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Politique : le MPP installe son comité national de suivi et de supervision

mercredi 28 mai 2014.

 

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) poursuit son extension sur l’ensemble du territoire. Objectif : être dans tous les confins du Burkina Faso. Afin d’y arriver, un Comité national de suivi et de supervision a été installé ce mardi 27 mai 2014 par Simon Compaoré, 2e vice-président chargé des relations extérieures du MPP. Ce comité a pour mission de procéder à la mise en place des structures à la base.

Le Comité national est composé des membres du Bureau politique national et du Secrétariat exécutif national. Ils ont pour mission de procéder à la mise en place des structures régionales, provinciales, communales, fédératives et associatives. En installant les membres du Comité national, Simon Compaoré a insisté sur la nécessité pour ces derniers de travailler dans la transparence. « Si vous devez inviter quelqu’un pour prendre part à une réunion, faites-le. N’excluez personne parce que si nous nous apercevons que vous l’avez fait, nous n’allons pas valider le comité que vous aurez mis en place », s’est-il voulu très clair. Les membres du Comité devront commencer le travail qui leur est confié à partir du 1er juin 2014 et devront permettre au parti de couvrir tout le territoire national.

Meeting du 31 mai et l’enrôlement biométrique en ligne de mire

Afin de protester contre l’organisation du référendum pour modifier l’article 37 de la Constitution, l’Opposition a appelé les populations à un meeting le 31 mai prochain à 9h au Stade du 4 Août. Pour l’occasion, Simon Compaoré a instruit les membres du BEN et du SEN à œuvrer pour une grande mobilisation. « Nous allons vérifier le groupe qui va venir avec le maximum de personnes », a-t-il dit sur un ton de plaisanterie. Il a aussi invité ses camarades à encourager les gens à s’enrôler quand l’opération va débuter le 17 juin prochain.

« J’ai coulé des larmes en apprenant la mort de Salifou Nébié »

L’installation du Comité est intervenue au lendemain de la mort dans les conditions non encore élucidées du magistrat Salifou Nébié. Membre du Conseil constitutionnel, il a été retrouvé mort sur la route de Saponé. Pour Simon Compaoré, ce défunt était un ami. « Nous avons travaillé ensemble sous la révolution. Salifou a même présidé des sessions des tribunaux populaires sous la révolution. C’est consternant d’apprendre sa mort tragique. J’ai coulé des larmes lorsque j’ai appris la nouvelle », a-t-il indiqué. Le 2e vice-président du MPP a en outre ajouté que Roch Marc Christian Kaboré et Salif Diallo connaissaient bien le défunt pour avoir travaillé avec lui. Au regard du flou qui entoure encore sa mort, Simon Compaoré a émis le vœu que toute la lumière soit faite afin de « lui permettre de reposer en paix ». L’ancien bourgmestre de Ouagadougou n’a pas tari d’éloges à l’endroit du regretté. « S’il faut écrire les noms de ceux qui ont œuvré pour l’avènement d’une vraie démocratie au Burkina sur un monument, Salifou Nébié mérite d’avoir son nom », a-t-il conclu avant d’appeler les uns et les autres à sortir nombreux pour accompagner le défunt à sa dernière demeure.

Jacques Théodore Balima

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