Marche de la Transition : WANEP-Burkina présente un rapport trimestriel « alarmant »La présidentielle, les législatives et les municipales avancent à grands pas et nous devons tous y aller en ayant à l’esprit l’intérêt supérieur de la Nation. C’est du reste, ce que l’on retient du rapport trimestriel (décembre 2014-février 2015) du monitoring pour les élections apaisées en 2015. Ces premiers résultats présentés à la presse le 30 mars, sont l’œuvre du Réseau national d’éducation de la paix (WANEP-Burkina). Depuis la mise en route de la Transition burkinabè, moult faits – non moins importants - ont émaillé l’actualité socio-politique. Face à certains dérapages constatés çà et là, prémices d’instabilité, WANEP-Burkina ne veut rester inerte. C’est la raison pour laquelle le réseau s’est senti interpellé à plus d’un titre afin d’être un « canal de prévention de violence » mais aussi « une porte de sortie des situations de crise ». Les faits constatés
« Les élections de 2015 peuvent et doivent être paisibles, elles ne doivent pas porter des germes de violence, mais il faut que chacun y mette du sien », déclare Arouna Savadogo. Sur la période allant de décembre 2014 à janvier 2015, le réseau national d’éducation de la paix dit avoir observé des faits classés en 21 indicateurs de suivi de la violence électorale ; des indicateurs regroupés dans trois catégories. Ces indicateurs, rappelons-le, avaient été validés et développés à l’issue d’un atelier organisé le 12 décembre 2014 avec une palette d’acteurs incontournables du processus de réconciliation. Le réseau a donc passé au crible tous les sujets socio-politiques en lien avec les élections d’octobre 2015. Il faut agir sinon… Au regard des faits constatés, le Réseau tire donc sur la sonnette d’alarme en craignant les risques qu’encourent notre pays si les propos sur fond de considérations ethniques, les accusations, les provocations (les personnes qui œuvrent au retour triomphal de Blaise Compaoré) ne prennent pas fin. Aussi, il faudra expliciter le statut du Régiment de sécurité présidentielle qui constitue une menace pour la bonne marche de la Transition. Et dans les recommandations qu’elle a formulées à l’endroit de tous les acteurs, Alice Kambiré, appelle le gouvernement à renforcer la sécurité des personnes surtout des acteurs politiques ; les leaders coutumiers et religieux à prôner la recherche de la paix ; le Conseil supérieur de la communication à sanctionner les médias qui entretiendraient ‘’l’ethnicisme’’ ; les partis politiques à bannir les propos haineux ; la CENI à être rigoureux dans le processus d’enrôlement ; les jeunes et les femmes à cultiver le patriotisme et à s’inscrire massivement sur les listes électorales ; et enfin les OSC à rechercher l’intérêt supérieur de la Nation et non l’intérêt personnel. Herman Frédéric BASSOLE |
Vos commentaires
1. Le 2 avril 2015 à 11:10, par nedbiiga En réponse à : Marche de la Transition : WANEP-Burkina présente un rapport trimestriel « alarmant »
Vous mélangé tout ; à force de vouloir plaire à tout le monde, vous ne ferez rien de bon : il y a lieu de reconnaître que des gens ont commis des tords et que ces tords méritent réparation. La paix à tout prix y compris le renoncement à la vérité et à la justice ne fait que le lit de l’insécurité. Ayez le courage de prendre position au lieu de vouloir jouer à l’équilibriste ! Donnez du sens à votre action !
2. Le 6 avril 2015 à 08:14 En réponse à : Marche de la Transition : WANEP-Burkina présente un rapport trimestriel « alarmant »
n’importe quoi votre rapport. soyez très précis dans vos propos et appelez le le chat par son nom au lieu de tourner autour du pot.