Fête de la Nativité : les élèves et étudiants de Koudougou étaient aussi de la partieL’Eglise a célébré, ce 25 décembre 2014, la fête de la Nativité. Cette fête fait partie des solennités de l’Eglise et est également la plus populaire des fêtes. Ainsi, à l’instar des chrétiens du monde entier, les fidèles du diocèse de Koudougou ont pris d’assaut les églises pour la circonstance. Les élèves et étudiants de l’aumônerie de Koudougou n’ont pas dérogé à la règle. Entouré des jeunes mais aussi de fidèles sympathisants, l’Abbé Benjamin Balaya, aumônier national des jeunes, a présidé l’Eucharistie de Noël, le 24 décembre, au sein de l’aumônerie des élèves de Koudougou. Les Chrétiens célèbrent une fête particulière chaque 25 décembre : c’est Noël. Tous les chrétiens du monde la célèbrent avec grande foi et joie dans l’espoir de bénéficier de nombreuses grâces de la part du Messie-Emmanuel. Dans le diocèse de Koudougou, précisément à l’aumônerie scolaire, une célébration Eucharistique a marqué la fête. Débuté à 20h, l’Abbé Benjamen Balaya, aumônier national des jeunes et également aumônier diocésain des jeunes du diocèse de Koudougou entouré de trois autres de ses confrères ont célébré la messe marquant la nativité du Seigneur, au grand bonheur des fidèles chrétiens.
Les textes liturgiques de la nuit, Is 9,1-6, Timothée 2,11-14 et Luc 2, 16-14 ont constitué les enseignements de la nuit marquant la nativité du Seigneur. Et, c’est à travers la triste histoire de Mark Doffer que l’Ab Benjamen nous illustre cela ? Il raconte en effet ceci : « Après la guerre du Vietnam, un soldat du nom de Mark Doffer appelle ses parents pour leur annoncer qu’il allait rentrer à la maison avec un compagnon de guerre. Emus jusqu’aux larmes d’apprendre que leur fils est encore vivant, les parents acceptent aussitôt qu’il amène sous leur toit son ami des jours difficiles. Après un temps de silence, le jeune homme apporte quelques précisions : l’ami que je veux amener est hélas un mutilé qui n’a nulle part où aller, il a perdu une jambe et un bras pendant la guerre. Voulez-vous vraiment qu’il vienne avec moi ? A ces mots, les parents observent un silence lourd et embarrassé avant de répondre : « nous sommes désolé mais nous ne pouvons pas le prendre chez nous ». Malgré son insistance, le jeune Mark n’arrive pas à convaincre ses parents. Il raccroche alors le téléphone et depuis lors ses parents n’entendent plus parler de lui jusqu’à ce que un jour, un agent de la police les appelle pour venir identifier à la morgue le corps de leur fils qui s’est suicidé en se jetant du pont de San Francisco.
Arrivés sur les lieux, les parents n’arrivent pas à prononcer un seul mot : c’est bien leur fils mais avec une jambe et un bras. C’était lui, l’ami mutilé de guerre… ». ainsi dit-il, bien souvent nous ressemblons aux parents de Mark car nous aimons ceux qui nous semblent aimables, sans défauts tandis que Dieu préfère s’identifier aux pauvres et aux laissés pour compte, ceux qui sont sans valeur aux yeux des hommes. Dans le but bien fêter Noël et de mieux fraterniser, les différents mouvements ont organisés une soirée récréative après la messe qui a pris fin au environ de 22h. Théâtres, danses, animations étaient donc au programme. Et afin de joindre l’ultime à l’agréable, un mini-marché pour permettre à ceux qui était là d’avoir de quoi manger et boire pendant la soirée. Kabore S.Rosine (stagiaire) |
Vos commentaires
1. Le 27 décembre 2014 à 10:58, par Le Saint En réponse à : Fête de la Nativité : les élèves et étudiants de Koudougou étaient aussi de la partie
Il s’agit de l’Abbé Benjamin BAYALA et non Balaya ou pour être plus véridique, du Père BAYALA puisqu’étant un prêtre diocésain, il n’officie pas en paroisse.