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Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

lundi 17 novembre 2014.

 

Les membres du Conseil de désignation du Président de la transition se sont retrouvés ce matin, dimanche, 16 novembre 2014, dans la salle de Conférence de Ouaga 2000 qui fait office de siège dudit conseil.

Entre autres membres, Zéphirin Diabré, Bénéwendé Stanislas Sankara, Tahirou Barry, Ablassé Ouédraogo (partis politiques) ; Luc Marius Ibriga et Safiétou Lopez (de la société civile) ainsi que des représentants des autorités coutumières et religieuses auxquels s’ajoute la délégation des forces Armées conduite, visiblement, par le porte-parole, le colonel David Kabré.

Les différents acteurs se sont retrouvés quelques minutes pour une prise de contact avant de se séparer pour permettre à chaque entité de poursuivre les concertations avec ses membres. La liste de candidature était aussi ouverte jusqu’à 12h00. Etaient attendues, les listes des candidats de trois (3) entités que sont les partis politiques, la société civile et les Forces armées nationales. « Les religieux ne proposent pas de candidats », a confié au passage, Pasteur Samuel Yaméogo.

Selon le colonel David Kabré, la commission va statuer sur les listes de candidature à partir de 18h30, tandis que la cérémonie de signature de la charte de la transition a lieu, quant à elle, à la Maison du peuple à partir de 16h. «  Et c’est à partir de ce moment que les organes pourront commencer à travailler », a-t-il annoncé. A l’en croire, et s’appuyant sur « le », chronogramme, le nom du Président de la transition sera connu, au plus tard, demain.

Chaque entité se veut « muette » sur l’identité de ses candidats.

Pour mémoire, les organes de la transition sont le Président de la transition, le Conseil national de la transition et le gouvernement de la transition.

Le Président de la transition, « plus important » organe, doit être une personnalité civile de nationalité burkinabè de naissance. Il doit avoir un âge compris entre 35 et 75 ans. Etre compétent, intègre, de bonne moralité et impartial. La charte stipule, en outre, que le Président de la transition doit être une personnalité de notoriété publique et n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation ou d’une poursuite judiciaire pour crime. Aussi, doit-il être reconnu pour son engagement dans la défense des intérêts nationaux, avoir une connaissance du fonctionnement des institutions et une expérience de leur gestion. Enfin, il ne doit être d’aucun parti politique, des forces de défense et de sécurité en activité (en disponibilité ou à la retraite) de même que n’avoir pas soutenu le projet de révision de l’article 37 de la Constitution.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2014 à 18:42, par vérité no1 En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Pourquoi l’armée doit-elle proposer un candidat ? Cessez de jouer avec le peuple ! L’armée est là pour nous protéger et non gerer la cité !!!!!!!

  • Le 16 novembre 2014 à 18:44, par vérité no1 En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Chers opposants, soyez très vigilants, Zida et sa bande veulent nous rouler dans la farine !

  • Le 16 novembre 2014 à 18:55 En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Nous attendons vraiment le Prési pour que les actions en justice puissent être ouvertes. Le Burkina a vraiment besoin de justice et de vérité avant de se réconcilier.

  • Le 16 novembre 2014 à 19:06, par issato En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    je souhaite que la présidente soit FIFI

  • Le 16 novembre 2014 à 19:11, par Djinatie En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Mon Colonel, j’ai suivi ton discours : tu as dit ce que le peuple avait envi d’entendre. tu es rentré dans l’histoire. Dieu te bénisse avec ta famille et fasse que le bonheur rayonne pour toujours dans ta vie.Progressivement, l’armée va se réconcilier avec le peuple si ce n’est déjà fait. tavoix comptera désormais et pour toujours au Burkina. Mais il faut nous aider à chasser Dé Albert Millogo et les autres magistrats lèche-bottes qui sont beaucoup plus animés par un esprit de service que par un esprit de justice. Ces propre mon Colonel et même étant civil je suis au garde-à-vous jusqu’à ce que tu me retrouves et que tu me dise : au repos Djinatie !

  • Le 16 novembre 2014 à 22:18 En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    si vous choisissez Michel, walai vous avez tire a terre !
    Josephine est peut etre mieux a defaut du card. Paul !

  • Le 17 novembre 2014 à 01:12, par Candice En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Tout cela est bien beau et merci pour le travail abattu. Ne pas avoir soutenu le projet de révision de l’article 37 de la constitution est entre autres, un critère très important d’éligibilité. Mais le critère d’éligibilité fondamental à souligner pour ma part est celui-là : les personnes qui vont conduire la transition ne doivent pas avoir appartenu de près ou de loin aux régimes successifs de Blaise Compaoré et/ou à l’entourage de la famille Compaoré. Cela exclut d’office tous ceux qui ont eu des accointances avec la gouvernance de Blaise (accointances directes ou indirectes). Toute la galaxie CDP, MPP, ADF/RDA, doit être écartée (les analphabètes genre Salia Sanou, les illettrés très nombreux aussi et les Bac + 21 plein de prétentions qui toisent le peuple burkinabè de haut). Les ténors du MPP ont été nourris et formatés par la culture politique de Blaise et de son entourage. Ils veulent nous faire croire le contraire aujourd’hui mais personne n’est dupe. Même Zéphyrin Diabré, Ablassé Ouédraogo, Saran Sérémé et bien d’autres, soit disant dans l’opposition aujourd’hui, avant de prendre leur envol, ont été formatés par Blaise et donc ont pu tremper par le passé dans des choses inavouables (détournements crapuleux de deniers publics, corruption, voire crimes...). De même, ils ont été des mange-mil comme les autres, même si repentis. Les mossi disent que quand la hyène jure s’être assagie au point d’être capable de garder la gibecière toute une nuit sans y toucher, seuls les imbéciles la croiront et lui confieront leur gibier. Donc vigilance ! Depuis que Blaise est parti, ce sont ses sbires (militaires et civils) qui sont encore aux affaires. Le peuple Burkinabè n’a pas payé de son sang pour voir cela et sa colère commence à monter à ce sujet. Ceux qui s’exhibent sur la scène politique ne sont pas forcément patriotes, honnêtes et bons politiques. Qu’entendez-vous par notoriété publique au Burkina ? Il y a des personnes dans ce pays, un peu plus discrètes mais très fiables quant à leur capacité à s’investir le pays. Attendons de voir la constitution de l’équipe qui va mener la transition et de la voir à l’œuvre !

  • Le 17 novembre 2014 à 03:04, par Ka En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Une brave femme avec une sincérité pure de l’eau de source, qui a fait ses preuves en tant que ministre de l’action sociale de la révolution inachevé de Thomas Sankara, et qui a vécu en Suisse un pays démocratique avec ses traditions, Joséphine Ouédraogo est bien connu à l’extérieure qu’en l’intérieur du Burkina et peut tenir la transition jusqu’au bon port sans des dégâts. C’est une femme fidèle à elle-même.

  • Le 17 novembre 2014 à 10:37, par Barry En réponse à : Transition politique : le Président sera connu dans quelques heures

    Merci à tous pour le travail abattu. Avec Kafando le peuple restera vigilant . Y’a y’a boin-bala !