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Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

vendredi 16 janvier 2015.

 

Dans un rapport rendu public ce jeudi 15 janvier, Amnesty International appelle les autorités de transition du Burkina Faso à ouvrir une enquête sur l’utilisation d’une force excessive et meurtrière en automne dernier par les forces militaires, notamment la garde présidentielle, à l’encontre de manifestants qui, pour la plupart, protestaient contre le gouvernement de manière pacifique. Ces événements avaient fait 10 morts et des centaines de blessés.

Le rapport intitulé « Qu’est-ce qu’ils avaient dans la tête pour tirer sur les gens ? » La répression de manifestations contre le gouvernement au Burkina Faso, est issu d’une enquête approfondie sur l’utilisation excessive et parfois meurtrière de la force par la garde présidentielle - appelée Régiment de sécurité présidentielle (RSP) - les gendarmes et les forces militaires lors des manifestations qui ont éclaté à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays entre le 30 octobre et le 2 novembre 2014.

Les éléments en présence semblent indiquer que les forces militaires n’ont donné que peu ou pas d’avertissement avant d’ouvrir le feu sur les manifestants. Certains d’entre eux avaient les mains en l’air et beaucoup ont reçu des balles dans le dos, alors qu’ils tentaient de fuir. En vertu de la législation burkinabé, les forces militaires n’avaient même pas le droit d’être déployées dans ces circonstances. « Ouvrir le feu sans sommation sur des manifestants pacifiques qui, de toute évidence, ne menaçaient personne constitue une utilisation scandaleuse et inacceptable d’une force excessive, laquelle a fait de nombreux morts et des centaines de blessés », a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest.

« Cette dernière tentative pour écraser des protestations légitimes et soutenir le régime de l’ancien président Blaise Compaoré a engendré la répression militaire la plus violente que le Burkina Faso ait connue depuis des dizaines d’années. Au moins 10 personnes ont été tuées lors de ces manifestations et des centaines ont été blessées. Il faut traduire en justice les soldats et leurs commandants soupçonnés d’avoir participé à ces actions ayant entraîné la mort et blessé des personnes en dehors du cadre de la loi. »

En plus de tirs à balles réelles, les auteurs de ces violences ont utilisé des bâtons et des cordelettes pour tabasser et fouetter des manifestants et des passants, y compris des enfants. Au moins un journaliste a été roué de coups par des soldats.

Durant sa dernière mission de recherche, la délégation d’Amnesty International s’est rendue dans l’un des principaux hôpitaux de Ouagadougou où elle a obtenu pour preuve une liste médicale confirmant les décès et indiquant la nature des blessures. Ce document mentionne des blessures par balles au thorax et sur les bras.

D’après le rapport, des éléments crédibles prouvent que des soldats, pour la plupart membres du RSP ont, le 30 octobre et le 2 novembre, utilisé une force excessive pour arrêter les manifestants dans les rues menant à la résidence du président et à celle de son frère. Les manifestants marchaient de manière pacifique et beaucoup avaient les mains en l’air pour montrer qu’ils n’étaient pas armés lorsqu’ils ont essuyé des tirs des forces militaires, de la gendarmerie et du RSP. Les éléments de preuve récoltés par Amnesty International indiquent clairement que les tireurs n’ont pas agi en état de légitime défense. Aucun avertissement n’a été donné et ils n’ont pas cherché à négocier avec les manifestants ou à disperser les foules par d’autres moyens. Un témoin a en effet expliqué à Amnesty International : « Si les forces de sécurité avaient tiré des tirs de sommation, nous serions partis. » Un autre témoin a raconté comment Tibo Kabré, un homme de 46 ans qui se tenait juste à côté de lui, a été abattu alors qu’ils s’approchaient de soldats dans la rue menant au palais de Kosyam. « Nous avons soulevé nos mains pour montrer que nous n’étions pas armés et nous nous sommes mis à chanter l’hymne national, certains criaient ’’Blaise dégage !’’. Tout à coup, les militaires nous tiraient dessus, c’était la débandade, on courait dans tous les sens, des gens sont tombés devant moi. Un des blessés graves, Tibo Kabré, a été emmené à l’hôpital Yalgado, il est décédé peu de temps après. »

De plus, des informations obtenues par Amnesty International indiquent que, le 30 octobre, des gardiens de prisons ont tué par balles trois détenus de la prison centrale de Ouagadougou. Deux autres sont décédés par asphyxie et déshydratation après avoir passé trois jours enfermés dans leur cellule. Le gouvernement de transition a mis en place un comité ad hoc pour dresser le bilan des violations des droits humains commises suite à « l’insurrection populaire » mais ce comité n’était pas chargé de mener des enquêtes.

Amnesty International demande la création d’une commission chargée d’enquêter de manière exhaustive et impartiale sur les faits et les violations perpétrées. « Pour pouvoir tourner la page dans l’histoire du Burkina Faso, il faut que les autorités de transition veillent à ce que ces graves allégations de violations des droits humains fassent l’objet d’enquêtes indépendantes et impartiales. Toutes les personnes suspectées d’avoir tué ou blessé des manifestants doivent rendre des comptes », a déclaré Gaëtan Mootoo. « Des mesures doivent être prises de toute urgence pour que l’ensemble des victimes et leurs familles connaissent la vérité et se voient accorder justice et réparation. » *


Complément d’information

Ce rapport est issu des conclusions d’une mission de recherche dans le pays menée par Amnesty International. Les manifestations se sont déclenchées après que Blaise Compaoré a essayé, au mois d’octobre 2014, de modifier l’article 37 de la Constitution pour lui permettre de se présenter à nouveau en 2015. C’était la troisième fois depuis le début de sa présidence que Blaise Compaoré tentait de modifier son mandat présidentiel.

D’après les conclusions de la mission de recherche d’Amnesty International de novembre et décembre 2014, 33 personnes sont mortes lors des manifestations dans le pays entre le 30 octobre et le 2 novembre 2014. Parmi ces victimes, 10 ont été tuées par des tirs des forces militaires et de la garde présidentielle, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Un rapport indépendant publié en décembre 2014 par une coalition d’organisations burkinabé de défense des droits humains a confirmé ces chiffres.

En droit burkinabé, l’armée nationale, le RSP et la gendarmerie ne peuvent intervenir dans le domaine de l’application des lois que dans certaines conditions très spécifiques. D’après les éléments de preuve recueillis par Amnesty International, ces conditions n’étaient pas réunies lors des récents troubles. Toutefois, la délégation n’a pas pu établir de façon claire si les forces militaires avaient ou non été réquisitionnées. D’après les autorités, il n’y a pas de trace d’un quelconque ordre de réquisition. En vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) des Nations unies, auquel le Burkina Faso est partie, l’État a l’obligation de protéger le droit à la vie (article 6.1). Le PIDCP énonce également le droit de réunion pacifique.

Amnesty International, Secrétariat international, 1 Easton St., London WC1X 0DW, Royaume-Uni.



Vos commentaires

  • Le 15 janvier 2015 à 08:10 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Oui, c’est très triste car c’est cette même RSP qui nous gouverne aujourd’hui ; qui s’est accaparé du pouvoir et qui a tout mis en œuvre pour y tenir les commandes, d’une manière ou d’une autre, malgré la forte pression internationale. Comment expliquer les tueries des 01 et 02 novembre 2014 si l’on s’est que Blaise était parti et que l’on tentait de défendre le vol de notre victoire par les militaires ? Qu’il ait une enquête sérieuse pour que les jeunes qui s’agitent pour le Lieutenant Col ZIDA sache qu’il se pourrait qu’il soit coupable.

    Dieu rendra justice à tous sur terre.
    Si l’on avait une vraie transition, la priorité aujourd’hui pour elle, serait d’abord de rendre justice à nos martyres. Paix à leur âmes et que justice leur soit rendu ; tôt ou tard. Oui tôt ou tard.

  • Le 15 janvier 2015 à 08:15, par Les assassins du jeune rasta En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Les militaires qui ont tiré mortellement sur le jeune rasta du nom de Lompo et qui ont blessé son compaognon au dos, sont ceux qui conduisaient le 3ème char qui a pris la voie des 1200 logements pour replier sur Kosyam. Les 2 autres chars ayant pris la voie de l’aéroport pour replier sur Kosyam. Ce sera facile de les identifier, ces lâches qui ont tiré sur des citoyens non armés qui rentraient à la maison bonnement après avoir constaté de loin que l’assemblée nationale était en flamme, donc mission accomplie. Ces militaires assassins doivent être jugés et condamnés comme il se doit. Les djihadjistes sont au nord aux portes du Faso, les coupeurs de route sévissent à l’est et partout au Faso, au lieu d’aller les combattre comme selon eux, ils ont subit une formation poussée commando, donc supérieurs aux autres militaires, ce sont sur les pauvres civils qu’ils tirent comme des lapins. Honte à eux !

  • Le 15 janvier 2015 à 08:27, par Lass En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Que justice soit faite, afin que repose à jamais les âmes de nos héros nationaux. Merci Amnesty International.

  • Le 15 janvier 2015 à 08:29, par wonou En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Nous attendons toujours pour savoir qui a tiré sur nos enfants, qui en a donné l’ordre. Voilà une des priorités des autorités du CNT. Mais elles n’en parlent même pas ou très peu comme si certaines d’entre elles étaient impliquées ou avaient quelque chose à se reprocher. Mais si cela est vrai, le temps et l’histoire finiront par raison de cette ignominie ! C’est ce que nous enseignent les "affaires Thomas Sankara et Norbert Zongo".

  • Le 15 janvier 2015 à 08:31, par Requisition de Tiao En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Où est ce que vous mettez la requisition du premier ministre DJ de Blaise Compaoré qui ordonnait aux forces de defense et securité, d’user de toutes les forces pour faire règner l’ordre. Au fait, où est rentré Luc Adolphe Tiao ? Est il en retraite ou quoi ? Sinon, il doit rejoindre son ministère (communication) pour le service, passé un certain délai, il sera consideré comme démissionnaire et son salaire bloqué. Tous les fonctionnaires absents de leurs postes depuis les inssurections, seront considerés comme demissionnaires d’ici fin janvier 2015. Il faut verifier si leurs salaires continuent de tomber dans leurs comptes. T’as pas travaillé, salaire coupé !

  • Le 15 janvier 2015 à 08:32, par BLUCO En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Affaire à suivre ! la vie humaine est sacré. les armes payées par l’argent du peuple ne doivent pas être utilisées contre le peuple. nous attendons des explications

  • Le 15 janvier 2015 à 08:46, par soumpougdou En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    La question est déjà posée. Il faut avancée. Merci

  • Le 15 janvier 2015 à 08:47, par SOME En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    cette photo en voila de vrai heros ! le vrai burkinabe dont je suis fier. Qui a peur ?
    SOME

  • Le 15 janvier 2015 à 08:56, par vrai patriote En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Vivement que la lumière soit faite sur cette affaire !!!!

  • Le 15 janvier 2015 à 09:05, par yoop En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Burkinabé, faites attention au institutions internationales, les ONG qui sont jaloux de notre révolution qui s’est déroulée sans déluge, sans machette comme au Rwanda, en Côte d’Ivoire. Ces gens veulent que les pays prennent feu pour fonctionner, ils ne sont pas du tout content qu’au lendemain de l’insurrection le calme soit revenu au BF
    Merci et que Dieu bénisse toujours le BF

  • Le 15 janvier 2015 à 09:16, par bassou En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Qui ce jeune homme SVP ? Un grand brave !! J’ai espoir qu’il est en vie. qui est-il ? Respect a lui et à tous les autres.

  • Le 15 janvier 2015 à 09:36, par L’indigné En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Après avoir parcouru ce rapport d’Amnesty International, je suis forcé de m’indigner à nouveau de ces graves bavures que notre armée a commises lors de cette insurrection à travers certains de ses éléments. Il faut nécessairement qu’une enquête puisse être diligenter pour savoir les auteurs directes et commanditaires de ces crimes afin qu’ils soient tous sanctionnés. Nous devons savoir qui a tiré et qui a donné l’ordre. Il faudrait qu’à jamais que tous les militaires sachent une fois pour toute qu’ils sont recrutés pour être au service du peuple et de la nation entière et en aucun cas ils ne doivent lever les canons des armes à leur confier pour tirer sur le peuple, surtout s’il s’agit de protéger et de préserver les intérêts d’un individu ou d’un groupe d’individus. Nous savons que la plupart de ces tueries ont été perpétrées par des éléments du RSP qui voulaient à tout prix protéger leur mentor malgré sa forfaiture et nous attendons la réaction du gouvernement de transition. Nous savons aussi que c’est un sujet qui mettrait certaines personnalités et pas des moindres mal à l’aise mais il le faut pour que plus jamais un militaire ou qu’il soit et qui qu’il soit ne ose tirer sur un peuple qui défend légitimement et pacifiquement la constitution de sa nation. (Nan lara en sara, la patrie ou la mort nous vaincrons)

  • Le 15 janvier 2015 à 09:36, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Merci Amnesty International et soyez bénis au Nom du SEIGNEUR TOUT PUISSANT. On ne peut pas tirer sur des manifestants à main nue croire facilement qu’il n’ y aurait pas de justice. A QUELLE PART, DES ORDRES ONT ÉTÉ DONNÉS DE TIRER SUR LES MANIFESTANTS. Nous étions tous exposés à ces balles assassines le 30 et 31 octobre. Beaucoup de familles sont endeuillées et meurtries elles continuent de pleurer leurs fils. Elles demandent que les commanditaires( Yamoussoukro et Cotonou) et les exécutants comparaissent à la justice. TUER LES ENFANTS DES AUTRES ET SE CACHER DANS LES PAYS VOISINS C’EST TROP FACILE ET INADMISSIBLE. Le président "facilitateur-falsificateur" n’ a jamais eu de respect pour la vie humaine depuis son accession au pouvoir. Éliminer physiquement était un exercice pour lui. Du 15 Octobre 1987 au 31 Octobre 2014 il y a eu trop d’éliminations physiques au Burkina. Il faut qu’il paie certains péchés sur Terre.

    TOUTES LES PREUVES SONT RÉUNIES POUR QUE LA JUSTICE SE FASSE RAPIDEMENT. PLUS ON TRAINE PLUS ON PERD LES PREUVES. ON PEUT LE FAIRE MAINTENANT. LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ EXIGE UNE JUSTICE POUR CES MARTYRS.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSE EN PAIX. CES MARTYRS ONT PERMIS DE LIBÉRER LE BURKINA DE 27 ANS DE DICTATURE ET DE MAL GOUVERNANCE D’UN CLAN. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.
    Merci Brave Peuple BURKINABÉ pour ce soulèvement populaire.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 15 janvier 2015 à 09:42, par zotomer En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    La photo c’est chez François Compaoré.

  • Le 15 janvier 2015 à 09:55, par warzat En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Un proverbe dans la Bible dit ceci’’Au début la nourriture volée est délicieuse, mais quand la bouche est pleine,ce sont des cailloux’’. Que ceux qui ont tué pour préserver leur gombo au détriment de la majorité sache qu’ils n’échapperont pas à la justice et maintenant ce sera mieux pour eux. Parce que quand la justice traine, c’est que la sanction sera plus lourde car une enquête lente, sûre, minutieuse sans échappatoire possible est mise en œuvre. Et comme d’habitude, on ne saura pas qui a donné l’ordre de tirer, c’est celui qui a tiré qui payera.

  • Le 15 janvier 2015 à 10:12 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Président Kaf, premier ministre Zida, où situez-vous Gilbert Guindiéré après ces événements ?
    Moi, je n’ai pas confiance en ce gouvernement de transition.

  • Le 15 janvier 2015 à 10:17, par zoéte_Wendé En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Vivement que DIEU aide le Burkina Faso !!!
    Et que justice soit faite.

  • Le 15 janvier 2015 à 10:25 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Ne négligeZ pas la piste de mercenaires ; nous sommes convaincus qu’il y avait des militaires étrangers sur le sol burkinabé l’hors de la période de trouble. Ceux sont eux mêmes qui ont tiré sans pitié sur les manifestants. Qui les a fait venir et pour quoi ?

  • Le 15 janvier 2015 à 10:58, par Monfaso En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Excellence ZIDA, voila ça deh !!! Comme vous même l’avez dit : "PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT". Cette phrase magique toi s’appliquer à tous les burkinabès de tous bords, blancs ou noirs, civiles comme militaires !

    Nous attendons de voir la suite que vous allez donner à ce rapport.

  • Le 15 janvier 2015 à 11:14, par Ka En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Voilà une raison pour dissoudre le RSP et reformé un autre régiment qui aura l’esprit de servir le peuple et son représentant, et non obéir à un individu pour tuer son peuple.

  • Le 15 janvier 2015 à 11:28 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Nos dirigeants ne sont pas crédibles. Depuis qu’ils ils nous rabattent les oreilles avec la lutte contre la corruption, on ne voit aucune action, aucune arrestation, aucune enquête, aucun audit. Où allons-nous ? On dirait qu’ils veulent nous mener en bateau. Notre lutte est entrain d’être foutue en l’air.

  • Le 15 janvier 2015 à 11:44, par SOULY N. Stéphane En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Je retiendrai un seul enseignement à la lecture de ce rapport. Dans la Patrie des Hommes intègres, plus rien ne sera comme avant. Des témoins oculaires de ces événements sont en vie, et pourraient aisément témoigner devant un tribunal. En plus il faudra savoir qui a donné l´ordre de tirer. Comment dans un pays qui se veut démocratique, le pouvoir peut mettre des militaires devant la résidence du petit frère du chef de l´état, et que ces militaires sans aucune crainte tirent sur la foule de manifestants aux mains nues !? Sommes nous au Gondwana ou quoi !? Les responsables doivent être poursuivis et punis conformément à la loi et à la hauteur du crime ou du délit commis. Si nous fermons les yeux, au nom de je ne sais quelle raison, nous le regretterons un jour. Les hommes en armes doivent comprendre que leurs armes servent à la protection du peuple. Ils doivent comprendre que quand l´ordre donné ne consiste pas à protéger le peuple, ils ne sont pas forcés de l´obéir. L´armée n´est pas la propriété d´un clan ou d´un individu. Le gouvernement non plus ne peut travailler que pour l´ensemble des Burkinabès. Il n´y aura jamais ni paix, ni pardon tant que nous n´aurions pas su qui a fait tirer sur les gens. Ça suffit ! Depuis octobre 87, des gens ont été fusillés. Certains ont été "accidentés", tandis que d´autres ont tout simplement disparu dans la nature. Les événements du 30 et 31 octobre 2014 doivent ouvrir les yeux de tous les Burkinabès, Hommes politiques ou simples citoyens. La période où l´on "faisait" facilement les gens sans rendre compte est révolue ! Les criminels sont de toute façon connus. Ils circulent toujours librement à Ouagadougou dans les Patrols ou 4x4 flambants neufs aux vitres fumées, tandis que leurs "rejetons" narguent le peuple, ou s´amusent dans les Night-Club" avec les deniers publics. Le Burkina n´est pas un Farwest ! Tous les "Gringos" à la gâchette facile doivent être mis sous les verrous !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 15 janvier 2015 à 11:50, par Alfred En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Ecoutez Mes Amnesty.int,vous ferez mieux de vous adresser aux egyptiens et aux tunisiens.Au Faso l,armee a ete d,une telle retenue face aux manifestants surexcites un modele de retenue qui force l,admiration.Ce qu,il faut retenir les forces de l,ordre ont meme ete extrement clementes sinon l,occupation et l,incendie de l,AN n,aurait pas lieu.Quant a Chez Francois Compaore c,est un domicile prive et donc inviolabile reconnu comme tel Par la loi.Que pouvait etre l,attitude de la garde face aux pilleurs ?j,affirme qu,Ils n,etaient pas aussi pacifiques comme on veut faire croire avec des roses a la main.Cote Kossyam,comme n,importe quel site strategique un perimetre de securite a ete etabli a ne pas franchir,la manifestation etant portant sur l,article 37 et qui venait d,etre retire depuis 2 heures,la ruee vers Kossyam n,etait plus justifiee.La aussi j,avoue qu,Ils n,etaient pas pacifiques puisque certains avaient des cocktail molotov.Conclusion : N,eut ete la sagesse de Diendere lui meme sur instruction du president le bilan serait plus Lourd.Une eventuelle enquete impartiale nous permettra de mieux comprendre.

  • Le 15 janvier 2015 à 11:52, par DIALLO En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    C’est bien mais il faut parler peu et travail ’’joindre l’acte a la parole MERCI

  • Le 15 janvier 2015 à 12:14 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    JE SUIS TOTALEMENT D ACCORD AVEC CELUI QUI A ECRIT L’ARTICLE SUIVANT. J Y ETAIS ET JE SUIS PRET A TEMOIGNER. C ETAIT BIEN LE 3EME CHARS VENANT DE CHEZ FRANCOIS ET PASSANT PAR LE 12 OOO LOGEMENTS. VOICI L ARTICLE : Les militaires qui ont tiré mortellement sur le jeune rasta du nom de Lompo et qui ont blessé son compaognon au dos, sont ceux qui conduisaient le 3ème char qui a pris la voie des 1200 logements pour replier sur Kosyam. Les 2 autres chars ayant pris la voie de l’aéroport pour replier sur Kosyam. Ce sera facile de les identifier, ces lâches qui ont tiré sur des citoyens non armés qui rentraient à la maison bonnement après avoir constaté de loin que l’assemblée nationale était en flamme, donc mission accomplie. Ces militaires assassins doivent être jugés et condamnés comme il se doit. Les djihadjistes sont au nord aux portes du Faso, les coupeurs de route sévissent à l’est et partout au Faso, au lieu d’aller les combattre comme selon eux, ils ont subit une formation poussée commando, donc supérieurs aux autres militaires, ce sont sur les pauvres civils qu’ils tirent comme des lapins. Honte à eux

  • Le 15 janvier 2015 à 12:16, par Leuk En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Merci à Amnesty International de se pencher sur la question des morts par balle des forces de l’ordre lors de l’insurrection populaire. Que l’âme de nos martyres repose en paix. Aussi, il faudra que le gouvernement et le CNT prennent leur responsabilité pour faire la lumière sur ces bavures.
    Que Dieu protège le BF.

  • Le 15 janvier 2015 à 12:31, par soul En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Voici une image d’histoire. Que notre RSP comprenne c’est nous qui les avons les armes et qu’on pourrait les retirer à tout moment.
    "un militaire sans formation politique est un criminel en puissant" signé Thomas I. SANKARA

  • Le 15 janvier 2015 à 12:37, par YIRMOAGA En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Internaute No 5 , LAT est admis à la retraite ,pour votre INFO. Il aurait rejoint son village et n’a pas de problème à mon avis. Pour la réquisition spéciale, il a usé de ses prérogatives. A chacun d’en juger de l’opportunité ? Pouvait-il en être autrement si on est au service de BC ? Plus grave est l’état de siège décrété par.........et abrogé plus tard, vu la gravité de l’acte et sa portée ?

  • Le 15 janvier 2015 à 13:59, par tianfolah En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Amnesty international ne pipe pas sur les gaz utilisés. Les gaz PLMP 7B CS sont ils autorisés ?

  • Le 15 janvier 2015 à 14:08, par Pathe Diallo En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Merci à Amnisty International pour ce travail remarquable. Pour l’instauration d’une démocratie réelle, pour le pardon et la réconciliation, il faut d’abord la vérité et la justice. Tirer sur des civils non armés est tout simplement inaceptable. Pouquoi les soldats n’ont ils pas effectué des tirs de somation ? pourquoi avoir tiré dans le dos des victimes ? c’est à dire des gens qui prenaient déjà la fuite ! C’est cette même impunité qui a été entretenue et défendue par le régime de Blaise Compaoré et qui a fni par emporter tant de vies humaines. Il est important pour tout le pays que la lumière soit faite, que justice soit rendue !

  • Le 15 janvier 2015 à 15:24, par Moussa En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    La responsabilite de Blaise Compaore est claire et totale dans la mort des manifestants par balles reelles tirees par sa garde a Kossyam. S’il avait renonce a son projet de modifier la Constitution et devenir president a vie tous ces heros que nous regretons la mort seraient toujours en vie. Il faut une plainte des parents des victimes contre les dictateur Blaise compaore.
    Les enquetes vobt aboutir. Il faudra qu’il vienne s’expliquer. Ensuite il devra se pointer a la CPI.

    Merci.

  • Le 15 janvier 2015 à 16:13, par Hakiliso En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Faut-il attendre qu’un organisme international nous rappelle que justice doit être faite à nos morts ? ils sont plutôt préoccupés par des salaires colossaux qu’ils ne méritent pas. Rien d’étonnant car ce sont ces même militaires qui ont soutenus le régime de Blaise 27 ans durant. Heureusement que l’Histoire dans sa marche n’épargne personne.

  • Le 15 janvier 2015 à 16:24 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Merci Amnesty International et soyez bénis au Nom du SEIGNEUR TOUT PUISSANT. IL FAUT UN JUGEMENT RAPIDEMENT POUR SOULAGER LES FAMILLES DES VICTIMES. ON NE PEUT PAS TUER LES ENFANTS DES AUTRES ET PARTIR SE CACHER DANS LES PAYS VOISINS. Depuis son accession au pouvoir,le "facilitateur-falsificateur(A37)" n’a jamais eu de respect pour la vie humaine. Éliminer physiquement était un exercice pour lui. Il est monté dans le sang , il a été chassé dans le sang. Il DOIT PAYER SES PÉCHÉS(CRIMES) SUR TERRE. TOUS LES COMMANDITAIRES(Yamoussoukro et Cotonou) ET LES EXÉCUTANTS(militaires)doivent comparaitre à la justice pour dire pourquoi ils ont osé SUR DES MANIFESTANTS A MAINS NUES. Pendant 27 ans les crimes, les mensonges, la mal gouvernance, la corruption et les détournements ont été la politique des frères Compaoré et son empire.
    Heureusement tout se paie crash sur terre ils ont fui avec leurs familles en plein midi. Que le SEIGNEUR SOIT LOUÉ. ILS ONT FAIT TROP DE MAL AU BRAVE PEUPLE BURKINABÉ pendant 27 ans. Ils vivent dans la clandestinité(SDF).

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. Plus on traine plus on perd les preuves. Toutes les conditions sont réunies pour que la vérité s’éclate au grand jour . QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.
    Merci Brave Peuple BURKINABÉ pour ce soulèvement populaire.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 15 janvier 2015 à 16:27, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    o Merci Amnesty International et soyez bénis au Nom du SEIGNEUR TOUT PUISSANT. IL FAUT UN JUGEMENT RAPIDEMENT POUR SOULAGER LES FAMILLES DES VICTIMES. ON NE PEUT PAS TUER LES ENFANTS DES AUTRES ET PARTIR SE CACHER DANS LES PAYS VOISINS. Depuis son accession au pouvoir,le "facilitateur-falsificateur(A37)" n’a jamais eu de respect pour la vie humaine. Éliminer physiquement était un exercice pour lui. Il est monté dans le sang , il a été chassé dans le sang. Il DOIT PAYER SES PÉCHÉS(CRIMES) SUR TERRE. TOUS LES COMMANDITAIRES(Yamoussoukro et Cotonou) ET LES EXÉCUTANTS(militaires)doivent comparaitre à la justice pour dire pourquoi ils ont osé TIRER SUR DES MANIFESTANTS A MAINS NUES. Pendant 27 ans les crimes, les mensonges, la mal gouvernance, la corruption et les détournements ont été la politique des frères Compaoré et son empire.
    Heureusement tout se paie crash sur terre ils ont fui avec leurs familles en plein midi. Que le SEIGNEUR SOIT LOUÉ. ILS ONT FAIT TROP DE MAL AU BRAVE PEUPLE BURKINABÉ pendant 27 ans. Ils vivent dans la clandestinité(SDF).

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. Plus on traine plus on perd les preuves. Toutes les conditions sont réunies pour que la vérité s’éclate au grand jour . QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    Merci Brave Peuple BURKINABÉ pour ce soulèvement populaire.
    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ
    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance
    o

  • Le 15 janvier 2015 à 17:06 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Vraiment je me demande dans quel monde je suis ? Je n’arrive pas à comprendre quelqu’un qui est bien protégé contre la mort (gilet de protection) et tire sur un individu en fuite ou qui a les mains en l’air.
    Il suffit seulement, avant de tirer que toi aussi tu crains la même mort pour être si protégé. Etre pour le bien matériel et financier, qui ne te sert que sur terre, pour supporter quelqu’un qui n’a pas raison sur toute la ligne. C’est dommage.

  • Le 15 janvier 2015 à 18:34, par Aubin En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Amnisty sera plus credible quand il optera pour la juste equitable et pour tous. QUAND EST IL DE CEUX QUI SE FONT AGGRESSER DANS LEUR MAISON ??? QUAND EST IL DE CEUX QUI SE FONT BRULER DANS LEUR PROPRE MAISON, COMME CE FUT LE CAS CHEZ GILBERT OUEDRAOGO ??? Arretez de nous divirter ici

  • Le 15 janvier 2015 à 18:59, par Sib SANOU En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Je suis convaincu que l’internaute 23 est un militaire et fait même parti de ceux qui ont tiré. Il y’a eu des morts, Il ne faut pas justifier l’injustifiable, sinon cela revient à invoquer le diable que vous trouverez sur votre chemin. Soit maudit Mr Internaute 23. AAAAAMENNNN.

  • Le 15 janvier 2015 à 19:23 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Pour l’internaute 37 : je pense qu’ Amnesty a compté aussi les morts dans la maison de Gilbert dans leur rapport.

  • Le 15 janvier 2015 à 19:24, par Ka En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    A l’intervenant 28 de l’article ’’’’Affaire Norbert Zongo.’’’’ Mr.Kunakitu, mon message a été écrit dans la douleur, et ce message s’adresse aux internautes et au peuple Burkinabé meurtri par les crimes gratuits. La famille Norbert Zongo dont je me considère parmi, connait ma colère contre les assassins cruels de Norbert depuis ce 13 Décembre 1998. Mais au fil des années je dis à toutes et tous qui ont la même douleur et la même colère comme moi, de continuer de vivre comme Augustine, et mettons nos haines et nos violences de côté, car tôt ou tard le passé de ces assassins les rattraperont. A.Ka n’est pas un étranger pour la famille Zongo Norbert, et croyez-moi, moi qui est contre ceux qui ôtent la vie de leurs compatriotes pour le pouvoir, ce 13 Décembre si j’étais sur la route de Léo- Sapouy, et voyait ces dits assassins je donnerai ma vie pour les exterminer. Si ce n’est pas aujourd’hui, demain ces assassins répondront de leur crime, car il y aura une vraie justice dans le pays que nous aimons tous. Encore une fois je demande au peuple Burkinabé de se retrouvé après les crimes crapuleux du régime Blaise Compaoré derrière ce dicton de la sagesse Africaine qui dit ‘’’ qu’en opposant la haine a la haine, la violence a la violence, on applique une vielle philosophie qui ne donne pas des bons résultats.’’’’’ J’ai plusieurs fois dans ces dernières années fait cette citation de tolérance auprès de la famille Zongo. Mr. Kunakitu merci de votre intervention qui m’a permis de revoir mon message mal interpréter. Tout le Boulkiemdé et le peuple du pays des hommes intègre ont pleuré avec Augustine, et continu a versé des larmes en pensant à notre valeureux Norbert Zongo.

  • Le 15 janvier 2015 à 22:08 En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    M. Aubin, quand par cupidité Gilbert Ouedraogo décide de vendre tout un peuple, n’incite t-il pas à la violence incontrôlable ? C’est un avocat et, il mésure la portée de ses actes. Il est impardonnable ce traitre à la patrie

  • Le 15 janvier 2015 à 23:16, par Bill En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    C’est à cause de 20000fcfa de Blaise Compaoré que le rsp,la gendarmerie nationale et les soldats ont tiré mortellement sur le peuple à main nue. La vie est très sacrée et tôt ou tard tous ces criminels vont le payer très chers.

  • Le 16 janvier 2015 à 00:31, par vof En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Sieur Alfred souffrez pour une fois que le contrôle du pouvoir vous échappe. à travers vos propos on lit votre souffrance.Tu ne sais pas que les choses sont à l’état actuel parce qu’il y a une récupération sinon ce que tu es entrain de dire tu n’allais pas avoir le courage de le dire car LE VRAI PEUPLE EST RESTÉ SUR SA SOIF .car le président et le premier ministre actuels .ne peuvent résoudre le problème de justice. car on ne peut pas être juge et partie et faire la justice .NOTRE REVOLUTION ACHOUE DES LE PREMIER JOUR A CAUSE DE CETTE RECUPERATION en grande partie pour protéger les intérêts de l’ancien président.

  • Le 16 janvier 2015 à 05:51, par Ka En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Mme la ministre de la justice, il sera impératif, comme c’était le cas en Côte d’Ivoire en 2011 d’arrêter l’ex-premier ministre TIAO et toute sa bande, ce fut le cas de Aké le premier ministre de GBAGBO et sa bande. Je vous demande, même si TIAO est dans un trou, trouvez le, car j’étais a la porte de Kossyam avec les enfants, et le mot d’ordre de tirer venant de TIAO. Que la justice soit faite pour nos enfants tombée sous les balles selon l’ordre donné par le premier ministre

  • Le 16 janvier 2015 à 05:57, par Sidpasata Veritas En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Le Burkina n’a pas de choix ; le gouvernement n’a pas de choix : PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX . Les autorités de la Transition et les hommes politique civils et militaires se Trompent lourdement à la manière de Blase Compaoré, s’ils croient pouvoir faire passer une solution omettant la Vérité et la Justice. Ce serait une grave erreur d’opposer le thème de l’inclusivité au besoin de Vérité et de Justice qui est irrépressible, non seulement en tant que condition pour la paix et la réconciliation, mais aussi pour approfondissement de la démocratie et le devenir du Faso.

  • Le 16 janvier 2015 à 06:03, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Mr intervenant 32.Être Président d’un pays,ne saurait être une affaire personnelle.Décider de partir ou ne pas partir ne peut être une décision unilatérale,surtout pas un pouvoir que tenait Mr Blaise COMPAORE.
    Au départ,il était question pour l’ex opposition politique,de se mobiliser pour empêcher le vote du projet de loi.Lorsque nous avons apprit sur les ondes qu’un enfant avait tué par piétinement des manifestants appelés par l’ex opposition,en même nous apprenions que la loi a été retirée par le gouvernement.
    Sur place,un autre objectif fut adopté par les marcheurs,et adopté par l’ex chef de fil de l’ex opposition."Demander à Mr Blaise COMPAORE de démissionner ;sur la base de la mort de l’enfant",
    Lorsque nous apprenions par les mêmes ondes que deux autres personnes ont été tués,en même temps nous apprenions que Mr Blaise COMPAORE a déclaré la Présidence vacante.
    Quand le dos de hérisson lui fait mal,pourquoi inciser celui du chameau ?
    Laisser les enquête se faire et on sera tous situé.Sinon,on peut tuer quelqu’un et vous faire porter les charges,puis en tirer les avantages.

  • Le 16 janvier 2015 à 07:52, par le patirote En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    il faut demander à ZIDA de nous éclairessir sur ses tueries. en plus il avait la présence de militaires ou policiers étranger.

  • Le 16 janvier 2015 à 09:05, par yurbe En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Le gouvernement de la transition et le CNT doivent veiller à ce que lumière soit faite sur les tueries. Nous avons l’oeil sur vous.

  • Le 16 janvier 2015 à 11:15, par kihan En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    vous devez féliciter les militaires de n’avoir pas créer une situation chaotique, que de parler d’arrestation, DIEU nous a donné une chance,il faut qu’on sache profiter de cette chance, au lieu de vouloir remuer le couteau dans la plaie.

  • Le 16 janvier 2015 à 11:30, par fasobiga En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Amnesty doit aussi nous dire combien de personnes ont été brûlées par les manifestants lorsqu’ils ont mis le feu dans les maisons des gens ? qui a envoyé les gens brûler l’assemblée ?

  • Le 16 janvier 2015 à 12:49, par Yako En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    J,avoue ne rien comprendre dans Tout ca.Combien reellement morts x balle et combien soit x effet pillage ou encore x les pyromanes.En effet,il est a note que aussi Chez un ex-maire d,un arrondissement a bobo et Chez Gilbert,des innocents ont peris dans des incendies leurs domiciles.RSP x ci RSP x la,Blaise x ci Blaise x la et l,honorable pyromane Emile Pare celui la meme qui a inaugure le 1er incendie Tres tot le matin a l,AN ?non Seulement justice doit etre rendu aux victimes innocentes mais surtout toute cette elite delinquante qui a planifie la violence pour obtenir......

  • Le 16 janvier 2015 à 16:20, par Boureima En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    C’est vraiment accablant. Mais il faut développer beaucoup plus des mécanismes de prévention. Pourquoi attendre chaque fois qu’ll y est des génocides avant de rendre justice. C’est bien la justice. Mais desormais évitons qu’il y est mort d’homme car on ne peut remplacer les morts.

  • Le 16 janvier 2015 à 17:06, par yamsoba En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    les militaires ont obéi aux ordres d’adolphe tiao qui a demandé de tirer

  • Le 16 janvier 2015 à 17:27, par Invincible En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    En plus de remercier Amnesty, nous devons surtout nous offusquer du silence coupable de nos autorites qui ne nous font pas honneur. Sinon, comment comprendre qu’apres tant de morts on ne soit pas en mesure de diligenter une enquete independante pour documenter tout ce qui s’est passe ? C’est honteux que ce soit toujours les autres qui viennent nous dire ce qu’on doit faire ou ne pas faire, comme ce gamin a qui il faut toujours torcher le derriere. Le peuple Burkinabe n’a pas attendu qu’on lui dise ce qu’il devait ou ne devait pas faire avant de prendre ses responsabilite les 30 et 31 Octobre. A ce rythme, tout porte a croire que le Peuple burkinabe est en avance sur ses dirigents. Elle qui a libere Kosyam tandis que les autorites de la Transition ne semblent pas du tout suivre son rythme. Les contestations recurrentes des nominations en violation des dispositions de la Charte de la transition en est une illustration. Sinon pourquoi ont-ils ferme les yeux jusqu’a ce que ce soit les autres qui viennent leur dire ce qu’ils devaient faire depuis longtemps c’est a dire aux lendemains de leur prise de fonction.

    On ne demande pas a la Transition de tout faire pour les 10 mois restants, on leur demande juste de poser les bases et les jallons d’une societe plus juste et plus equitable avant la fin de la transition. Et cette enquete independante qui en est une, accablera certes la bourgeoisie militaire et tous les faucons proreferandum qui ont propulse Zida et Kafando au pouvoir mais on ne leur demande pas d’aller jusqu’a scier la branche sur laquelle ils sont assis jusqu’au terminus de la Transistion mais nous leur demandons juste de commencer et vite pour ne pas que les traces s’evanouissent et que toutes les pistes soient polluees. Mercenaires ou pas, ils sont pas betes pour venir monnayer leurs talents de tueurs a gage sans un contrat et quelqu’un a l’interne les a bien engager s’il s’avere qu’ils etaient en effet la. Et c’est de ce quelqu’un la dont on a besoin, pas des mercenaires. Une fois deplus, Zida et Kafando, faites ce que vous devez faire dans le stricte respect de la Transition. Le peuple Burkinabe n’a pas eu besoin de ces experts en democratie pour ficeller le cadre juridique et instututionnel en harmonie avec la constitution, on y est parvenu seul et ca vaut a tous les Burkinabe d’ici et d’ailleurs d’etre admire. Et vous qu’attendez-vous ? que faites vous pour ne pas qu’on nous tirent les oreilles comme cet eleve qui n’apprend pas et ne retient jamais sa lecons ??

    Webmaster, je sais que mes propos sont dures mais pardons faut laisser passer ca. C’est un serieux probleme que ce soit les autres qui nous demandent chaque fois de faire nos simples devoirs de maisons qui pourtant ne devraient souffir d’aucune polemique. De la part d’un eleve c’est peut etre tolerable, mais a l’echelle d’un pays, cela reflete la ou cette affaire est logee sur la liste des priorites des autorites post insurrectionnelles malgre le lourd bilan humain. Et cette attitude est a denoncer, nous l’avons fait des la fait des la fuite de blaise mais nous n’avons pa ete entendu. Maintenant que c’est les blancs qui viennent crier sur eux de le faire, je crois qu’il n’ya plus de totem, nous aussi on peut crier sur eux et exiger une fois de plus cette enquete. C’est dire que ce tweet doit passer.

    Merci pour la comprehension

  • Le 16 janvier 2015 à 23:17, par wendkuuni En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Je demande au juriste de nous guider. est ce par voies de petition on peux demander au CNT de voter une loi pour mettre en place une commission dont la mission est d’enqueter et traduire en justice toutes les personnes qui sont dernieres cette tuerie conformement a cette recommendation de Amnesty int’l ? Parce que je me dis que si c’est possible, on accelerera les choses et mettra toutes les autorités( CNT, president, premier mimistre et son gouvernement) devant le fait accomplie. merci de nous eclairer

  • Le 17 janvier 2015 à 12:24, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Insurrection populaire : Amnesty International exige une enquête sur les tirs de l’armée contre des manifestants

    Intervenant 47.Ne faites pas croire après moi que nous indexons Mr le Premier Ministre.Beaucoup dise qu’il est un homme de Mr Blaise COMPAORE.Mais personne n’a encore dit que Mr Blaise COMPAORE avait toute l’armée ni la police.Même que certains disent que les tenues étrangers dont vous faites cas pouvaient être confectionnées sur commande interne.
    Les militaires du RSP s’opposent à la suppression de leur corps après les avoir envoyé suivre des formations à risque depuis 1982.Certains même ont laissé entendre que feu Thomas SANKARA est rentrer sous civière à la fin de sa formation.Et c’est ça qui a amené la révolution.Et quand on voulait encore les écarter en 1987 en créant un corps d’interposition,leur chef avait émis des réserves.Et quand on a insisté,la rectification est venue.Si nous voulons la paix,il faut trouver des mission à ces soldats d’élite,plutôt que de les charger.Comment amener des hommes à subir la formation que nous les avons amené à subir là,et ensuite vouloir les faire soumettre à moins que ça ?Certains militaires ont fait la médecine,d’autres autres choses.Et ceux ci une formation risquée et vous voulez les mettre ensemble comme les agronomes et les FJA dont le ménage même fait trainer des casseroles au Ministère de l’agriculture ?
    Regarder les dégâts qui ont eu lieux sur le site d’or du Nord de notre de notre pays,des autorisations établit après des enquêtes de gendarmerie surement,et que des montages amènent des individus détruire 65 milliards de frs CFA et vouloir mettre ça sur la pauvre vielle ou les élèves de 28 villages.Voilà des missions de surveillance qui pouvaient être confiée aux commandos et tripler ou voir multiplier par10 leurs salaires.Sinon ils vont chaque fois pendre en otage la Présidence avec raison.
    Personne ne connait d’abord les tireurs et ceux qui les ont mis en mission.Rien n’exclue que des civils soient impliqués. Laisser faire les enquêtes.