Contrôleurs et inspecteurs du travail : Un sit-in les 25 et 26 juin prochains sur toute l’étendue du territoireLes 18 et 19 février derniers, le Syndicat Autonome des Contrôleurs et Inspecteurs du Travail (SYNACIT) avait organisé un sit-in pour demander une amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres. Près de quatre mois après, le syndicat dit n’avoir reçu aucune réponse à ses doléances. Il était face à la presse ce mardi 17 juin 2014. Ce sont six membres du bureau national qui étaient face à la presse ce mardi matin à la bourse du travail. De la plate-forme du syndicat l’on peut retenir les demandes suivantes :
Le ton monte d’un cranA peine a- t- on fini d’énumérer toutes les doléances transmises à la hiérarchie que le ton monte d’un cran. « Nous avons tenu à organiser cette conférence presse pour que l’opinion publique soit une fois de plus informée de nos préoccupations légitimes », a déclaré le Secrétaire Général (SG) du syndicat, Hamidou Belem. Le SG adjoint lui se veut plus direct au sujet du statut de leur corps de métier : « Vous pouvez vérifier. Dans tous les pays du monde notre corps a un statut sauf au Burkina Faso. Nous ne le demandons pas par effet de mode, nous le demandons parce que c’est une nécessité. Nous demandons au Burkina Faso de respecter les textes internationaux qu’il a ratifiés », martèle Adana Awetou avant de poursuivre : « L’incivisme ce n’est pas casser les feux tricolores. L’incivisme c’est ne pas respecter les textes. Et c’est cet incivisme qui pousse les gens à l’incivisme dont on parle couramment. Lorsqu’on va à Genève signer des textes qu’on ne respecte pas une fois sur place, c’est de l’incivisme ». Le syndicat se dit toujours ouvert au dialogue. Mais au regard de toutes les démarches antérieurement entreprises sans succès, il appelle ses militants sur toute l’étendue du territoire à un sit-in de 48 heures les 25 et 26 juin prochains. Si à l’issue de cette action ils n’ont toujours pas de satisfaction, leurs actions iront jusqu’à l’arrêt du travail pour une durée illimitée, conclut Hamidou Belem. Samuel Somda Lefaso.net Vos réactions (24) |