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Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

lundi 23 mars 2015.

 

Le Gouvernement du Burkina Faso, à travers le ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique organise les états généraux de la justice du 24 au 28 mars 2015 à Ouagadougou.

Placés sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président du Faso, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, les états généraux constituent des moments forts au cours desquels toute la nation burkinabè marquera un arrêt sur les conditions de réhabilitation de la justice.

Les travaux, qui réuniront plus de 2000 participants, se dérouleront en séances plénières et en ateliers autour de cinq grandes préoccupations du Burkina d’aujourd’hui :
-  Comment rendre effective l’indépendance de la magistrature pour garantir l’impartialité ?
-  Comment réhabiliter la confiance entre les citoyens et la justice ?
-  Comment faciliter l’accès à la justice et la compréhension du droit ?
-  Comment assurer le bon fonctionnement du service public de la justice ?
-  Comment prendre en compte les droits humains à toutes les étapes de la justice pénale ?
Les travaux en ateliers déboucheront sur des engagements à prendre par diverses catégories d’acteurs du paysage juridique et judiciairedans un document dénommé « Pacte National la Justice

Le Gouvernement attache du prix à cet axe majeur de la charte de la transition, en qu’il répond à une aspiration fondamentale de nos populations : refaire de la justice le socle de la démocratie et de l’Etat de droit. Il exhorte par conséquent tous les acteurs qui y sont engagés à y prendre activement part.

Le Service d’Information du Gouvernement



Vos commentaires

  • Le 24 mars 2015 à 04:25 En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    Encore un jamborée organisé pour permettre à 2000 perdiemistes de se faire des perdiems.Et dire que cette mascarade est orchestrée par une ministre que je respectais avant mais qui a très vite montré ses limites car elle reste et de loin le maillon faible de ce gouvernement de la transition.En effet j’ai été estomaqué de l’entendre dire sur le dossier Thomas Sankara que c’est un dossier sensible et politiquement lourd.Foutaise.Autre bourde,pour nos martyrs tombés lâchement sous les balles assassines de ce fuyard bilaise compaoré,elle a invité pour chaque famille qui le désire de porter plainte.C’est à ne rien comprendre.Pour ma part,Josephine Ouédraogo a perdu toute crédibilité tout comme la justice burkinabè qui est composée à 90% de magistrats incompétents et corrompus.Conclusion,quand on est incompétent et corrompu,on ne peut que marcher aux ordres et on n’a donc pas besoin de monter cette grande kermesse pour faire ce diagnostic

  • Le 24 mars 2015 à 07:34, par Mamon Yélé En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    Ne débouchons pas à la sortie des états généraux de la justice sur un pacte national de la Justice car ce pacte n’engagera au maximum que les 2000 participants à ce forum.
    Je propose que les conclusions, comme en 1991, pour le texte fondamental, soient abord largement diffusées pour amendements par toutes les couches de la société notamment à travers une délocalisation des assises par des missions d’explications et d’échanges au moins au niveau provincial.
    Je propose que durant les états généraux, une synthèses des propositions des internautes soit régulièrement faite aux participants pour inspiration.
    pour les 5 questions voici mes propositions.
    - Comment rendre effective l’indépendance de la magistrature pour garantir l’impartialité ?
    Faire en sorte que l’indépendance soit celle de l’institution et non celle des hommes. En effet jusque là nos juges ont considéré que l’indépendance de la magistrature consistait à s’octroyer des privilèges matériels et moraux soit disant pour se soustraire de la tentation.
    Malheureusement, ces privilèges ont conduit à plus d’avidités et d’impatience chez les jaunes juristes, à l’arrogance dans la société et in fine à pensé que l’indépendance concernait les hommes à qui tout est permis. Il faut donc édicter un code de déontologie et prévoir des sanctions internes et/ou d’exclusion à ceux qui ferait le confusion entre l’homme et l’institution. Que le titre de magistrats soit accordé aussi à des spécialistes dans des domaines techniques spécifiques où la seule formation en droit n’est pas suffisante comme pour les cours particuliers (cas de la cour des comptes où des inspecteurs de finances et des experts comptables peuvent y accéder).

    - Comment réhabiliter la confiance entre les citoyens et la justice ?
    En assurant la transparence des délibérer et en bannissant tout arrangement partisan. Il ne faut plus qu’il y ait des victimes de la justice mais une application du droit à tout citoyen.
    - Comment faciliter l’accès à la justice et la compréhension du droit ?Traduire les textes de droit en langue et en français simplifier pour les justiciables de toutes les catégories sociales et son introduction dans l’éducation depuis le plus bas âge.
    - Comment assurer le bon fonctionnement du service public de la justice ?
    délocaliser au maximum le service publique de la justice. Comme les jugements supplétifs d’acte de naissance, donner plus d’attributions aux tribunaux de première instance (casier judiciaires et certificat de nationalité ) et veillant bien attendu à plus de formation de leur membres pour garantir leur intégrité et en leur faisant prêter serment devant une juridiction supérieur.
    - Comment prendre en compte les droits humains à toutes les étapes de la justice pénale ?
    Cette question m’effraies car elle laisse entrevoir que notre justice ne prend pas en compte les droits humains. S’il s’agit de l’adaptation des codes à certaines requêtes des défenseurs des droits humains il faut plaider pour la prise en compte de ces dispositions dans nos textes pour que nous puissions en jouir. Les cas de la peine de mort, des mariages pour tous, des mutilations de tous genres, de certains libertinages doivent être examiner par la société et introduit comme loi avant que les juges ne les mettent en application. Ce n’est pas à la justice de faire la loi. Elle doit veiller à dire et faire respecter le droit. C’est notre société qui doit être sensible et codifier le respect des droits humains, sinon l’introduction de texte de droits humains peut être source de remues sociale car mal comprise.

  • Le 24 mars 2015 à 08:17, par jaimemapatrie En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    nou atendon de voir les resultats de vos travaux. tant que cette justice ne sera pa credible, nou norons jamai un paix durable dans ce pays.
    KAFANDO et ZIDA nou savon que ses dur mai alé jusquo bout.

  • Le 24 mars 2015 à 08:21, par le pacha En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    La justice Burkinabè a plus mal à ses Hommes qu’à ses textes.Avec des magistrats imbus de leur personne(en témoigne les nombreux procès pour outrage à magistrat) et corrompus,l’indépendance de la justice sera plus nuisible que bénéfique au bas peuple.
    Il y a dans ce pays des magistrats sociopathes qui pensent très sérieusement que le pauvre n’a pas droit à la justice.Et pour améliorer la situation ,il faut que tout magistrat convaincu de corruption dans l’exercice de ses fonctions soit purement et simplement licencié,car l’impunité dont bénéficie les magistrat a fortement contribué à leur arrogance.

  • Le 24 mars 2015 à 12:16, par Naboho Lassina En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    Je souhaite que les états généraux de la justice redent à César ce qui est à César .merci

  • Le 24 mars 2015 à 12:18, par Wenamsongdo En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    Un substitut du procureur qui refuse de viser une dénonciation a parquet présenté par un Huissier de justice et de surcroît bloque le dossier entre ses mains ne voulant pas le remettre ; par la suite le PF de l’époque organise une rencontre entre tous les substituts et le dossier reste en l’état ; es ce parce que l’Huissier de justice qui a amené le dossier était a bord d’une TXL ? VRAIEMENT CA FAIT Pitié si pour de la simple jalousie on se met des bâton dans les roue étant de la même famille ou y’avait il CORRUPTION......................... ;Avec ça la justice ne peut avancer

  • Le 24 mars 2015 à 22:17, par Sans rancune En réponse à : Le gouvernement organise du 24 au 28 mars les états généraux de la justice

    Considérons une chaîne (le Burkina Faso) qui après une durée d’utilisation ne fonctionne plus bien. Considérons encore que pour le remettre à neuf, on envisage changer un maillon (la justice) de la chaîne. A t-on résolu le problème ? Non pas du tout car il aurait fallu acheter une nouvelle chaîne à savoir : législatif, secteurs de l’exécutif, citoyens. Comme dans un circuit économiques, tous les acteurs sont interdépendants et croire que dans notre pays c’est la justice seule le maillon faible serait commettre une erreur historique.