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Education nationale : Le SYNAPAGER annonce le boycott des actions impliquant ses militants

samedi 31 mai 2014.

 

A la veille des examens scolaires, le Syndicat national des personnels d’administration et de la gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER)) a tenu, ce 30 mai 2014 à Ouagadougou, une conférence de presse afin d’informer le public burkinabè des conclusions de leur assemblée extraordinaire, notamment le boycott de toute action impliquant les personnels d’administration et de gestion.

A la suite de celle tenue le 2 avril dernier, le SYNAPAGER vient par la conférence de presse du 30 mai 2014, informer l’opinion publique des conclusions du conseil dudit syndicat. Il s’est agi de faire le bilan et de voir les perspectives de la lutte pour l’octroi de l’indemnité spécifique à tout le personnel d’administration et de gestion. Ainsi, au terme de ce conseil le SYNAPAGER décide du boycott actif de toute action impliquant les personnels d’administration et de gestion sur toute l’étendue du territoire national aussi bien au MENA (ministère de l’éducation national et de l’alphabétisation) qu’au MESS (ministère des enseignements secondaire et supérieur) et ce, en considération de l’unicité du cadre du personnel d’administration et de gestion.

« Indemnité spécifique, un droit pour les personnels d’administration et de gestion du MENA »

Pour les responsables du SYNAPAGER, l’indemnité spécifique due aux personnels de l’éducation a été octroyée aux personnels d’administration et de gestion en service au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) au même titre que tous les personnels de ce ministère. De ce fait, le protocole d’accord entre le gouvernement et cinq syndicats de l’éducation devait être effectif à l’issue de la relecture de la grille indemnitaire achevée le 28 février 2014. L’application de de la grille indemnitaire ne répondant pas aux attentes du SYNAPAGER et face à la « négligence » du gouvernement, le syndicat avait appelé ses militants à observer les sit-in du 28 mars et du 4 avril 2014. Les luttes et les concertations régionales ont permis, selon les responsables du syndicat, une prise de conscience réelle au sein des militants à travers tout le pays. Le secrétaire général, M. Apollinaire KABORE souligne que c’est le refus du leur ministère de tutelle qui a conduit aux grèves et rappelle que les syndicats ne sont pas des créateurs ou des faiseurs de problèmes mais des révélateurs. Il ajoute qu’ils n’ont pas attendu la veille des examens pour prendre de telle décision.

Rosine Sidnoma KABORE

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