Les inspecteurs et contrôleurs de travail en grève de 48 heuresLes inspecteurs et contrôleurs de travail, membres du Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT), observent depuis ce mardi une grève de 48 heures pour exiger du gouvernement la satisfaction de leur plate-forme revendicative. Pour amener le gouvernement à satisfaire sa plate-forme revendicative le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) est en grève depuis ce mardi matin pour 48 heures. « Sur toute l’étendue du territoire », précise le Secrétaire général du SYNACIT, Hamidou Belem. A Ouagadougou, c’est à l’éducation ouvrière que Belem et ses camarades se sont retrouvés pour échanger sur leurs préoccupations et sur la suite à donner au mouvement. Et à en croire les responsables du syndicat, ce mot d’ordre de grève est également observé dans les 12 autres régions du pays. Au menu de leur plate-forme revendicative dite minimale les points suivants :
Poursuivre la lutte jusqu’à obtenir satisfaction A écouter les responsables du SYNACIT, après 8 mois d’engagement autour de la plate-forme revendicative minimale ci-évoquée, leur lutte est encore loin d’avoir porté des fruits. Hamidou Belem : « Depuis le début de cette année jusqu’à ce jour, nous avons toujours prôné le dialogue. Suite à notre préavis de grève, les autorités de notre ministère nous ont reçus pour des rencontres d’informations. Cependant, aucune rencontre d’informations ne nous donne des propositions concrètes assorties de délais ». Mais, Belem et ses camarades se disent déterminés à poursuivre le mouvement jusqu’à obtenir gain de cause. Et de rappeler, l’article 392 du code de 2008 qui stipule : « L’Etat doit mettre à la disposition de l’inspection du travail, les moyens en personnel et en matériel nécessaires à son bon fonctionnement. Les prestations en nature des inspecteurs du travail sont fixées par voie réglementaire ». Grégoire B. Bazié Vos réactions (14) |