Mise en disponibilité de Djibrill Bassolé : « C’est nul et non avenu » pour la présidentielle de 2015, selon Me SankaraLe président de l’Union pour la renaissance / Parti sankariste (UNIR/PS) est allé à la rencontre des militants de son parti à Yako en faisant une escale à Arbolé. A l’occasion, il a appelé les populations de son fief et au-delà, à aller se faire enrôler. Il s’est également prononcé sur des questions d’actualité dont la mise en disponibilité du général Djibrill Bassolé vis-à-vis de l’armée. « C’est nul et non avenu, de mon point de vue », dira le président de l’UNIR/PS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, relativement à cette mise en disponibilité sollicitée pour – en réalité - candidater à l’élection présidentielle d’octobre prochain. En clair, Djibrill Bassolé ne peut valablement se fonder sur cette mise en disponibilité pour prétendre à briguer la magistrature suprême. Et l’explication en est, selon Me Sankara, « qu’une mise en disponibilité de deux ans, c’est le temps nécessaire pour déposer un dossier de candidature qui sera frappée de nullité ». Pour lui, le général « aurait dû purement et simplement par sagesse, rendre sa démission ». Et de conclure, « S’il n’a pas eu le courage de le faire, il ne peut pas défendre le Burkina Faso ». Autant dire que la bataille de positionnement par rapport aux échéances électorales à venir monte d’un cran. Des échéances pour lesquelles l’UNIR/PS a entrepris de galvaniser ses militants en veillant à ce qu’ils soient ‘’utiles’’. Une utilité tenant surtout à la détention de carte d’électeur. D’où le « meeting d’information » du jour, à 48 heures du démarrage de l’enrôlement biométrique au Passoré. Occasion pour la direction du ‘’parti de l’œuf’’ « d’expliquer » aux militants de leur parti, « que l’enrôlement biométrique est un impératif, si on veut gagner la bataille électorale qui s’annonce ». Ne plus laisser de place à la corruption électorale Ce meeting a été voulu pour, également, « rappeler qu’après l’insurrection populaire, il va falloir que l’UNIR/PS s’engage dans une dynamique d’insurrection électorale, c’est-à-dire mobiliser tout le peuple burkinabè en vue d’une véritable alternative sankariste ». C’est du moins, ce qu’a laissé entendre Me Sankara pour qui, cette insurrection électorale est « la seule condition de créer les conditions d’un réel changement ». Une démarche solitaire et égoïste Le meeting à Yako, Me Sankara en a également vu l’occasion d’apprécier la visite rendue par l’UPC (Union pour le changement et le progrès) le 13 mars dernier au président du Faso. A propos, dira le président de l’UNIR/PS, « La démarche solitaire de l’UPC d’aller demander une audience au Chef de l’Etat Michel Kafando, c’est son droit. Mais du même coup, est contraire à ces règles qui gouvernent toute entreprise commune comme on avait commencé à le faire ». Et d’insister, « C’est une démarche solitaire et égoïste qui va à l’encontre de l’unité recherchée par la classe politique pour soutenir la Transition dans ses missions ». Fulbert Paré Vos réactions (52)
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