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Détérioration du climat national : Le cercle des jeunes pour l’Alternance et la démocratie tient les autorités pour responsables

mardi 17 février 2015.

 

Le cercle des jeunes pour l’Alternance et la démocratie a suivi avec attention les derniers développements qu’a connu notre pays en sa journée du 4 Février 2015 ayant conduit à la capitulation du Premier Ministre Zida avec pour conséquence le report du Conseil des ministres.
Le cercle après une analyse profonde de la situation tient toutes les parties pour responsables.

D’abord, le cercle estime que cette sortie injustifiée des militaires a été effective par le fait que le gouvernement de transition a manqué de vigilance et d’autorité. Le rôle premier d’un gouvernement étant de prévoir, d’anticiper et d’asseoir un système de renseignement efficace, il va s’en dire que les autorités de la transition ont péché énormément à ce niveau pour n’avoir pas pu anticiper et régler cette question de sortie des militaires du RSP qui du reste ,avaient déjà tiré sur la sonnette d’alarme en convoquant le premier ministre ZIDA le 30 Décembre 2014 . Le cercle déduit que le gouvernement de la transition a fait preuve d’amateurisme dans la gestion de cette affaire .

Le cercle rappelle aux autorités de la transition que le peuple, sorti en toute entièreté les 30 et 31 Octobre pour réclamer la démission de Blaise Compaoré a toujours soif de justice et qu’aucune action concrète n’a encore été posée pour contraindre les ex dirigeants d’alors de se tenir tranquilles ; les dernières sorties des bonzes de l’ex régime ont certainement affecté le moral de bon nombre de Burkinabè .

Le Cercle interpelle à cet effet les autorités de la transition sur la prise des mesures idoines pour empêcher désormais, ceux qui ont ensanglanté notre peuple et qui ont été à l’origine des dégâts matériels à respecter les Burkinabè en se tenant tranquilles.
Ensuite, le cercle pointe également du doigt le recul inexpliqué des parties politiques de l’ex CFOP qui ont manqué de vigilance et de suivi des actions de la transition, se préoccupant chacun en ce qui le concerne de descendre dans les communes rurales du pays à la recherche de l’électorat et/ou de l’implantation de leur parti, laissant de fait le terrain aux organisations de la société civile et autres acteurs cagoulés et frustrés de l’ex majorité présidentielle.
Le Cercle invite les partis politiques de l’Ex CFOP à faire fi de leur appétit électoraux et de se pencher résolument vers un suivi –veille et une sorte de canalisation de la transition afin que l’esprit de la charte, conçue de façon consensuelle, soit respecté et préservé.

Enfin, le cercle demande aux Organisations de la société civile de coordonner leur action, leur effort et de jouer le rôle qui est le leur.
La société civile si elle n’est pas encadré, risqued’être a coup une tare très problématique à gérer après la transition. Si rien n’est fait pour recadrer les ambitions devenues féroces de la société civile, il y a de solides raisons qui font croire que le futur gouvernement de l’après transition aura beaucoup à faire pour contenir cette nouvelle version des Organisations de la société civile.
En tout état de cause, le cercle soutient le gouvernement de transition et l’invite à poser des actions efficaces afin que les acquis de l’instruction soit sauvegardée et que toutes les composantes de la nation retrouvent la quiétude d’antan.

Vive la démocratie
Vive l’alternance
Vive le Burkina faso

Pour le Cercle des jeunes pour l’Alternance et la Démocratie, Le Président National

Nekre Michel YAMEOGO



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