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Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

lundi 9 mars 2015.

 

Il ne sert à rien de continuer de s’apitoyer sur le sort de Bobo-Dioulasso. De 1960 à nos jours, la capitale économique a assez vu couler des larmes de crocodiles des dirigeants qui se sont succédé à la tête du Burkina Faso. Devant les maux du poumon économique national connus de tous, ils préfèrent se cacher derrière des mots de compassion pour amadouer sa population qui, lasse d’attendre, commence à en avoir marre de cet abandon d’Etat.

A chaque visite, Présidents du Faso et Chefs de gouvernement feignent d’appréhender la situation dégradante de la deuxième ville du pays et se livrent à des promesses non tenues. Il faut oser croire que le séjour, du 18 au 20 février derniers du Président Michel Kafando et de son gouvernement de Transition sur les berges du Houët ne va pas s’inscrire dans cette farce d’Etat.

Avec un air de pitié pour une région aux potentialités avérées, chacun se plait dans des engagements par compassion. Alors que le cas particulier de Bobo-Dioulasso commande un plan de sauvetage élaboré et piloté depuis le sommet de l’Etat. Contrairement à ce que le Président du Faso a suggéré, ce n’est pas aux habitants de cette ville d’exiger quoi que ce soit des leaders politiques de la localité. Il faut avoir le courage d’administrer, à la profonde léthargie de Bobo-Dioulasso, tout un programme présidentiel prioritaire. Les rencontres avec les forces vives reprennent le folklore du déjà vu sous Blaise Compaoré. Elles ne servent vraiment à rien si ce n’est pas l’étalement d’une litanie de doléances et des réponses tantôt populistes tantôt démagogiques. L’avenir de ce bassin agricole et industriel doit être un impératif national. C’est une nécessité d’Etat qu’il convient de porter sur les fonts baptismaux pour guider les actions du régime à venir.

Pour son décollage socio-économique, Bobo-Dioulasso mérite une discrimination « positive ». Tant à la vérité, il ne ressemble, à l’heure actuelle, ni à une capitale économique ni à une deuxième ville. Au fil des années, la cité de Sya a bien perdu de son lustre d’antan. Elle continue de sombrer sous les vestiges de son passé glorieux de plaque tournante de l’économie nationale et de carrefour commercial de Afrique de l’ouest. Ses immenses potentialités susceptibles d’apporter une forte contribution à la croissance nationale restent intactes. Elles ne demandent qu’à être suffisamment exploitées. Pour peu que le chef-lieu de la région des Hauts Bassins bénéficie d’une attention au-delà des coups d’éclats des gouvernants, il sera au cœur des espérances de la nation.

Les espoirs d’une relance socio-économique, nourris autour de la célébration du cinquantenaire, se sont évanouis. En dehors des réalisations et des colmatages entrant dans le cadre de l’exhibitionnisme, l’urbanité et le décollage de Sya n’ont pas vraiment profité de cette halte pour le jubilé d’or de l’indépendance. Malgré les parures grandiloquentes du 11 décembre 2010, Bobo-Dioulasso affiche toujours son image grabataire. Le centre-ville reflète toujours son état honteux et indigne d’une ville qui a tant donné à un pays dont les plus hautes autorités hésitent à la tirer d’affaire.

Il suffit d’interroger un pan de l’histoire du pays pour s’apercevoir que la plupart des vieilles grosses fortunes du pays ont pris leur appui sur Bobo-Dioulasso. Grâce à ses potentialités naturelles, cette ville a aussi servi de refuge pour la survie pour les habitants des nombreuses localités du pays fuyant les famines successives. Ce n’est pas un hasard si le colon français y a établi une partie importante de ses quartiers généraux. Le climat et l’environnement de la région des Hauts-Bassins et de son hinterland sont propices à l’entrepreneuriat sous toutes ses facettes. Ce tremplin pour la création de richesses pourrait aisément contribuer au progrès socio-économique national.

L’on peut continuer d’accuser, à tort, les habitants de Bobo-Dioulasso de tous les noms d’oiseau. Il ne faut, toutefois, pas oublier que cette ville est aussi cosmopolite que Ouagadougou. Le chef-lieu de la région des Hauts-Bassins ne saurait aujourd’hui s’identifier à composante socio-ethnique quelconque. La cité de Sya est en réalité un « Little Burkina Faso » auquel sa population cosmopolite attache du prix. Ce qui manque à son destin, c’est l’absence criante d’opportunités dont la création est l’une des prérogatives de l’Etat. Ce qui oblige ses habitants à fuir vers d’autres horizons tels Ouagadougou ou à sombrer dans l’oisiveté. Toutes les autres raisons brandies régulièrement pour justifier son retard reposent sur un état chétif de jugement entretenu dans un tas de préjugés.

Il convient maintenant de se départir de l’idée, mensongère et destructrice d’une nation, selon laquelle les Bobolais, qui sont un pan du peuple burkinabè dans son entièreté, sont des paresseux. Il suffit de leur tendre la perche du développement pour donner de la vitalité à Bobo-Dioulasso et à son hinterland. Il sied de satisfaire ses besoins d’urbanité, d’employabilité, de réveil des usines par un programme spécial. Ce n’est pas un appel à privilégier une localité du pays au détriment de l’autre. Il s’agit là d’un plaidoyer en faveur de l’un des pôles de croissance les plus viables. Même les pays développés n’hésitent pas à opérer de tels choix politiques étant donné que c’est la nation entière qui gagne en y misant. En effet, si Ouagadougou est le cœur du pays, Bobo-Dioulasso en est les poumons. Leur construction doit être menée dans un souci de complémentarité.

Au lieu que la capitale économique reçoive de l’Etat burkinabè des actions volontaristes et vigoureuses en sa faveur comme ce que Alassane Dramane Ouattara a entrepris pour Bouaké, elle continue de souffrir du manque de vision qui a caractérisé la gouvernance au Burkina Faso depuis ses cinquante-cinq (55) ans d’indépendance. Dans l’élan démesuré de bâtir une capitale politique viable sous tous les plans en misant sur Ouagadougou dont les limites objectives sur certains aspects sont indéniables, la cité de Sya a été reléguée au second plan. Elle a été presque vidée de toutes les possibilités d’exprimer ses potentialités afin de s’ouvrir des opportunités. L’avenir de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso auraient dû être envisagé proportionnellement afin d’asseoir une construction nationale efficiente et efficace autour deux pôles nationaux à partir desquels le décollage des autres régions va être entretenu. Un tel équilibre aurait pu servir de socle à la mise en œuvre de la décentralisation.

A défaut de cette lucidité d’Etat, l’opposition aveugle qui a caractérisé les attentions disproportionnées à l’égard de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou a abouti à un antagonisme criant entre les deux principales villes du pays. A tel point que la capitale économique ou la deuxième ville n’est que de nom. Elle peut s’estimer à juste titre léser. La capitale politique a canalisé tous les efforts des gouvernements successifs pour s’arroger celle liée à l’économie aussi. Les appuis publics aux deux principales villes ne sont pas à comparer. C’est le lieu de l’avouer courageusement au risque d’être taxé de régionaliste. Tout esprit honnête sait qu’aucune ethnie ne peut aujourd’hui réclamer la paternité des villes concernées qui sont devenus de véritables centres urbains cosmopolites. Leurs sorts opposés résultent simplement des mauvais choix politiques qui ont caractérisé les projets et programmes de développement.

Sur le plan infrastructurel par exemple, ce n’est pas exagéré de constater que Bobo-Dioulasso semble avoir été longtemps réduit, en grande partie, à son maigre budget de sa municipalité tandis que Ouagadougou bénéficie régulièrement de grands travaux aux frais du budget de l’Etat. Comparé au niveau de développement du pays, il y a vingt-cinq (25) ans, l’on peut certes s’enorgueillir du niveau de progrès atteint. Mais c’est par comparaison que l’âne se convainc de sa place d’idiot et de dernier. Au-delà du regard politique et socioéconomique sur les cas de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, l’attitude maladroite des gouvernants à vouloir faire de Ouagadougou, le point de départ et d’arrivée de toutes les potentialités et des opportunités, au détriment des autres villes a évidemment créé aujourd’hui une atmosphère intenable.

A juste titre, tous les Burkinabè pensent que la chance de se réaliser sur les plans politique, économique et social ne peut leur sourire que dans la capitale. Ils ont fini par admettre que c’est le seul endroit où le soleil se lève et se couche dans le pays. Le schéma national de développement a longtemps recouvré cette erreur bien africaine de faire croire qu’une capitale est synonyme de concentré de toutes les possibilités offertes aux habitants d’un pays. Cette fabrique artificielle en ce qui concerne le cas de Ouagadougou fausse l’élan de progrès des autres localités qui attendent de disposer des moyens adéquats pour valoriser leurs potentialités respectives et contribuer efficacement à l’œuvre commune de construction nationale.

Fatigués des promesses sans lendemain reposant sur les ambitions personnelles de Blaise Compaoré et de son régime flattant régulièrement Pô qu’il est le foyer incandescent de la Révolution du 4-Août et de la Rectification du 15-Octobre et partant refuge traditionnel de l’enfant prodigue, les peuples Kasséna et Frafra ont montré leur vrai visage, le 31 octobre 2014 en refusant, dans sa fuite, l’entrée de leur ville délaissée à celui qui les a toujours tournés en bourrique pendant vingt-sept ans. Pendant la campagne présidentielle d’octobre prochain, certains « politichiens », à la mémoire très courte, pourraient bientôt se voir réserver le même sort dans certaines localités.

L’heure a sonné pour repenser la démarche de la construction nationale. En lieu et place des états généraux de ceci ou de cela, des assises inclusives sur l’Etat et la Nation burkinabè s’imposent une fois pour toute. Les dirigeants semblent royalement oublier ces deux notions fondamentales quand ils parviennent au perchoir. Non seulement, leurs actions n’offrent pas assez d’équité et d’égalité de chances entre les filles et les fils du pays pour s’épanouir sur tous les plans, mais aussi leurs comportements ne donnent pas à l’ensemble de leurs compatriotes l’impression de vivre en communauté. Leur conduite du destin national frustre à cause des préférences, des inégalités et des injustices.

La ruée vers la capitale aurait été moindre si l’ensemble du territoire avait bénéficié d’un développement harmonieux. C’est le manque du minimum local qui amène tout le monde à jeter son dévolu sur Ouagadougou. C’est au prix de complaintes et de menaces que certaines régions ont vu leurs doléances satisfaites. C’est à la veille de l’élection présidentielle de 2010 que Dédougou a vu, sous forme de cadeau électoraliste, le lancement des travaux de bitumage de la voie de cent trente (130) kilomètres le séparant de Koudougou et permettant ainsi de la relier aisément à Ouagadougou. Comme un ver au bout de l’hameçon, un chapelet de cas similaire se présente à profusion avec son lot de chantiers inachevés ou abandonnés une fois les scrutins passés.

A dire vrai, le développement national est mal coordonné et se mène de façon disparate au gré de la coloration politique et des destinations d’origine des barons du régime. Pendant ce temps, il s’est trouvé un ministre en charge des Infrastructures en la personne de Jean Bertin Ouédraogo pour renier tous les critères en matière d’investissements routiers et défendre la pertinence du bitumage de l’axe Ziniaré-Zitenga. Il s’est honteusement refugié derrière une volonté du gouvernement d’assurer un meilleur écoulement de la tomate produite dans cette zone. C’est le comble du ridicule dans la conduite des affaires de l’Etat. La quantité de cette légumineuse produite à Zitenga est-elle plus importante que celle de la vallée du Sourou et des autres nombreux sites aux accès impraticables ?

L’axe Ziniaré-Zitenga présente-t-il plus de retombées socio-économiques que les tronçons Dédougou-Tougan-Ouahigouya, Didyr-Toma-Tougan, Gaoua-Batié, Ouahigouya-Titao, Banfora-Mangodara, Pouytenga-Boulsa-Bogandé, Kantchari-Diapaga-Frontière du Bénin, Dori-Gorom Gorom, Kongoussi-Djibo, Yako-Toma-Tougan, etc. ? Une grande partie des fruits des durs labeurs des populations rurales et de la richesse nationale s’y évapore, de façon écœurante, à cause de la vétusté. Si la commune rurale de Zitenga ne faisait pas partie de la province d’origine de Blaise Compaoré, l’Oubritenga, elle n’aurait jamais eu cette chance inouïe. C’est sur la base de ce même critère-là que la petite bourgade de Ziniaré, à une trentaine de kilomètres seulement de Ouagadougou, a été érigée en capitale de région.

Depuis lors, des serviteurs zélés ont entrepris d’y détourner un certain nombre d’infrastructures dont un feu tricolore inutile offert par la SONABEL sous un certain Salif Lamoussa Kaboré. Le privilège de Zitenga se fonde seulement sur ces proverbes africains : « Si le papa est maître d’un partage, l’enfant peut être sûr d’obtenir une bonne part », « On ne partage pas pour s’oublier soi même ». Des Mossi s’en réfèrent cyniquement pour traiter « d’idiots » les deux présidents samo, Aboubacar Sangoulé Lamizana et Saye Zerbo, parce que sous leurs régimes respectifs, ils n’ont pas opéré le choix de bitumer les routes menant au pays San. Cette plaisanterie déplaisante en dit long sur le souci de l’Etat de créer des opportunités réelles axées sur des potentialités avérées quelles que soient les zones concernées ou la volonté de ses dirigeants à se servir d’abord.

La façon irresponsable d’appréhender le développement national a bien failli conduire le pays vers des lendemains incertains. Dès les années 2000, des divergences ont apparu à cet effet entre les bonzes du régime déchu. L’ex-sherpa du boss Blaise Compaoré, ex-serviteur dévoué et zélé, l’ex-tout puissant ministre du développement rural (Agriculture-Hydraulique-Ressources halieutiques) en sait quelque chose. Il a eu chaud quand il s’est présenté à l’hémicycle pour défendre le financement et la mise en œuvre du Programme d’investissement communautaire en fertilité agricole (PICOFA). Une vingtaine de députés de la majorité, de la mouvance et de l’opposition n’a pas raté l’occasion de demander au gouvernement de Paramanga Ernest Yonli de faire beaucoup attention sur le choix des localités bénéficiaires des projets et programmes de développement. « Nous remarquons avec amertume que la plupart de vos actions sont orientées vers les régions du Nord et de l’Est. Sur quoi, ces choix reposent-ils ? Est-ce parce que ce sont les zones d’origine du chef du gouvernement et de son ministre de l’agriculture ? Sachez que le Burkina Faso ne se limite pas à ces deux régions-là. Elles sont plusieurs qui espèrent être prises compte », se sont indignés les élus nationaux.

Faisant fi de sa confortable place de premier vice-président de l’Assemblée nationale (2002-2007) et de sa position de bonze du CDP à l’époque, Oubikiri Marc Yao ne se gênait pas, au passage d’un membre du gouvernement à l’hémicycle, pour interpeler la conscience de l’exécutif sur le triste sort réservé à Dédougou, chef-lieu de sa région d’origine, qui restait en son temps la seule ville de cette envergure à ne pas être relié à la capitale par une route asphaltée. Son désarroi face à cette situation sera permanent et très remarqué lors de la rencontre entre Blaise Compaoré et les forces vives de la Boucle du Mouhoun en prélude à sa candidature de 2005 et lors du lancement de sa campagne dans cette région à Solenzo où Oubikiri Marc Yao intervenait en tant que directeur régional de campagne. « A quoi sert un grenier s’il n’y a pas de route pour y accéder ? », s’est-il indigné devant l’enclavement total du bassin céréalier national. La régularité de sa revendication, pourtant fondée, a fini par agacer le directeur national de campagne d’alors, en la personne de Salif Diallo, assis à la droite du père, qui a fini par rappeler son camarade entêté à l’ordre afin qu’il arrête d’égratigner son grand maître sur cette question embêtante et embarrassante de la situation révoltante de la Boucle du Mouhoun.

Ironie de l’histoire ! Pour des raisons diverses, Oubikiri Marc Yao et Salif Diallo ont été poussés à la sortie du navire battant pavillon couplé Compaoré-CDP. Le premier s’est estimé l’objet d’une injustice dans le choix des candidats aux législatives de 2007 arguant qu’il n’a jamais été élu avec des restes quand la liste nationale lui a été proposée. Le second est brutalement tombé de son piédestal comme un agneau de Pâques sacrifié, happé par un système impitoyable, dont il a contribué à mettre en place et qui ne l’a pas épargné comme Dr Guillotin sous sa guillotine, avant de se sentir victime d’une patrimonialisation de l’Etat. L’injustice qui a été passivement ou activement cautionné par les deux ex-barons à l’endroit de leurs compatriotes et des collectivités s’est abattue comme un coup de massue sur leur destin individuel. C’est dommage de voir des Burkinabè, jadis complices ou coupables d’une forfaiture, devenir subitement lucides et se faire adouber, une fois que les affaires leur ont échappé ou leurs intérêts menacés.

Nombreux sont les cadres de l’ex-parti majoritaire et du régime déchu qui se sont toujours offusqué de la dynamique, deux poids deux mesures, imprimée à l’élan de développement national. Le courage leur a manqué pour crier leur ras-le-bol devant la mauvaise répartition des richesses nationales qui a longtemps porté préjudice à leurs localités dont les habitants ont été tenus par des subsides dans un rôle de bétail électoral. Ces poltrons ont préféré geindre, agrippés à leurs avantages personnels, espérant que le grand maître leur tende la perche d’un brin de développement à leur communauté comme un morceau de viande à un enfant. « Si vous aviez aujourd’hui ceci ou cela, c’est grâce au Président du Faso, Blaise Compaoré », avait-on coutume d’entendre. L’avenir de la Nation a été lié au désidérata d’un individu pour lequel l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes n’est pas appréhendée selon des critères pertinents.

Le calvaire du retard accusé dans le développement local pèse aujourd’hui sur tous. Amenant, par dégoût ou par honte, les dignitaires adoubés d’hier à ne plus connaître la route de leur village, de leur commune, de leur province, de leur région. La mauvaise répartition des richesses d’un pays couplée aux choix injustes de la mise en œuvre des projets et programmes de développement est le terreau des révoltes. C’est là que surviennent les vieux démons. La discrimination « négative » entretient les étincelles alimentant les grands feux des guerres civiles, régionales, ethniques. Ce sont les alibis des tragédies ivoirienne, soudanaise, …

Les gouvernements qui sont venus après, notamment celui de Luc Adolphe Tiao, « le messie du maire de Zawara », n’ont pas retenu la leçon. Le régime de la Transition a failli même tomber dans le mêmenpiège avec l’aménagement illico presto des abords du temple du Premier ministre Yacouba Isaac Zida et de celui de l’artère menant à la ferme du Président Michel Kafando dont le bitumage avait déjà fait l’objet d’une promesse électoraliste des candidats du CDP de la province du Kadiogo emmenés par Arthur Kafando, François Compaoré et Victor Tiendrebeogo (Larlé Naaba) lors du lancement de la campagne des élections couplées Législatives/Municipales à Komsilga. Avec la même volonté d’espérer voir la grande muette de Kosyam « Rester Sans Parler » (RSP), les décideurs burkinabè doivent œuvrer à ce qu’aucune localité du pays ne donne de la voix parce qu’elle se sent lésée dans le schéma national de développement.

Filiga Anselme RAMDE
filiga_ramdé@yahoo.fr
Pour lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 8 mars 2015 à 19:40, par rayim En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    voici salia sanou ce dimanche meme qui dit sur une radio local je cite ( NOUS ALLONS TRAVAILLER AU RETOUR TRIOMPHALE DE BLAISE COMPAORE AU POUVOIR)
    je crois qu’il y’a des gens qu’il faut arretter.

  • Le 8 mars 2015 à 19:52, par vérité no1 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Il n’y a pas plusieurs méthodes pour développer une ville ! C’est le travail, rien que le travail ! On ne peut pas passer toute une journée à boire du thé et espérer aller de l’avant. Je passais mes weekends dans les coins comme les Bambous, le Tarkaye (en mission fictive, qui est fou), le Natalya et le Farifina et je vous assure que c’était le paradis terrestre ! Bobo a perdu sa valeur et j’accuse non seulement les hommes politiques mais également les jeunes. Les femmes travaillent dur et si vous faites un tour au marché de Bobo, vous trouverez 70% de femmes qui mènent des activités très lucratives. Vous pouvez me taxer de régionaliste si vous voulez mais les jeunes bobolais doivent ouvrir l’oeil et travailler !!!!!! C’est ça la vérité !!!!!

  • Le 8 mars 2015 à 20:19, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Sans commentaire !!

  • Le 8 mars 2015 à 20:22, par Le neveu En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Propre mon frere

  • Le 8 mars 2015 à 20:26, par jb sartre En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    merci Rande jespers que ta lucidite amenera les demagogue a la realite merci

  • Le 8 mars 2015 à 20:48, par Sidik En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Bonne analyse. La solution à mon avis ne peut venir que des bobolais eux même. Tant que la population ne va pas choisir des dirigeants responsables et soucieux du développement de la ville on marchera à reculon.

  • Le 8 mars 2015 à 21:21, par Juste En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Peut être que les jeunes de Bobo passent leurs journées a boire du thé mais ceux de Ouaga a boire de la bière. A moins que la bière ne soit du travail, boire du thé ne doit pas être la vraie raison du problème de Bobo. C’est bel et bien la gestion régionaliste du pouvoir. C’est ça qui est la vérité »

  • Le 8 mars 2015 à 21:40 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Mon frère n’accuse pas la transition car ce n’est dans cette transition d’un an que Bobo va se developer.

  • Le 8 mars 2015 à 21:42, par rayim En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    @VERITE 1
    svp parler de ce que vous savez, unitil d’insulter la jeunesse de bobo. La situations de bobo est politique. De nos jour combien d’usine a bobo marche normalement.
    Combien d’opérateurs économique fonctionnent normalement ?
    Tous les services de l’état sont a bobo , mais tout se regle a ouaga.
    La SNC se passe a bobo , mais tout l’organisation est faite a ouaga , jusqu’au petit détaillés.
    Le FESPACO vient de finir, bobo ne le sentira même pas une minute.
    Bref le débat est très long , pour ce forum

  • Le 8 mars 2015 à 21:57 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je dis un vif merci à RAMDE. Lorsque j’ai répondu aux propos du Président de la Transition, il y a de cela quelques semaines, lors de sa rencontre avec les forces vives, certains petits esprits n’y ont rien compris.
    Aujourd’hui, je suis heureux et même très heureux (malheureusement, parce que ça ne devrait pas l’être) de constater que ce n’est pas un Sanon, un Sanou, Un Ouattara, Un Mana, Un Dakuyo, Un Dembélé, Un Traoré, Un Tou, mais un RAMDE, qui reprenne ce que j’ai dit sur la répartition des richesses nationales, sur l’équité dans le schéma d’aménagement du territoire national.
    RAMDE mon frère, RAMDE mon compatriote, merci.
    Merci pour cet écrit dont l’avant-dernier paragraphe est très avertisseur : Je pris vivement que désormais, toutes les autorités du Burkina le comprennent très bien.
    Personnellement, je suis de Ouagadougou, Fada, Gaoua, Ouahigouya, Dédougou, Koudougou, Banfora, Dori, Gorom-Gorom, de partout au Faso. Mais le discours du Président de la Transition, qui reprenait presque mot pour mot celui de Blaise, m’a beaucoup instruit. Et de plus en plus, j’ai l’impression de n’être que de Dédougou et de Bobo. Parce que le Prédisent de la Transition, dans son message, a voulu dire au Burkinabè que je suis, que chacun doit travailler pour sa région d’origine. C’est tout à fait le contraire de ma vision d’une Nation, d’un Pays, d’Un Peuple : Le BURKINA FASO.
    C’est pourquoi je dis et je replète, l’avant dernier paragraphe de cet écrit est très avertisseur.

  • Le 8 mars 2015 à 22:00 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Arrêter de dire que les jeunes bobolais sont des pareusseux internaute n-2 car montre moi ou un test de recrutement est organisé à Bobo ?tout est concentré à Ouaga.Il faut se dire une chose vous tous qui partez en mission à bobo pourquoi vous courez derrières nos soeurs de BObo ?tout simplement parcequ,elles sont gentilles,sache que c,est ainsi à Bobo la gentillesse pour le thé nous sommes tous passé par là.

  • Le 8 mars 2015 à 22:17, par Armando En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    internaute 2 arrête de délirer et prend les gens au sérieux ! Les 3B(bière, brochètte, bordelle) c’est où ? à wadougou bien sûr ! Toutes mes félicitations à monsieur Ramdé pour avoir eu le courage de dire tout haut ce que des millions de burkinabè murmurent. J’ai honte des politiciens burkinabè car ils sont tous les même : même des gens qui sont venus par insurrection veulent d’abord goudronner les routes de leurs fermes et temples ! Dieu vous voie
    Ramdé je t’enverrai un mail tout de suite dans lequel je mentionnerai mon numéro de téléphone. contacte moi pour que je puisse te féliciter de vive voix

  • Le 8 mars 2015 à 22:21, par Nuée En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Bobo Dioulasso, cette ville mythique a seulement été punie par Blaise compaoré, parce que les bobolais dans leur ensemble, à l’époque de sa prise du pouvoir par le lâche assassinat du Président Thomas SANKARA, ont rejeté avec la dernière énergie la forfaiture de blaise qui n’a rien trouver que de dépouiller cette ville de toutes ses entités économiques, creusant ainsi le fossé du chômage tout en favorisant et encourageant le lynchage médiatique des jeunes de bobo. Maintenant que Blaise a fui le pays, bobo retrouvera toute sa vigueur si les bobolais et les burkinabé ne se trompent pas en élisant les valeux locaux de Blaise compaoré à la tête des institutions du pays et de la ville. Le changement, c’est maintenant, et c’est par nous et personne d’autres !

  • Le 8 mars 2015 à 22:24, par Kanzim En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je partage l’analyse de l’auteur , M Ramdé. L’analyse sur les déséquilibres des politiques de développement urbain est juste et reflète les penchants régionalistes des décideurs. la,route non bitumée entre Ouahigouya et Dédougou, rend peu compétitif le bétail burkinabè sur certains marchés de la Sous Région comme la Côte d’Ivoire. Imaginons qu’en sus de cette route, celle entre Ouahigouya-Djibo-Dori-Gorom, et l’axe Kongoussi-Djibo soit bitumé. En ce qui concerne Bob Bobo-Dioulasso, j’ajouterais que la question du délaissement de cette ville et sa Région d’appartenance devrait interpeller plutôt les jeunes eux-mêmes : la conscience de jeune en tant que tel, est dissolue dans les choix et activisme partisans. Bientôt, on verra toute l’énergie de plusieurs jeunes engagées dans les mesquineries politiciennes. Il appartient aux jeunes d’opérer les choix politiques à travers les programmes des partis, et de constituer une force d’imposition contre les politiciens à Bobo, pour que tout change. Des politiciens par la faute de qui, un grand projet a dû quitter Bobo, parce que ne supportant pas l’intrusion de 2 clans politiques dans ses activités.De toute façon c’est un rêve, que de penser que les jeunes du Burkina peuvent s’émanciper des turpitudes politiciennes.

  • Le 8 mars 2015 à 22:25 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Si vous élisez des Maires comme Salia Sanou de BOBO ou ZAKARIA SAWADOGO de NONGREMASSOOM, ne soyez jamais surpris. Tandis que Salia SANOU travaille pour le retour de COMPAORE BLAISE, ZAKARIA SAWADOGO le voleur d’urnes oeuvre pour intégrer au MPP de ROCK- SALIF-SIMON.

  • Le 8 mars 2015 à 22:32, par Ensemble En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci Mr Ramde
    Je vous assure que les bobolais ne se laisserons plus compter. Ou ça passe ou ça casse. A bon entendeur salut.

  • Le 8 mars 2015 à 22:32, par Samory En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je suis d accord avec vous mais il faut avoir le courage d accepter que nous jeune de Bobo nous sommes aussi responsable. Je ne a Bobo et grandi dans cette ville. La mentalité n est pas bonne et favorable au progrès. d abord la grande solidarité qui est bien mais créé chez beaucoup de jeune l l’esprit de facilite. par exemple un jeune entretenu par des parents prend femme et le mariage finance par des parents alors que ce argent pouvait etre le capital d un activité lucrative. Nos mamans se battent en vendant arachide et autres et sans vergogne on prend cet argent pour payer thé et même cigarette.
    Après mes études et quand je suis revenu a Bobo j etais décu. La situation financière des gens nantis que je connssais s est dégradé car le vieux a vu ses charges multiplier par n enfant, petit petits enfants, belles filles, etc.
    Les jeunes adultes n ont pas hontes de vivre au dépend de quelqu’un.
    Ensuite l éducation. Le gens abandonne vite l école sans compenser par l d’apprentissage. Dans les quartier le taux de bachelier est tres faible. De nos jour beaucoup envoie leur enfant a madersa coranique.
    tous les jeunes ne compte que sur la Sofitex.
    Dans l esprit de beaucoup de jeunes si Dieu veut te donner de l argent, il te donne même permanement assis autour du thé.
    Oui nous Somme pareusseux. Des jeunes ont réussi a Bobo par. le travail. Les débat que nous menons autour ne sont pas instructif.

  • Le 8 mars 2015 à 22:45, par wedaga En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Triste réalité. Les hommes politiques par définition sont méthodiquement menteurs. Que peut faire la population de Bobo pour ne pas croire en eux ? Rien ! Alors, analysons comme l’internaute 2 l’autre possibilité. Que fait exactement la population de Bobo pour le développement de la localité ? C’est plutôt à cette question qu’il faut répondre parce que là, s’il y a volonté, il y a aussi marge de manœuvre, c’est-à-dire possibilité. Prenons la ville de Ouahigouya, quels sont les investissements particuliers de l’Etat ? Prenons aussi les villes moyennes comme Tenkodogo et récemment Dori, elles sont en plein essor sous initiatives des communautés locales. Nous avons vu comment Feu Arba DIALLO a transformé en quelques années la ville de Dori, bien que parti de l’opposition au régime de Blaise où sa plus grande arme était l’asphyxie économique et politique des adversaires. Ouvrons l’œil, Bobo est victime des ses propres fils. Que font les élus locaux ? Rien, si ce n’est courir pour faire le griot derrière Blaise. L’exemple de Salia est sans conteste. Qu’a fait la jeunesse depuis ce long temps ? Rien ! La jeunesse Burkinabè et particulièrement bobolaise a longtemps été aveuglée par le régime compaoré dont elle constituait le bétail électoral. Du thé, des T-Shirt,... et c’est suffisant. C’est à Bobo que les plus grands djanjoba du CDP se faisaient. Qu’ont fait les ainés qui ont eu la chance d’être au sommet de grands postes dans ce pays et aussi à l’extérieur ? Rien ! Oui, certes, l’État peut être pointé du doigt, mais les fils et filles de Bobo sont pointés des quatre doigts restant. La vérité fait rougir l’œil mais ne tue pas. Nous rêvons tous du développement de cette localité à potentialités diverses. Mais tant que nous attendons l’État, c’est zéro, peine perdue. Sans être régionaliste, car Bobo fait partie de mes villes de rêves, il ne faut pas non plus se voiler la face. Courage, car, qui veut, peut !

  • Le 8 mars 2015 à 23:04, par YIRMOAGA En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    N’en voulez pas à SALIA SANOU, son existence se résume en BC et sa famille ? Il n’a pas une raison de vivre en dehors de BC ?Laissez le délirer jusqu’à sa fin et tournez la page de cet énergumène..

  • Le 8 mars 2015 à 23:14, par molo molo En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Et que dis tu de Léo et autres villes car le Burkina n’est pas Ouaga et Bobo ...le budget est composé de l’impôt de tout le monde que l’on sache.

  • Le 8 mars 2015 à 23:41, par Nabiiga En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Un article bien écrit mais voici ce qui a attiré mon le plus mon attention quand bien même pas le seul.

    "L’avenir de la Nation a été lié au désidérata d’un individu pour lequel l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes n’est pas appréhendée selon des critères pertinents"

    Les maux dont vous parlez ont été exercebés sous le régime de Blaise car voyez-vous, Blaise ne gouvernait pas ; il sillonait le pays pour montrer son dos, pour jouir de son naam et comme vous l’avez dit ci-haut, il jouissait bien de son pouvoir si les gens passaient devant lui pour quémander ceci ou cela. Il se voyait en lui, un petit Dieu et donc s’empressait de faire savoir à qui voulait l’entendre, que sans lui, rien ne pouvait se passer ; que sans lui, le Burkina était foutu car entre les mains d’un/e autre Burkinabè. C’était Blaise et lui seul qui comptait au Burkina et c’était encore lui, le seul l’homme de la situation ; comme si toute la population de notre pays était des idiots et, d’idiot en effet, il nous a traité. Le nombre de fois qu’il a manipulé la conscience nationale pour se présenter aux élections en dit long sur cette était d’esprit arrogant. Ça suffit tout simplement .d’écouter ce que disent les CDPist, même aujourd’hui, à propos de son incontournabilité et de son indispensabilité dans la gestion du pays. D’ailleurs, n’est pas ce même sentiment de demi Dieu qui l’apoussé de vouloir façonner la constitution de sorte qu’il ait encore 3 autres mandats. C’est bien regrettable mais s’il y quelqu’un à blâmer pour le sort de Bobo et de nos compatriotes de toute la région, c’est devant Blaise qu’il faut déposer bagages.

  • Le 8 mars 2015 à 23:43, par SANGARE MOISE En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci mon frère RAMDE !c’est ça le burkindi de THOMAS SANKARA ,de BOUKARY KABORE LE RESPECTUEUX LION il faut dire la vérité qui est valable pour l’ensemble du pays car nous devons progresser ensemble ; il faut développer BOBO DIOULASSO mieux que ça, KAYA,FADA N’GOURMA,OUAHIGOUYA,DEDOUGOU,TOUGAN etc et au moins une ville des frères et parents SAMOS qui ont été mal compris ; en fait, Le Gle Lamizana et le Colonnel SAYE Zerbo ont été très mal compris par nos compatriotes : ils n’ont pas voulu être égoïstes et régionalistes en exacerbant le regard et le traitement plus favorable de leur région ; ils appartenaient à leurs successeurs de comprendre la vision d’équilibre et faire quelque chose à Tougan par exemple ce qui allait etre tout à leur honneur au lieu de passer le temps à vouloir les critiquer ; par contre Blaise Compaoré est l’exemple typique du sectariste, du régionaliste égoiste qui n’enracine pas les socles d’une nation forte et solide ; en délaissant les autres villes du pays au profit de Ouagadougou et Ziniaré il a contribué à rendre Ouagadougou intenable,aux voies coincées, lotissements désordonnés sans plans scientifique de développement sans voiries digne de ce nom...c’est la merde , c’est le sauve qui peu pendant que l’espace chôme dans bien d’autres moyennes villes qui ont trop de potentialités mais manquent du tout . Pour exemple allez à LEO vous verrez que la ville n’a pas de d’électricité autonome ;c’est le Ghana qui alimente cette ville du Burkina à 90% ou est notre souveraineté ?

  • Le 9 mars 2015 à 00:00, par eliane En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    "" Malgré les parures grandiloquentes du 11 décembre 2010, Bobo-Dioulasso affiche toujours son image grabataire. Le centre-ville reflète toujours son état honteux et indigne d’une ville qui a tant donné à un pays dont les plus hautes autorités hésitent à la tirer d’affaire.""
    Mr ramdé chapeau bas pour vos ecrits , pour la justesse ,l’impartialité et la verité qui en ressort .
    "" C’est dommage de voir des Burkinabè, jadis complices ou coupables d’une forfaiture, devenir subitement lucides et se faire adouber, une fois que les affaires leur ont échappé ou leurs intérêts menacés.""
    """L’axe Ziniaré-Zitenga présente-t-il plus de retombées socio-économiques que les tronçons Dédougou-Tougan-Ouahigouya, Didyr-Toma-Tougan, Gaoua-Batié, Ouahigouya-Titao, Banfora-Mangodara, Pouytenga-Boulsa-Bogandé, Kantchari-Diapaga-Frontière du Bénin, Dori-Gorom Gorom, Kongoussi-Djibo, Yako-Toma-Tougan, etc. ? """
    Pour l’avenir nous devons nous départir des intérêts personnels et aller vers l ’intérêt général et l’equité sources de développement national

  • Le 9 mars 2015 à 00:24 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    A l’endroit de l’internaute N2 et ses semblables adeptes des préjugés : il y a une chose importante à savoir. Quand il y a pas de travail honnête, mieux vaut s’asseoir même si c’est boire du thé, plutôt que de sortir pour spolier et arnaquer les gens dans la rue. Dans les villes (Ouagadougou) où fait croire que les jeunes sont bosseurs, on sait comment bon nombre gagne leur pain:tous les coups tordus sont employés. Les jeunes de bobo se l’interdissent à cause d’une conscience encore louable. Si vous pensez que c’est les jeunes de bobo qui sont paresseux, venez vous installer ici et montrez leur votre ardeur au travail. Je vous donne trois mois pour fuir du coin !

  • Le 9 mars 2015 à 00:57, par Citoyen du monde En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je remercie d’abord monsieur RAMDE pour son analyse très pertinente sur la situation à Bobo-Dioulasso. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui traitent les bobolais de paresseux. C’est une conclusion malsaine. Si nous faisons une enquête très rapide, la ville de Bobo-Dioulasso a offert au peuple burkinabè beaucoup de cadres de très haut niveau. Avec ce résultat pouvons-nous dire que les bobolais sont-ils paresseux ? Ces gens sont-ils tous des preneurs de thé ? Non à mon avis. Le retard de la ville est belle et bien une volonté politique nationale et il est temps d’arrêter cela sinon cela sera à l’origine des tensions sociales. Je le lis et je le réaffirme. Il faut redonner à la ville sa vraie place de capitale économique (pas une capitale économique sur papier) en soutenant les industries installées (évitons de délocaliser les industries ailleurs). Même en politique, l’ancien régime (le CDP de Blaise COMPAORE) a toujours mis des fils de Bobo-Dioulasso incontestablement incapables de diriger la ville. Ces gens là sont des valets locaux des politiciens ouagalais qui défendent seulement leur tube digestif et non l’intérêt de la ville. A mon avis, ceci est très logique car ce sont de parvenus et arrivistes. On peut citer le cas du maire Salia Sanou qui n’avait la bagatelle nécessaire pour conduire la destinée de cette belle ville et cela arrangeait les politiciens qui l’avaient placé pour le manipuler à dessein. Il est temps que nous les bobolais (je parle de ceux qui habitent à Bobo-Dioulasso sans distinction ethnique ) prenions nos responsabilités pour mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. L’état doit penser à l’intérêt général du peuple burkinabè en utilisant toutes les potentialités de toutes ses régions sans parti pris. Cela permettra un développement harmonieux de ce beau pays qui a des hommes valables et intègres. L’occasion est bien venue pour relancer le pays : asseoir une bonne gouvernance, soigner l’école car depuis un certain temps, elle est malade, renforcer les infrastructures de santé, moderniser l’agriculture,.....Pour l’épanouissement de notre chère patrie, en avant. La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 9 mars 2015 à 01:04 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Filiga Anselme RamdE = FARE ou phare selon, de toute façon tu es très éclairé et tu nous éclaire. Bel article. Que le Tout Puissant te bénisse, te guide et t’illumine davantage. tu as fait l’un des meilleurs articles sur lefaso.net et du Faso en général. Très intelligent ce monsieur.

  • Le 9 mars 2015 à 01:07 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Est-ce que lefaso.net peut de temps en temps remettre cet article ? je croix que ce message mérite d’être porté plus haut et à la connaissance de tous.

  • Le 9 mars 2015 à 01:10, par bb En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Il faut qu on arrete de fustiger les jeunes de Bobo qui ne seraient que des paresseux et des buveurs de the ! Je suis native de Bobo ou j ai fait toute mon enfance je me rappelle que la ville de Bobo grouillait de monde ; commercants , fonctionnaires , expatries .... avec ses unites industrielles ! C etait pourtant la main d oeuvre jeune qui y travaillait !
    quand on se rendait a Ouaga on se pressait de revenir a Bobo parce qu elle n avait rien a envier a Ouaga ! Aujourd hui la zone industrielle n est que l ombre d elle meme avec la fermeture de la quasi totalite de ses usine ! Bobo a ete delaissee c est ca la verite . Dite moi combien pour cent de cette jeunesse boit du the ? Si le gouvernement qui sera
    democratiquement elu a une bonne politique pour la relance economique de Bobo nous retrouverons dans quelques annees j en suis sure cette belle cite qui a tant d atouts raillonner a nouveau pour le bonheur des bobolais et celui de toute la nation .

  • Le 9 mars 2015 à 01:45 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Mr vérité no1, c’est peut être parce que les jeunes de Ouaga travaillent qu’il y a jusqu’à 3 cimenteries à Kossodo ? C’est parce qu’ils travaillent que les voies sont plus bitumées ? C’est parce que les jeunes de Tenkodogo travaillent que leur CHR est mieux nanti que le CHU de Bobo ? Réfléchissez un peu avant de poster des âneries.

  • Le 9 mars 2015 à 01:51, par marrabou En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Wow quelle lecon maitre ! Ramde c’est trop propre l’ecrit. Bobo merite plus que le sort que nos dirangeants lui ont reserver. @ verite’ no1, mon frere ya beaucoup de jeunes bobolais qui ont quitter bobo pour Ouaga a cause des raisons qui ont ete bien expliquer dans cet article et qui se debrouille tres bien aujourd’hui et d’autres ont reussis bien, alors quitte dans ce raisonnement de minable. Boire le the’ est mieux que d’aller voler car on te le dis ya pas de travaille a bobo, tout est concentrer a Ouaga. Oubien comme les jeunes de bobo ne font rien ; vien creer une structure, une organisation en tout cas monte une equipe et vennez exploiter tout ce que les jeunes de bobo refusent d’entreprendre comme les gens refusent de travailler il doit y’avoir de l’or a ramasser hein. Surtout ne me dites pas que vous avez deja un djob et que vous n’avez pas le temps. Je te lis beaucoup sur fasonet, votre nom ne passe pas inapercu (verite no1) donc activez vous car on vous attend

  • Le 9 mars 2015 à 02:10, par Jeunedame seret En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Il ne suffit pas de regretter le lustre d’antan ; il faut créer le mérite de récupération. On a proposé la tête de la transition à un Bobo qui a l’a refusée. Et les jeunes n’ont pas d’initiatives ; sinon ils ne se feraient pas devancer par les immigrants dans certaines activités commerciales. Les jeunes Maliens viennent vous exploiter ; et vos jeunes exploitent seulement les femmes. N’attendez plus le partage ; préparez tout avant.

  • Le 9 mars 2015 à 04:45 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    @verite n1 comme tjrs con tuer des fables tu pense que ouaga s,en sort grace au travail non et non laisse-moi te dire si ouaga est ce qu,il est c,est parce que l,etat a mis les moyens il a une idee pour ouaga et bobo ?simple expression geographique.Les taxes arrivent a ouaga elle se sert d,abord ensuite....

  • Le 9 mars 2015 à 07:45, par zapata En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    M Ramde, felicitations pour votre excellente analyse. Je l’ai lu sans interruption tellement le diagnostic est poignant et interpellateur. Mon seul souhait est que tous ceux qui pretendent a la gouvernance de ce pays le lisent. Et que cela puisse surtout entrainer un changement en termes de comportements des uns et des autres. En tout cas moi j’ai beaucoup appris et en meme temps je suis triste.il ya lieu qu’une veritable revolution s’opere au niveau des mentalites.

  • Le 9 mars 2015 à 08:47, par wonou En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci pour l’analyse et l’interpellation. Ce que nous voulons c’est la justice dans la répartition des investissements. Bobo et sa région souffrent d’une injustice criarde dans ce domaine. Comparons la route ziniaré-zitenga et la portion de route dandé-n’dorola. L’une est bitumée, large et balisée de fort belle manière dans une zone sans potentialités économiques notables alors que l’autre est en terre, étroite et mal entretenue dans une zone où le coton, le maïs, le sésame et autres sont produits en abondance avec trois usines pour les produits cotonniers à kourouma et à n’dorola, localités distantes de 17km. Dieu à certainement versé des larmes le jour où la décision a été prise de bitumer ziniaré-zitenga en comparant cette zone à celle de n’dorola. Ces exemples foisonnent dans le pays et l’injustice la plus criarde est celle qui frappe l’axe "djibo-ouahigouya-tougan-dédougou-bobo" seule ouverture du sahel sur l’ouest. A l’attention de l’internaute 2, qui se fait appeler vérité, ce ne sont les jeunes de bobo buveurs de thé qui prennent ce type de décisions qui puent l’injustice.

  • Le 9 mars 2015 à 09:30 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    On n’a pas besoin d’être de Bobo pour reconnaitre la justesse de l’analyse de Mr Ramdé.
    LE PROJET AÉROPORT DE DONSIN DOIT ÊTRE ANNULE ET TRANSFERE A BOBO

  • Le 9 mars 2015 à 09:31, par l’ambassadeur En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci à Monsieur Ramdé de soulever un sujet assez complexe mais qui mérite une réflexion profonde. Je suis un burkinabé du Sahel vivant à bobo depuis 10 ans mais ayant fait mon secondaire à bobo-Dioulass avant d’aller à waga pour les études universitaires ; Je voudrais dire tout net que le développement est lié à la culture ; Quand vous regarder le centre mossi et Bobo-Dioulasso,l’ouest en général ,les conceptions sont différentes. La vision sur la famille,la richesse n’est pas la même. Un internaute a déjà abordé la question. En milieu mossi,quand tu 20 ans on te dit de commencer à te débrouiller. Si un mossi au centre a de l’argent il pense à prendre son indépendance ou on la lui impose. Ici à bobo les jeunes préfèrent très souvent même quand ils ont la possibilité de quitter la cours familiale pour investir,d’y rester. Je ne parle même pas de ceux qui n’ont pas d emploi’. Ils font des enfants et des petits enfants pris en charge par les mamys et papy qui n’ont plus la force de rapporter grand chose en famille. En milieu mossi vous ne verrez jamais ça les amis ; Ensuite la mentalité de certains cadres venus exercer dans leur localité. J’en connais qui font venir des entreprises de Ouagadougou pour de petits marchés alors que les expertises existent sous leurs yeux et que même le principe de la décentralisation devrait les y contraindre. Levez vous le matin à 5h pour chercher un café vous ne trouverez pas les amis. C’est à 6h30 au plutôt que les kiosque et autres tables à café commencent à sortir. Donnez un billet de 10000 à un bobo mais pour faire la monnaie et enlever son argent,il vous dira qu’il ne peut pas en trouver. Quant aux politiciens je crois tout a été dit ; En fin aujourd’hui environ 7000 entreprises sont à Ouagadougou contre moins de 700 à bobo ; Conclusion : Si les élites ont une responsabilité dans cette situation,le mode de fonctionnement surtout de la société bobolaise y est pour quelque chose.

  • Le 9 mars 2015 à 10:23, par Ismael En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci Frère RAMDE pour ce cri de coeur !!! Chaque fois que je rentre à Bobo mon coeur pleurt et en lambeau. Je pleurs pour ces populations abandonnées à la misère, au sous-développement...!

  • Le 9 mars 2015 à 10:50, par la revolution@@ En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    ceux qi disent qe ls jeunes bobolair nont rien na faire si ce nest qe boire le the nont qa venir sinstaler a bobo ils feront pire qe ca.cest parceqon est honnete qon prefere boire le the sinon on peut aussi brake,cambrioler,arnaqer et meme sacrifier des membre de notre famille pour avoir de largent.ls bobolai st honete donc ils veulent gagner honetement leurs vies.

  • Le 9 mars 2015 à 11:05 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    commentaire n°2, vous avez connu Bobo avant pas maintenant. FAITES Y UN TOUR ET RENSEIGNEZ VOUS. AYEZ TOUJOURS LES BONNES INFORMATIONS AVANT D’ECRIRE ;

  • Le 9 mars 2015 à 11:10 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    c’est vraiment lamentable que ceux qui ignorent BOBO puissent parler comme cela dans les forum. Référez vous aux dires du proprio de l’article. Il a présenté à nu les réalités que vivent les habitants de la ville. Il est fait express pour Bloquer l’évolution de Bobo. Je suis MOAGA, je vis à Bobo MAIS JE SUIS CONTRE LA POLITIQUE DEVELOPPEE DEPUIS OUAGA POUR CONDUIRE BOBO. En dehors du forum, vous pouvez me contacter au 78 78 63 84. Ne plaisantons pas avec la situation socio économique de Bobo.

  • Le 9 mars 2015 à 11:10, par KARIM ZAMPA En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    BONNE ANALYSE.LAISSER MR OU SALIA SANOU ( NUL COMME AUTORITE).IL N A QU UN SEUL SOUCIS BLAISE OU DJAMILA AU POUVOIR. SON COMPORTEMENT M INTERPELLE.EST CE QUE SALIA A DES ENFANTS ? SI OUI COMMENT PREPARE T IL LEUR AVENIR ?POUR ETRE PRECIS S IL PREFERE DJAMILA A SES PROPRES ENFANTS

  • Le 9 mars 2015 à 11:23 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    ce ne pas la peine de s’accuse, c’est une ville mixte ! il faut une bonne politique pour tous ! c’est ça la solution.

  • Le 9 mars 2015 à 11:30, par Rabao Zabre En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Et voila la vieille corde du régionalisme en marche.
    Bobo ci, Bobo là désavantagé au profit de Ouagadougou !!!!.
    Le Nord et l’Est avantagés contre l’Ouest !!!
    Un projet politique pour Bobo, pour l’Ouest !!!!!

    Pendant que nous y sommes et le Sud on en fait quoi, on tant pis pour vu que Bobo s’en sorte.
    Peu importe pour Fada, Tenkodogo, Leo, Po, Tougan, Dédougou, Gaoua !!!!!
    Bobo, Bobo, Bobo sans bobos sinon vous réveillerez le MAO !!!!

    Mr Ramdé, vous ne servez pas la cause de la Nation encore moins de Bobo-Dioulasso en posant un problème de façon régionaliste.Le problème de fond c’est le développement du Burkina Faso tout entier y compris Bobo-Dioulasso.

    Il y’ a des terrains sur lesquels il faut éviter de danser car soit c’est mouvant soit c’est glissant et dans tous les cas c’est sources de déséquilibre.

    Quels sont les choix les plus indiqués et judicieux qu’il faut faire pour chaque région, chaque province pour en assurer un développement sur harmonieux et profitable à tous. C’est de ça qu’il s’agit et non d’une région contre une autre.

    Vous globalisez l’Est. Pensez vous qu’il y’a des infrastructures pérennes dans la GNAGNA profonde qui est bien à l’Est ? N’ont-il pas eux aussi droit au développement ?
    L’extrême Nord qui produit l’or n’attend-il pas le respect de son droit au développement ? Et le Sud ?
    y’a t-il une région au Burkina Faso sans potentiel de développement ?

    Il faut ravaler cette vielle rengaine et poser les vrais problèmes de développement global du Faso.

    On est tous d’accord que depuis l’indépendance aucun régime n’a été capable de poser les bases d’un véritable développement de ce pays. La transition est incapable de résoudre ce problème car sa composition est l’exemple achevé d’une révolution inachevée.
    Seule une véritable révolution permettra de bâtir les grands équilibres régionaux au Faso.

    Je vous y invite ardemment !

  • Le 9 mars 2015 à 11:31, par Le peuple debout En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Ayant entendu le nom de Bobo , je ne peux m’abstenir de dire quelque chose au sujet de cette ville qui m’a tout donné et qui continue d’ailleurs de le faire. Allez y à Bobo ! Bobo Bobo-Dioulasso est une ville miraculeuse . Bobo est le symbole du multiculturalisme dans notre pays où vivent tout le monde , de toutes les ethnies , de toutes les régions du Burkina dans une fraternité à vous donner la joie de vivre ! Loin de moi de loyer la pauvreté grandissante dans cette ville , l’expression de cette misère à Bobo se fait à travers un élan de solidarité teinté d’humour à vous redonner une seconde envie de vivre.
    Mon frère RAMDE a su bien sonné l’alarme. En effet tout petit l’ancienne capitale économique du Burkina regorgeaient plusieurs unités industrielles ( SIFA , SOFAPIL, SAVANA , ect ) qui fournissait à la ville son potentiel économique pour le bonheur de toute une nation. Mais hélas , la nid culturel du Burkina a été dépouillé de toutes ses potentialités au profit d’intérêts égoïste de quelques leaders de la galaxie Compaoré. Voyez vous , le projet de l’aéroport de Donsin , pourquoi ne pas le réaliser à l’Ouest du pays à Bobo Bobo-Dioulasso pour décongestionner le centre ? De belles exemples de cette vision futuriste sont là et on peut citer tout près de nous le Cameroun .
    Le pays tout entier gagnera à ce que Bobo Bobo-Dioulasso retrouve réellement son statut de capitale Économique du Burkina vu les potentialités de cette région.

  • Le 9 mars 2015 à 11:34, par Oser En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci frère pour cette analyse pertinente. C’est aux burkinabè de prendre leur responsabilité et à commencer par le choix de leurs dirigeants nationaux comme locaux. L’Espoir est permis. Enrôlons nous sur la liste électoral et surtout faisons le bon choix par nos votes. Il n’est pas question que ceux qui ont accompagné Blaise COMPAORE dans sa gestion clanique reviennent nous arnaquer. Peu importe le nom ou le masque sous lequel ces anciens baron du régime COMPAORE nous reviennent. Nous devons tourne la page de ce régime par notre vote massif et surtout utile. A bat à la gestion régionalisme et clanisme . .

  • Le 9 mars 2015 à 11:35, par Wuro-yiré En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci monsieur Ramdé pour cette brillante analyse. On en veut inutilement aux jeunes de bobo en disant qu’ils sont paresseux ; c’est faux et archi-faux. Il s’agit bien de choix politique.
    Blaise et toute son équipe avec en tête Salif Diallo (le faiseur de rois)depuis 1987 sont responsables de la situation de Bobo.

  • Le 9 mars 2015 à 11:35, par zib En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    NUL COMME MESSAGE. ÉVITEZ LES AMALGAMES

  • Le 9 mars 2015 à 11:56, par Ka En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Parler du développement des villes au Burkina c’est de parler de qui s’occupe du ministère de l’infrastructure ? Comme tout dernièrement avec Moumouni Dieguimdé nommé par son ami Zida qui s’est même permis de goudronner un chemin pour que son ami puisse aller donner le denier public comme dime a son pasteur bien aimé. Depuis notre indépendance, nos gouvernants ont toujours privilégiés les développements de leur lieu d’origine qu’a l’ensemble du pays. Ziniaré, Kongoussi, koudougou, et autres. C’est dommage pour BOBO qui était le poumon exemplaire du développement des villes de notre pays, mais les 27 ans d’un régime dit un régime par favoritisme, Bobo a été défavorisé par l’égoïsme de ces responsables municipaux qui ne pensaient qu’a soutenir un individu et son régime surtout de leur gosier en oubliant le développement de la ville historique, fierté du pays des hommes intègre par son histoire et ses continuités coutumière panasse du tourisme de haut en couleur appréciés par les Sudistes et les Nordistes. Je félicite les jeunes de Bobo et de Koudougou sanctionnés par le manque d’embauche, l’ignorance de leurs responsables communaux, et l’histoire des militaires récalcitrants. Tous ces ingrédients planent sur ces deux villes dont le clan Compaoré se réjouisse. Le problème ne vient pas de la jeunesse ni les efforts des bobolais en générale, mais du régime qui choisit des responsables communaux dont il manipule a sa guise en oubliant le peuple.

  • Le 9 mars 2015 à 12:02, par DAO En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    analyse sans passion, objective, digne d’un intellectuel de haut niveau !
    le developpement fondé essentiellement sur le régionalisme negatif et retrograde n’est pas à l’avantage du Burkina tout entier ! ce que Bobo et d’autres regions ont perdu du fait de la vision regionaliste negative retrograde des pouvoirs politiques, n’est rien à coté de ce que BF tout entier a perdu ! On se rendra compte ou on commence à se rendre compte que fermer des unités de production à Bobo pour les amener à Ouaga où les potentialités en ressources hydroliques sont limitées, est une aberation. Refuser de developper l’aeroport de Bobo, le deuxième de la sous region après celui de Dakar (4000m de piste Dakar 4200m de piste) est aussi une aberation et une perte seche pour le BF. Attendre 55 ans avant de songer à relier Le Grenier du BF à la capitale par une route bitumée relève de la même mentalité !
    quant aux petits esprits qui braient à qui veut l’entendre que les bobolais passent le temps à boire du thé, ce sont les mêmes qui disaient il n’y a si longtemps que Koudougou étaient la ville des voleurs ! mais les plus dangereux ce ne sont pas ces pauvres d’esprit car personne ne les prend au serieux ! Les plus dangereux ce sont ces bobolais qui après avoir obtenus les voies de leurs frères pour acceder à des hauts postes electifs repetent partout qu’on ne peut rien faire à Bobo parce que les bobolais sont pareusseux ; jaloux et méchants ; au lieu de reconnaitre leur incompétence à gerer la commune ! c’est trop facile !!! ce sont ces faux types que les bobolais doivent pouvoir remettre à leur place le jour des elections car ils veulent encore revenir !
    je profite d’ailleurs de l’occasion pour soumettre à debats les candidatures independantes aux municipales ! ainsi les populations vont pouvoir choisir entre des personnes honnêtes et les loups voraces et corrompus parachutés par des partis politiques ! quand le President de la transition dit que Bobo a été victime de ses propres fils, c’est vrai peut être, mais qui a placé à la tête de Bobo tous ces corrompus ? ce sont les partis politiques sans lesquels ces gens ne seraient jamais rien à Bobo !
    Encore felicitation à Ramde

  • Le 9 mars 2015 à 12:28, par y a rien en face En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Ce monsieur est un vrai éclaireur.J’ai été touché par la profondeur de son écrit paru le 2 mars 2015 sur le faso.net intitulé : Délinquance économique:C’est de la sorcellerie des temps modernes. Je viens être enfin fixer sur la capacité intellectuelle intrinsèque du Monsieur. Bravo RAMDE et mille fois bravo.
    « L’axe Ziniaré-Zitenga présente-t-il plus de retombées socio-économiques que les tronçons Dédougou-Tougan-Ouahigouya, Didyr-Toma-Tougan, Gaoua-Batié, Ouahigouya-Titao, Banfora-Mangodara, Pouytenga-Boulsa-Bogandé, Kantchari-Diapaga-Frontière du Bénin, Dori-Gorom Gorom, Kongoussi-Djibo, Yako-Toma-Tougan, etc. ? » Le MCA a aménagé un périmètre de 2033 hectares à Dî (Vallée du Sourou) d’une valeur estimée à 63,4 millions de dollars US soit 50 milliards de FCFA. C’est un projet gigantesque qui allait réduire substantiellement le niveau de pauvreté dans la province et avoir une incidence significative sur la part de croissance de la Région à l’économie nationale. Mais hélas et encore hélas. Pas de voies d’accès. Les différentes spéculations produites pourrissent labas, ce qui plombe les efforts des producteurs. Les différents tronçons cités dans votre article Tougan ressort plusieurs fois. A dire vrai, pour que Tougan se développe, il faut absolument le bitumage du tronçon Ouahigouya-Tougan-Dédougou d’une part et d’une part le tronçon Yako-Toma-Tougan. c’est un impératif absolu.Sinon vous avez beau fait des projets structurant comme le périmètre de Dî, vous jetez votre argent. S’agripper au fait que Tougan a eu 2 présidents et n’a toujours pas de goudron est une vue d’esprit des gens qui ont une intelligence maladroite et tordue doublée des tares ethniciste et régionaliste.

  • Le 9 mars 2015 à 12:33, par y a rien en face En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    faso.net il est nécessaire de faire la publication des articles de vos journalistes avec leurs photos.Fulbert, RAMDE, et autres

  • Le 9 mars 2015 à 12:55 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je persiste et signe en disant que le Burkina Faso jadis pays des hommes intègres sous Thomas Sankara,est "tombé" avec le fuyard bilaise compaoré,27 ans pendant lesquels le système de compaorose compradore a fait de l’anormalité,du mensonge,de la médiocrité,des crimes de sang…des valeurs sociétales.Que pensez-vous que les dirigeants actuels de la transition et les dirigeants à venir(à quelques exceptions près) puissent faire de bien,de bon pour ce pays ? Ils sont et seront irrémédiablement dans la continuité de l’œuvre avec leurs "nouveaux partisans fanatiques",mystificateurs.Tant que nous nettoyons pas de fond en comble ce pays pour nous débarrasser de tous ces voyous qui ont mangé dans l’ancien régime,rien à faire.

  • Le 9 mars 2015 à 13:01 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Le probleme c,est l,etat ouagalais,verite n1 pure produit du MPP dis a tes amis RSS que le Burkina ne se resume pas Seulement a ouaga

  • Le 9 mars 2015 à 13:08, par Le Vigilent En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    M. Ramde souleve une question qui devra faire l’objet d’un debat national inclusif et largement participative au cours de la transition. Comme l’ont dit plusieurs internautes, le problem ne se limite pas au desequilibre entre Bobo et Ouaga. Toutes les autres regions du pays sont victimes de ce manque de developpement et du manque de justice dans la repartition spaciale des programmes nationaux d’investissement.
    Meme a Ouagadougou, vous constaterez que le developpement est tres desequilibre entre les zones. Il y a dans la ville de Ouagadougou des zones et des quartiers entiers du centre ville qui ne beneficient d’aucun amenagement consequent. Tout est concentre dans les zones de residence des mogos puissants et dans les zones accessibles aux visiteurs etrangers. Ainsi, l’emergence du Burkina se limite a Ouaga 2000, aux echangeurs et a certaines avenues du centre ville. Le reste, on s’en fout.
    Blaise Compaore a privilegie la notion de developpement des regions d’origine d’un cercle restreint de courtisans au detriment du reste du pays.
    Dans son systeme, les leaders locaux etaient souvent des gens insignifiants qui, surpris de leur promotion, qui n’avaient d’autre ambition que celle d’etre de compter parmi les plus fideles serviteurs du "maître supreme", de son petit frere et de quelques membres de sa famille. Que pouvait-on attendre d’autre de tels leaders fabriques et sans aucune valeur intrinseque en matiere de developpement local ?
    C’est dans ce sens que je comprends le President de la transition lorsqu’il incrimine les leaders locaux dans la degradation de la situation economique de Bobo-Dioulasso.
    Sangoule et Saye Zerbo ont eu une vision integree et equilibree du developpement de notre pays et il y a lieu de leur rendre ici un homage bien merite. Ces deux chefs d’état n’ont a aucun moment privilegie injustement leur region d’origine dans les grands investissements nationaux. C’est aussi le cas de Sankara qui avait initie le programme de developpement des 10 villes moyennes du pays afin de favoriser une meilleure repartition spaciale des fruits de la croissance et reduire l’exode massif des jeunes vers Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, qui etaient les seuls centres attractifs en matiere d’opportunites d’emplois.
    Nous devons repenser les priorites de developpement et la repartition spaciale des investissements nationaux dans notre pays pour les render plus rationels, plus justes et plus productifs.

  • Le 9 mars 2015 à 13:42, par DJIBI En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Ce qui est évident Bobo ne ressemble pas à la capitale économique du Burkina

  • Le 9 mars 2015 à 14:00 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Dans tous les cas, d’ici 10 ans, Ouagadougou ne sera plus vivable (à cause de la chaleur, des inondations, des embouteillages, du banditisme) et on verra vers où les gens vont s’orienter. Moi je propose un déplacement de la capitale vers une autre ville (pas forcément Bobo).

  • Le 9 mars 2015 à 14:01, par Moi Le Patriote Parfait En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je me joins aux autres pour te féliciter RAMDE pour ton analyse qui pourrait être un guide de politique de développement pour tout le pays. Je retiens une des vérités indéniables dans tes propos : Bobo est la victime résignée de la vision régionaliste des dirigeants qui se sont succédés à la tête du Pays Ils se sont employés à responsabiliser et collaborer qu’avec des illettrés et des politiciens du ventre, des gens sans réelles ambitions pour la ville. Ceux-là même qui ne peuvent pas les bousculer quand au devenir de la ville. On revient facilement taxer les jeunes Bobolais de buveurs de thé. Alors que la plupart des grands de ce pays sont des fils de migrants de Bobo . Ils reviennent sur leurs pas passer chaque week-end et repartir dans l’indifférence totale des maux de la ville. Ce sont ces gens qui devaient conforter la lutte Bobolaise pour les stratégies de développement dont tu as parlé RAMDE, Toi au moins tu es un digne ressortissant de Bobo qui peut le dire sans être taxé de régionaliste Certains ressortissants Bobolais une fois aux affaires ne songent pas à cette ville qui les vue naitre et leur a tout donné. Pire ils se moquent du devenir de Bobo s’ils ne vont pas jusqu’à détourner les programmes destinés à la ville pour d’autres destinations égoïstes sous le prétexte fallacieux que les jeunes ne veulent pas travailler.. Bref tu as crevé l’abcès , rien ne doit plus être comme avant à Bobo aussi. il faut que quelque chose soit fait pour Boboet c’est ensemble que nous y arriverons. Cette ville cosmopolite doit voir ses dignes filles se pencher à son chevet pour lui redonner son lustre d’antan au grand bonheur de tous le Burkina Faso..

  • Le 9 mars 2015 à 14:32, par Neekré En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Moi, je ne saurai faire le diagnostic de la situation de Bobo, mais une chose est sure : chaque fois quand j’y retourne et que je me retrouve autour du grand marché, j’ai les larmes aux yeux. C’est incroyable, mais la situation est pire qu’en 1990.

  • Le 9 mars 2015 à 14:52, par Ladji Boureima En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Pourtant Bobo Cest une belle ville.......

  • Le 9 mars 2015 à 14:54 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Que dire de la ville de yako...ca fait vrement mal
    les guys.rien ...rien...c’est grd hommes de la province
    (les zida, gueguere et autres ne peuvent meme pas moboliser les resortisants pour qu’ils sentendent et developper la province ....rien n’as changer a yako depuis la revolution)

  • Le 9 mars 2015 à 16:19, par vérité no1 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    J’ai été touché par les commentaires des uns et des autres ! A l’avenir, en toute honnêteté, j’apporterai ma très modeste contribution au développement de Bobo que j’appelle affectueusement la capitale de l’Afrique de l’Ouest (voulu d’ailleurs par Kouame Nkrumah). Je ne suis pas un miliadaire mais j’utiliserai des moyens de bords pour contribuer à la création monétaire à ma manière. Merci à vous tous ! Je suis bobolais !!!!!!!

  • Le 9 mars 2015 à 16:26, par DAO En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    l’intervenant 36 vous n’avez pas le niveau du debat ! il ne s’agit pas de question d’ethnies superieures ou inferieures les unes par rapport aux autres !! Comme à Bobo, il y a à Ouaga des buveurs de thé, Comme à Bobo il y a à Ouaga des tas de jeunes de plus de vingt ans qui vivent aux crochets de leurs familles parce qu’ils n’ont pas d’emplois ; sans compter les filles mères celibataires ! il y a des tas de jeunes qui sont devenus des ivrognes à Ouaga parce qu’ils n’ont pas de boulot ! Comme à Bobo, à Ouaga des centaines de jeunes diplomés chômeurs originaires de Ouaga vivent chez leurs parents et non dans la rue ! Arrête de nous pomper l’air avec tes histoires de cabaret ! que dis tu alors des autres regions tout aussi delaissées ? est ce à dire que leurs populations passent le temps à boire du thé ? ou bien qu’elles sont pareusseuses aussi ?
    on parle du developpement harmonieux du pays ! arrête tes histoires de rue aussi meprisantes les unes que les autres. Il est vrai que dès lors qu’on parle de Bobo certaines personnes perdent tout bon sens et tombent dans le ridicule ! mais cela ne doit pas empêcher les burkinabe intelligents de poser les vrais problèmes pour le developpement harmonieux de notre patrie ! Mr Ramde fait parie de ces hommes intelligents : il denonce le mal developpement fondé sur le favoritisme, le regionalisme negatif et retrograde. Si l’on avait mis l’accent sur l’aeroport de Bobo le BF y gagnait plus que les habitants de Bobo ! le sais-tu seulement ?

  • Le 9 mars 2015 à 17:24 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je suis entièrement d’accord que le developpement de Bobo-Dsso n’est pas la seule affaire des Bobolais. Ce serait dommage qu’un Etat pense le developpement des régions en fonction du poids politique des ressortssants de ces régions. mais malheureusement, cela a été le cas jusqu’à présent. par exemple, la Boucle du Mouhoun est grande productrice de céréales, et la route qui permettra désormais d’acheminer ces céréales vesr des régions déficitaires vient à peine d’être inaugurée. Autre exemple, convient-il d’ériger une localité Chef lieu de région à seulement 35 km de la capitale ? Sans vouloir créer des divisions, voici une anomalie à corriger avant qu’il ne soit tard.
    La relance de Bobo doit gaire partie d’un plan national de développement, afin que le Burkina tout entier profite des potentialités énormes de cette région.
    Il faudrait aussi que les resortissants de Bobo sortent de leur attitude de victimes et aient le courage de placer à leur tête, des leaders ambitieux (pour leur région) et responsables : Avace des gens comme Salia, ils sont vraiment mal barrés.

  • Le 9 mars 2015 à 18:31, par l homme de Monparnasse En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je voudrais souligner que ceux qui se refugient derriere ce probleme de the font preuve d une masturbation intellectuelle qui ne peut leur permettre de voir la verite en face.Au fait d ou vient cette culture du the plus proche de Bobo ? C est le Mali.Alors vous me direz que cette jeunesse Ouagalaise est plus dynamique et plus entreprenante que celle Malienne ?Soyons serieux.Lorsque la CAF a confie l organization de la CAN au Burkina en 1998,nous avons vu une jeunrsse Bobolaise en ebullition face aux differentes infrastructures a realiser.Une jeunesse qui a apportee tout le demanti de ce qu on dit d elle.Et pour repondre a Jeunedame seret,je dirai qu au moment ou Bobo faisait l attraction de la sous region,on y buvait trois fois plus de the et la ville regorgeait des plus belles filles maliennes.Demandez a tous ceux qui aujourd hui frisent la cinquantaine et plus ils vous le diront.Donc tirons le chapeau a Mr Ramde.car cette ville.cette region a tout simplement ete victime de la mechancete criarde des gouvernants notamment du plateau Mossi qui a un moment donne craignait une suprematie trop galopante de Bobo qui commencait a prendre forme sur le reste du pays.Notons au passage que nous avons encore en memoire pourquoi le faramineux projet de Clinique international de cardiologie du Pr Andre Coulibaly qui devait etre realisee a Bobo a avorte et le chantage auquel il a ete soumis par le regime de Compaore.Donc de grace,ne cherchons pas de faux fuyants.

  • Le 9 mars 2015 à 19:29, par espoir 9° En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Moi, je souscrits entièrement à cette analyse que doit aider les pouvoirs actuel et à venir de prendre les meilleures décisions qui soient pour l’intérêt général de cette national. votre analyse est très éloquente, savante, riche d’enseignement, quiconque veut être juste.
    Le pays dans son entièreté est un ensemble de pôles de développement qui ont des spécificités complémentaires les unes par rapport aux autres et doivent être exploitées telles si l’on veut aboutir à un avenir harmonieux de notre cher burkina faso. Eh, que Bon Dieu nous inspire pour que ce pays sorte de son triste sort scellé par surtout le régime de Blaise comparé qui mis en arrêt depuis le 15 octobre le développement de ce pays et amorcé son propre développement. Eh Dieu, ai pitié de nous, il ne faudra pas que nos enfants soient obligés d’aller se faire noyer dans les mers parce qu’ils veulent survivre, Dieu aidez-nous wooo.

  • Le 9 mars 2015 à 20:29, par kapi En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Mr RAMDE vous avez été instrumentalisé par un de la localité qui a un esprit régionaliste. je ne sais pas si tu es né à bobo mais peut être que je connais mieux Bobo que toi. le problème de Bobo ce sont ses soient disant autochtones qui ne veulent pas associer d’autre personnes dans la construction de bobo. rappel toi de l’election de KOUSSOUBE à la tete de la mairie. On ne voulait pas de lui tout simplement il n’est pas bobo. les lotissements à Sarfalao ; tous ceus dont les noms de famille ne sont pas d’origine de la région ont été enlevés sur la liste/ Lors des récents évènements 30 et 31 : on instrumentalisé des voiyou qui avaient commencé à cibler les boutiques d’autres communautés. C’est ça aussi la vérité. Revenons au investissements dont tu parles,Port sec, Samendéni Bobo 2010 ; Palais de la culture. Qu’est ce que l’Etat a fait pour les autres régions ? Dans tons village Imasgo au Bulkièmdé qu’est ce que l’Etat a fait pour tes parents labà. Cites des insestissement soci-economique que l’Etat a éffectué à Ouaga. Ce sont des insestisseurs privé qui ont developé ouaga ce n’est pas l’Etat. C"est par ce que tu n’a pas voyagé, sinon dans tous les pays où il ya deux metropoles ; ça toujours été comme cela. Au Benin Cotonou et portono vivent la meme situation. Au Cameroun yahoundé et Douala sont rivaux. les faits que tu parle depuis les annes 60 prouve que tu été instrumentalisé. Depuis que Bobo a raté la capital pendant la période coloniale ton mentor continue de ruminer difficilement. L’Etat n’a rien investi ouaga. Faut pas confondre l’accroissement d’une ville par rapport à une autre et investissement. Si tout le monde allait revendiquer comme toi le Burkina ne va pas exister. Il faut arreté.Tu es instrumentalisé si non toi RAMDE ton amour pour Bobo ne vaut cela. Il faut arreté sinon tu va proquer la couroux des autres régions. Tu crois que Burkina se limite à ouaga et bobo ?

  • Le 9 mars 2015 à 21:46, par zamanoma En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je valide, monsieur Ramdé. Je suis content qu’il ait des Burkinabés comme vous qui faites des analyses pertinentes pour Bobo-Dioulasso en particulier et pour l’équilibre du développement de notre pays en général. Merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 9 mars 2015 à 22:24, par zamanoma En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci une fois de plus monsieur RAMDE pour cette analyse. Je confirme que vous êtes un homme du terrain et du développement. Beaucoup d’internautes ne connaissent pas le Burkina au délà de Ouaga quand on lit leurs écrits. Au delà de Bobo, vous touchez le développement harmonieux du pays. J’invite les internautes à mieux lire l’article en particulier vérité n°1. Moi, je suis à Bobo, ça va 20 ans et j’ai 40 ans je n’ai à envier à un Ouagalais. Mais je vous dis que souvent, je veux quitter pour aller m’installer à Ouaga tellement les va et viens découragent. Et ayez le courage d’emprunter les routes(que je connais presque dans le pays) non bitumées, vous allez vous rendre compte que le monde rural souffre réellement.
    Vous êtes un sage. J’aime des intelligences qui aident les pays à avancer dans le développement. Certains jeunes passent leurs temps à semer la graine de la haine au lieu de réveiller la conscience des uns et des autres pour un développement harmonieux synonyme de la paix et tranquillité pour le peuple . Merci à vous.

  • Le 9 mars 2015 à 23:02, par KANTAONDA En réponse à : Question nationale

    C’est bien d’exposer de la sorte pour que tout un chacun réfléchisse a l’avenir de sa région et partant de la, de tout le pays ; bref, je n’irai pas tomber dans un régionalisme ou en réveiller ou pire semer le régionalisme dans le cœur des Burkinabés.
    Si nous les burkinabés veulent que les gouvernants construisent effectivement le pays, il faut que le système de députés change. Il faut des députés libres. Celui qui peut avoir X personnes pour le voter devient députe et il défend son électorat. Si il ne satisfait pas ce dernier, une pétition est vite envoyée a l’assemblée et il est remplace par un autre.
    Comme cela, chaque députe choisi son parti après qu’il a été vote ; il peut quitter le parti quand il veut.
    C’est comme cela que les messe populaires peuvent faire pression sur leur député qui a son tour menace son parti de changer si on ne règle pas le problème de sa région.
    NOUS VERRONT AINSI A QUELLE VITESSE LES PROBLEMES TROUVERONS SOLUTIONS ICI AU FASO.
    Si nous gardons le même système, quand il y aura a manger, ca sera pour les élus ; Quand il faudra mettre la main dans la poche, on dira que c’est un problème national et que chacun doit contribuer et au "finiche", Si il y a la guerre on demandera des volontaires. C’EST CA NOTRE DEMOCRATIE ACTUELLE.

  • Le 10 mars 2015 à 01:48, par l homme de Monparnasse En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Bobo est le future du Burkina faso que l on le veuille ou pas parce que sa terre benite mieux que toute autre partie du pays

  • Le 10 mars 2015 à 02:36, par Vikingg 145 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Felicitations pour cette analyse qui est tres pertinenente.J’ai egalement apprecier l’humour qui y est. Salif, assis a la droite du pere....A quoi sert un grenier s’il n’y a pas de route pour y acceder...

  • Le 10 mars 2015 à 05:21, par Sanou Narcisse En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Merci Verite1 pour ton investment si cela se confirme. Bobo sera toujours le coeur de l economie du Burkina.

  • Le 10 mars 2015 à 06:06, par ZWWA En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Stategikma Bobo ne peut pas avoir bcp d’investissement... de 2 il n’y a rien a Bobob en terme de personne pour investir bcp laba....... de 3 si il y a ds gens ki doive se plaindr cs ls ville ou il y a ds mines car il contribue bcp en term dimpo.. maina kom ds un pays tte ville ne se resembl a linstar des doigts de la main arreter un peu...... on ne fait pas ds chse par plaisir mai par necessite...

  • Le 10 mars 2015 à 06:53, par viveur En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Et pourtant BObo est une belle ville avec de vraies pepes.. Moi je vous comprend pas....

  • Le 10 mars 2015 à 07:59, par fasobiga En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    UNE TRES TRES BELLE ANALYSE MR RAMDE LE REDARD DE BOBO EST JUSTE LIEU A UNE QUESTION POLITIQUE COOME EGALEMENT TOUT AUTRE REGION EN DEHORS DE OUAGA

  • Le 10 mars 2015 à 09:27, par 09:22 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    A mon avi si bobo n’abandonne pas ses mentalités et traditions ancestrales, la ville ne pe pa developpé. vous remarquerez qu lors de la sortie des masques, tt le boulevard est envahi par des jeunes, pour aller provoquer les masques, on s demande mais d’ou viennent-ils ? ne sont-ils pas allé cours ? ou ne travaillent-ils pas ? pire cela entrave la circulation. Il faut qu les bobolais laisse tomber certaines pratiques

  • Le 10 mars 2015 à 09:30, par kone En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Je me demande si SALIA SANOU est un homme - au lieu de chercher le retour de blaise compaore il faut penser à te presenter comme président si tu crois à ta capacité politique.
    c’est lamentable de voir que des gens comme SALIA soit des responsables politiques car sans aucune conviction et encore moins espérer à un changement dans cette ville - ce sont les vrais ennemis du developpement de la ville de sya

  • Le 10 mars 2015 à 09:53, par terminator En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    arretez de nous fatiguer avec bobo toujours bobo qui se plaint toujours chaque bobolais doit se demander ce qu il fait pour bobo.pourquoi tjrs comparer bobo et ouaga et non avec koudougou et dori par exemple ? vous verrez.vous pensez que ouaga doit tout a l etat.OUAGA c est la capitale du burkina et les bobolais ca ne passe pas.allez y vivre a fada et vous verrez avec bobo, c est la capitale des gourmantche qui se plaint ? c est la pauvrete du pays qui entraine cela .ouaga il y a des quartiers de ouaga qui ressemble a des villages.comparaison pour comparaison, comparons ouaga et dakar ou abidjan pour ce qui connaissent vous croyez que ouaga n aurait pas voulu ressembler a ces villes ?.ou bien vous croyez que st louis ou thies se compare a Dakar ou encore que bouake ou même Yamoussoukro se compare a Abidjan.il ya combien de bobolais qui ont des villas a ouaga et rien a bobo ?il est vrai qu en terme d infrastructure l etat doit faire des efforts pour toutes les villes et même ouaga ce qui vivent en périphérie savent de quoi je parle.NÉANMOINS je pense que l état a fait des efforts a bobo même si c est minime c est a l image du pays et non une spécificité bobolaise.celuiqui dit de supprimez l aéroport de donsin au profit de bobo soyons sérieux vous pensez que le voyageur va faire cet distance pour regagner Ouagadougou en bus. bobo a son aéroport il faut la dynamiser mais comment ? reflechissons a ca.c est un defit pour tout le pays.

  • Le 10 mars 2015 à 10:03, par Lustre En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    " Si ta maison est sale, retrousse tes manches et commence à nettoyer". Actuellement tous les jeunes de Bobo vivent à Ouaga. Vous voulez que qui balai votre maison pour vous ?
    Un jeune de Bobo qui croit en sa ville et qui se battra corps et âme pour que sa ville devient prospéré, avec au sans l’aide des autres. Rendons notre ville attrayante, et vous verrez que les affaires vont reprendre. " On attire pas les abeilles avec un vinaigre"
    Un BOBO de pur sang.

  • Le 10 mars 2015 à 11:31 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Écoutez gens de bobo que voulez vous qu’on fasse si vous êtes maso au point d’adouber des incapables comme salia sanou ?Vous êtes tellement habitué à la facilité que toutes les bonnes volontés finissent par baisser les bras et vous abandonner à votre triste sort peut être gagneriez vous à vous remettre en cause sinon l’esclave qui accepte sa situation ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort

  • Le 10 mars 2015 à 11:38, par LECONO En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Voilà un article qui ne peut laisser indifférent !!! Je vous donne une simple information : la semaine passée, un avion gros porteur a été obligé d’atterrir pour sa première fois sur l’aéroport de Bobo-Dioulasso, car celui de Ouagadougou lui était inaccessible. Quelle ne fut la surprise des pilotes qui ont trouvé qu’il est plus pratique de manœuvrer à Bobo qu’à Ouaga et ont souhaité même chaque fois atterrir à Bobo plutôt qu’à Ouaga. } C’est la volonté politique qui manque !!!!

  • Le 10 mars 2015 à 12:34, par DAO En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    internaute 66 : entre vous et Ramde qui est regionaliste ? Ramde est un intellectuel qui pense developpement harmonieux du pays pour le bonheur de tous les burkinabè ! sans esprit regionaliste voire ethniciste ! pour vous si un Ramde parle ainsi c’est parce qu’il a été instrumentalisé par un bobolais ! vous faites tout simplement pitié ! c’est vous le vrai tribaliste ! un pauvre d’esprit comme il en exite encore au Faso ! nous sommes au 21e siecle et le pays veut avancer avec des burkinabè intelligents comme Ramde qui tirent le pays vers le haut alors que vous vous êtes encore avec vos reflexions saugrenues des années 60, qui tirent le BF vers le bas ! heureusement qu’ils ne sont plus nombreux les burkinbè qui reflechissent comme vous ! vous dites avoir beaucoup voyagé mais force est de constater que pendant vos nombreux voyages, vous n’avez pas appris grand chose ; ce qui se comprend car votre mentalité est déjà formatée !

  • Le 10 mars 2015 à 12:55, par bado En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    merci chers internautes,
    beaucoup d’entreprise bobolaise a ete plusieurs fois decu par des promesses de projet de travaux qui nont jamais vu le jour.2trimestre sans chantier toujour tu auras de taxe a payé obligatoirement.et quant au appel doffre entendu dans la cite tu nauras plus le courage de presenté parce ce que tu nes pas a jour de ts fiscalite ;trs souvent ya plus de courage.
    Ya plusieur facteur pour régresser une ville ou un pays.sinon le courage dans le travail,est un Bobolais

  • Le 10 mars 2015 à 13:00, par kabore En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Internaute 35 : ce que tu dis est vrai ! Ce sera une des meilleures voies de developper Bobo : retombés economiques pour la ville, travail pour les jeunes, pour le tourisme, etc...
    C’est quand meme la capitale eco !

  • Le 10 mars 2015 à 13:15, par Messoh ! En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Mr soit disant "vérité N°1", et les autres qui accusent les jeunes de Bobo à tort, sachez que votre soit disant vérité n’engage que vous et vous seul. Votre vérité n’est pas celle des jeunes de Bobo, qui ne détiennent pas les cordons de la bourse de l’état, qui ne décident pas sur l’orientation de tel ou tel projets en faveur de la ville de Bobo, qui ne décident pas des grandes décisions sur la relance économique et le développement social et économique non pas seulement de la ville de Bobo, mais de tout le pays...etc. Donc dire du n’importe quoi que les jeunes de Bobo passent le temps à boire le thé, comme si les jeunes de Ouaga ne buvaient pas le thé, et que cela n’empêchait pas le développement de la ville de Ouaga. Vous-vous êtes posé la question à savoir pourquoi ils boivent le thé ??? Vous croyez que si ils avaient de quoi faire, ils allaient passer le temps uniquement à cela ??? Vous les avez apportés du travail et qu’ils ont refusé à faire ??? Regardez-moi de raisonnements bidon et enfantins que certains se permettent de réciter à chaque fois qu’on évoque le drame de toute une région à fortes potentialités qui se meurent à cause de l’irresponsabilité de nos hommes politiques. Si on ne trouve pas une politique (pour ne pas dire de solution) de relance économique de la ville, et partant de là toute la région, le "boire le thé" ou "ne pas boire le thé" n’ajoutera rien ou n’enlèvera rien dans la situation de Bobo. Sinon, il y a combien d’autres localités du Burkina où les jeunes ne boivent pas du thé, toutes ces localités sont telles développées ??? C’est "boire le thé" qui développe ou pas une localité ? Je ne savais pas que "boire le thé" était devenu un facteur de développement ? C’est minable d’avancer de telles bêtises. Minable !

  • Le 10 mars 2015 à 13:53, par ATTA En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Bobo reste toujours une ville attractive,et favorable pour le climat des affaires,autrefois capitale politique,après économique a attirer sur elle la foudre des politiciens du régime passer qui manque de vision,Bobo reste un des grenier du Burkina Faso a tous les niveaux.Laisser nous respirer,car le thé en ce je sache ne tue pas.Merci

  • Le 10 mars 2015 à 13:56 En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    oui l’analyse est juste mais il faut retenir que les autorités ressortissants de Bobo n’ont pas mouillés le maillot pour cette ville. Ils se veulent tellement honnêtes dans un système médiocre où tous les coups sont permis. Tout développement passe par la jeunesse, or la jeunesse de cette ville est complètement abandonné et mal étiqueté. Chaque jour que DIEU fait c’est des tonnes d’aliments en direction de Ouaga et non le contraire ; à un concours de la fonction publique 80% des admis venait de Ouahigouya au fin pour le CDP de terrasser l’ADF, il en a été aussi pour Koudougou, mais jamais pour Bobo. Capital économique d’entant, tout le pouvoir économique est transporté à Ouaga. Dommage

  • Le 10 mars 2015 à 17:13, par Lustre En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Aujourd’hui 80% de la jeunesse de Bobo vie et travail à Ouaga et ils gagnent très bien leur vie. A Bobo actuellement, dans les cartiers vous trouverez majoritairement les Vieux (> 45ans) et les enfants (<17ans).
    la tranche jeunes 18 et 45ans travail à Ouaga (ils ne boivent pas le thé à longueur de journée comme l’affirme certain qui ne comprennent pas grand chose)
    Il vous suffit de regarder l’affluence au niveau des compagnies de transport lors des fêtes et des longs weekend. La majorités de ces jeunes rentrent à Bobo pour saluer la famille.
    Ils aimeraient tous retourner à Bobo (ville ou il fait bon vivre), mais par maque de travail ils sont obligés de venir travailler à Ouaga.
    Mais je vous assure que le retour est proche, très proche car les conditions seront réunies pour bientôt.
    Lustre, un BOBO de pur sang.

  • Le 10 mars 2015 à 20:00, par Domé En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    chapeaux a Mr RAMDE pour cette analyse a l’egard de bobo ! G n’arrive pa a comprendre comma des gen se dise k les bobolais passe la jrné a boir du thé ???? c’es pa serieux sa ! tou l monde sait coma les gens vives a ouaga !! ils n’ont pa d’heur pour prendre la bierre ! comparer cela au ki n coute 100F ! aucun investissema a bobo !!! esperon k le nouveau regime va oeuvrer pour l’interet generale et non individuel et regionale !!!

  • Le 10 mars 2015 à 22:41, par souleymane En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Il faut arrêter de monter les population avec des sujets absurdes et sans logique. Il n’y a pas de Bobo, il n’y a pas de Ouagadougou, il n’y a que le Burkina, faites le pourcentage de Bobolais dans la fonction publique et vous verrez qu’ils préfère construire dans la capital comme tout bon citoyen d’un pays auquel on appartient. Ceux qui continuent de parler de Bobo et de Ouaga doivent être arrêté et battu correctement. Ce sont des médiocres, ce sont des hommes nuisibles.

  • Le 11 mars 2015 à 05:36, par fils de bobo En réponse à : Avenir de Bobo-Dioulasso : De la pitié et des engagements par compassion

    Sans renier la justesse de vos arguments, je pense que SEM le President du Faso n’a pas totalement tord en arguant que ’’c’est aux habitants de cette ville d’en exiger aux leaders politiques de la localité’’. Il faut reconnaitre qu’en élisant des soit disant leaders comme un certain Salia Sanou qui ne pensent qu’au nombre de parcelles qu’ils peuvent se tailler durant un mandat, les bobolais ont joué le jeu de BC. Les bobolais ne gagnent rien en confiant l’avenir de leur citée a des analphabètes certes experts en Djandjobas mais incapables de penser leur développement.
    A la longue liste des routes qui méritaient en priorité le bitume coulé sur Ziniare-Zitenga, il faut ajouter la bretelle Dande-Ndorola d’envion 45 km dans le Kenedougou et qui dessert 2 usines a coton de la SOFITEX (Kourouma et Ndorola), les rizières de la grande plaine de Niena-Dionkele et une très grande production locale de mil/mais/ tomate/ ognons et j’en passe. Je souligne que cette route est certainement l’unique du pays que même les gros camions de la SOFITEX délaissent pour circuler sur les bas cotés en saison des pluies, tant elle devient alors chaotique !