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Concours professionnel des Administrateurs civils : Le SYNAPAG dénonce une lenteur dans la publication des résultats définitifs

lundi 30 juin 2014.

 

Les responsables du Syndicat national du personnel de l’administration générale (SYNAPAG) ont dénoncé ce qu’ils appellent ‘’une lenteur anormale’’, dans la publication des résultats définitifs du concours professionnel 2014 des élèves administrateurs civils. C’était le samedi 28 juin 2014, dans les locaux de la Bourse du travail à Ouagadougou.

En rappel, c’est le 3 juin 2014 qu’est intervenue la publication des résultats d’admissibilité au concours professionnel des élèves administrateurs civils. Et le 11 juin dernier, les candidats retenus ont subi la phase orale dudit concours. Mais depuis, plus rien ; ou du moins, c’est le silence du côté de l’administration et le suspens du côté des candidats.

Cette situation, les responsables du SYNAPAG disent la trouver incompréhensible. Elle est même, selon eux, en rupture d’avec ce que prévoit le texte relatif à l’organisation de ce concours. En effet, et à en croire Alexis Dakuyo, Secrétaire général du SYNAPAG, il est prévu que 72 heures après la phase orale, les résultats définitifs du concours doivent être publiés. Et voilà que pour cette session 2014, plus de semaines après cette deuxième phase – orale-, les résultats définitifs tant attendus, se font encore attendre. Une attente longue, sinon trop longue, de l’avis des responsables du SYNAPAG. D’où la dénonciation de cette lenteur jusque-là entretenue. Une dénonciation assortie de l’espoir que l’administration fera, le plus vite possible, preuve de diligence dans la transparence.

Signalons que le SYNAPAG est un syndicat qui regroupe les administrateurs civils, les secrétaires administratifs et les adjoints administratifs en activité ou en détachement dans les ministères, institutions et établissements publics de l’Etat. Il est né de l’initiative d’agents de l’Administration générale réunis le 31 mai dernier, des agents désireux de s’investir non seulement dans la promotion et la valorisation de l’emploi des agents de l’administration générale, mais aussi dans la défense de leurs intérêts moraux et matériels. Pour ce faire, le syndicat est structuré en bureau national, en bureaux régionaux, et en bureaux provinciaux. Pour M. Dakuyo il s’agit là, d’un « cadre formel » au sein duquel les personnels de l’administration générale pourront mieux s’organiser autour de leurs intérêts communs. Et la dénonciation faite ce jour, s’inscrit en droite ligne de cet objectif général, et constitue en réalité, la première sortie défensive du syndicat qui renforce les rangs du syndicalisme burkinabè.

Fulbert Paré

Lefaso.net



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