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EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

dimanche 29 mars 2015.

 

Il a été porté à notre connaissance, la circulation d’informations de nature à semer la confusion et l’inquiétude dans l’esprit des partenaires et les sympathisants de l’agence intergouvernementale panafricaine Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA).

Ces informations feraient allusion à une prétendue confirmation de monsieur Idrissa DOUCOURE à son poste de Secrétaire Exécutif à l’issue d’un conseil de Ministres tenu à Yaoundé (CAMEROUN) et de la récusation du Conseil de Ouagadougou du 23 février 2015. Nous voudrions par conséquent apporter, une bonne fois pour toutes, les éclaircissements suivants :

• Le Conseil de Ministres Extraordinaire (CME) de Ouagadougou, du 23 Février 2015, a été tenu à la suite de la crise qui perdurait au sein de l’institution et qui peinait à trouver une voie de résolution à cause du laxisme, relevé par les ministres présents à Ouagadougou, du Président du Conseil des Ministres d’alors, en l’occurrence le Ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun. Ce conseil a été convoqué suivant l’article 12 de la convention portant statuts de EAA qui stipule en substance que le Conseil des Ministres « se réunit à la demande d’un Etat membre ou du Secrétaire Exécutif et sous réserve de l’accord des deux tiers (2/3) des Etats membres ». Ces dispositions ont été strictement respectées car 23 pays membres sur 35 (soit les 2/3) ont donné leur accord pour la tenue du conseil extraordinaire. De ces 23 pays, 19 ministres et représentants de ministres dûment mandatés (19/35, soit plus de la moitié) ont effectivement pris part au CME. Les textes ne prévoient pas de quorum dans le cas d’un conseil extraordinaire, mais si l’on se réfère toujours à l’article12 des statuts de EAA, le quorum est atteint si 1/3 des Etats membres sont présents dans le cas d’un Conseil de Ministres Ordinaire. Dans ces conditions, la session extraordinaire du Conseil des Ministres du 23 février s’est régulièrement réunie et a statué valablement sur la crise qui perdurait. En conséquence, EAA ne reconnaît aucun autre communiqué final signé le 02 mars, au nom de l’institution, par l’Ex-Président du Conseil des Ministres, déchu de sa fonction par ses pairs depuis le 23 février 2015.

• Le Conseil après avoir déchu le Président du Conseil des Ministres en exercice a mis fin au mandat du Secrétaire Exécutif, Monsieur Idrissa DOUCOURE, avant de désigner Monsieur Théophile Gnagne, comme Administrateur Provisoire de EAA, pour une durée d’une année. M. GNAGNE a été installé dans ses nouvelles fonctions et, avec l’ensemble de son équipe, a relancé les activités de l’institution depuis le 02 mars 2015. Il a en outre été accrédité le lundi 23 Mars 2015, comme diplomate représentant EAA au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale du Burkina Faso.

• Le Burkina Faso, à travers le Ministre en charge des ressources hydrauliques et l’assainissement, Dr François LOMPO, assure la Présidence du Conseil des Ministres de l’institution pour la durée de la période transitoire. Un comité intergouvernemental comprenant le Sénégal, le Tchad, le Burkina Faso, le Togo, le Nigéria, la Gambie et la Guinée Bissau est chargé du suivi de la feuille de route de l’Administrateur Provisoire

• Le siège de l’institution demeure à Ouagadougou au Burkina Faso et ne saurait être transféré, que conformément aux dispositions réglementaires qui encadrent le fonctionnement de l’institution.

Les nouvelles autorités de l’institution, accompagnées par le Comité intergouvernemental mis en place, travaillent à relancer l’organisation et souhaitent tourner la page d’une année de crise. L’institution dégage, donc, toutes responsabilités quant aux actions qui pourraient être posées par l’Ex-Secrétaire Exécutif monsieur Idrissa DOUCOURE, ou MM. Yéréfolo MALLE, Lincoln OPIO, Adama SANOGO et Mme Wendy FREMPONG, car ils ne sont plus membres de EAA et ne sauraient par conséquent agir en son nom ou pour son compte. Elle se réserve donc le droit de saisir les autorités judiciaires pour toutes actions de nature à nuire à son image.

EAA dont le siège est à Ouagadougou au Burkina Faso, est une institution à forte empreinte historique, qui,depuis plus de 25 ans, contribue aux efforts du continent à travers la mise en place de systèmes intégrés, combinant l’optimisation des approches techniques et scientifiques et les mécanismes de financement novateurs.

Pour l’Administrateur Provisoire
Le Département Communication



Vos commentaires

  • Le 26 mars 2015 à 07:22, par Samoura Alassane En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    Ce communiqué lève des équivoques et clarifie la situation calamiteuse de EAA dans laquelle Idrissa Doucouré, Yérèlofolo Mallé et Compagnie ont plongé cette organisation panafricaine dans le chaos . Ils doivent être poursuivis par la justice, mais en avant être audité pour leur gestion financière et administrative. Quelle horde et cohorte de... !!!

  • Le 26 mars 2015 à 16:28 En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    Quand on voit que les malheurs de l’Afrique viennent de ses fils qui sont censés la défendre et la conduire vers son développement. A quand une Afrique unie et départie de ce genre de délinquants à col blanc, qui à partir de leurs bureaux ne calculent que pour eux et eux seules (malgré de gros salaires ils font des intrigues de toute sorte) pour s’enrichir de façon crapuleuse au péril des organisations qui les emploient. Le Burkina Faso doit désormais ouvrir l’œil et le bon sur la gestion de tous ces organismes internationaux établis ici et qui font l’orgueil des Africains... et peut être tant convoités.

  • Le 26 mars 2015 à 16:39, par Tohiban Albert En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    Ce communiqué vient tout éclaircir sur l’institution EAA. Doucouré mauvais gestionaire sur toute la ligne. Échec à Water aid et échec au CREPA (EAA). Ce monsieur doit répondre devant la justice pour tout ce qu’il a vole. 10.000.000.000 cfa comme dette sans un bilan positif. Il doit être arrêté et mis au gnouf comme tout autre voleur.

    Albert TOHIBAN.

  • Le 27 mars 2015 à 16:24 En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    Tout cet argent dilapidé aurait pu fournir combien de villages en eau potable et améliorer un temps soit peu le quotidien des populations vulnérables mais hélas la cupidité le gout pour la bonne chair (femmes) et les plaisirs de la vie le maraboutage la luxure etc auront été les principaux bénéficiaires de ces fonds détournés à EAA

  • Le 30 mars 2015 à 13:29, par Thunder En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    23 sur 35, c’est un peu moins de 2/3. Il aurait fallu 24/35

  • Le 30 mars 2015 à 16:47, par BOIN-ZEM OUINDE OUEDRAOGO En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    Il n’est guère étonnant ce qui arrive à notre institution panafricaine EAA. Idrissa Doucouré depuis ses fonctions de Directeur des programmes internationaux à Londres de l’ONG WaterAid n’a jamais cessé de mettre du feu dans les organisations qu’il dirige

    Tenez-vous bien. En 1998, le poste de Représentant pays de WaterAid était vacant et un appel à candidature était lance et nous participons personnellement audit recrutement en competition avec Monsieur Yèrélofolo Mallé. Apèrs plusieurs rounds d’interview, nous apprimes par des partrenaires de WaterAID Burkina Faso que nous avions fait une bonne entrevue et qu’il serait evident que notre dossier passerait haut les mains. Ce fut avec grande surprise que nous apprenons par Monsieur Idrissa Doucoure que c’est un certain Mallé qui a réussi audit recrutement comme Représentant pays de WaterAid au Burkina Faso. Ayant perçu que le manège a été découvert, nous nous sommes vus proposes par Monsieur Idrissa Doucouré, un poste pour aller à Abuja au Nigéria et nous refusames car cela n’était pas notre choix premier de nous exiler du Burkina Faso. Nous n’avons nullement été étonné de voir à la nomination de Monsieur Idrissa Doucouré comme Secrétaire Exécutief du CREPA à l’époque de voir Monsieur Idrissa Doucoure recourir aux services de Monsieur Yérèlofolo Mallé en qualité de Directeur de la Fondation EAA. Etant du milieu, nous savons tous les deals que Monsieur Doucoure et son acolyte Mallé ont fait dans la gestion des ressources de waterAid avec ses partenaires burkinabè(des organisations à faibles capacities rganisationnelles et de gestion étaient attributaires de financement de WaterAid et le tour de passé-passé est joué par la suite entre Malle et ses organisations partenaires. Il n’est guère donc étonnant que ces cadres de mauvaise augure une fois à la tête de EAA veuillent se livrer à leur jeu favori. Et voila c’est toute une Institution panafricaine qui prend le coup. Et africains reveillez-vous car on salit votre nom.

  • Le 25 juin 2015 à 14:07, par Henri YABRE En réponse à : EAA : l’institution décline toute responsabilité des actions d’Idrissa Doucouré

    A Monsieur Théophile GNAGNE et son équipe nous exprimons notre soutient et leur souhaitons COURAGE !
    Que Dieu aide l’Afrique !
    Henri YABRE Etudiant en Technologie de l’Eau et Assainissement