Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins a présidé ce mercredi 04 juin 2014 une conférence de presse portant sur l’hôpital universitaire Souro Sanon de Bobo. Assisté entre autres par le directeur régional de la santé et le directeur général de l’hôpital universitaire, les conférenciers se sont exprimés sur des difficultés de l’hôpital. Egalement, ils se sont exprimés sur les efforts que le gouvernement a consentis envers Souro Sanon.
« …Ceci dit, le sujet qui nous réunit est à la fois sensible et d’actualité car il s’agit de la question de santé, notamment de la situation du Centre hospitalier universitaire Souro Sanon (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. Comme vous le savez, la santé constitue une préoccupation majeure des populations et la qualité des soins reste une quête permanente en ce sens que tout effort en la matière n’est jamais à la hauteur des attentes », ceci est un extrait de la déclaration liminaire du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Joseph Nébilma Bakouan. Partageant le présidium avec le président du conseil régional, le Dr Alfred Sanou, le Directeur régional de la Santé Yacouba Savadogo, le directeur général du Centre hospitalier universitaire Souro Sanon, Kiougou Bamogo…, Joseph Nébilma Bakouan et ses collaborateurs ont effectivement échangé avec les hommes de médias sur la situation qui prévaut dans l’hôpital universitaire Souro Sanon. Sous le feu des projecteurs depuis des années et encore plus depuis le sit-in et la marche du Balai Citoyen, Souro Sanon s’est donné pour mission de communiquer pour mieux se faire comprendre. Car à entendre les premiers responsables, beaucoup d’efforts du gouvernement envers Souro Sanou restent inconnus des populations. Ainsi, depuis 2012 et suite à une instruction du Premier ministre,B eyon Luc Adolphe Tiao, une opération de relèvement du plateau technique de Souro Sanon est en vigueur. A terme, cette opération coutera 4 à 5 milliards de nos francs. Pour la seule année 2014, le directeur de l’hôpital dit avoir bénéficié d’un investissement de 800 000 millions de francs CFA. Entre autres projets, il est prévu la création d’une unité de dialyse dans l’établissement.
A propos du manque de personnel et de la communication
Pour le grand public, les médecins du Centre hospitalier universitaire Souro Sanon sont presqu’intouchables. Pour expliquer l’absence ou du moins les difficultés d’accès aux médecins, le directeur régional de la santé et le directeur de Souro Sanon ont évoqué les exigences professionnelles de leurs collaborateurs. Pour la plupart des hospitalo-universitaires, c’est-à-dire enseignants d’université, médecins et chercheurs à la fois, les « docteurs » partagent leur temps entre plusieurs institutions. Ci-fait que le temps qu’ils consacrent à l’hôpital est largement inférieur aux attentes. Aussi, la rareté des spécialistes est un handicap pour Souro Sanon. Des compartiments entiers sont inexistants ou fonctionne au ralenti à cause de l’absence des spécialistes. A l’imagerie par exemple, Souro Sanon a été abandonné par deux de ces trois intervenants. Laissant cette section dans les mains d’un seul hospitalo-universitaire. En ce qui concerne la communication, le conseil d’administration de l’hôpital envisage la création d’un service de communication pour répondre aux besoins.
L’hôpital doit être le dernier
Construit dans les années 1920 pour une population d’environ cent mille (100 000) personnes, l’hôpital de Bobo couvre actuellement une population estimée à cinq millions (5 000 000) de personnes. Pour répondre à cette nouvelle donne, le directeur régional de la santé a laissé entendre que le gouvernement a opté pour le décongestionnement de Souro Sanon. Ainsi, en plus de l’augmentation de l’offre de service dans cet hôpital par de nouvelles constructions, le gouvernement burkinabè a construit des Centre médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et des Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) à Bobo-Dioulasso et dans ses environs. Pour le directeur régional de la santé ces centres devraient être la « porte d’entrée du système de santé ». Malheureusement, c’est avec regret que ces responsables de la santé constatent que l’hôpital est bondé de malades dont les cas auraient pu être traités dans des CMA ou dans des CSPS. Appel est donc lancé à la population de faire de Souro Sanon le dernier recours en cas de maladie
Ousséni BANCE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 juin 2014 à 12:58, par Titan En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
pourquoi les fonctionnaires ont tendance à parler d’efforts dans leurs rapports ou compte rendus. De quels efforts parlez vous ? l’effort de bien utiliser les ressources publiques ? Dans ce cas c’est même un devoir. Pour le gouvernement ou n’importe quelle structure publique on doit plutôt parler d’actions menées ! Pour moi, ce que vous appelez effort ce sont des actions. L’effort implique des sacrifices personnels ! Et je ne pense pas qu’un ministre ait déjà refusé son salaire ou ses avantages à la fin du moi ! C’est donc incompatible d’être payé pour un travail et parler d’efforts comme si on consentait soi même des choses !
Pour revenir à l’hôpital, personne ne nie la grandeur des actions posées par le gouvernement, seulement elles largement en deçà de la demande sociale ! C’est donc dans le droit du citoyen de réclamer plus.
2. Le 6 juin 2014 à 13:06 En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Au lieu de se taire,ces sinistres croient qu’ils ont bien communiqué comme ça.Quelle honte.Un gouverneur gagnait combien en 1920 et combien gagne t’il en 2014 ?Un DG d’hôpital gagnait combien en 1920 et combien il touche en 2014 ?Voilà un hôpital construit depuis 100 ans sous les colons et fièrement ces cancres suceurs de sang humain viennent nous étaler leurs diarrhées verbales.Tchurrrrrrrrrr.Vous allez tous dégager en novembre 2015.
3. Le 6 juin 2014 à 14:26, par patriote 2015 En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
L’ argent du SENA ou du REFERENDOM peut résoudre ce problème. Mai malheureusement le pauvre a tore. Le système de santé publique au BURKINA est pour les pauvres et les cliniques pour les riches.
4. Le 6 juin 2014 à 14:51, par adama En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Soyons une fois au sérieux, vous voyez que si ce n’est moi personne ne commente votre article, parce que ça les énerve et vous voulez nous prendre pour des cons. Un peuple sain est un gage fondamental pour le développement mais comme vous voulez que tout le monde meurt, qu’est ce que vous voulez qu’on dise.
5. Le 6 juin 2014 à 15:00, par LE BON ECONOMISTE En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Merci pour ces fausse déclaration nous voulons la réalité. Quand un médecin démissionne c’est qu’il est mal payé. C’est tout a fait normale qu’on étudie 8 ans pour un mieux être et pour être garibou. Il faut revoir la grille salariale de la fonction publique et accordé des indemnités spécifique qui peut être annulé un jour.
Le cout du referendum suffit pour remettre l’hôpital en route au bonheur de la population.
6. Le 6 juin 2014 à 15:59, par DEB En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Au sujet de la situation sanitaire des populations de Bobo Dioulasso, je suis très outré de voir ce groupe d’intellectuels chercher coute que coute à "cacher la lune avec leur main" dans le but de sauver leur poste et avantages. C’est triste car tout le monde à Bobo connait l’état déplorable de cet hôpital dit "Régional" destiné à l’Ouest Burkina. S’asseoir devant un micro pour dire que l’Etat a construit des CMA pour décongestionner cet hôpital n’est qu’un simple mensonge éhonté car si je prends le cas du CMA de l’ex secteur 22 de Bobo, il n’est en réalité pas différent d’un CSPS car son équipement laisse à désirer. Combien de patients ont laisser leur vie ou ont faillit la perdre à cause de son état d’équipement pitoyable ? De grâce, arrêtez de nous prendre pour des ignorants à manipuler pour assouvir vos ambitions politiques. A Bobo Dioulasso, personne n’est dupe à ce sujet.
7. Le 6 juin 2014 à 16:40, par massachtiéé En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
honte=honte, !!! tchrrrrrrrrrrrrr !
8. Le 6 juin 2014 à 18:55, par Ben En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Cinq millions (5 000 000) d’habitants pour la région de Bobo ?
Il n’y a pas erreur ?
Le 7 juin 2014 à 12:09, par relwind En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
NON FRERE REGION DE BOBO=HAUTS BASSINS+CASCADES+AU MOINS 1 PARTIE BOUCLE MOUHOUN
9. Le 6 juin 2014 à 21:38, par abrah En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
des CMA sales et délabrés, des vrais porcheries oui
Le 7 juin 2014 à 13:19 En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
M Ben, Le Chuss reçoit des malades venant des 4 regions de l’ouest du Burkina
10. Le 7 juin 2014 à 12:33, par L’intègre En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Une raison de plus pour vous dire que ces gens se fichent mal de la population. Un problème de dysfonctionnement aussi criard que celui de l’hôpital est décrier par la population et on pense que c’est un déficit de communication. Mais entrez à l’hôpital et dite nous si cet hôpital mérite bien son statut de centre hospitalier universitaire !!! La vrais maladie du BURKINA n’est pas l’analphabétisme mais plustot ses intellectuels ventriloque qui se pourvoient à défendre les carences de ce système machiavélique pour leur intérêts égoïstes. Dieu vous voit. Le peuple aussi. 2015 terminus.
11. Le 7 juin 2014 à 18:30, par bandjougou En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Pourquoi vouloir a chaque fois justifié l’injustifiable ?Soyons sérieux et respectons nous .On avait pas besoin qu’on marche avant qu’on nous dise ce qui a été fait dans cet hôpital.Nous fréquentons ce centre régulièrement et nous savons de quoi nous parlons.Tout récemment un proche a perdu sa sœur suite un délestage lors d’une intervention.
12. Le 7 juin 2014 à 20:20, par Tienfola En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Ces idiots se foutent de la gueule du peuple. Des la fin de la marche contre le dysfonctionnement de l’hopital le gouvernement a intime l’ordre a ces pauvres bougres d’organiser cette conference de presse.
Doh Fiero nomme par son ami le regrette Ludovic Tou : il a dilapide et detourne les centaines de millions que son predecesseur avait laisses. Interpelles a l’epoque par le personnel les deputes CDP disaient que c’est un camarade du parti donc qu’ils ne peuvent rien faire
Bangagne : le militaire le plus corrompu qu’il m’a ete donne de voir. De surfacturation en surfacturation il a mis l’hopital en faillite complete. Le scanner acquis quand il etait directeur a coute le double de son prix reel
Korotimi Ouattara : elle aurait ete nommee pour preparer sa retraite, elle ne comprenait meme pas Francais
Kiougou : le plaisantin directeur actuel, il ne sait meme pas de quoi il parle quand il s’agit d’un hopital universitaire.
L’hopital est victime des differents directeurs qui se sont succedes :
Je voudrais rendre hommage au regrette Romaric Some qui a ete le seul directeur honnete de cet hopital. Qu’il repose en paix.
13. Le 8 juin 2014 à 02:47, par yam-yam En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
pensez-vous que les médecins hospitalo-universitaires soient très occupé par les recherches, les cours et autres ; prenez-nous un peu au sérieux. Qui sont ceux qui consultent dans les cliniques privées. Jamais on a manqué un médecin dans une clinique parce qu’il est occupé pour des recherches ou des cours. A l’hôpital c’est toujours par ses mêmes termes " le médecin n’est pas là" pourtant il touche la fin du mois sur le budget de l’État.
Le 8 juin 2014 à 13:18, par SissiraT En réponse à : Centre hospitalier universitaire Souro Sanon de Bobo : Des efforts du gouvernement seraient méconnus du grand public
Je ne peux m’empêcher de dire un mot là. Tout ce qui a été dit par mes précédents est juste, seulement, certains voient le problème au micro alors qu’il faut l’envisager au plan macro ; c’est tout le système de santé de notre pays qui à été libéralisé : des cliniques privés naissent tout le temps et fonctionnent. c’est l’image de nos universités publics, (abandonnées par l’État d’abord puis par acteurs du système universitaire c’est-à-dire les professeurs ensuite), au profit d’universités et instituts privés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça marche, ces promoteurs privés ont leurs choux gras, bien gras. Car nul ignore que "la santé n’a pas de prix mais, elle a coût". Quant on est malade, ou on délie le cordon de la bourse ou on meurt. Le choix est évident ! Le diabolique dans tout ça, c’est que ces derniers sont tous débiteurs de l’État : ils ont tous ou presque, étudié avec des bourses étatiques. Tous ceux qui étaient au présidium de cette conférence sont juges et parties ; ils sont si mal placés pour parler de l’effort de l’État ou de sacrifices consentie par l’État au profit du CHUSS ou de toutes autres structures de santés publics Burkinabé. C’est ignoble de parler ainsi. Je passe ...!