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LONAB : le Premier ministre félicite le personnel

jeudi 21 août 2014.

 

Chose promise, chose due. Le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, était ce jeudi 21 août 2014 dans les locaux de la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB). La promesse avait été faite en juin dernier à la nationale des jeux de hasard au cours de la 22è Assemblée générale des Sociétés d’Etat.

Plus de 52 milliards de chiffre d’affaires en 2011, plus de 64 milliards en 2012 et plus de 75 milliards en 2013 pour respectivement un résultat net de 2 787 169 794, 5 825 412 264 et 7 514 069 520 FCFA ; c’est ce tableau non moins flatteur sur les trois années d’affilée qui a valu à la LONAB la visite de ce jeudi matin. Luc Adolphe Tiao est venu « Saluer une institution dont nous pouvons être fiers. Tout d’abord parce qu’elle connaît des performances économiques et financières très importantes ». C’est donc pour saluer le mérite de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui œuvrent au quotidien pour apporter de nombreuses ressources aussi bien financières que matérielles à l’Etat et à ses démembrements que le Premier ministre a fait le déplacement.

Un résultat net bénéficiaire, mais des difficultés quand même

La visite du Chef du gouvernement était l’occasion pour la Directrice générale de la LONAB, Madame Amélie Tamboura, de revenir sur certaines difficultés que vit son institution. Des difficultés liées notamment à la vétusté des moyens de travail, à la connectivité du réseau et à la faible couverture du territoire national. Comme pour dire que derrière ses belles performances se cachent des obstacles qu’elle et son équipe travaillent à minimiser. « Innovez, investissez dans les équipements et travaillez davantage pour la satisfaction de la clientèle puisque cela va payer », a répondu le Premier ministre. En bonne cuisinière, celle qui dit avoir fait un savant dosage des ingrédients apportés par ses collaborateurs pour atteindre le résultat que l’on connaît de la LONAB, en est consciente.

Le retour du pari hippique

Les difficultés, il y en a certes, mais de projets ambitieux, la nationale des jeux en regorge. Comme le projet de construction du nouveau siège de l’institution et la relance à court terme du Pari Hippique Burkinabè (PHB). « Vous savez que pour organiser des paris il faut un hippodrome, il faut des chevaux pour animer ces courses-là. La perspective que nous avons c’est justement d’abord de commencer par acquérir un hippodrome et ça c’est en cours. Je crois que d’ici la fin de l’année ça sera bouclé et nous allons à partir de ce moment mettre en place tout le dispositif pour permettre qu’on puisse organiser des courses de chevaux », précise Madame Tamboura. Avec toute l’industrie qu’il faudra développer autour de ces courses hippiques burkinabè (sélectionner la race de chevaux, les élever, les former ; recruter et former les jokers et autres entraineurs…), elle s’est fixé la fourchette de 03 à 05 ans pour le redémarrage effectif de cette course hippique portant la marque du pays des hommes intègres. Redémarrage puisqu’une première expérience avait commencé en 1996 avant d’être interrompue environ 05 ans après.

Vous avez dit addiction au jeu ?

Autre projet ambitieux et pas des moindres, la LONAB va mettre en place un centre d’écoute et de conseils à ceux de ses clients qui développent une addiction aux jeux. Autrement dit, ceux qui souffrent de ne pouvoir se départir du jeu trouveront désormais oreille attentive. Un portail Jeu Responsable sera lancé dans les prochaines semaines, en attendant la mise en place effective de ce centre.

Samuel Somda

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