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Cadre de réflexion et d’action citoyennes : Alphonse Tougouma est président pour trois ans

lundi 1er septembre 2014.

 

Le Cadre de réflexion et d’action citoyenne (CRAC) a tenu sa première convention nationale du 28 au 30 aout 2014 à Bobo-Dioulasso. Après trois jours de travaux, Alphonse Tougouma a été porté à la tête du CRAC pour un mandat de trois ans.

Le Cadre de réflexion et d’actions citoyennes (CRAC) est désormais un mouvement national. Créée en 2009, cette Organisation de la société civile envisageait jusque-là la sauvegarde de la culture burkinabè dans les établissements secondaires de la région des Hauts-Bassins. Suite à sa première convention à Bobo-Dioulasso, le CRAC s’est donné pour mission de réveiller les « consciences dormantes » afin de résoudre certains maux qui minent le Burkina en particulier et le continent Africain en général.

Réveiller les consciences dormantes

Elu pour un mandat de trois ans à la tête du CRAC, Alphonse Tougouma compte aider des Burkinabè à connaître leurs droits et leurs devoirs afin de contrer la mauvaise gouvernance dans notre pays. Le CRAC, c’est aussi, selon Alphonse Tougouma, un cadre de questionnement et de réflexion qui va au-delà des préoccupations du Burkina. Entre autres sujets, les participants à la première convention du CRAC se sont planchés sur le rôle de l’élite africaine et ses responsabilités dans les guerres qui ravagent le continent. « Lorsqu’on dit à quelqu’un qu’il est complice, il devra changer sa manière d’agir », tels sont les mots d’Alphonse Tougouma à l’adresse de tous les Africains qui exécutent encore des sales besognes au profit des « néocolonialistes ».

Ousséni BANCE
Lefaso.net



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