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Des « institutions fortes… »

Point de vue
jeudi 9 octobre 2014.

 

Les Présidents américain Barack Obama et burkinabè Blaise Compaoré, ont prononcé deux formules chocs (1), excellents sujets de commentaire en Relations internationales et plus largement, en Science politique. La portée générale de leurs déclarations laissent le champ libre à un débat ouvert, justifiant encore l’intérêt de l’alimenter, à l’image de cette pensée en langue dioula selon laquelle, « nônnôn ti dêguê tchin… », signifiant en français que « davantage de lait, ne gâte pas le dêguê ».

I. Institutions plurielles

Les institutions peuvent s’entendre comme des cadres structurés, plus ou moins complexes et élaborés, gouvernés par des règles plus ou moins cohérentes pour assurer une mission sociale, politique, économique, culturelle (...) donnée, mission par laquelle une institution donnée tire son identité sociale ou sa spécificité. Entendues comme telles, les institutions peuvent se recenser dans différents domaines. Dans les annales de l’économie mondiale, « Institutions de Bretton Woods » est à titre illustratif, une expression célèbre pour nommer la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale (FMI). Celles-ci comptent parmi tant d’autres comme l’institution hospitalière, religieuse, coutumière, judiciaire, scolaire, démocratique, etc.

Au regard de cette diversité, il devient évident que la démocratie n’est pas seule, en tant que système politique, à avoir le monopole des institutions. Dans ces conditions, comment comprendre la confrontation faite par le Président américain entre « hommes forts » et « institutions fortes » dans notre contexte actuel, c’est-à-dire, le XXIème siècle ?

En effet, les plus grandes dictatures du monde ont eu recours à leurs institutions propres, qui ont souvent été de puissantes machines aux mains des dictateurs, pour asseoir leurs ambitions totalitaires. Nul ne contestera que l’armée est une institution en Corée du Nord, sous les ordres de son leader suprême Kim Jong-un. La différence entre institutions démocratiques et institutions dictatoriales, c’est que les premières - indexées dans le discours du Président Obama-, sont dépersonnalisées, exerçant dans l’esprit de la séparation des pouvoirs et font prévaloir l’expression libre des citoyens alors que les secondes, sont surtout des instruments au service d’un souverain, d’un homme qui leur fait de l’ombre, ou si l’on veut encore au sens d’ Obama, au service d’« hommes forts ». Aussi, les institutions démocratiques sont au dessus des citoyens considérés à titre personnel, pendant que dans une dictature, si le mystère est entretenu auprès de la majorité des personnes ordinaires qu’elles ne doivent pas être défiées, elles demeurent en revanche, de simples instruments, soumis aux ordres du dictateur, qui décide de leurs sorts, selon son bon vouloir (...)

Une Afrique qui a besoin d’institutions fortes au XXIème siècle comme l’affirme Obama, c’est une Afrique où les institutions de profils démocratiques sont en mesure de survivre à leurs géniteurs/concepteurs, de résister fermement aux humeurs de ceux-ci et d’assurer durablement et en toute équité les prérogatives qui sont les leurs. Une telle affirmation de la part du Président américain, peut trouver sa justification dans le fait que si l’on s’en tient à la seule présence d’institutions de types démocratiques de par la dénomination, nombre de pays d’Afrique francophone n’ont rien à envier à l’Occident. Ces pays, du point de vue du faciès (organisation et régularité des élections), seraient de grandes démocraties comparables à certains égards, aux USA.

Cependant, la réalité est tout autre ! Dans la pratique, ces institutions ne parviennent pas toujours à s’affirmer fortement et à éviter les crises et conflits post-électoraux, les crises et les conflits liés à l’alternance au pouvoir, à favoriser le renouvellement de la classe politique et l’accession de la jeunesse au pouvoir (…) et à permettre un développement socio-économique réel, comparativement à certains cas qui font recette en Occident. Comment les citoyens peuvent-ils s’empêcher dans ces conditions, de défier ces institutions, surtout, lorsqu’elles déçoivent des espoirs immenses et sont la cause de nombre de frustrations, au point de donner l’impression de n’être que des bâtiments tout beaux, impressionnants par leurs architectures, et dont l’utilité démocratique laisse plus d’un citoyen, perplexe (…)

II. Itinéraires des institutions démocratiques fortes

Pour une institution qui vient à peine d’être créée, il semble a priori difficile d’appréhender sa force pour la simple raison qu’un nouveau-né a tout d’abord comme priorité, de faire ses preuves. Eu égard à cela, le contexte africain, avec ses innombrables chantiers d’institutions démocratiques nouvelles, commande de façon théorique et même pratique, de séquencer la vie de celles-ci en différentes phases.

Pour ce faire, j’en identifie théoriquement quatre, résumées en trois points :
- aux deux premières phases couvrant l’instant de la création de l’institution et les premiers moments de son fonctionnement, celle-ci traverse les stades « embryon d’institution », et « bébé-institution » pour parvenir à maturité ;
- à la troisième phase, l’institution atteint la « maturité » et
- à la quatrième phase, elle est au stade « sénior ».

1. Première et deuxième phases : « embryon d’institution » et « bébé-institution »

Les stades « embryon d’institution » et « bébé-institution » ne s’accommodent que mal avec la qualification « force » de l’institution. De façon naturelle, ces stades, que ce soit chez l’Homme, chez les animaux ou chez les plantes, ne peuvent être que des états fragiles, sauf exception d’une maturation précoce. Ils correspondent à des moments où l’institution affirme sa personnalité, fait ses preuves de par des éléments palpables dans l’exercice de ses fonctions, se fait connaître et se fait accepter socialement ou est rejetée.

A l’étape d’EMBRYON, les dispositions statutaires de l’institution sont connues mais ses organes opérationnels encore déficients, se mettent progressivement en place. Il s’agit entre autres organes, du personnel d’animation de l’institution. Administrativement parlant, le sénat au Burkina Faso correspond trait pour trait à cette description à l’issue des épreuves de forces politiques divergentes qui ont mis un coup d’arrêt à son installation.

A l’étape de BEBE, l’institution dispose d’un organigramme opérationnel achevé et présente tout l’air d’une institution mature avec comme différence ou traits particuliers, une faible résistance et des difficultés d’expression. En d’autres termes, à l’étape bébé, l’institution balbutie dans ses expressions. Ses défis majeurs sont entre autres d’œuvrer à combler ses lacunes, à corriger les inadéquations et à s’adapter à la réalité du terrain. Vu sous cet angle, la nécessité d’un temps minimal au bébé-institution pour s’affirmer, est fort compréhensible. Ce besoin de temps peut se comprendre dans le propos du Président Compaoré quand il exprime l’idée selon laquelle « …Il n’y a pas, aussi, d’institutions fortes s’il n’y a pas une construction dans la durée... ».

Le constat malheureux cependant, c’est que certaines institutions restent abusivement à l’état d’embryon ou de bébé en dépit du temps écoulé, sans jamais donner l’espoir aux citoyens, qu’elles changeront un jour ! Leur situation finit par devenir critique et le laxisme à leur égard, consisterait à ne déterminer aucun horizon de temps nécessaire à elles, pour passer le cap de l’ « immaturité ».

Les institutions ayant leurs spécificités, elles ne sauraient faire face aux mêmes contraintes dans leurs évolutions. Pendant que les juridictions sont minées par l’engorgement du fait qu’elles traînent pendant plusieurs années certains dossiers en passe de devenir historiques, tout en affrontant les dossiers du quotidien, des institutions comme l’autorité de régulation de la communication et la Commission électorale ont en charge des dossiers, davantage tournés vers le présent et le futur, respectivement, dans la gestion quotidienne de l’information et l’organisation d’élections. Cette diversité de contraintes spécifiques, rend quasiment impossible de placer les institutions à la même enseigne pour affirmer leur maturité.

Cependant, le délai d’un mandat présidentiel est suffisant aux différentes institutions de la République pour présenter leur bilan car en effet, c’est sur la base du bilan du mandat présidentiel dans tous les secteurs que l’exécutif sortant s’évalue et est censé être évalué par les citoyens (...), en perspective d’une nouvelle sanction électorale du peuple.

2. Troisième phase ou stade de la maturité

Au stade de la MATURITE, l’institution jouit de pleines capacités pour relever les défis ordinaires relevant de sa compétence. Les balbutiements ayant cessé, son expression est bien articulée dans des mots clairement prononcés et ses idées sont sans équivoque ! Aussi, elle dispose d’un capital d’expériences concrètes et de savoir-faire, suffisamment pertinents. Dès lors, sa force se dessine. Il ne lui reste qu’à la consolider.

3. Quatrième phase ou stade sénior

A la quatrième phase ou étape POST-MATURITE, ou encore stade « SENIOR », l’institution œuvre à la stabilisation et à la consolidation des acquis de la maturité. A ce niveau, elle est bien ancrée socialement, ce qui lui vaut d’être une référence de par le capital de confiance et d’autorité dont elle bénéficie dans le domaine de ses compétences. Cet atout lui permet de faire face aux situations exceptionnelles, voire imprévisibles, sans que ses choix, quand bien même critiquables, ne soient fondamentalement remises en cause, de sorte que la continuité de l’Etat ou de l’institution en question est garantie quasiment, en toutes circonstances (disparition de dirigeants, crise sociale, catastrophe naturelle, etc.). Sa force à ce niveau est visiblement affirmée.

Sur la base du confort de la continuité et des certitudes accrues qu’offrent les institutions fortes, le Président Obama, au regard du contenu de son discours, espère que l’Afrique saura faire face aux immenses défis du XXIème siècle, dans un monde interconnecté, faisant fi des frontières, quand il s’agit de crises et des fléaux.

(1) B. Obama : « …L’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’Etat ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions… » (Le Monde, 13/07/09)

B. Compaoré : « …Il n’y a pas d’institution forte s’il n’y a pas d’homme fort (…) Il n’y a pas, aussi, d’institutions fortes s’il n’y a pas une construction dans la durée... » (RFI, 7/08/14)
Annexes :

Idrissa DIARRA
Géographe politologue
Membre-fondateur du Mouvement de la
Génération Consciente du Faso (MGC/F).
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com



Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2014 à 09:11, par Ka En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Une analyse bien vu sur toutes les angles Bravo et merci. Espérons que Djemila lira cette analyse et la traduire a son père.

  • Le 9 octobre 2014 à 09:29, par bendatoega 1er En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Trop de verbiage, mon parent au village n’a rien à foutre avec vos élucubrations...Il n’y a pas que vous qui composez le peuple car la plus grande part des suffrages se trouve en campagne.

  • Le 9 octobre 2014 à 10:01, par who are you ? En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Quelqu’en soit la définition ou le contexte les institutions fortes découlent des actes des hommes forts qui me cite un pays à institutions fortes ,ou l’ordre social n’a pas été assis par un homme qui à su imposer sa vision. Alors ouvrez vos yeux et surtout faites preuve de bonne foi quand vous écrivez vive l’Afrique vive les hommmes forts d’afrique merci au président Blaise Compaore.

  • Le 9 octobre 2014 à 10:08, par aligator En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Tu Parles trop... L’heure n’est pas aux dissertations politiques. Hommes forts ou institutions faibles ou je ne sais quoi, en s’en balle. La règle est claire : Pas de référendum, pas de sénat, pas de modification de l’A37

  • Le 9 octobre 2014 à 10:09, par lune En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Les jaloux vont maigrir, le président Blaise compaore avant sûrement avec son peuple souffrez de le savoir vive le referendum pour que sa candidature puisse donner du souffle aux burkinabe

  • Le 9 octobre 2014 à 10:21, par cogito ergo sum En réponse à : Des « institutions fortes… »

    C’est du verbiage inutile tout ça,le citoyen lambda n’a pas besoin de ces genres de gros discours,tout ce qu’il sait est qu’il soutient le président Compaore pour une stabilité dans la sous région et le progrès continue !!!!

  • Le 9 octobre 2014 à 10:34, par commando invisible En réponse à : Des « institutions fortes… »

    De point de vue,personnel je dit, je crois que le président du Faso a bien raison de tenir ces propos,certainement beaucoup d’autre voulaient le faire mais croyaient le président Obama,le système de gouvernance occidental de peut s’appliquer en Afrique déjà nos histoires nous sépares et l’Amérique n’est pas le bon exemple également pour donner des leçons aux Africains.

  • Le 9 octobre 2014 à 10:45, par poil de mouton En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Tout ça est bien beau monsieur Idrissa DIARRA,mais nous savons seulement que le Burkinabé doit se rendre dans les urnes pour dire oui ou non a la candidature de Blaise Compaore,quand le peuple te soutient rien de telle dans une démocratie !!!

  • Le 9 octobre 2014 à 10:59, par 4- 8 En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Ecoutez le président Blaise Compaoré a été dans la vrai.Les Etats ont besoin d’institutions fortes c’est vrai mais il faut des hommes forts qui puissent édifier ces institutions là. Celà est assez clair et vrai qu’on devrait même plus en parler.

  • Le 9 octobre 2014 à 11:02, par Voix du peuple En réponse à : Des « institutions fortes… »

    "dans une situation ou toutes les parties estiment avoir raison, il est impérieux, juste, légal, légitime et responsable de consulter le peuple souverain." seul la voix du peuple compte.la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple !

  • Le 9 octobre 2014 à 11:09, par Verdad En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Ouvrez les yeux à nos leaders d’opposition sur la nécessité de la paix et de la stabilité. Le peuple doit s’exprimer impérativement comme le veut la démocratie sur ces questions cruciales que sont le sénat et l’article 37. Ce n’est pas à l’opposition dire ce que le peuple veut, le peuple est mature et sais ce qu’il veut.

  • Le 9 octobre 2014 à 11:12, par Expression du peuple En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Il n’est écrit nulle part dans la constitution que l’article 37 n’est pas modifiable. Le président a donc le droit si le peuple le veut de modifier cet article. C’est pourquoi il veut aller au referendum pour consulter le peuple. Seule les urnes pourront arbitrer cette question, l’opposition doit comprendre ça.

  • Le 9 octobre 2014 à 11:22, par Kognina Teboyorolon En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Rendez- vous vous isoler dans vos urnes. On va vous deloger comme des rats enfumes.

  • Le 9 octobre 2014 à 11:50, par Raina la paix En réponse à : Des « institutions fortes… »

    c’est sure qu’il ne fera rien contre la paix sociale au Burkina . c’est pourquoi il veut demander l’avis du peuple par le référendum que nos leader d’opposition refuse parce qu’ils ne sont pas sûre de l’adhésion du peuple a leur causes.

  • Le 9 octobre 2014 à 11:53, par article 37 En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Pourquoi faire confiance en Blaise COMPAORE, lui qui voit les traitres partout. Lui qui voit des jaloux partout. Blaise est ce qu’il est parce qu’il y a un pays qui s’appelle Burkina. Il doit tout au pays, et les autres compatriotes aussi ont le droit de vouloir être là où il se trouve.
    J’ai demandé à nos compatriote d’oser s’indigner avoir un devoir d’ingratitude vis-à-vis du président Compaoré.
    Un seul homme ne peut pas faire assez pour un pays, mais un pays peut avoir fait assez pour un seul homme, malheureusement, ici c’est bien le cas.
    Ouvrons les yeux, le mandat de Blaise s’achève en novembre 2015. Pas une minute de plus s’il vous plait. A la guerre comme à la guerre.

  • Le 9 octobre 2014 à 12:25, par electron 1er En réponse à : Des « institutions fortes… »

    C’est claire ce que le président du Faso a tenu comme propos lors du sommet,et puis il n’y a pas de démocratie nul part au monde encore moins au Etats unis,nous nous aspirons de notre culture pas celle des nations Unis et comme quoi chacun a sa manière de politisé.

  • Le 9 octobre 2014 à 12:39, par le woudy En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Au lieu passer le temps a analyser ces propos,nous devons plutôt chercher a savoir et se battre pour que les troubles fêtes ne perturbent pas le référendum,je trouve que ce que vous dites fait parti du passé et qu’actuellement les axes prioritaires a dégager sont celles du référendum !!!

  • Le 9 octobre 2014 à 13:08, par Voix du peuple En réponse à : Des « institutions fortes… »

    il n’est écrit nul par dans la constitution que cette article n’est pas modifiable. et le président a le droit si le peuple le souhaite de modifier l’article 37. c’est pourquoi il veut aller au référendum pour demander l’avis du peuple. seul l’urne pourra arbitre cette question.

  • Le 9 octobre 2014 à 13:10, par article 37 En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Et si on allait au référendum.
    Appel à toutes les sensibilité du pays. Je demande à l’opposition d’accéder à la requête du ¨Président lors du dernier round du dialogue s’il y en encore un avec l’opposition, mais avec condition :
    - si référendum il y a oui, Blaise peut se représenter ;
    - si référendum il y a nous, Blaise démissionne le lendemain sans finir mon mandat.
    - assumer la responsabilité du nom en répondant devant une haute juridiction d’exception et payement du cout du référendum jusqu’au dernier copec.
    - Implication de Union Africaine et l’UE pour le suivi de ces engagements ;
    Pas question de leur laisser le temps de piller le pays, d’opérer les dernière malversations et de plomber l’économie du pays avant de partir.

  • Le 9 octobre 2014 à 13:11, par DI En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Merci a tous les lecteurs.De mon point de vue je pense que les deux Présidents ont tout a fait raison.Si on parle des institutions fortes moi je fait allusion au ministère de la justice, à l’assemblée nationale ;à la présidence.Mais est-ce que ses institutions peuvent fonctionné sans des hommes forts ? Si je dis des hommes forts c’est à l’image des ministres de la justice autonomes des députés intellectuels.Est-ce cela le cas dans mon pays ? En conclusion je dirai sans les institutions fortes les hommes forts n’ont pas de sens et vis versa.

  • Le 9 octobre 2014 à 13:27, par Citoyen libre En réponse à : Des « institutions fortes… »

    M. Diabré prétend que le peuple ne veut point de cette modification, mais quand on lui demande de laisser s’exprimer ledit peuple, il panique" c’est parce qu’il n’est pas sûre que le peuple ne veut pas la modification de l’article 37.

  • Le 9 octobre 2014 à 13:40, par Lumière En réponse à : Des « institutions fortes… »

    le président a le droit oui ou non de demander la modification de l’article 37. si oui peut-il demander oui ou non la volonté du peuple ? donc pourquoi se borner a refuser qu’il exerce ses droits et de surcroît demander l’avis du peuple sur la question ? si l’opposition est si confiante du refus du peuple de modifier l’article 37 pourquoi avoir peur d’aller aux urnes pour le prouvez ? s’ils se disent démocrates qu’il laissent le peuple s’exprimer librement.

  • Le 9 octobre 2014 à 14:03, par tché En réponse à : Des « institutions fortes… »

    les gars qui se disent être pour le salut du peuple doivent avoir en vue la paix et la stabilité dans notre chers Burkina Faso. Pour ce faire elle doit exhorter la population à utiliser les outils ou les moyens que nous donne la démocratie c’est à dire le refendu. c’est aller a l’encontre de la démocratie que de refuser que le peuple s’exprime sur des questions aussi cruciale que celles qui amine les débats actuellement au Faso.

  • Le 9 octobre 2014 à 14:07, par Filsdupays En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Je regrette mais on ne saurait caricaturer les institutions de cette façon. M. Diarra peut -il me dire quant-Est ce qu’une loi votée à l’Assemblée est -elle aussi mûre pour être appliquée dans toute sa rigueur ? Non, une institution a un sacerdoce à relever et est dotée de tous les moyens à sa création pour remplir sa mission. On n’ a donc pas besoin de lui offrir des années d’essai pour remplir convenablement ses prérogatives. La loi c’est la loi, qu’on soit grand, petit, pauvre ou riche, maigre ou gros, elle est la même pour tous. Alors l’institution ne doit pas dérober à sa mission pour satisfaire un quelconque individu. Si on admet le fait qu’il n’est dit ailleurs que l’article 37 n’est modifiable, toute entreprise dans ce sens est laissée à l’appréciation du peuple. Car imaginez-vous que si l’on devait modifier la loi à tout bout de champ parce qu’elle est devenue gênante pour un individu, même les prisonniers pourraient demander la modification pour que les systèmes qui ont contribués à leur égarement répondent à leur place. C’est donc clair qu’au Burkina on ne veut pas d’Hommes forts de la trempe de Blaise mais d’Institutions fortes pour sauvegarder les intérêts de tout burkinabé quelque soit sa condition sociale.

  • Le 9 octobre 2014 à 16:02, par ABDOUL NAS1er En réponse à : Des « institutions fortes… »

    J’ai l’impression que les gens veulent transformer ce qui est vrai en faux par la politique.parcequ a cause du referendum il n’ya plus de logique .

  • Le 9 octobre 2014 à 17:55 En réponse à : Des « institutions fortes… »

    non non et non à la ruse du cdp, de blaise, du front républicain. on est fatigué

  • Le 9 octobre 2014 à 18:00 En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Mon petit Diarra, tu emploies des tournures qui vont nécessiter des efforts de compréhension au niveau de la galaxie COMPAORE. En un mot comme en mille, dis à ce clan qu’en 2015, leur champion est constitutionnellement écarté pour avoir cumulé au moins deux mandats. Vive l’alternance pour que vive le Burkina dans la quiétude, la stabilité et la paix !

  • Le 30 octobre 2014 à 19:52, par sheiky En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Des hommes forts... apres 27 ans. C’est une dictature ou une monarchie. Arreter cette affaire de Blaise le visionnaire et l’homme fort. Regardez ou cela nous a mené. Meme si c’est un exemple legitime, nous aurions souhaite que cela se passe autrement en gardant la serenite legendaire des burkinabe. Tournons nous vers l’avenir et faisons en sorte que les choses se passent au mieux pour la prosperite du Faso que nous aimons tous.

  • Le 30 octobre 2014 à 19:54, par sheiky En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Des hommes forts... apres 27 ans. C’est une dictature ou une monarchie. Arreter cette affaire de Blaise le visionnaire et l’homme fort. Regardez ou cela nous a mené. Meme si c’est un exemple legitime, nous aurions souhaite que cela se passe autrement en gardant la serenite legendaire des burkinabe. Tournons nous vers l’avenir et faisons en sorte que les choses se passent au mieux pour la prosperite du Faso que nous aimons tous.

  • Le 1er novembre 2014 à 01:51, par diallo telly En réponse à : Des « institutions fortes… »

    les institutions fortes ne pas fonctionner sans les hommes forts pour regne la democratie l entente et la paix mais en afrique on a que des dictateurs qui abusent leur pouvoir sur le peuple tout en croyant qu ils sont forts si non rien ne sert de faire 3 mauvais mandats sachant que peut faire un bon mandat et donner la chance aux autres dans faire autant

  • Le 18 novembre 2014 à 18:57, par YORO En réponse à : Des « institutions fortes… »

    Bravo pour votre analyse. en relisant aujourd’hui ’hui, on peut au moins être d’accord que les "IBRIGA" ne sont pas seuls à détenir le monopole des analyses politiques. je souhaite que l’Homme fort du Burkina (MR ZIDA) et le Président de la transition (Mr KAFANDO) en tiendront compte au moment du choix de jeunes cadres pour accompagner la transition !.