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Parlement de la CEDEAO : Six députés burkinabè prêtent serment

mardi 3 février 2015.

 

Les députés au parlement de la CEDEAO sont réunis en session extraordinaire du 2 au 7 février 2015 à Abuja en République fédérale du Nigéria. La séance solennelle d’ouverture de ladite session est intervenue le lundi 2 février au siège du parlement à Abuja sous la présidence du sénateur Ike Ekweremadu et en présence des parlementaires venus des 15 États membres de l’Assemblée représentative. Neuf nouveaux députés ont prêté dont six Burkinabè, deux Bissau-guinéens et un Béninois.

La séance solennelle d’ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2015 du parlement de la CEDEAO a enregistré à Abuja le lundi 2 février des interventions des personnalités et des prestations de serment de nouveaux parlementaires. Dans leurs interventions à la tribune, le Président du parlement de la CEDEAO, Ike Ekweremadu et le Président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo ont appelé à l’union sacrée dans la lutte contre l’épidémie à virus Ebola et le terrorisme. Deux fléaux pour lesquels la CEDEAO s’engage à livrer un combat sans merci. Par ailleurs, ils ont souhaité une synergie d’action entre le parlement et la commission de la CEDEAO pour le succès de l’organisation du 40ème anniversaire de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
A la suite des discours, les nouveaux parlementaires ont prêté serment. « Je m’engage sur l’honneur à servir fidèlement les intérêts des populations de la Communauté et à ne céder à aucune pression directe ou indirecte d’un Etat membre ou de tout autre groupe », c’est après le prononcé de cet engagement devant le président Ike Ekweremadu que les députés de la transition Drabo/ Kanyoulou Joséphine, Kaboré Sako Eric, Zoungrana Célestin, Sankara Jérémie Alexandre, Sourgou Abdoulaye et Balima Aboubacar sont assurés désormais des prérogatives de « députés au parlement de la CEDEAO. »
En effet, la dissolution de l’Assemblée nationale du Burkina Faso consécutive à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a entrainé de facto la perte des mandats détenus par les députés de la cinquième législature du Burkina au parlement de la CEDEAO. Avec la mise en place du nouvel organe législatif, le Conseil national de la transition, le 27 novembre 2014, six députés de la transition remplacent les six députés déchus de la cinquième législature. A la séance solennelle d’ouverture de la session extraordinaire, trois des six anciens députés, Kaboré Alexis, Kiemtoré Yéri Adèle, Dah Nicolas Kombaterssour, membres du bureau du parlement de la CEDEAO ont honoré de leur présence la séance. Le 2e vice-président (sortant) du parlement de la CEDEAO a livré un message fort ovationné par la plénière.
Du 02 au 07 février 2015, le parlement de la CEDEAO consacre sa première session extraordinaire à l’adoption de l’acte additionnel relatif au renforcement ses prérogatives afin de donner une bonne image à l’institution notamment en termes de bonne gouvernance et d’efficacité renforcée du parlement face aux nouveaux défis. Les objectifs de l’institution étant entre autres de contribuer à la promotion de la paix, de la sécurité, et de la stabilité dans la région ouest-africaine ; de contribuer à la mise en œuvre efficiente et efficace des politiques, de renforcer la démocratie représentative de la Communauté, d’œuvrer à l’harmonisation des politiques sectorielles et des législations des Etats membres. Le programme de travail de cette première session extraordinaire du parlement de la CEDEAO de l’année 2015 prévoit plusieurs travaux en commissions permanentes, mixtes et ad’hoc et des délibérations sur la voie à suivre sont attendus suite à l’adoption de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du parlement de la CEDEAO.

Oumarou MOGMENGA
A Abuja en République fédérale du Nigéria
Pour le Direction générale des médias du Conseil national de transition (CNT)



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