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Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

jeudi 7 août 2014.

 

En 2010, Abdoul Karim Sango faisait partie des bénéficiaires du programme américain, Young African leaders. Il avait, à l’occasion, rencontré le président américain Barack Obama. Depuis, il n’a cessé de s’investir dans des actions d’éducation et de conscientisation des jeunes pour la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme. Dans l’interview ci-après, Sango apprécie la tenue du sommet USA-Afrique, parle de la position américaine sur les modifications de constitution en Afrique, analyse les sorties du président du Faso sur la nécessité d’avoir des ‘’hommes forts’’… Ce, dans un langage direct qu’on lui connait.

Lefaso.net : Un sommet USA-Afrique se tient actuellement à Washington, d’aucuns estiment qu’il s’agit d’une session de rattrapage pour Obama, dont l’Afrique attendait beaucoup, est-ce votre avis ?

Abdoul Karim Sango : Je ne crois pas qu’il faille analyser l’organisation de ce sommet en termes de rattrapage pour Obama. Si l’administration américaine a jugé utile d’organiser un tel sommet, c’est en tout premier lieu dans l’intérêt des Etats Unis. Après les sommets France-Afrique, Chine-Afrique, Inde-Afrique, les américains veulent aussi montrer davantage leur intérêt pour le continent dont on dit qu’il est celui qui se porte le mieux au plan de la croissance économique. Vous avez dû entendre comme moi que sur les 20 pays au monde qui se portent mieux au plan économique, 10 sont africains dans un contexte de marasme économique.

Personnellement, je ne crois pas du tout à ces indicateurs macro-économiques publiés par les institutions internationales parce que tous les jours, je vois les africains mourir de faim, de soif et de maladie, les jeunes dans leur grande majorité n’ont pas d’emplois et les perspectives sur cette question ne sont pas claires. Ceci dit, je pense que l’intérêt des Etats Unis pour l’Afrique provient de ce que notre continent est celui de l’avenir en raison de la très forte jeunesse de la population (60 % de la population à moins de 30 ans ; au Burkina de façon spécifique c’est 73% de la population qui est dans cette tranche d’âge). Et vous savez que la jeunesse c’est l’avenir de toute les nations, on peut donc estimer que l’avenir du monde se joue sur le continent africain. Voilà d’ailleurs pourquoi le Président Obama met l’accent sur ce segment de la population depuis 2010 à travers le lancement de son programme Young African leaders.

Depuis cette année, ce sont désormais 500 jeunes africains qui pourront chaque année aller renforcer leurs compétences dans divers domaines aux Etats Unis. Il n’y a que les africains qui n’ont encore rien compris à l’enjeu véritable que représente la jeunesse en tant que moteur du progrès social et économique. Les dirigeants africains actuels ont du mépris pour la jeunesse notamment quand vous regardez la faiblesse des ressources consacrées à la formation et à l’emploi des jeunes. Ils ont une peur bleue de la jeunesse qui par principe aspire au changement à l’opposé des anciens qui sont dans leur grande majorité des conservateurs. Un autre aspect, c’est que l’Afrique a un potentiel extraordinaire au plan des ressources agricoles et hydrauliques, minières, pétrolières… tout cela aiguise des appétits. Hélas cela pourrait se faire contre les intérêts des peuples africains.

Lefaso.net : Concrètement, que faut-il attendre d’une telle rencontre pour l’Afrique et particulièrement le Burkina ?

Abdoul Karim Sango : Très honnêtement, je ne pense pas qu’il faille attendre quelque chose de plus de l’organisation d’un tel sommet pour le continent et pour notre pays. Je le dis et je ne fais que répéter ce qui est connu depuis la nuit des temps, il appartient à chaque peuple et à ses élites de prendre leur destin en main dans tous les domaines politique, économique et social. D’ailleurs, cette idée est clairement exprimée dans le livre l’audace d’espérer écrit par Obama. Les américains ont fait leur révolution, les français la leur, les chinois aussi… En Afrique, les noirs sud-africains ont dû se battre pour mettre fin à la ségrégation raciale… Nous avons des exemples dont nous devons nous inspirer pour changer la face du continent et en particulier celui du Burkina.

Lefaso.net : Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré : « Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques ».Pensez-vous que cela suffira pour dissuader les chefs d’Etat africains qui envisagent modifier les constitutions de leur pays pour rester au pouvoir ?

Abdoul Karim Sango : Je ne pense pas que la pression de John Kerry puisse suffire, fût-il le Secrétaire d’Etat de la première puissance mondiale. En revanche, cette position qui en réalité est celle d’Obama vient renforcer le camp de tous les combattants de la démocratie et de la liberté à travers le continent. Ce qui va dissuader véritablement les dirigeants africains qui ont un égo hors du commun, c’est la pression des masses populaires des villes et campagnes africaines. Vous savez pour bon nombre de dirigeants africains, nous ne sommes plus en République. Les populations sont leurs sujets et ils n’entendent pas être contredit. Quand on est en démocratie, on ne peut pas un seul instant imaginer qu’on puisse gouverner tous les temps, cela est contraire à la constitution du Burkina qui proscrit toute idée de pouvoir personnel et prescrit la forme républicaine de l’Etat. C’est ce que l’ambassadeur de France a dit le 14 juillet en citant Aristote.

En fait, la démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent. Les simulacres d’élections organisées ici et là, c’est pour le regard extérieur notamment celui des partenaires financiers. Mais sur cette question, moi je suis très optimiste parce que les populations ont compris que la démocratie n’est pas compatible avec le statut de sujet. Par exemple dans notre pays, il y a de plus en plus de citoyens. Il appartient aux élites politiques à ceux de la société civile et aux intellectuels de demeurer constants et fermes dans la défense des positions de principe. Avec ce fameux article 37, j’ai compris que la constitution peut être expliquée dans toutes ces dispositions à tous les citoyens.

Cette année, j’ai animé de nombreuses conférences, ateliers dans presque toutes les régions du Burkina sur les questions de gouvernance démocratique, j’ai noté avec satisfaction que les populations aspirent fortement à une nouvelle gouvernance plus égalitaire et inclusive. A Kongoussi, un vieux qui ne comprenait pas français m’a interpellé à la fin de la conférence en disant que très probablement il n’a pas tout compris dans mon message. Mais il soupçonne que je parlais de la limitation du mandat présidentiel et que pour lui cela ne doit pas être un sujet de discussion parce qu’il pense que le pouvoir moderne est différent du pouvoir traditionnel.

Lefaso.net : Lors d’une interview accordée à des médias français et britannique, le président du Faso a soutenu qu’ « il n’y a pas d’institutions fortes sans hommes forts », quelle analyse faites-vous de cette déclaration ?

Abdoul Karim Sango : Le Président du Faso n’a pas tout à fait tort. Mais cela dépend du contenu qu’il met dans la notion « d’hommes forts ». On peut être un homme fort parce que l’on a des armes et une armée qui peut bâillonner ses opposants et son peuple ; on peut être un homme fort parce que l’on a beaucoup d’argent pour acheter ses opposants et son peuple. Dans cette hypothèse, vous êtes fort mais sans institutions fortes. Parce que les institutions tiennent en raison des armes et de votre argent. Kadhafi était un homme fort (avec le recul, je regrette énormément les conditions de son départ, mais hélas ce type de régime finit toujours ainsi !), mais la Libye n’avait pas d’institutions fortes.

Au-delà du cas libyen, Mobutu était aussi un homme très fort dont on disait qu’il était presque l’égal de Dieu sur terre, qu’est devenu le Congo après lui ? Ceci dit on peut être un homme fort parce qu’on respecte la constitution, les lois et règlements de son pays, on a une parole d’honneur. Dans cette hypothèse, alors il peut y avoir des institutions fortes. Nelson Mandela fut un homme fort pour ne citer que cet exemple. Tout dépend du point de vue où se situe le président du Faso, j’espère pour lui qu’il est dans la seconde hypothèse ! Et quand le président Obama dit que l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, il veut faire allusion à la première hypothèse.

Lefaso.net : John Kerry a aussi salué la contribution de Blaise Compaoré dans la recherche de la paix en Afrique de l’Ouest, quelle lecture en faites-vous ?

Abdoul Karim Sango : Je n’ai pas de lecture particulière à faire là-dessus ! Ce sont des faits et en tant que Burkinabè on ne peut qu’en être fier et lui souhaiter de continuer cette noble tâche jusqu’en 2015.

Lefaso.net : A cette rencontre, le président Obama a annoncé environ 33 milliards de dollars d’aide publique et d’investissement en Afrique par des sociétés américaines, avait-on besoin de déplacer une quarantaine de chefs d’Etat pour faire une telle annonce ?

Abdoul Karim Sango : Il y a deux choses qu’il faut mettre en évidence. Il ne s’agit pas de 33 milliards de dollars d’aide. Une partie est constituée d’investissement fait par des hommes d’affaires américains pour leur business. Probablement que cela pourrait occasionner des offres d’emplois pour nos jeunes et donc cela est intéressant.

Pour ce qui est de l’aide, je ne sais pas si c’est utile pour l’Afrique. Pensez-vous sincèrement que le Nigeria ou la Côte d’Ivoire ont besoin d’aide pour se développer ? Ce dont l’Afrique a véritablement besoin, c’est une gouvernance plus assainie à travers des institutions très fortes. Par exemple sur la corruption, il faut une tolérance zéro. Avec la corruption qui est érigée en système de gouvernance dans nos pays et au Burkina en particulier, l’aide ne servira qu’à aller grossir les comptes des dirigeants placés à l’extérieur. Il nous faut opérer des choix rationnels en termes de dépenses publiques. Il nous faut des investissements plus structurants. Savez-vous que selon la banque mondiale, ce sont 900 milliards de dollars qui quittent l’Afrique pour être placés dans des banques occidentales.

Depuis les indépendances, nous sommes dans une logique d’aide. De ce point de vue, la révolution du président Thomas Sankara avait vu juste en dénonçant le caractère pernicieux de l’aide internationale. Avec Sankara, le compter sur soi a donné des résultats tangibles au plan économique et social plus que tous ces milliards qu’on déverse à longueur de journée sur notre pays. Une Zambienne Damisa Moyo qui a étudié à Harvard, la plus prestigieuse université américaine a écrit un livre très intéressant « l’aide fatale » où elle dénonce les méfaits de l’aide internationale. Le seul avantage avec les américains c’est qu’ils gèrent directement eux mêmes leur aide parce qu’ils n’ont pas confiance en nos institutions. On l’a vu avec le MCA qui a des résultats appréciables dans notre pays en raison de toute la rigueur américaine qui a entouré la gestion de ces fonds.

Lefaso.net : Vous qui aviez eu le privilège d’être convié à la Maison Blanche en compagnie d’autres jeunes leaders du continent il y a quelques années, qu’est-ce que vous en avez tiré comme acquis ?

Abdoul Karim Sango : Cela a probablement été un moment important dans ma vie ! Être reçu par le président de la première puissance mondiale en raison de mon engagement pour la démocratie et les droits de l’homme, sans conteste cela vous renforce dans vos convictions. Pour le reste, il faut savoir que les américains ne vont pas vous faire un tel honneur si vous ne représentez rien dans votre pays. Je poursuis sans relâche mes actions d’éducation et de conscientisation des jeunes. Quand on me sollicite, je renforce les capacités des acteurs politiques et de la société civile, des médias sur la gouvernance démocratique. Toutes ces actions vous demandent une part importante de sacrifice que je consens avec beaucoup de plaisir.

De janvier à ce jour, j’ai animé pas moins de 20 conférences publiques sur tout le territoire. Certains en collaboration directe avec l’ambassade. Par exemple, cette année j’ai été membre du jury de sélection pour les 6 Burkinabè qui sont parmi les 500 jeunes retenus dans le programme Young African Leaders. Ceci dit, je suis peut-être le plus visible, il faut quand même rappeler que nous étions 3 pour le Burkina. Mes deux autres amis sont des gens formidables qui œuvrent plus discrètement dans leur domaine notamment dans la Jeune Chambre internationale dont ils sont des membres très actifs. Et vous avez que cette organisation fait beaucoup de choses pour notre pays dans le social.

Interview réalisée en ligne par Moussa Diallo

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2014 à 19:09, par vérité no1 En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Je partage votre point de vue, les dirigeants africains surtout de l’Afrique de l’ouest marche sur la démocratie et ne tarde pas à utiliser la violence comme au Burkina bien sûr, en Gambie et Togo et autres. Blaise fait parti des 10 premiers dictateurs au monde au même rang que le président Nord Coréen et autres.

  • Le 7 août 2014 à 19:10, par vérité no1 En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Je partage votre point de vue, les dirigeants africains surtout de l’Afrique de l’ouest marche sur la démocratie et ne tardent pas à utiliser la violence comme au Burkina bien sûr, en Gambie et Togo et autres. Blaise fait parti des 10 premiers dictateurs au monde au même rang que le président Nord Coréen et autres.

  • Le 7 août 2014 à 19:22 En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    KARIM, tu es très poli Blaise lui même n’a jamais été démocrate et il ne le sera jamais. Il est venu bidasse et repartira comme tel. Que la jeunesse se renseigne nous sommes en régression en matière de démocratie. La 3è république a été la meilleure en terme d’élection et de transparence. La dictature actuelle (4è république) est loin de lui ressembler.

  • Le 7 août 2014 à 19:46, par kaboré ludovic de tanghin ;original En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Très sincèrement la monarchie est mieux en Afrique .démocratie mon cul oui .allez dans votre village et dirent au rois qu’il gouverne mal .trop de problème avec cette démocratie des occidentaux .l’Afrique , c’est la royauté ou la chefferie .nous devons repartir puiser à la base :dans nos anciennes organisations .

  • Le 7 août 2014 à 19:46, par KONAN En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    nul b’abord monsieur pensez vous que le Burkina a une constitution ? non ? la copie Française répond elle a nos réalités ? soyons objectifs le peuple doit être mis à l’épreuve pour la construction de la d&démocratie, à la Burkinabè vive le referendum

  • Le 7 août 2014 à 19:47, par tché En réponse à : Abdoul Karim Sango :« La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    La democratie c’est bien mais l’Afrique n’en pas besoin en tout cas pas pour l’instant. L’Afrique a d’autres urgence que de gaspiller les fonds dans la democratie.

  • Le 8 août 2014 à 07:59, par fidel dillo En réponse à : Abdoul Karim Sango faisait partie des bénéficiaires du programme américain, Young African leaders

    vive le referendum

  • Le 8 août 2014 à 08:15, par guimbo En réponse à : Abdoul Karim Sango faisait partie des bénéficiaires du programme américain, Young African leaders

    rien d’intéréssant a vous lire on sent que vous étes de l’opposition et c’est normal de faire cette approche des choses. vous parlez du blaiso comme quelqu’un qui n’a pas été util pour son peuple. vous méme en tant que juriste qu’avez vous fait pour défendre le droit. vous étes à l’unir et vous croyez que l’idéal sankariste c’est de dire sankara voulait ceci et cela et vous qui l’avez incarné vous avez fait quoi ? vous étes commissaire à la ceni et vous poursuivez l’argent on te connait tu dis ce que tu n’est pas . toi à la place de blaise tu fera pire.sache que votre parti l’unir n’aura jamin le pouvoir au burkina car entre vous méme y’a pas de solidarité. avoir rencontré obama ne veut rien dire si on obstru la démocratie se soit.

  • Le 8 août 2014 à 08:28, par Citoyen En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Tapez votre texte ici.

  • Le 8 août 2014 à 08:31, par Bi-Fangda En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Un exemple pour nous jeunes africains respect !

  • Le 8 août 2014 à 08:32, par zongo idrissa En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Et quand le président Obama dit que l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, il veut faire allusion à la première hypothèse.Ainsi disait Sango ,non monsieur c’est de mauvaise foi cette partie de votre réaction ,je suis un opposant et pour être franc ,si vous ne savez pas de quel type d’hommes forts parle le président il fallait ne pas deviner celui de Barack ,le président a pleinement raison si n’y a pas d’hommes forts rien ne peut se construire ,et pour moi la catégorie d’hommes forts importe peu seulement qu’il sache façonner sa force avec les exigence de sa communauté ( idrissazongo12@yahoo.fr)

  • Le 8 août 2014 à 08:50, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Merci Sango pour vos éclairages et votre point de vue toujours objectif sur la question de la démocratie et de la bonne gouvernance. Je finis par comprendre que tous ceux qui souhaitent et défendent des pouvoirs à vie en Afrique son guidé par leur intérêt personnel. Je partage votre point de vue lorsque vous dites que nos dirigeants n’ont rien compris de ce que représente la ressource humaine d’un pays mais je finis par comprendre qu’ils sont pour la plupart des parvenus avec un niveau intellectuel qui laisse à désirer. Quand je vois en RCI ce que fait ADO pour la recherche de l’excellence au niveau de la jeunesse Ivoirienne, on ne peut que être admiratif mais vous comprenez que son CV est hors de commun. De plus, aucun argument ne peut justifier la modification d’une constitution pour maintenir un président au pouvoir après la fin légale de son mandat. Je me demande à quoi servent les prestations de serments ou chaque fois les présidents jurent de respecter la constitution et à la moindre occasion ils sont les premiers à la violer.

  • Le 8 août 2014 à 08:51, par arba En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Beaucoup de courage car tes intellectuels pareils on a en besoin énormément pour un vrai changement.

  • Le 8 août 2014 à 08:52, par romeo toé En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Monsieur Sango ,le souci chez nous les Africains c’est ce que vous venez de faire en fait vous accordez du crédit au dire de Barack que ceux de ton président ,cette paroles du président ne devrait pas souffrir de critique ,si on aimait notre pays si on voulait valoriser notre nation on devait tous dire le bien fondé des dires du président ,vive le président

  • Le 8 août 2014 à 09:10, par ratamanegre En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    courage frère,nous avons besoin d’hommes courageux et convainquant comme toi.reste qui tu es car c’est ainsi que l’homme peut demeurer immortel(garder de bel souvenirs) meme apres sa mort. continue ton combat en ce sens et tu veras un jour ton nom inscrit dans l’agenda des grand hommes d’Afrique. la patrie ou la mort,on parviendra a chasser ces dirigeants égoïste hors de nos nations particulièrement au pays des hommes intègre.

  • Le 8 août 2014 à 09:12 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    - SANGO, merci. Toi tu es un jeune qui va réussir. Pas comme ce jeune abrutis qui s’offre en cabri de sacrifice pour que Mr Blaise laisse la paix au Burkina !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 août 2014 à 09:26, par Wob’s En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Voilà qui est bien dit de la part de mon professeur. La notion d’"hommes forts" du Blaiso se situe dans la première hypothèse. Une chose est certaine, si Blaise s’entête devant l’"inentêtable", son regret remplira des paniers et il prépondra devant les hommes et devant Dieu.

  • Le 8 août 2014 à 09:48, par Burkinbi En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Bonjour,
    Merci pour votre franc parlé !
    C’est très important de noter que l’homme fort c’est celui qui respecte la loi, la constitution et non celui qui tue pour régner à vie !
    Il faut noter également que la population est de plus en plus sensibilisée sur la nécessité de changement dans notre pays.

    Bon courage car comme on le dit "quelque soit la durée de la nuit, le jour finira par se lever".
    A bon entendeur, fraternellement.
    Nan lara, an sara ! La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 8 août 2014 à 10:02, par yen a mare En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    toujours les meme democratie liberté droits de l’homme . des valeurs qu’on dit universelles.dit moi pourquoi la polygamie est delit pénal en france et les homosexuel des droits.et on parle de liberté.Sango est comme tous ces intellectuels africains formatés par Rfi France 24 et tous ces mecias qui ont le monopole de la pensée unique. les grands empires africains sont dex exemples de gouvernance reussie. donc je nique Aristote et sa democratie

  • Le 8 août 2014 à 10:19, par Mnifou En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Merci mon frere pour la clarte de tes idees. En parcourant les forums de discussion, j’ai eu l’impression que certaines personnes pensent que notre president Blaise Compaore a trouve une replique miracle a l’expression de OBAMA " ...institutions fortes et non des homme forts". Je conviens avec Karim que la notion "d’homme forts" est a relativiser ici. Dans le cas de l’Afrique, les hommes forts dans l’expression de OBAMA on en trouve a revendre mais les homme forts selon notre cher president on en cherche. Ce qui veut dire que OBAMA a ete realiste en geopolitique quand il a envoye ce message fort a nos dirigeants africains. Cette realite de l’Afrique a manque aux conseillers de notre president, qui pensent qu’on peut travestir la realite africaine. Malheureusement pour mon president, les faits sont tetus. En fin de compte, notre president a travers "...homme forts ...pour des institutions fortes" parle de l’occident plutot que de l’Afrique, en particulier notre cher FASO.

  • Le 8 août 2014 à 10:20, par cisse aisu En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    meeci mon professeur pour c entretien tres enrichissant

  • Le 8 août 2014 à 10:22, par virage à droite En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Mr SANGO. Merci pour cette belle analyse. Je suis parfaitement d’accord avec vous. L’afrique ne se develloppera jamais avec l’aide internationale ; Regarder depuis 54 ans d’indépendance, ou en sommes nous : à la croisée des chemins
    nos gouvernants après toutes ses années qu’ils ont passer au pouvoir, continue à aller en europe pour soigner excusez moi du terme" un rhume"
    Nos resssources qui ne sont maigres, mais qu’on continue à nous faire croire pour mieux nous arnaquer sont dilapider.
    Moi je pense que si on reduisais le niveau de vie du president, premier ministre"celui la m’a deçu, mais cè pas de sa faute, il fait la politique du president" des ministres, des DG, des chefs d’intitution, et des petits cheffaillons, on pourrais augmenter le salaires des pauvres fonctionnaires de 50pourcent. Mais bon, on va dire que cè utopique ;que j’affabule.
    Ce qui me desole le plus, cè le gaspillage de nos ressources par nos dirigeant.
    Comment quelqu’un, ministre des finances qui peut dépenser 250000 par jour pour ses besoins les plus élémentaires, peut servir cette meme somme à un cadre de ce pays comme salaire et retorquer que les ressources sont limiteés.
    Le vrai problème de nos pays, cè la gangrène que tout le monde connais et que tout le monde accepte comme une fatalité. La corruption. On se se develloppera jamais tant que on n’aura pas éradiquer la corruption.
    Donc vivement 2015 avec le nouveau président pour qu’on arrive à changer de mentalité. Parce ce qu’avec ce regime, On ne pourra jamais lutter contre la corruption.
    Peuples vaillants du faso, levons nous et changeons.
    CHANGE. YES WE CAN

  • Le 8 août 2014 à 10:26, par guimbo En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    rien d’intéréssant a vous lire on sent que vous étes de l’opposition et c’est normal de faire cette approche des choses. vous parlez du blaiso comme quelqu’un qui n’a pas été util pour son peuple. vous méme en tant que juriste qu’avez vous fait pour défendre le droit. vous étes à l’unir et vous croyez que l’idéal sankariste c’est de dire sankara voulait ceci et cela et vous qui l’avez incarné vous avez fait quoi ? vous étes commissaire à la ceni et vous poursuivez l’argent on te connait tu dis ce que tu n’est pas . toi à la place de blaise tu fera pire.sache que votre parti l’unir n’aura jamin le pouvoir au burkina car entre vous méme y’a pas de solidarité. avoir rencontré obama ne veut rien dire si on obstru la démocratie se soit.

  • Le 8 août 2014 à 10:39 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Merci pour tout, pour ta chère patrie, mon Cher Sango.

  • Le 8 août 2014 à 10:57, par Le peuple en mouvement En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Que Dieu vous bénisse Professeur ! J’aime énormément vos idées et bon courage à vous.

  • Le 8 août 2014 à 11:07, par kys En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    voilà qui est bien dit : il y a deux types d’hommes forts :- homme fort à la Mobutu et homme fort à la Mandela. la durée n’est pas la mesure.

    • Le 8 août 2014 à 12:34, par J. VERGES En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

      Mr SANGO a souvent de bonnes idées. Il bavarde aussi beaucoup.

    • Le 8 août 2014 à 22:42, par a.k.a Z En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

      Ecoutez Monsieur Sango ! Commentez les rapports des institutions si vous voulez mais objectivement ! Beaucoup de gens font du populisme juste parce que la population aime entendre des déclarations à l’emporte-pièce comme vous en faites ici. Vous ne croyez pas à ces chiffres ! Eh bien, publiez les vôtres !
      Tous les rapports disent qu’i y a de la croissance mais qu’il n’y a pas de répartition. Ça veut dire que si le Burkina a gagné 10 moutons en plus durant l’année 2013 par exemple, les 8 ou 9 sont restés entre les mains des plus nantis ou des prédateurs si vous voulez. Résultat les conditions de vie du citoyen ne s’améliore pas bien entendu ! Et ça aucune institution ne le contredit comme vous voulez le faire croire.\
      Ceci étant dit, l’article 37 ne doit pas, et ne sera pas modifié : une chose est de modifier, une autre est de gérer le pouvoir après...Ce régime même s’il tenait avant, ne tiendrait pas 5 ans après. Qu’on me prenne à témoin si on veut : je suis a.k.a.Z !

  • Le 8 août 2014 à 11:27, par MCA En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Très bonne analyse Monsieur Sango. Seules l’alternance pacifique et la bonne gouvernance permettent de mesurer la force des institutions dans un pays.

    • Le 8 août 2014 à 19:23, par j’aime ma patrie En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

      Bien dit Mr Sango.toutes les fois que je vous lis une joie inestimable m’envahit.on sent en vous un homme fort a la Mandela.Que Dieu vous aide dans votre noble mission d’eveilleur de conscience et qu’il combatte tous ceux qui sont contre le bien de ma patrie.la patrie ou la mort nous vaincrons.

  • Le 8 août 2014 à 11:51, par citoyen En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    blaise n a pas compris ce qu OBAMA a voulu dire en terme d institutions fortes.Quelqu un qui ne peut pas s exprimer clairement en français ne peut comprendre cela. Avec ce que le prof a expliqué je crois qu’il(blaso) va se retrouver. Merci prof

  • Le 8 août 2014 à 13:30, par Rakiisba En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Entre nous, Blaise Compaoré est-il un homme fort au sens noble du terme ? Amon avis il est plutôt craint mais pas fort. Il confond la dictature ainsi que la terreur qu’il exerce sur son peuple avec les attitudes d’un homme fort au sens noble du terme.. A voir comment il traite ceux qui ont eu le courage de quitter son parti en janvier 2014, l’on se rend compte que Blaise Compaoré considère tous les burkinabè comme ses sujets qui lui doivent allégeance et soutien inconditionnel même dans les pires bêtises et/ou les crimes abominables qu’il viendrait à commettre. Malheureusement, ses anciens compagnons leur part de responsabilité dans la construction de cette vision de Blaise Compaoré de ses rapports avec le peuple burkinabè. De 1987 jusqu’en 2014, à part Salif Diallo, aucun d’entre eux n’avait jamais dénoncé publiquement ni manifesté, de quelque manière que ce soit, son indignation ou sa désapprobation face aux nombreuses dérives du système Compaoré : les assassinats, l’utilisation abusive et illégale des forces de défense et de sécurité, le soutien à des bandits armés pour la déstabilisation de pays de la sous-région et d’autres parties du continent, la mal gouvernance politique et économique, l’inféodation de l’ensemble des institutions de la république a Blaise Compaoré et à sa famille, etc. Lors des sorties politiques dans les régions, les communes, les villages et les secteurs, tous les membres du CDP ou des partis politiques de la mouvance, brandissaient le nom de Blaise Compaoré et leur proximité avec Blaise Compaoré, Chantal ou François Compaoré ou autres membres de la famille présidentielle pour rassurer les populations de leur capacité à favoriser le développement de la zone. Presque personne ne faisait référence à ses propres valeurs intrinsèques. Moralité, Blaise Compaoré et sa famille ont fini par se convaincre qu’ils sont l’Alfa et l’Omega dans ce pays, qu’ils sont des citoyens à part et que tout le monde doit se soumettre à leur volonté et soutenir toutes leurs initiatives illégales et antidémocratiques dans le fond. Pour eux la constitution et autres lois de la république ne sont bonnes que si elles leur permettent de faire tout ce qu’ils veulent dans tous les domaines dans ce pays. Ils ne se sentent point concernés par les dispositions institutionnelles et légales de ce pays.
    Il est salutaire qu’un groupe de militants ait pris ses responsabilités en disant Non à la continuation des dérives monarchiques et autocratiques et à la patrimonialisation du pouvoir d’état, rejoignant ainsi les positions longtemps défendues par les partis politiques de l’opposition réelle.
    IL EST VRAIMENT TEMPS DE SONNER LA FIN DE LA RECREATION !

  • Le 8 août 2014 à 15:05, par Omed En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Ce Monsieur me plait beaucoup de par ses idées et son franc parler...très fier de cette nouvelle generation d’intellos qui peuvent aider nos pauvres pays à sortir du sous-developpement...Dieu vous protège,les caimans même s’ils veulent s’accrocher par tous les moyens à leur pouvoir mourront bientôt(naturellement...).A bon entendeur,salut.

  • Le 8 août 2014 à 15:09, par le silencieux En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Bonjour professeur et mrci pour ce que vous faites pour les jeunes.bon courage.

  • Le 8 août 2014 à 17:22, par Les faits sont têtus En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Tout a été dit, bien dit en français facile. Reste qu’il y aura des gens qui voudront polémiquer pour espérer un regard du côté de Kossyam. Mais sachez seulement qu’il est préférable d’être l’homme fort à la Mandela qu’à la Mobutu. Merci professeur ! Continuez votre œuvre car 2015 vous récompensera et pour toujours. Il faudra maintenant que les chirurgiens-conseillers-légistes transcendent leur passion, leur boulimie et leur appétit vorace aux enveloppes pour dire la vérité au grand sachem. Vive l’intégrité, vivent les Burkinabè qui aiment leur patrie, non ceux qui veulent la détruire pour leurs intérêts égoïstes, ceux qui pillent nos maigres ressources pour se les partager en familles et entre amis. Toute chose à une fin et les fins provoquent souvent deux sentiments : la tristesse ou la joie. C’est selon. Tout dépend des faits. Les faits qu’on a engendré entre le début et la fin du parcours... Et ils sont aussi parfois têtus, très têtus même. Prions les personnes justes. Voici ma prière. Que celui qui pose des bonnes œuvres se voit récompensées au centuple. Que celui qui commandite, ordonne ou exécute des mauvaises œuvres se voit également récompensé au centuples de ses méfaits. Que celui qui les oreilles pour entendre entende, et les yeux pour voir voit.

  • Le 8 août 2014 à 17:26, par Les faits sont têtus En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Tout a été dit, bien dit en français facile. Reste qu’il y aura des gens qui voudront polémiquer pour espérer un regard du côté de Kossyam. Mais sachez seulement qu’il est préférable d’être l’homme fort à la Mandela qu’à la Mobutu. Merci professeur ! Continuez votre œuvre car 2015 vous récompensera et pour toujours. Il faudra maintenant que les chirurgiens-conseillers-légistes transcendent leur passion, leur boulimie et leur appétit vorace aux enveloppes pour dire la vérité au grand sachem. Vive l’intégrité, vivent les Burkinabè qui aiment leur patrie, non ceux qui veulent la détruire pour leurs intérêts égoïstes, ceux qui pillent nos maigres ressources pour se les partager en familles et entre amis. Toute chose à une fin et les fins provoquent souvent deux sentiments : la tristesse ou la joie. C’est selon. Tout dépend des faits. Les faits qu’on a engendré entre le début et la fin du parcours... Et ils sont aussi parfois têtus, très têtus même. Prions les personnes justes. Voici ma prière. Que celui qui pose des bonnes œuvres se voit récompensées au centuple. Que celui qui commandite, ordonne ou exécute des mauvaises œuvres se voit également récompensé au centuples de ses méfaits. Que celui qui les oreilles pour entendre entende, et les yeux pour voir voit.

  • Le 8 août 2014 à 19:18 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    très belle analyse.

  • Le 8 août 2014 à 22:05, par Akey En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    bonnes reponses. bon courage sur votre oeuvre de conscientisation.

  • Le 9 août 2014 à 14:43, par Le Burkina D’abord En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Merci Sango !! La lecture de tes interviews sont des moments de réflexion intense. Voilà les vrais hommes forts !! Quelqu’un qui convainc par la clarté et la pertinence de ses opinions !! Quand aux hommes forts imaginés et autoproclamés, les manèges, la fourberie, les enter-loupes de tout genre, le flou érigé en système de communication, la ruse et le culte de la personnalité et la fausse illusion qu’on est dieu sont leur lot quotidien ! Et nous n’en avons pas besoin au Burkina Faso. Nous voulons des institutions fortes qui se fortifieront à mesure que les hommes passent !! Les hommes forts sont pleins au cimetière mais les nations continuent d’exister !

  • Le 10 août 2014 à 06:23, par OUSTAAZ En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Mr SANGO,merci pour votre contribution(votre devoire citoyen).Je me demande si LE PF reffléchit et analyse sur le caractère polysémique des mots avant de se prononcer.

  • Le 10 août 2014 à 06:58, par kiki En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    voila qui bien deja. raisonnement coherent et objectif. c’est ça la contribution a la construiction du pays. l’aide fatale, meme nos PM vont au canada et je font que crier a l’ade, c’est pas la condition sine quoinone, assainissons notre gouvernance. mettre les hommes kil faut a la place kil faut et banir la corruptiom dans toutes ses formes.

  • Le 10 août 2014 à 11:52, par Badr@ly En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Cè une analyse objectif qui peut reveiller ceux dont les paupières de discernement dorment toujour. Je pari q Blaise fait reference( il appartient) a la première categorie d’homme ford. Wait and see !

  • Le 10 août 2014 à 12:37, par YVES En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Belle analyse. Certainement Blaise Compaoré se dit fort à la Mobutu ou Kadhafi car il a l’argent et se dit avoir les armes et l’armé pour bâillonner le peuple.
    Mais c’est DIEU QUI EST FORT et le peuple ne se laissera pas faire.

  • Le 15 août 2014 à 03:57 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    J’ ai connu ce jeune, sans condescendance aucune, car aux ames tres bien nees, la valeur s’ en fout du nombre des annees, wn 1999 quand il faisait son DESS. On a eu a discuter autour d’ un kiosque a la FDSP. Il m’ a seduit. Apres il est alle militer dans le PAREN, ce qui est un bon signe car il pouvait aller au CPE2, pARDON, AU cdp CAR C’EST LA QUE IL Y A A MANGER. Merci, Sango. Tu seras ministre un jour et tu le merites. Je tefais l’ injure. Je ne dis pas que tu exp[romes tes idees pour etre ministre. Si ca vient, tu le prend, si ca ne vient pas, tu n’es pas un mendiant larmoyant. Les Ibriga, les Loada, ne sont pas xes ministres mais on les respecte dans leur voitures pas americaines, mais dans leur liberte de partir et de venir et surout dans leur liberte de peter comme ils veulent. Au CDP on pete pas au hasard, hein. Meme peter- la, faut regarder le boss, deh ! Quelle prison !

  • Le 15 août 2014 à 12:09, par DJO En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    PROF SANOGO C7 LES JEUNES DE OUAYIGOUYA QUI TE MOYEN A KAN LA PROCHAINE TOURNÉE LABA.

  • Le 6 octobre 2014 à 19:30, par MemoireVive En réponse à : Abdoul Karim Sango : « La démocratie, bon nombre de nos dirigeants s’en moquent »

    Merci, courage et surtout ne lâchez rien. Vous avez donné un sens à votre vie, quant à ces soi-disant intellectuels qui n’osent plus ouvrir leur ouvrage de logique ou de philosophie de terminale parce qu’aux antipodes de leur conduite "àplatventriste" je les plains : une vie entourée d’ornements trébuchantes qui ne pèse pas un copec.