Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »Quel avenir pour le sankarisme ? Quelle voie pour parvenir à l’unité sacrée des disciples du président Thomas Sankara assassiné le 15 octobre 1987 ? Quel rôle jouent les sankaristes dans la crise actuelle que vit le Burkina Faso. A ces questions, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et tout nouvellement porté à la tête du Front progressiste sankariste qui regroupe trois partis de l’opposition, répond sans ambages. C’était le jeudi 16 octobre dernier, soit au lendemain du 15 octobre, date anniversaire de la disparition du président Thomas Sankara. Me Bénéwendé Sankara revient également sur le dialogue initié par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, dont l’échec cuisant a conduit le gouvernement à soumettre au vote de l’Assemblée nationale un projet de loi appelant au referendum. Lisez ! Lefaso.net : Vous avez commémoré le 15 octobre dernier, le 27e anniversaire de la disparition du président Thomas Sankara. Comment vous sentez-vous après avoir sacrifié à ce rituel ? Me Bénéwendé Stanislas Sankara : C’est une question à laquelle je n’avais jamais pensé. Parce que pour moi, les jours sont pareils. Quand je me lève un 15 ou un 1er octobre ou encore un 30 octobre, je sens le vide autour de moi. Parce que, pour dire vrai, la mort du président Thomas Sankara a beaucoup impacté sur ma propre vie. De quelle manière ? En 1987, j’étais en études et je suis rentré pour les vacances. Et les évènements du 15 octobre m’ont trouvé ici. Je pense que je fais partie de ceux qui se demandent toujours pourquoi on a tué Sankara. Qu’est-ce qu’on doit faire ? ou qu’est-ce qu’on peut faire ? Lorsqu’on commémore l’assassinat d’un homme illustre qui est aujourd’hui une icône comme le président Sankara, immédiatement, vous avez l’impression que le vide est toujours là. Aussi qu’un devoir quelque part vous appelle à suivre son exemple, à poursuivre son combat et à aller jusqu’au bout. Si ce n’est pas un secret, qu’avez-vous dit au Président Thomas Sankara lors de votre recueillement ? Je lui ai dit d’écouter nos prières. Lesquelles ? J’en arrive. Puisque vous cherchez à savoir ce que j’ai pu lui dans le secret de mon recueillement. Je le fais en toute sincérité. Quand vous avez l’occasion d’aller sur la tombe de quelqu’un comme Thomas Sankara, vous verrez que les âmes très sensibles versent tout de suite des larmes. On le voit à chaque 15 octobre. Certaines personnes se couchent même sur sa tombe. Cela est aussi un recueillement. Il en existe plusieurs types. Au-delà de se poser des questions du genre le « Pourquoi des choses ? », il faut surtout se demander qu’est-ce qu’on fait afin qu’il mérite le repos éternel ? Ce sont ces questions qui me préoccupent. Même au prix de votre vie ? Bien sûr. Un révolutionnaire ne s’engage pas à moitié. Et même s’il le faut, il meurt les armes à la main. le thème de la commémoration de cette année est : « L’idéal sankariste : une conception endogène de développement ». Qu’est-ce qui a présidé au choix de ce thème ? Le thème s’inscrit en droite ligne du Projet de Sankariste que nous défendons. Nous l’avons toujours expliqué dans nos visions et dans notre programme politique. Quand vous lisez le Programme alternatif sankariste, nous prônons, en tant que parti socialiste d’obédience sankariste, le développement endogène participatif. Ce n’est pas seulement le président Thomas Sankara qui parle de développement endogène aujourd’hui. Il y a beaucoup d’idéologues, d’hommes politiques qui parlent de ce qu’il faut à l’Afrique, de ce modèle de développement. Un autre fait majeur de cette commémoration. Elle s’est tenue après la fusion de certains partis sankaristes. On a l’UREFA et le FPS auquel vous êtes membre. Que devient donc l’UNIR/PS ? Le Front progressiste sankariste dont vous parlez est en réalité une union de trois partis (CNRCMS, FFS et UNIR/PS). Selon la loi, une Union n’implique pas forcément la dissolution des partis. Ils gardent leur autonomie mais relative. C’est-à-dire que les trois partis ont désormais une seule direction politique. Pour le cas du FPS, nous avons un bureau exécutif national de 45 membres que je préside. Mais les partis gardent leur autonomie en attendant l’autre étape qui doit être la fusion. Ce processus prendra combien de temps ? J’aurais vraiment souhaité que le 11 octobre passé, nous soyons déjà à la fusion au lieu de l’union. Mais on ne décrète jamais une fusion. Il faut lui donner les chances de s’installer. Car nous prônons une union crédible au profit d’une formation politique capable de survivre aux hommes que nous sommes. Tel est mon idéal. L’objectif voulu est l’unité sacrée des sankaristes. Mais on assiste à l’existence de deux unions. Qu’est-ce qui empêche cette unité ? Tout dépend des ambitions, des motivations des uns et des autres. Dans cette logique, on peut un jour ne pas avoir un seul parti sankariste. Comme quelqu’un le faisait remarquer au Cimetière des martyrs, Blaise Compaoré ou son petit frère peut créer un parti baptisé sankariste. Parce que la loi ne nous protège pas. Le système est très libéral au Burkina à telle enseigne qu’il est plus facile de créer un parti politique que de créer une association. A cause de cela, on voit des gens qui se disent sankaristes mais qui s’allient avec les assassins présumés du président Thomas Sankara. C’est inadmissible, immoral. Même du point de vue des projets de société que nous défendons, vous ne pouvez pas vous dire sankariste et prôner l’ultra-libéralisme. Quel pourrait être le sort de ces partis à l’avenir ? Rien. C’est pour cela que je mets l’accent sur la nécessité de créer une union crédible. Nous ne voulons pas d’une union de façade. Parce que les gens demandent une union, vous courez derrière tout le monde. Vous allez vous détruire de l’intérieur. C’est pour cela que nous ne courons pas derrière l’unité à l’UNIR/PS. Nous pensons qu’elle doit se faire parce que les uns et les autres ont les mêmes rêves, les mêmes objectifs et les mêmes valeurs à défendre. C’est seulement dans ces conditions que vous pourrez créer une union crédible. La formalisation de l’union est la réalisation d’un engagement que vous aviez pris l’année dernière sur la tombe du président Thomas Sankara. Avez-vous aujourd’hui l’impression d’y être vraiment parvenus ? La démarche est très lointaine. Elle a souvent été entrecoupée. Par exemple cette année, c’est le FFS et le CNRMS qui ont eu l’idée de relancer les tractations. Nous avons été conviés à un comité d’initiatives. Si toutefois l’UREFA vous invite à son congrès du 25 octobre, répondrez-vous présents ? Pourquoi pas ? Nous les avons invités à notre congrès et ils étaient au cimetière avec nous. Donc s’ils nous invitent, nous y serons. Certains restent quand même convaincus que vous avez été roulés… Ceux qui disent cela n’ont peut-être pas tort mais nous ne sommes pas naïfs. Certains ont parlé de piège. Mais lorsque vous tendez un piège et que la proie ne tombe pas dedans, vous avez deux options : soit vous tombez vous-même dans le piège, soit vous le reprenez. On raconte que c’est par téléphone que le président du Faso vous a informés de la fin du dialogue. Est-ce vrai ? Tout à fait. C’est par l’interphone. Cela dénote du mépris qu’il a eu vis-à-vis du Chef de file de l’opposition politique, de sa délégation et de ceux-là qui avaient porté un espoir sur le dialogue pour notre peule. On le voyait venir. Le 1er jour, nous avons noté dans le communiqué de la présidence que le Chef de l’Etat allait recevoir la majorité et l’opposition mais on a été surpris d’apprendre que juste après l’opposition, il recevait le Front républicain. C’est là que nous avons commencé à nous poser des questions. Mais comme la bonne foi ne se présume pas, nous avons tout de même poursuivi le dialogue. Dès à la sortie de la première rencontre, j’ai lancé cette formule bien connue au Chef de file : « veni, vidi, vici » ce qui signifie « nous sommes venus, nous avons vu, nous avons vécu ». Nous avons tous pouffé de rire. Mais pour la majorité, c’est l’opposition qui a fait capoter les négociations… J’assume l’entière responsabilité de mes propos. Mais Assimi est un menteur. Quand je le vois en train de parler à la télé et quand je cause avec lui, je me demande si en politique, on est vraiment obligé de mentir. Je me pose des questions parce que dans mon école politique, on nous apprend la droiture. Même devant la mort, il faut défendre la vérité. Mais est-ce qu’il ne joue pas le rôle que son parti lui a confié ? En jouant ce rôle, il mène tout le Burkina à sa perte. Pour cela, il faut les arrêter à temps parce qu’ils sont en train de nous amener dans le gouffre. Je ne pense pas qu’il faut diriger l’Etat du Burkina Faso dans la démagogie, dans la désinformation et surtout ne pas faire croire à l’opinion que les autres ont dit ci ou ça. Nous sommes mieux placés pour assumer ce que nous avons fait et dit devant le chef de l’Etat. Nous sommes de grandes personnes. Ce n’est pas à lui de venir interpréter nos propos. Mais est-ce que l’opposition n’a pas été naïve ? Ce n’est pas de la naïveté. Je pense que si c’est par la ruse, la duperie, la tromperie et la démagogie qu’il faut gérer le Burkina Faso, c’est qu’effectivement tout le monde est naïf au Burkina Faso. Et le peuple, comme le dit Mussolini, est entubé par des hommes forts qui s’appuient sur le régiment de sécurité présidentielle, l’économie du Burkina Faso pour instaurer leur diktat. L’Opposition avait dit avant le dialogue que Blaise Compaoré est la cause de la crise que vit le Burkina. Mais pourquoi avoir accepté de négocier avec la majorité tout en laissant le centre du problème ? Le problème pour nous, c’est Blaise Compaoré. Lorsque nous sommes allés aux négociations initiées par Jean-Baptiste Ouédraogo, nous lui avons fait comprendre ainsi qu’à la délégation du CDP que nous ne sommes pas par principe opposés au dialogue surtout s’il va permettre de trouver une solution à la crise. Nous sommes toujours sur cette position. Mais si c’est pour des compromissions nous ne sommes pas d’accord. N’était-ce pas une erreur de votre part de n’avoir pas exigé que le Chef de l’Etat notifie clairement que la majorité parle en son nom ? Quand il a parlé de facilitation et que la majorité a rapidement parlé de modération en proposant Arsène Boegnessan Yé, nous avons estimé que c’était ridicule. Nous ne pouvons pas avoir récusé le CCRP et aujourd’hui accepté celui qui est Ministre d’Etat pour avoir effectivement dirigé ces réformes. Le Chef de l’Etat a promis de réfléchir mais il n’est jamais revenu sur la question. En allant à ce dialogue, quelles étaient les concessions que l’opposition était prête à faire ? Il y a des questions qui, de mon point de vue, ne sont pas négociables. Il s’agit notamment de la révision de l’article 37 de la Constitution en vue de sauter le verrou limitatif des mandats présidentiels. Le sénat n’est pas une question qui nous préoccupait. Le gouvernement a lui-même fait l’expérience de la question. En ce sens qu’il a forcé pour modifier la constitution et l’introduire. Mais il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas le mettre en application. Le chef de l’Etat a, entre temps, demandé un état d’opérationnalisation, mais personne ne sait aujourd’hui où est-ce qu’il en est. Toujours est-il qu’ils sont revenus en catimini à l’Assemblée nationale, modifier les textes et les adapter à l’unique chambre qu’est l’Assemblée nationale qui fonctionne avec les prérogatives du Sénat. C’est ridicule. Et c’est comme les mossi le disent : « vous êtes en train de cuir une tête et sans attendre qu’elle soit bien cuite, vous ajoutez les pattes ». Vous avez indiqué lors de la commémoration du 15 octobre que les Sankaristes étaient déterminés à « barrer la route à Blaise Compaoré pour la présidentielle de 2015 ». De quels moyens disposez-vous ? La désobéissance civile. Si d’aventure, il engageait le peuple pour un référendum sur la révision de l’article 37. Mais en 2011, l’expérience avait mal tourné… Oui mais nous ne sommes plus en 2011. Nous sommes en 2014. Il y a de nouvelles forces qui émergent. Il n’y avait pas le MPP en 2011. Ce qui signifie que le CDP a, à un moment donné, implosé. Au regard de la lutte que mène le peuple lui-même, on remarque que le pouvoir est de plus en plus fragilisé. En 2011, lorsque nous disions que Blaise Compaoré devait dégager, nous lui avons aussi adressé une lettre ouverte pour lui signifier que c’était lui le problème. Nous avions également dit dans ce courrier que l’article 37 n’était pas négociable. Nous avions aussi dit qu’il devait avoir le courage de faire un message public pour rassurer les populations qu’en 2015, il n’allait plus se présenter. Cela devait nous amener à une transition pacifique et c’est lui qui allait tirer les dividendes. Propos recueillis par Jacques Théodore Balima |
Vos commentaires
1. Le 23 octobre 2014 à 23:36, par UNIR/PS dehors En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Me Benewendé veut peu etre rejoindre son ami Gbagbo à la haie. Si Benewendé était un républicain démocrate il n’allait jamais parler de boycotte actif à moins qu’il ne sait ce qui veut dire boycotte actif.
2. Le 23 octobre 2014 à 23:43, par l’enfant du pays En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Il ne faut pas suivre aveuglement un homme politique parce qu’on veut l’alternance ou parce qu’on veut la chute du régime en place. Il faut avoir un esprit critique et analytique. La désobéissance civile pensez que c’est une solution pour des personnes responsables qui comptent gouverner le pays demain ? Pour une question politique on invite les citoyens à ne plus travailler, comment une nation qui ne travaille pas puisse changement. Par ce mode là que les opposants comptent cultiver dans l’esprit des burkinabè. Aujourd’hui pour une question politique on parle de désobéissance civile et demain quand il y’au un problème plus grave, qu’est ce que l’opposition demanderait au citoyen de faire. Je pense que tout le monde doit être responsable et regarder la réalité en face. On ne va pas brûler notre pays une question politique.
3. Le 23 octobre 2014 à 23:47, par Zena Zena En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
au lieu d’inciter le peuple a la révolte et a la violence, l’opposition burkinabè devrait encourager le peuple a aller au référendum pour que vos idéaux passe légalement.
4. Le 23 octobre 2014 à 23:53, par Le berge En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Me Benewendé pense d’un pays se construit dans la discontinuité de l’Etat. Me Sankara n’est qu’un putchiste, il n’est pas digne d’un révolutionnaire de la carrure de Sankara Thomas. Il entrain de salir la memoire de Sankara en croyant qu’il l’honore.
5. Le 24 octobre 2014 à 00:01, par Amimata Zida En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Me Benewendé, Il n’est ecrit nulle part dans la constitution que l’article 37 n’est pas modifiable. Le president a donc le droit si le peuple le veut de modifier cet article. C’est pourquoi il veut aller au referendum pour consulter le peuple. Seule les urnes pourront arbitrer
cette question, l’opposition doit comprendre ça.
6. Le 24 octobre 2014 à 00:40, par Voix de la vérité En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
si le peuple veut que Blaise se représente, il n’y a pas de raison qu’il ne se représente pas. le peuple doit se prononcer sur cette question comme le veut la démocratie ( la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour peuple)
7. Le 24 octobre 2014 à 00:41, par ti2014 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Un grand Monsieur ce type. Je l’admire fortement, très constant !
8. Le 24 octobre 2014 à 00:42, par TITUS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
le peuple doit s’exprimer a travers le référendum ! ne suivons pas aveuglement ces gens dont les crédibilité est douteuse du fait qu’ils ont été les artisans de notre détresses actuel ! préservons nos richesse qui sont la paix et la stabilité.
9. Le 24 octobre 2014 à 00:44, par Zampata En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
c’est antidémocratique de ne pas vouloir que le peuple donne son avis sur une question au primordiale et d’intérêt nationale. si l’opposition se dit aussi forte qu’elle accepte aller au référendum.
10. Le 24 octobre 2014 à 13:11, par TITUS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Me Benewendé veut peu etre rejoindre son ami Gbagbo à la haie. Si Benewendé était un républicain démocrate il n’allait jamais parler de boycotte actif à moins qu’il ne sait ce qui veut dire boycotte actif.
11. Le 24 octobre 2014 à 15:00, par Ivresse du Pouvoir En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Merci Maître pour cette analyse bien menée. Vous avez certainement des defaiuts comme tout être, mais j’admire la constance de votre ligne. Cela, personne ne peut vous l’enlevez. Je remarque aussi dans ce forum que, plus votre analyse revèle le cotè caché des choses, plus les attaques de "nos amis" d’en face sont virulentes car ils sont à court dârguments. Courage maître. C’est maintenant ou jamais- La patrie ou la mort, nous vaincrons. Nan lara ansara
12. Le 24 octobre 2014 à 19:30, par Lefaso En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Nos imminent docteur émérite tombe maintenant dans la bassesse. Que ne ferons t ils pas pour satisfaire leur ventre chacun parle en fonction de ces intérêts. Le respect de la constitution est mentionné dans les deux camps hors que la constitution ce veut claire et autorise l’organisation d’un éventuelle référendum pour remettre en cause un des ses articles. Parmi les articles révisable figure l’article 37 rappelons le peuple à un pouvoir de décision total sur la constitution. Pour celui qui refuse la consultation populaire, droit du président en exercice se doit d’apporter d’autres méthodes transparente en vue de répondre aux attentes.
13. Le 24 octobre 2014 à 19:50, par OLIVIA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Le RSS Ayant laisser croire qu’après leur départ du CDP le parti ne tiendrait pas plus de deux mois se voit aujourd’hui déçu. Le plus étonnant dans cette histoire est la force avec laquelle il tenait ces propose nous laisse penser que c’est eux qui tirait les ficelles au sien du partis. Ce qui m’amène a les tenir responsable de notre situation actuelle. Le cas du RSS sera réglé après le référendum
14. Le 24 octobre 2014 à 20:32, par KOMINTANGA En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Le MPP est mort maintenant elle veut entraîner dans la tombe toute l’opposition ! M Diabré a intérêt a se ressaisir car au regard de comment la situation se présente le radicalisme n’a pas raison d’être. Les voies comme le dialogue et autres ayant échoué cela doit être un honneur pour le leader de l’opposition d’invité au référendum pour trancher sur le objet de désaccords. Nul dans les deux camps n’a mené ses actions en désaccord avec la constitution et si les position diverge cela veut dire qu’un recours à la constitution serait un non sens ! Vive le référendum ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso
15. Le 24 octobre 2014 à 21:00, par Lagui Adama En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Il claire que pour ne pas se retrouvé mêler dans boutades l’UPC ferait mieux de rappeler sa marionnette de CIBAL et laisser le MPP émettre ces derniers gémissements ! Malgré la maison de Simon transformer subitement en commissariat où des civils jugent des policiers et l’arme à intox de Salif le RSS et le MPP se retrouve dos au mur. La seul question qui reste sur toute les lèvres est : Qu’est ce que nous ferons de cette bande de jouisseur après la consultation populaire ? Ce qui est sûr pour l’instant est que Roch veut entraîner dans sa chute Zephirin !
16. Le 24 octobre 2014 à 21:03, par hell devil En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
J’ai toujours dit que le CIBAL était la clic de l’opposition pour faire de l’intox Après maintenant vérification dans plusieurs dictionnaires de renom ainsi que sur le web il s’avère que le mot con-citoyen n’existe pas. Mais son utilisateur là utiliser juste pour faire de l’intox et faire croire a nos frères et sœurs que le président leur traite d’abrutie. Pour éviter d’insulter notre personne ainsi que nos proche allons au référendum !
17. Le 24 octobre 2014 à 21:12, par chambre 37 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Le philosophe de l’opposition est en place. Lui aussi va invité a la désobéissance civil car c’est le droit de tous concitoyens burkinabé. Décidément nous sommes toujours là a réclamer nos droits sans vouloir faire nos devoir. Le président visiblement vous a laissé jouir de vos droit permettre a à lui aussi de jouir des siens. Allons au référendum
18. Le 24 octobre 2014 à 21:16, par pourBlaise En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Mes arrêtez de vous prendre trop au sérieux ! comment peut on dire que si l’on quitte un partie en deux mois s’en est fini de se parti ! On a trop entendu les sornettes du genre avec Saran et compagnie. Malgré le fait que vous avez eu même a séquestré des policiers cela fait plus de deux mois que vous êtes parti mais le régime en place est toujours caler et sans vous bien-sure ! RSS arrêtez de faire preuve de mauvaise fois
19. Le 24 octobre 2014 à 21:58, par attenta culturel En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
Le parti du soleil levant mais où se croit ils non de Dieu ? Au Japon ? Le MPP= abandon de nos cultures
20. Le 17 novembre 2014 à 17:15 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
par le PUISSANT ! Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et du FPS : « Les Sankaristes doivent évoluer avec leur temps mais pas en se déformant »
LE PUISSANT ! Que puis-je ajouter encore ? je suis un qui a toujours pensé comme vous, maitre, bien que n’étant pas politicien. C’est comme si vous étiez un devin, alors que non. Ceux qui défendaient le dictacteur Blaise, c’est pas fini ? On verra si vous alliez toujours avoir l’argent du peuple pour festoyer
Un conseil aux lèches bottes ou lèches cul.. des voleurs du peuple :
Quand une personne a ses convictions et l’exprime avec courage devant le peuple, il faut toujours l’écouter et chercher à comprendre. Les injures et autres attaques virulentes sont des armes pour incompétents sans arguments. Ils voient déjà leurs intérêts en danger.
Laissez le patriote SANKARA s’exprimer librement et si vous voulez, invitez le à un débat, cela pourrait vous servir. Vous (êtes) ou vous étiez surement aveuglés par les miettes qu’on vous donnait. C’est pour cela que vous défendiez bec et ongles le feu régime du dictateur Blaise. Il est temps pour vous de faire votre mea culpa est redevenir patriote, intègre car le vrai Burkinabe pardonne toujours celui qui reconnait qu’il s’est égaré un moment par ce qu’il ne voyait que lui même au milieu de millions de citoyens.