie chère (CCVC) a manifesté ce mercredi 8 avril 2015. Partis de la bourse du travail, les manifestants ont marqué un arrêt à l’hôpital universitaire Souro Sanou pour y dénoncer l’état vieillissant de cette institution.

Bakary Millogo, le secrétaire général dans les Hauts-Bassins de la Coalition contre la vie chère (CCVC) et ses camarades ont marché pour l’amélioration des prestations de services au sein de l’hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Partis de la Bourse du travail, les marcheurs ont marqué un arrêt à l’hôpital de Bobo.

Face à Bakary Gustave Sanon, directeur général de ce centre hospitalier, la CCVC a invité les dirigeants à se pencher sur le cas de Souro Sanou. Autrefois fleuron des centres hospitaliers du Burkina, voire de l’Afrique de l’ouest, ce centre hospitalier serait dans une situation calamiteuse.

A en croire Bakary Millogo, des dizaines de personnes y meurent à cause des ruptures en oxygène. Sous équipé, handicapé par un personnel qui est pas très bien formé, Souro Sanou serait également victime d’une mauvaise gestion.
Et c’est pour situer les responsabilités des uns et des autres dans la situation peu envieuse de Souro Sanou que la CCVC Hauts-Bassins a demandé un audit sur cet hôpital. En plus de Souro Sanou, les marcheurs ont évoqué d’autres questions sociales (foncier, professionnel, carburant).

Comme de coutume, le Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV) a profité de la marche de la CCVC pour vulgariser ses messages. Et d’après ce parti, « la transition n’est pas le pouvoir du peuple mais un pouvoir contre le peuple ».

Ousséni Bancé
Lefaso.net

Vos réactions (3)

par Brotteaux des Illettes, 8 avril 2015 18:17

Vous voyez, vous n’arrivez même pas à mobiliser. Continuez, vous verrez qu’à un certain moment, personne ne vous écoutera. Le syndicalisme, c’est aussi la stratégie.

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par issa, 8 avril 2015 19:45

Voilà des problèmes sérieux à l’aquel le peuple attend des solutions, non des discours guerrier de ces autorités transitaire.le pouvoir au peuple,c’est travailler pour ce peuple et non l’arrogance.

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par Gom Tanga, 9 avril 2015 07:12

Comme on peut bien le constater avec la CCVC, il y a des problèmes qui ne peuvent pas attendre l’installation des "Nouvelles Autorités" issues des élections d’octobre 2015 pour être posés et résolus. C’est de l’utopie politique de dire aux populations que la priorité de la transition est d’organiser les élections. Ceux qui tiennent ce langage donnent raison au PCRV lorsqu’il affirme que « la transition n’est pas le pouvoir du peuple mais un pouvoir contre le peuple ». Félicitations à la CCVC et à la Coordination Régionale de la CCVC des Hauts Bassins pour ce rappel sur les préoccupations urgentes des populations du Burkina Faso. Depuis le départ précipité de Blaise Compaoré du palais de KOSYAM, tous les partis politiques n’ont que les élections comme préoccupations. Les populations doivent renforcer les CCVC pour pouvoir imposer la prise en compte de leurs préoccupations quotidiennes par les politiques et le gouvernement de la transition.

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