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Sixième Conseil scientifique international du Centre Muraz : « Nous sommes là pour donner des conseils », dixit le Professeur Roger SALAMON

jeudi 4 septembre 2014.

 

Le Centre Muraz a entamé son sixième Conseil scientifique ce mardi 02 septembre 2014 à Bobo-Dioulasso. 72 heures durant, les membres de ce Conseil scientifique soumettront leurs projets de recherche à des critiques. Comme au cours des cinq premiers conseils, le Pr Roger SALAMON, le président du Haut conseil de la santé publique (France) a présidé l’édition 2014 du Conseil scientifique international du Centre Muraz.

Amédée Prosper DJIGUEMDE, le Secrétaire général du ministère de la Santé a présidé la cérémonie d’ouverture de la sixième session du Conseil scientifique international du Centre Muraz. Après avoir excusé l’absence du ministre Léné SEBGO, Amédée Prosper DJIGUEMDE a rappelé tout l’intérêt des conseils scientifiques et toute l’importance du Centre Muraz dans le dispositif sanitaire du gouvernement burkinabè : « Le ministère de la Santé est présent ce soir pour signifier notre attachement et notre reconnaissance au travail des chercheurs du Centre Muraz. Depuis la création de ce centre, beaucoup d’activités de recherche ont été menées. Ce qui a permis à notre pays de reformuler et d’élaborer de nouvelles politiques en matière de santé. Le ministère de la Santé est là aussi pour soutenir les actions du Conseil scientifique international que nous saluons pour les orientations, pour l’éclairage que ce conseil apporte au Centre Muraz »

A la tête d’une délégation de chercheurs venus de la France, le Pr Roger SALAMON, président du Haut conseil de la santé publique (France) et président sans discontinue du Conseil scientifique du Centre Muraz depuis 2006 a résumé comme suit l’essence des conseils scientifiques : « Dans le monde entier, tous les centres de recherche disposent d’un Conseil scientifique externe qui permet à d’autres chercheurs d’exprimer des opinions sur les projets de recherche…Comme son nom l’indique, un Conseil scientifique donne des conseils. Nous, nous sommes là pour donner des conseils, des orientations et pour donner peut-être des pistes de financement à des projets de recherche. Le Conseil scientifique, c’est une aide de chercheurs plus âgés qui ont une grande expérience à des jeunes chercheurs »

En marge de ce sixième conseil scientifique, le Directeur général du Centre Muraz, le Pr Nicola MEDA a réaffirmé quant à lui son ambition : « Faire du Centre Muraz un pôle régional d’excellence et d’innovation en recherche essentielle pour la santé au Burkina Faso et dans la région africaine ». Même si les difficultés ne manquent pas : Chercheurs sans plan de carrière, absence de laboratoire accrédité ; Manque de professionnalisme dans les stocks et dans la maintenance des équipements…
Biennal, le Conseil scientifique international du Centre Muraz permet également une triple orientation selon Nicolas MEDA : « Le Conseil scientifique oriente le Centre Muraz dans son organigramme scientifique, dans ses priorités scientifiques affichées et dans la sélection des partenariats internationaux. ».

« Au Burkina, il n’y a pas d’Ebola »

Point névralgique du dispositif anti-ébola concocté par le gouvernement burkinabè, le Centre Muraz a opté jusqu’à présent pour une prudente politique de communication. Sans jamais claironner, des équipes du centre ont effectué des prélèvements suite à quatre alertes dans quatre régions du pays. Le temps du sixième conseil scientifique du centre Muraz, le Professeur Nicolas Méda s’est exprimé sur la situation dans notre pays. Et selon M. MEDA, les cas suspects de malade d’Ebola au Burkinan ont été blanchis par des tests.

Ousséni BANCE
Lefaso.net



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