Retour au format normal
lefaso.net

Conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire : l’UNDD-CI récuse le pasteur Mamadou Salogo

lundi 2 mars 2015.

 

La présente déclaration, veut prendre à témoin l’opinion de ce que, jusqu’à présent, monsieur Salogo Mamadou président d’une association dénommée CNB-CI adopte une attitude illicite vis à vis de toute la communauté burkinabè en terre ivoirienne.

Pour mémoire, le CNB-CI (conseil national des Burkinabè en Côte d’Ivoire) fut fondé en 2010 par feu Hamadou Bougnan qui voulait rassembler tous les Burkinabè en terre ivoirienne aux fins de leur donner un président national. Chemin faisant, ce digne fils du Faso a été rappelé à Dieu en 2013. Nous lui rendons hommage.

Après le décès du fondateur du CNB-CI, sa succession fut ponctuée par une forte bagarre et Monsieur Salogo Mamadou prit les commandes de la structure par coup de force.
La logique aurait voulu que Salogo achève la noble mission de feu Bougnan par la concertation puis la convocation régulièrement de toutes les associations légales sur tout le territoire ivoirien par le biais d’une assemblée générale constitutive et élective aux fins de rendre légitimes les textes réglementaires et le président qui sortirait de ces consultations nationales.

Les déclarants soussignés attestent que le CNB-CI qui se réclame la gouvernance de tous les Burkinabè en Côte d’Ivoire et parle en leur nom par voie de presse n’a aucune représentativité nationale. A Cet effet, il ne peut fournir aucune liste de participants représentatifs à une assemblée générale élective. Le CNB-CI est une structure solitaire non mandatée par les Burkinabè en Côte d’Ivoire.
Du reste, le président du CNB-CI en la personne de Salogo Mamadou n’est donc pas le président des Burkinabè de Côte d’Ivoire comme il se le réclame. Il ne procède pas d’une concertation nationale. Il est tacheté d’un dol, d’empêchements dirimants. Il n’a donc pas qualité pour parler au nom de tous les Burkinabè en Côte d’Ivoire. Le pasteur Salogo peut parler à ses brebis ou courtisans mais pas à notre nom à tous comme il le fait par même des positions politiques graves. Ses sorties de route ne l’engage.

Instruits de ces antécédents, et convaincu de cette nécessité de ne pas faire les choses à l’envers ou juste pour le bon plaisir de se dire chef et l’assouvissement des ambitions personnelles que nous attirons l’attention des autorités diplomatiques et consulaires sur la question. Nous en appelons instamment à la sagesse des intervenants diplomatiques de notre communauté pour faire œuvre utile, durable et bénéfique à la cohésion, à la réconciliation et à la bonne gouvernance de notre auguste communauté en réglant au préalable cette question qui fait grogner nos compatriotes en ce moment.
Les soussignés déclarants, informent les autorités burkinabè au Burkina Faso et celles de la Côte d’Ivoire que les Burkinabè en terre ivoirienne n’ont jamais élu un président ni mandaté qui que ce soit pour parler en leur nom. Nous sommes face à une imposture, une usurpation de titre, voir une délinquance. Nous n’accepterons plus ces indignes comportements faire cas d’école dans notre communauté pour laquelle il faut respect et considération. Nous saisirons les autorités judiciaires si cela s’impose.

Notre démarche n’a pas l’intention d’humilier, bien au contraire. Il s’agit d’une mise au point et d’inviter les uns et les autres à servir notre communauté dans la droiture, la légalité, de façon idoine.

Que Dieu bénisse le Burina Faso
Pour GNISSI Dominique
SG UNDD-CI
Inspecteur Commercial



Vos commentaires