Retour au format normal
lefaso.net

Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

samedi 6 septembre 2014.

 

Le 4 septembre 2014, les forces de l’ordre ont violemment dispersé à Djibo des manifestants aux mains nues qui réclamaient le démarrage des travaux de bitumage de l’axe Djibo-Kongoussi annoncé par le Gouvernement depuis janvier 2013. L’intervention musclée des forces de l’ordre a fait plusieurs blessés et occasionné plusieurs interpellations.

L’Opposition politique comprend les frustrations des populations de Djibo qui les ont conduits à mener des actions désespérées tels que le blocage du trafic sur l’axe Djibo-Kongoussi et l’incendie de bâtiments publics. En effet, la gestion des ressources publiques par le gouvernement laisse penser que les ressources de l’Etat sont extensibles à volonté. Pendant que le gouvernement est disposé à consacrer des ressources publiques pour mettre en place un sénat rejeté par la population, organiser un référendum également rejeté par la population, il dit ne pas pouvoir mobiliser les ressources pour soulager la misère des populations.
Le peuple burkinabè et particulièrement la population de Djibo ne comprennent pas que des secteurs névralgiques tels que l’élevage, le désenclavement, l’éducation, la santé etc. soit délaissés au profit des intérêts égoïstes du gouvernement du Président Blaise COMPAORE.

L’Opposition politique condamne cette répression aveugle des forces de l’ordre sur des populations qui ne réclament que le gouvernement accorde une attention à leur condition de vie. L’Opposition invite les autorités à faire libérer sans délai les personnes interpelées.

L’Opposition souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées. Elle demande aux populations d’éviter les actions désespérées et de privilégier les formes de luttes républicaines. L’Opposition tient à féliciter la population de Djibo pour sa prise de conscience dans la nécessité de s’organiser et de se mobiliser afin de faire front face à la démission du gouvernement quant à la satisfaction de leurs besoins essentiels.

Ouagadougou, le 04 septembre 2014

Le Chef de File de l’Opposition

Zéphirin DIABRE



Vos commentaires

  • Le 6 septembre 2014 à 01:47, par yad bila En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    referendum à djibo c’est le gouverneur,le haut-com,le maire,le president du consiel regional qui viendront voter le oui pour le referendum.je suis deçu au vu de la maltraitence que les enfants,les femmes de passage qui ont été battus.je assure que l’affaire n’a été gerer de façon diplomatique.les etaient non agressifs je assure

  • Le 6 septembre 2014 à 07:54, par zamandambparatsida En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    merci aux partis politiques qui se sont prononcé sur le sujet, mais je regrette pour l’ensemble de la presse national qui n’a pas fait cas de ça

  • Le 6 septembre 2014 à 13:16, par TAMBOURA Abdoul En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    sincèrement Djibo qui a tant suivi le parti au pouvoir CDP malgré ses fausses promesses ne mérite pas une telle répression que je qualifierai de sauvage.la violence ne mène qu’au désastre du moment où les victimes auront la rage de se venger un jour.je crois que même si on est un "homme fort" c’est grâce aux hommes sinon seul tu n’es rien qu’un "pauvre homme", ayons un peu de respect et de considération envers ses compatriotes. soyons indulgent pour vivre en paix et en parfaite harmonie !

  • Le 6 septembre 2014 à 15:18 En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    Merci à l’opposition pour cette declaration sur la situation à djibo.
    Mais le ministre a insunuer quelque chose qui merite que l’on fasse attention au regionnalisme que l’on sent dans les non dits.
    En effet quand le ministre dit que quand les jeunes parlent de l’axe djibo-kongoussi, eux ils parlent de kongoussi-djibo (avec un air d’enervement) et finalement pour se ressaisir et dire que c’est la meme chose.
    je demande qu’il s’explique.
    Si le ministre pense que djibo est loin de la capitale que les marches des jeunes ne peuvent inquieté ni lui, ni son gouvernement et encore moins Blaise Compaoré. Je conseil au jeunes de demander un referendum pour que djibo appartienne desormais au Mali ou au Burkina.
    En bon entendeur salut

  • Le 6 septembre 2014 à 16:53, par sidnaaba En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    merci Mr CFOP. on en Veu pas au ministre , mais à nos ignorant et analphabètes de dirigeants locaux comme le maire de djibo et son amis complice de conseillé régionale .Mr le maire tu vau rien si tu est un homme fort fais comme Hama arba DIALLO a fais pour sa commune au lieu de gazer ta population.

  • Le 6 septembre 2014 à 18:23, par Abdoula En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    Du courage à la population de Djibo
    le pouvoir de la 4è république a failli dans tous les domaines
    seule la lutte peut nous libérer.

  • Le 6 septembre 2014 à 21:55, par Figo En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    Vous comprenez maintenant pourquoi depuis quelques années on recrute beaucoup de policiers. La preuve est faite maintenant que ce n’est pas seulement pour lutter contre les bandits, sinon pourquoi l’achat de camions qui propulse de l’eau chaude ? Pauvre population. Ailleurs, quand on est blessé par la police, on peut déposer une plainte. Ici, N’gaow !

  • Le 7 septembre 2014 à 22:46, par JAMES KENNY En réponse à : Djibo : le Chef de file de l’Opposition exige la libération des personnes arrêtées lors des manifestations

    Cette répression d’une population qui réclame sans violence qu’on résolve ses problèmes est un aveu que l’État de droit est en bonne voie de décès. Car on peut certes considéré que le blocus d’une route nationale n’est pas normal. Mais les djibolais avaient ils une autre alternative ?
    quant on sait que cette voie Djibo-Kongoussi a été la pierre angulaire des promesses de campagne du CDP lors des élections législatives et municipales passées.
    En outre on se souvient que le financement est censés être acquis pour bitumer cette voie. Il aura fallu que la société de transport STAF arrête de desservir Djibo car ses cars se dégradaient et tombaient en panne ( j’en ai été témoin début Aout) pour faire éclater la fronde. Élus CDP de la province de Djibo et de la région du Sahel levez vous pendant qu’il est encore temps.