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Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

jeudi 4 décembre 2014.

 

Une rencontre de restitution et d’amendement d’études de l’Union nationale des administrateurs civils du Burkina Faso (UNABF) a eu lieu ce dimanche 30 novembre 2014 à Bobo-Dioulasso. Avec comme thème : « rôle de l’administrateur civil et restauration de l’autorité de l’Etat : état des lieux et perspectives », cette rencontre a permis également aux administrateurs civils de se plancher sur leur responsabilité dans un Burkina post-insurrectionnel.

Avec un peu de décalage, la représentation des Hauts-Bassins de l’Union nationale des administrateurs civils a organisé sa rencontre de restitution et d’amendement d’études à Bobo-Dioulasso. Bien avant le début des travaux, Hamidou Dipama, le Président national de cette union avait implanté le décor. Pour lui, la présente rencontre de restitution et d’amendement est la suite logique des activités de son organisation. Créée le 26 avril 2014 et regroupant des adjoints administratifs, des secrétaires administratifs et des administrateurs civils, l’UNABF s’est fixé comme objectifs de « contribuer à l’amélioration de l’action administrative, de contribuer à la restauration et au maintien de l’autorité de l’Etat, de promouvoir les intérêts de ses membres… ». Après sa création, l’UNABF s’est attelée à la production d’un rapport d’études sur le thème « rôle de l’administrateur civil et restauration de l’autorité de l’Etat : état des lieux et perspectives ». Et c’est dans le souci d’avoir un document fiable et inclusif que l’UNABF a voulu des rencontres de restitution et d’amendement dans tous ses démembrement (les 13 régions du Burkina). En plus de la restitution et de l’amendement du rapport d’études, cette rencontre a servi de cadre à l’UNABF pour présenter le nouveau bureau régional des Hauts-Bassins de sa structure. En outre, les administrateurs ont profité de leur rencontre pour se plancher sur le rôle qui leur incombe dans un Burkina post-insurrectionnel. De plus en plus enclins à des situations explosives et défiant les symboles de l’Etat et ses dépositaires, les administrateurs civils se sont donné pour mission de rétablir la confiance entre le peuple et les institutions de l’Etat : « il s’agit de reconstituer le tissu social, d’entamer des reformes qui puissent réconcilier le peuple avec ses institutions, d’assurer la protection des biens et des personnes et d’assurer la protection des biens et des personnes et d’assurer la permanence et la continuité de l’Etat »…

Ousséni BANCE
Lefaso.net

Bureau UNABF-Hauts-Bassins
Coordonnateur : Boukary Sylvestre Kaboré
Secrétaire général : Issiaka Kiéma
Secrétaire à l’information : Aubain Médah
Trésorière : Mamatou Zallé



Vos commentaires

  • Le 4 décembre 2014 à 16:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    - Encore un atelier bidon pour récupérer la transition ! Que des opportunistes !

    Moi je connais bien le thème caché de votre atelier et c’est : ’’Que doit-on faire avec ces nombreux administrateurs civils déversés chaque année par l’ENAM ? Où les mettre finalement ?’’. Voilà en réalité votre souci !

    Si l’ENAM déversait des électriciens, des architectes, des plombiers, des Techniciens agricoles, ils n’auraient pas eu besoin de faire un atelier et réfléchir sur leur avenir pendant que la transition est encore fraîche !!! Vous ce n’est que dans la fonction publique déjà pleine à craquer que vous vous recyclez, et quoi de plus normal de chercher à vous chercher !

    Sinon vous n’auriez pas chassé tous les enseignants qui étaient à des postes de préfets ou hauts-commissaires avec le prétexte fallacieux que ces postes soit-disant vous revenaient de droit ! Que d’opportunisme !

    Par Kôrô Yamyélé pian !

  • Le 4 décembre 2014 à 16:32, par un burkinabe En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Bravo les administrateurs ! Même si nous savons que beaucoup d’entre vous sont pourris jusqu’à l’os en l’occurrence les gouverneurs de région et certains hauts commissaires de province, il n’en demeure pas moins que vous êtes le symbole de toute administration qui se veut responsable. Je pense également comme bien de burkinabés que les administrateurs sont aux oubliettes dans ce pays depuis que les politiciens ont décidé de se partager le butin. C’est vraiment dommage de constater l’État de misère de nos préfets et des préfectures. Je pense sincèrement que s’il ya un des secteurs à réformer positivement, les préfectures devraient figurer dans les premières lignes. Par contre, supprimer la région-circonscription, ne me paraît pas une mauvaise idée. Pour finir, je souhaite que les délégations spéciales prévues soient vite mis en place pour qu’on puise faire la différence entre les politiciens et les administrateurs professionnels.

  • Le 4 décembre 2014 à 17:38, par Un Administrateur civil En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Koro Yamyelé ou quoi encore ! vous semblez habitué à vous attaquer à tout ce qui bouge, de différents ou dont votre niveau de culture n’appréhende pas le fondement. Votre mental n’est pas suffisamment éclairé pour comprendre que les électriciens, des architectes, des plombiers, des Techniciens agricoles, seulement ne suffisent pas à faire le développement du Burkina ?. Comment une école d’administration peut-elle produire des techniciens ? que deviendraient les écoles techniques alors. Quel raisonnement ! .Si vous ignorer le rôle de "garant de l’autorité de l’Etat" de l’administrateur, à tous les niveaux de déconcentration de l’Etat c’est votre acculturation que vous déversez sur le net. C’est un pays bien administré avec des règles bien établies par des administrateurs qui assure la production des électriciens et autres acteurs de développement. Il s’agit d’une complémentarité et non une négation de la diversité qui elle, est source de richesse. Aucun courant de pensée économique soit-il capitaliste ou de mondialisation ne saurait briller en supprimant la place de l’Administrateur dans le processus de développement. Je vous comprend !, Vous devez être l’un de ces enseignants arrivistes, à la carence notoire en classe, donc feinteur de cours de votre trempe qui ont souillé la profession de préfet que les vrais administrateurs ont fait chasser de force pour l’assainir. Il y a suffisamment manque d’enseignants pour qu’on vide toujours les classes pour aller les cantonner dans des fonctions dont ils n’ont pas toujours les compétences requises. Je félicite et salut au passage de nobles enseignants qui ont brillés par leur professionnalisme et qui ont fait des preuves comme préfet ou haut commissaire. Vous n’en êtes pas capables, voilà ce qui vous chagrine. Restez ou vous êtes et laissez la noble mission de gouverner aux administrateurs c’est leur vocation, ils ont été formés pour ça. C’est sans rancune bien sur. Un administrateur faiseur de lumière.

  • Le 4 décembre 2014 à 19:31, par le bourkimbila En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    mes chers compatriotes. je vous prie de ne prendre en consideration les paroles de ce fou guerri, koro yamyelé. oui c’est un malade mental. je le connais depuis longue date. qu’il va se foutre dans le merde. ce sont ses semblables qui ont fui en sandale le 30 oct .

  • Le 4 décembre 2014 à 20:29 En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    felicitations a nos amis administrateurs. malgré la situation de précarité dans laquelle on vous a mis, vous continuer à faire votre travail. Dieu vous le paiera un jour.

  • Le 4 décembre 2014 à 20:51 En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Courage a vous les chers administrateurs !!! avant on pouvait pas s’approcher de la cour d’un administrateur de peur que ses gardes ne t’arretent. maintenant on les met la poussière en circulation. hahahaha

  • Le 5 décembre 2014 à 05:42, par Un agent du MATDS En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Belle initiative. Meme si a mon avis certains bureaux regionaux ne sont pas representatifs des membres de l’Union. Exemple celui de la Boucle du Mouhoun a été mis en place dans je ne sais quelles circonstances. Il semble que les membres ont été designé par la hierarchie régional. Il n’est meme pas certain que tous ces gens aient leur carte de membre. En rappel, le jour du Conseil National a Ouaga au siao, certains avaient preferés aller à la Maison du Peuple où se tenait une rencontre des secteurs structurés du CDP. De tels individus qui ne doivent leur promotion qu’aux courbettes faites aux politiciens vereux ne peuvent que plomber l’Union. Pendant qu’on y est, songés à inclure dans les recommandations de l’Etude diagnostique un point relatif a la dépolitisation des fonctions de chef de circonscriptions administratives. Ainsi, ceux qui utilisent la politique comme tremplin pour leur carrière administrative iront voir ailleurs. Si ces derniers ont une réelle vocation pour la politique, ils iront chercher les suffrages du peuple. Ce ne sont pas les postes electifs qui manquent. Merci.

  • Le 5 décembre 2014 à 07:19, par abou de bobo En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Je ne sais pas comment ce syndicat est né mais il me pose un problème de conscience tout comme d’autres syndicats nés dans l’enseignement primaire. Les secrétaires administratifs et les adjoints administratifs font-ils partie de votre machin ? Si c’est le cas, pourquoi ne pas en faire un syndicat de l’administration générale ? Ou alors votre union est différente de syndicat ?
    En tout cas, j’ai le sentiment que c’est une union sectaire et que son élargissement s’impose. Comment ça pu passer au MATS ? Qui était le directeur chargé des associations et organisations ou des libertés publiques ? Entre vous, vous ne pouvez pas vous dire la vérité ? Incompétence, récupération politique, ou les deux à la fois ?

  • Le 5 décembre 2014 à 08:42, par yadegabiga En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Juste une coalition qui veut mendier des postes de Préfet ou de Haut Commissaire, on vous voit venir. Au lieu de lutter contre l’impunité et les crimes de sang, vous voulez encore restreindre les libertés des citoyens, bande d’escrocs

  • Le 5 décembre 2014 à 08:51, par yadegabiga En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Juste une coalition qui veut mendier des postes de Préfet ou de Haut Commissaire, on vous voit venir. Au lieu de lutter contre l’impunité et les crimes de sang, vous voulez encore restreindre les libertés des citoyens, bande d’escrocs

  • Le 5 décembre 2014 à 09:52, par Mega vision En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    REPONSE A YAMYELE- Il y a plus de 1 200 postes de responsabilité qui revient de droit à ces valeureux fonctionnaires de l’Etat dans notre galaxie institutionnelle. Il s’agit des 725 postes de secrétaires généraux de communes et d’arrondissement, des 13 postes de secrétaires généraux de conseils régionaux, des 355 postes de préfet, des 45 postes de secrétaires généraux de province, des 45 postes de haut-commissaire, des 13 postes de secrétaires généraux de régions, des 13 postes de gouverneur et enfin les responsables de la myriade de directions et de services centraux chargés de l’administration du territoire et de la décentralisation. Il y a également des responsabilités dans les structures rattachés et de mission. Ils n’ont donc pas besoin de ce cynique marchandage de poste ou de points de chute.

  • Le 5 décembre 2014 à 10:45, par Mega vision En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Cette association poursuit un but noble. La forte politisation de l’administration a occasionné beaucoup de frustrations et chacun en a eu sa dose.

    Les politiciens peuvent passer par les élus pour privilégier des franges de la population par rapport à d’autres tandis que cela rencontre d’énormes difficultés quand il s’agit des administrateurs. Il fallait mettre ces acteurs hors de la chaine administratives parce que les ministres et autres dignitaires ne pouvaient compter sur un préfet, un haut-commissaire ou un gouverneur comme coursier dans leur fief. On ne pouvait les utiliser dans les lotissements, les octrois de marché à ceux qui financent les campagnes du maire ou du député, la réalisation d’infrastructures sociale dans un village, un secteur au détriment des milieux privilégiés.

    c’est ainsi qu’ils on été dessaisis et éloignées des préoccupations des populations.
    Conséquences, plein de laisser-pour-comptes dans leur localité natale. Même l’accès au service public a été quasiment impossible à certains habitants. Par exemple, il faut connaître le maire ou le député pour avoir une place au lycée, ou pour que son village puisse bénéficier d’un forage.
    l’éligibilité aux instances décisionnelle à caractère communautaire comme les APE, AME, les comités de jumelage etc, privilégie les colorations politiques.

    L’administrateur civil préfet, haut-commissaire, gouverneur qui est l’incarnation de l’autorité de l’Etat, donc de l’impartialité, de la neutralité, de l’intérêt général a toujours vécu et continue de vivre la frustration des population en toute impuissance.

    Il ne fait que constater les multiples manifestations et soulèvements des populations marginalisées par leurs propres frères et sœurs dans leur propres terroirs tout en œuvrant à l’apaisement et à la cohésion sociale, les responsables de la misère des populations souvent en fuite.
    A cela s’ajoute la spoliation des populations par des fonctionnaires véreux intouchable, les absentéismes dans les services public, la dévalorisation très décriée du service public aggravant la frustration des populations.

    Comment réhabilité l’Administration publique via l’administrateur civil, en lui permettant, en qualité de représentants de l’Etat, de veiller à la sauvegarde des valeurs et des intérêts républicains fortement menacés par la politisation à outrance de l’administration ? Voilà l’un des buts, si je ne m’y trompe, de cette association.

  • Le 5 décembre 2014 à 12:14, par Youth En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    Espérons trouver de bon administrateur en leur sein car nous connaissons certain qui on profité de projets dans des provinces comme HC pour réceptionner ’ordinateur portable’ et jusqu’à la date de la dissolution des CR et des CC et d’arrondissement il était maire d’arrondissement. En son temps un ordinateur portable coûtait combien même certains adjoints administratifs avec un maigre salaire avaient saigné pour se procurer des PC. Honte à ces types d’administrateurs !

  • Le 5 décembre 2014 à 13:00, par lasage rage En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    en reponse à koro yamyélé je dirai que je vous appréciai dans vos analyses des situations mai je pense que cette fois ci u a pri le décor et je sui décu de tes propos incohérants et à la fois aigris.
    1.u parle quil veule recupéré leur post aux enseignants je ne sai pas quest ce que u fai dans la vie mai si u a passé ton concours pour etre enseignant milite dans ton domaine.
    l’enarque lui est formé pour occupé ce poste et se retrouve nulle part pendant quil ya un manque denseignant criard au Mena. je pense sincèrement que lintellectuel que je te prenais netai qun simple aventurier qui, au lieu de louer le combat pour une cause noble, u ten prend aux interets matériels de tes administrateurs
    je te rappel quil croupisse dans des localités ou toi u nose ty rendre. u a vu la prefecture de ton village u vois les conditions de vie de ton prefet. soigne ton image car jen viendrai a dire que tes un individu qui na rien a faire et manque desprit de discernema. u ma vraima decu

  • Le 5 décembre 2014 à 18:08 En réponse à : Bobo-Dioulasso : Les administrateurs civils réfléchissent à leur rôle dans un Burkina post-insurrectionnel

    felicitation a vous chers administrateurs !!! bientot votre calvaire va finir