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Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

mercredi 17 septembre 2014.

 

Bemahoun Honko Roger Judicaël, Statisticien-Économiste a récemment publié les résultats d’un sondage réalisé à Ouagadougou sur le baromètre de confiance politique. 64% des Ouagalais auraient confiance en Zéphirin Diabré et aimeraient le voir jouer un rôle politique dans les mois et années à venir. A contrario, 70,6 % des Ouagalais ne veulent pas voir François Compaoré jouer un rôle politique dans les mois à venir. La justice est l’institution en laquelle, les plus de deux millions de Ouagalais n’ont pas confiance. Quelle est la crédibilité de cette étude ? N’a-t-elle pas été commanditée ? Est-elle représentative de l’opinion de l’ensemble des Burkinabè ? Nous avons rencontré l’auteur du sondage.

Souhaitez-vous voir les personnalités suivantes (Ndlr. Une liste de 30 personnalités est proposée à l’enquêté) jouer un rôle important au Burkina dans les mois et années à venir ? Telle était la question à laquelle devraient répondre 158 Ouagalais dans le cadre du baromètre de confiance politique initié par Bemahoun Honko Roger Judicaël entre le 25 août et le 03 septembre 2014. Chaque enquêté (e) avait la possibilité de répondre par : Oui, Non, Ne sais pas, N’en a pas entendu parler, ou refuser de se prononcer. A l’arrivée, voici les résultats (Voir annexe 1).

Pourquoi avoir circonscrit cette étude de sondage à la seule ville de Ouagadougou ? Juste par manque de moyen précise Bemahoun Honko Roger Judicaël avant de poursuivre que c’est aussi dans la capitale que la compétition politique est assez grande et qu’aux élections législatives, il y avait 49 partis politiques qui étaient en liste.

Mais sur la qualité et la crédibilité des résultats, il n’a pas de doute. La rigueur scientifique employée pour mener les enquêtes lui permet d’être « affirmatif » sur la crédibilité. « Le sondage est fiable. Il l’est parce que nous avons conscience de la sensibilité de la question, de ce point de vu, nous avons mis un accent particulier pendant la collecte des données. Les enquêteurs qui sont allés sur le terrain ont été préalablement formés et sensibilisés. En terme de qualité, nous avons beaucoup insisté là-dessus, d’autant que le thème de la journée africaine de la statistique, en 2013 avait porté sur la qualité des données d’enquête en Afrique, parce qu’il ne s’agit pas de donner un chiffre. Si vous faussez, vous tordez le coup à la science ». En plus, ajoute-t-il, ceux qui ont récolté les informations avaient un niveau minimum Bac+2 et parlait couramment mooré, langue majoritairement parlée dans la capitale.
158 personnes ont constitué l’échantillon de l’étude. Assez représentatif selon lui pour aboutir à des résultats concluants et scientifiquement corrects. « Lorsqu’on parle d’un sondage ou d’une enquête de manière générale, la question de la taille revient toujours en débats surtout pour le profane, c’est normal parce que si autour d’une population de 12 millions, ou si nous prenons le cas de Ouagadougou ou nous sommes autour de 2 millions, on enquête sur 158 personnes comme nous l’avons fait, ce n’est pas du tout évident surtout pour les profanes. Mais cet d’échantillon est largement suffisant pour nous permettre de faire nos estimations. D’un point de vue statistique, elles sont représentatives des 2 millions de Ouagalais, ça ne pose pas de problèmes ». Il prend l’exemple des sondages français. « C’est autour de 1500 personnes qu’ils enquêtent sur toute la France qui a autour de 66 millions habitants. Donc comparaison pour comparaison les 158 sont largement suffisants. Mais nous tenons à préciser que ce n’est pas en augmentant la taille de l’échantillon qu’on peut modifier forcément les résultats ».

Concernant la technique utilisée, M. Bemahoun notera que c’est la méthode des quotas marginaux, une technique utilisée partout dans le monde, eu égard à ses avantages. Il y a donc le sexe (environ 53% d’hommes et 47%) et l’âge (20 à 69 ans) ans qui ont été essentiellement les critères de quotas.

« Je ne suis d’aucune chapelle politique »

Dans le top 10 des personnalités que les ouagalais porteraient dans leurs cœurs, il y a 6 opposants. Les quatre premières places sont d’ailleurs occupées par ces derniers (Zéphirin Diabre, Rock Marc Christian Kabore, Laurent Bado, Salif Diallo). Question légitime. Ce sondage ne serait-il pas un coup de pouce pour les « refuseurs » ? Ou tout simplement n’est-il pas commandé par « une main invisible » pour influencer l’opinion publique ? « Pas du tout ! » Répond la main sur le cœur la statisticien-économiste. « C’est véritablement une initiative citoyenne parce que nous croyons en ce que nous faisons. Je le précise et j’insiste là-dessus, je ne relève d’aucune chapelle politique. Je ne suis pas membre d’un parti politique et on peut le vérifier » martèle-t-il avant de renchérir que l’objectif de cette étude n’avait aucunement pour objectif de favoriser ou nuire une personnalité. « En, le faisant nous avions conscience que cela pourrait créer des heureux comme des mécontents, mais notre objectif n’est pas de mettre mal à l’aise quiconque, ce n’est pas ce que nous recherchons. Du reste ces résultats ne sont pas une fin en soit, à tout moment ils peuvent s’inverser pour peu que chacun en fasse un bon usage ».

Il faut noter que le sondage a aussi porté sur d’autre aspect comme l’indice de confiance aux institutions, qui est la différence de taux entre ceux qui ont confiance et ceux qui n’ont pas confiance. Sur les 12 institutions concernées, la justice arrive en dernière position alors que la Commission électorale national indépendante(CENI) occupe la première place. (Voir annexe2)

Aussi, 51% des ouagalais misent sur le Non en cas de référendum pour trancher la modification ou non de l’article 37 de la constitution. Pendant que 29,7% penchent pour le oui, 15,4% affirment ne pas savoir qui des deux protagonistes remportera la bataille. 3,9% ont refusé de se prononcer.

« Je n’ai reçu aucune menace »

Depuis la publication des résultats du sondage, Bemahoun Honko Roger Judicaël dit avoir reçu plusieurs appels anonymes le félicitant pour le travail, mais aussi pour lui dire de faire « faire attention ». « Des appels qui menacent, non. Je ne veux pas salir le nom de quelqu’un. Tous les appels que nous avons reçus étaient dans la logique des félicitations, des encouragements et des appels à la prudence » reconnait l’auteur du sondage.

Ce baromètre de confiance politique : côte d’avenir de personnalités civiles, politiques et militaires est le premier round. M. Bemahoun espère que la prochaine fois, il aura plus de moyens pour couvrir plusieurs provinces pourquoi pas l’ensemble du territoire national. Déjà il a en perspective de mettre en place un institut de sondage pour traiter les questions d’opinion et faire de la recherche sur la science politique quantitative. Une idée qui lui tient à cœur et qui l’a conduit à suivre une formation à l’institut de recherche empirique en économie politique au Bénin.

Tiga Cheick Sawadogo
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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2014 à 01:30 En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Ces resultats certes sont statistiquement contestable par la forme et par le fond. Comparaison n’est pas raison ,et il faut éviter de vous ridiculiser. La fiabilité d’un sondage que de la vient pas seulement de la taille de l’échantillon. Je m’en vais vous poser quelques questions ?
    Quel était vos logiciels d’analyse et d’extrapolation ?
    Quel était vos hypothèses de départ ?
    Qui a fait les saisies de vos fiche d’enquête et avec quel outils ?
    Quel est l’outil de collecte ?
    Avez vous une idée de la population réelle de OUAGADOUGOU ? Pour parler de représentativité de l’échantillon ?
    Ce sont autant de questions qui méritent de la réflexion pour exposer des données d’une science pourtant qui fait ces preuves mais demandes assez de moyens et du serieux des acteurs. En France ce sont des institutions qui travaillent avec plusieurs acteurs/chercheurs qui publient les résultats car il faudra à chaque moment contextualiser les resultats.
    Bon courage, passez prendre aussi votre chèque à bientôt ............

  • Le 17 septembre 2014 à 01:36, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Bonne chance,frère et surtout prudence car nous sommes dans un monde où règne l hypocrisie.

  • Le 17 septembre 2014 à 04:43, par sidketa En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Soyez sérieux, le logiciel de traitement des données statistiques n’a aucune influence sur la validité des résultats d’une enquête. On peut utiliser un logiciel (SPSS par exemple) pour saisir les données et les transférer sur un autre (STATA par exemple) en fonction des commodités de leur utilisation. Quant aux agents de saisie, on peut utiliser des méthodes pour déceler des erreurs de frappe ou des erreurs de mesure. C’est après vérification de telles erreurs que les statistiques sont générées. Sachez aussi que les données d’enquête contiennent toujours des erreurs. Généralement, un taux d’erreurs de moins de 3% est acceptable, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas significativement influencer les résultats. En ce qui concerne la représentativité de l’échantillon, elle dépend de facteurs autres que ce vous citez. Elle dépend des techniques utilisées, lesquelles techniques sont utilisées en fonction des objectifs visés. Pour le cas présent, l’auteur indique que le tirage a été fait pour tenir compte entre autres du poids de la population féminine/masculine et des tranches d’age de la population. Quelqu’un d’autre pourrait tenir compte de la composition de la population en fonction de la profession, de la zone de résidence à Ouaga (quartiers résidentiels vs bidonville), de l’ethnie, de la religion etc. Sachez aussi qu’on peut combiner tout ceux-ci pour avoir une plus grande hétérogénéité de l’échantillon. Tout dépend des hypothèses de départ, et c’est là que vous pourrez avoir raison. Je crois que pour le cas présent, l’hypothèse est que les avis des enquêtés peuvent varier en fonction par exemples du sexe et de l’age. Ce qui est fort plausible, moins sujet à polémique et moins stigmatisant qu’une hypothèse qui stipulerait par exemple que l’opinion des individus varie en fonction de l’ethnie ou de la religion. Je ne suis pas statisticien, on peut me contredire, et j’en tirerais des leçons. On ne finit jamais d’apprendre !
    Encourageons plutôt les auteurs pour leur initiative. C’est nouveau au Burkina et c’est à saluer.

  • Le 17 septembre 2014 à 08:37, par Une voix En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Hormis les observations de l’internaute du 17 septembre, 01:30, qui me paraissent pertinentes, je me pose les questions suivantes : que représente un sondage qui se limite à la capitale - Ouagadougou -, dans un pays où la majorité écrasante est d’appartenance rurale ? Si, comme l’indique l’auteur du sondage, les moyens ont manqué, pourquoi se forcer à effectuer un travail dont tout le monde reconnaît le caractère si délicat ? En définitive, si une consultation d’envergure nationale faisait apparaître des résultats diamétralement opposés aux tendances relevées dans ce sondage, ne serait-on pas tenté, en se référant à des enquêtes de ce type, d’y voir automatiquement la fraude ou la manipulation ? Dans le contexte actuel du Burkina, est-ce trop demander que de recommander la plus grande rigueur, ou tout simplement un professionnalisme irréprochable, c’est-à dire, précisément, ce que nous exigeons des responsables en place ?

  • Le 17 septembre 2014 à 08:41, par ld En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Un économiste-statisticien ce n’est pas n’importe qui ! C’est des technocrates qui ne courent pas la rue surtout ici au BF ils se comptent au bout des doigts ! Par conséquent on peut accorder beaucoup de crédit à son travail et à ses résultats. La statistique est une science basée sur une méthode objective. Encourageons le jeune Judicaël à persévérer dans son travail car les sondages en Europe auxquels nous faisons fis sont tous basés sur la même méthode scientifique que celle utilisée par judicaél. Mais comme il est dit qu’on ’n’est jamais prophète chez soit" je comprends déjà les réactions spontanées et insensées de certains mécontents de n’avoir pas vu leur "tout-puissant Blaise’ en tête de ce sondage.

  • Le 17 septembre 2014 à 10:23, par sylas En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    c’est bien mon Frère , mais appelle moi pour des conseils.
    "LA PAIX PASSE TOUJOURS PAR LA VERITE"

  • Le 17 septembre 2014 à 10:24, par Le patriote En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Pour l’anonyme qui demande les infos sur les méthodes utilisées, on sent un petit apprenti statisticien quoi. Si tu veux des infos, il faut se référer directement à l’auteur et je suis persuadé qu’il vous les fournira. Si votre objectif est de dénigrer son travail, vous avez tiré à terre parce que même quand William Green publie des articles, il ne diffuse pas sa méthode.
    Revenons à vous M. Bemahoun et merci pour votre travail qui je pense seulement doit s’élargir à tout le territoire pour lui donner toute sa crédibilité, je dirais encore plus d’intérêt. Maintenant pour votre affirmation sur la taille de l’échantillon, je ne suis pas d’accord avec vous. Même si augmenter la taille de l’échantillon ne change pas "forcement" (le mot "forcement" est important dans la mesure ou ca change souvent) les résultats, cela réduit la variance de tes estimateurs et donne de ce fait une plus grande puissance statistique à tes résultats. Si tu fais un test de significativité, tu as plus de chance d’obtenir le vrai résultat (conclure par exemple que ton estimateur est significatif quand il l’est vraiment). En tout cas, du courage et que le bon Dieu te donne plus de moyen pour tes projets de manière générale.

  • Le 17 septembre 2014 à 10:41, par sylas En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Si l’homme et la femme ne se concertent pas pour concevoir, l’enfant qui naîtra n’est pas entouré de tendresse. A nos politiciens, sachez que le Peuple et la Terre du Burkina ne sont pas votre propriété. Vous avez intérêt à vous entendre sinon quelque chose de banal subtile viendra emporter les "opposants à la vérité". Dans une famille on exclue pas l’enfant "rebelle" et aucun enfant n’a le droit de se soustraire de la discipline établie. AMOUR ET VERITE

  • Le 17 septembre 2014 à 10:54, par d8d8 En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    C’est du n’importe quoi, comment , comment on peut oser réaliser un sondage sur 158 personnes sur une population d’environ 16 millions d’habitants et avoir le courage de l’attribuer à l’avis des Burkinabè ? C’est du manque de sérieux ,les gars si vous voulez vous attirer les regards faites preuves de travailleurs avant

  • Le 17 septembre 2014 à 11:20, par BF2015 En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Ces résultats que vous avez publiez manque beaucoup
    de crédibilité puis qu’on peut se poser plusieurs question :
    1-qui sont ceux qui sont allez sur le terrain ?
    2-comment était formuler les questions ?
    3-meme si vous n’appartenez a aucun bord politique sachez
    bien que dans votre équipe parmi ceux qui saisies les données
    il ya des gens qui le sont.

  • Le 17 septembre 2014 à 11:21, par l’amazone En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    pourquoi voulez vous qu’il reçoive un appel téléphonique le menaçant ?de la part de qui ?Rassurez-vous,le pouvoir en place à dépassé ce niveau des débats !!!n’oublier pas que notre président nous a gratifié d’un Etat de droit dans lequel la libertés trouvent pleine application.

  • Le 17 septembre 2014 à 11:36, par fofana drissa En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Ces document annexes jouent quel rôle ? pétris de fautes, on y comprend rien quels sont leur visé , prouver la nullité de leurs auteurs ? certainement !! je vous dis que 73% de Burkinabè soutiennent le président Blaise Compaoré

  • Le 17 septembre 2014 à 12:07, par fofana drissa En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Ces document annexes jouent quel rôle ? pétris de fautes, on y comprend rien quels sont leur visé , prouver la nullité de leurs auteurs ? certainement !! je vous dis que 70% de Burkinabè soutiennent le président Blaise Compaoré ,qu’en dites vous ? vive le referendum pour le président Blaise Compaoré encore et pour toujours

  • Le 17 septembre 2014 à 12:15, par Le révolté En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    pourquoi voulez vous qu’il reçoive un appel téléphonique le menaçant ?de la part de qui ?Rassurez-vous,le pouvoir en place à dépassé ce niveau des débats !!!n’oublier pas que notre président nous a gratifié d’un Etat de droit dans lequel la libertés trouvent pleine application.

  • Le 17 septembre 2014 à 13:17, par SY En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    ICI AU FASO CHACUN EST LIBRE DE SE MONTRER. DONC LAISSEZ CE MEC TRANQUILLE. MAIS SEULEMENT IL DEVRAIT POSER LA QUESTION LA POPULATION AUSSI POUR VOIR IL Y A UNE CONFIANCE VERS ELLE-MÊME ?

  • Le 17 septembre 2014 à 14:50, par Le consultant En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Excellent travail !!

    Arrêtez de critiquer tous sur votre chemin sans faire de proposition.
    Si votre président au pouvoir depuis plus de 25 ans c’est parce que vous ne reconnaissez pas les bonnes initiatives.
    Vous qui parlez mal de ses études et résultats, qu’avez vous proposé pour améliorer les prochains sondages ?

    Très bonne initiative au Faso

  • Le 17 septembre 2014 à 15:59, par TAMBOURA Abdoul En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Du courage frangin.certes que des individus seront à tes trousses dans le but de te foutre les battons en pleines roues pour te décourager du fait que tu sois l’initiateur de ce projet au BF,mais sois prudent fougueux et évolues dans la même lancée.

  • Le 18 septembre 2014 à 00:33, par Encore, encore En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Félicitations, cotisons pour lui pour la prochaine enquête que j’attends impatiemment ! Bravo !

  • Le 18 septembre 2014 à 01:54, par Zida En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Bien fait. Mais somdage ou pas ils doivent savoir qu’on en a marre d’eux. Ils partiront en 2015 les prédateurs du Pays. Merci.

  • Le 18 septembre 2014 à 17:18 En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    Pour etre honnetye, 158 personnes pour toute la vile de Ouaga, ce n’est opas representatif pour la simple raison que ce n’est pas robuste comme on dit en recherche quantitative. Je fous qu’ en france on s’ accorde sur 1500 personnes. Et puis en plus, Ouaga, ce n’est pas le Burkina. Il faut etre honnete et peut- etre dire que ce chiffre pourrait etre representatif de la ville de ouaga mais pas du Burkina. Entrez dans les campagnes et vous verrez la logique de "cooptation" des individus. Que faites vous de donnees plus molles comme l’ alignement systematique sur les lignages et autres reconnaissances sociales ? En 1938, un sondage avait donne le Parti Republicain comme gagnant. mais la plus grosse betise est qu’ a l’ epoque, on avait table sur un echanyillon tres lrge du reste, mais qui etait tire des annuaires telephoniques. Qui avait le telephone en 1938 si ce ne sont pas les puissances d’ argent comme en trouve souvent parmi les republicains ? Je ne vois pas comment les penchants de considerations de citadins qui savent lire et ecrire et qui, surement, peuvent s’ offrir au moins du riz gras deux fois par semaine serait le meme que le vote de citoyens des campagnes ou manger l ;e riz une fois par mois releve du miracle. Donc si tu donnes du riz, tu es un demi- dieu pour eux. Il faut accepter les critiques meme si vous suivez ce que vos maitres francais font.Il y a une cesure entre villes et campagnes. Il faut etre d’accord au mons a avec ca.

  • Le 18 septembre 2014 à 17:36, par Derrida Deux En réponse à : Bemahoun Honko Roger Judicaël, auteur du sondage sur le baromètre de confiance politique : « Nous avons reçu des appels nous disant de faire attention ! »

    id, du 17 septembre, tu ne sembles pas connaitre beaucoup de choses de la recherche. Ce n’est pas parce qu’ on utilise beaucoup de chiffres en statistiques qu’ elles seraient plus objectives que la recherche qualitative. Depuis le choix de la question a investiguer, la problematique, la maniere de developer l’ etude, c’est un individu, un sujet, avec ses choix et ses faiblesses qui mene la danse. Les statistiques sont meme le meilleur moyen pour mentir. Il faut rester sceptiue par rapport a toute recherche et interroger la methode tres riopugreusement, sans complaisance. Meme si le travail vient du dieu de l’ econometrie elle- meme. Les statistitciens ne courent pas les rues. C’est vrai. Les hommes eclaires non plus. la preuve, des bornes comme toi qui applaudissetn avec vos dix doigts et vos dix orteils sans comprendre rien a rien sont pleins dans la rue. Je me mefie d’ un tel travail qui porte sur la population de ouaga et qu’ on veut generaliser a l’ ensemble de tout le pays. C’est ose quand meme, hein, Homko sait bien les limites de son travail mais il se precipite de le publier. Il reconnait ne pas avoir les moyens. Ce n’est pas toutes les recherches qu’ on fait. Il y a 4 criteres pour qu’ une question soit conduite en recherche:1. Elle doit etre faisable. C’est - a dire que les questions metaphysiques sont a ecartees. Par exemple , Dioeu est- il bon ou mauvais ? Personne ne peut rechercher une telle question de facon viable. Elle n’est pas falsifiable. Cad, que tu ne peux meme pas avoir un seul exemple ou contre exemple pour justifier le contraire de ce qu’ on avance. Ca sera toujours ta parole contre la parole de ton ADVERSAIRE. Et on ne peut pas apprehender cette realite par les 5 sens. Question donc ps empirique.L’ autre aspect du "faisable", c’ est qu’ il faut avoir les moyens de sa politique. Quelque soit votre question de recherche, si vous devez aller faire des experimentatons sur la lune, meme avec l’ assisatnce de l’ etat burkinabe, vous ne pourez aller sur la lune. Recherche non faisable donc.
    2) La recherche doit tre significative : Cad dire qu’ elle doit etre importante. En quoi une enquete sur les 30 personnalites a Ouaga peut etre utile pour nous ? Quel est est l’ enjeu de leur importance a Ouaga ? Vous voulez extrapoler qu’ etre important a Ouaga, c’est l’ etre partout ? Si Simon est imbattable a Ouaaga, est-ce que Simon peut battre Arba Diallo a Dori ? La rcherche coute cher. Ne perdez pas notre temps pour des recherches qui peuvent suelement nourrir nos conversations autour de la biere fraiche.
    Une recherche doit etre ethique. Rien a dire, ne sachant meme pas les precautions que vous avez prises. mais le risque est grand que votre recherche peut preparer les esprits a ne pas accepter certaines personnes qui pourraient toutes fois gagner des elections a Ouaga sans etre bien positionnes sur votre liste. En cela, la recherche pourrait manquer d’ ethique.
    4. La clarte : Quel est le but recherche dans ce genre de recherche ?Pourquoi Ouaga et pourquoi pas Bobo ?
    Vous avez failli au test de toues les 4 conditions d’ une bonne recherche.
    Conclusion : Recherche tres limitee dans son importance, dans sa faisabilite , meme si les gens aiment voir de tels" classements".

    Cordialement,

    Derrida Deux