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Ablassé Ouédraogo à propos de la Proposition de loi modificative de l’article 37 : « Le CDP vit dans l’illusion, le rêve et cherche à semer la confusion dans l’esprit des Burkinabè »

vendredi 19 septembre 2014.

 

L’initiative des députés de la majorité, publiée la semaine dernière par certains organes de presse, n’a pas encore fini de rendre ses analyses. Après les conférences de presse tenues notamment par, d’une part le groupe parlementaire UPC « pour dénoncer » le projet et, d’autre part par le « groupe de la majorité parlementaire » pour « restituer les choses », c’est le leader de Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, qui revient à la charge. Lisez !

« Aidons le Président du Faso, SEM Blaise Compaoré, à sortir par la grande porte »

Selon Ablassé Ouédraogo, « cette initiative » à travers laquelle, 81 députés du CDP, du CFR et de l’UNDD appelleraient le Président du Faso à convoquer le référendum pour modifier l’article 37 met tout simplement en doute la connaissance de Blaise Compaoré, Président du Faso, de ses prérogatives et de ses responsabilités. « Si ce niveau est atteint, disons alors « Pauvre Burkina Faso et pauvres Burkinabè ». Et ce n’est dans les prérogatives du Député de faire des appels. Ce que nous venons de vivre ces derniers jours est une illustration du fait qu’il n’y a plus de Commandant de bord dans l’avion « Air TUKGUILI » du CDP »,a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’ « il faut laisser le CDP continuer de rêver et de vivre dans l’illusion mais le réveil sera difficile et douloureux ». A l’en croire, le temps court en défaveur de l’organisation d’un référendum et les solutions alternatives se referment, les unes après les autres, pour le parti au pouvoir. Ce qui reste à faire, fait-il savoir, est tout simplement de s’en tenir à ce qu’autorise la Loi fondamentale en vigueur dans notre pays et qui limite en son article 37, le mandat présidentiel à deux fois cinq ans. C’est pourquoi, appelle-t-il à aider le Président du Faso, Blaise Compaoré, à sortir par la grande porte et à demeurer une icône pour le Burkina, l’Afrique et le monde en installant le changement et l’alternance en novembre 2015. « Il a beaucoup fait et travaillé avec ardeur pour le Burkina Faso et il mérite bien, comme tous les citoyens, de bénéficier d’une retraite paisible et heureuse », a confié l’ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré, Ablassé Ouédraogo.

Zakaria Sawadogo pourrait retrouver son poste d’adjoint au maire de Ouagadougou

Selon certaines sources, le 26 septembre prochain, se tiendra, en principe, l’élection pour compléter le bureau du Conseil municipal de la ville de Ouagadougou qui compte un poste vacant du fait de la reprise des élections dans l’arrondissement N°4. Zakaria Sawadogo, 2ème adjoint au maire dans la commune de Ouagadougou a perdu ce poste avec la dissolution du conseil municipal de l’arrondissement N°4. D’où une « élection pour compléter le bureau » Casimir Marin Ilboudo, maire de la ville de Ouagadougou. Actuellement, il se susurre que, élu conseiller municipal à la faveur de la reprise, Zakaria Sawadogo, pourrait retrouver son poste. Sur ce sujet qui alimente les débats des observateurs, Ablassé Ouédraogo dit ne pas devancer l’iguane dans l’eau. « Mais, si l’intention du CDP est de proposer le conseiller municipal, Zakaria Sawadogo, celui-là même que nous avons déjà qualifié de « voyou » pour toutes les malversations, les tricheries et les mauvais comportements qu’il a eus lors des élections de décembre 2012, l’on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une grave insulte à l’intelligence des électeurs de l’Arrondissement N°4 de façon particulière et du Kadiogo de façon générale », s’est-il confié. Pour lui, ce serait une provocation grotesque qui ne passera pas. « Et, en tant qu’élu du Kadiogo, poursuit-il, nous appellerons les patriotes et les militants conséquents de l’Opposition et des autres partis concernés à se mobiliser pour empêcher cette forfaiture et au besoin le fonctionnement du Conseil Municipal de Ouagadougou ». De l’avis de l’ancien directeur général adjoint de l’OMC, les « amis » du CDP doivent comprendre et accepter que les temps ont changé. « Le temps du « TUKGUILI » est révolu et nul n’est indispensable sur cette terre. La gouvernance de la Commune de Ouagadougou doit en tenir compte dans sa mutation. Ne nous laissons pas tenter par le diable, surtout quand il est fou. A bon entendeur salut ! », conclut-il.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net



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