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Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

vendredi 9 mai 2014.

 

Dans le cadre de son programme d’activités, l’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) organise, du 8 au 10 mai 2014 à Ouagadougou, la 1ère édition des « 72 heures de l’étudiant ». Cela en vue, entre autres, de contribuer au rayonnement et à la visibilité de l’institut et de tisser des liens de solidarité avec les écoles de formation sœurs. La cérémonie officielle de lancement des activités a eu lieu ce 8 mai en présence du directeur de l’Institut, le Pr Serge Théophile Balima et du président de l’Université de Ouagadougou, le Pr Karifa Bayo.

Créé en 2006, l’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) organise pour la première fois les « 72 heures de l’étudiant ». Les objectifs poursuivis par ces journées sont entre autres d’ouvrir les portes de l’institut au grand public, de faciliter l’insertion socioprofessionnelle des étudiants, de faciliter une collaboration et les échanges entre les professionnels et les étudiants et de préparer ces derniers à une meilleure connaissance de leur environnement de travail et de créer un cadre d’échange sur les enjeux actuels de la communication.

C’est donc en relation avec ce dernier objectif que les 72 heures de l’IPERMIC sont placées sous le thème : « l’IPERMIC face aux défis de l’information et de la communication ». Pour le délégué général des étudiants, Daniel Zerbo, ce thème est « d’un intérêt majeur » pour les apprenants.

Pour mieux cerner le thème, les étudiants ont choisi de faire appel à des professionnels. Mieux, ils ont choisi deux d’entre eux pour parrainer les Journées. Il s’agit de Joachim Baky, président-directeur général du Groupe Edifice et de Rabanki Abou’Bakr Zida, directeur général des Editions Sidwaya. Se prononçant sur le thème, M Baky a tenu à souligner son importance au regard de l’actualité. « C’est un thème pertinent au regard de notre actualité politique et sociale, mais aussi au regard de la qualité des hommes et des femmes qui sont chargés de relever ce défi », a-t-il indiqué.

La gestion de l’information est complexe surtout dans le contexte burkinabè où la majorité de la population est non-instruite mais a une soif élevée de l’information. Pour le parrain, cette situation justifie la nécessité d’avoir un institut comme l’IPERMIC. « Pour relever ces défis de communication et d’information, il nous faut des hommes et des femmes bien formés à ces métiers et c’est en cela toute l’importance des instituts de formation professionnalisant comme le vôtre qui, depuis sa création est un creuset de l’excellence », a ajouté Joachim Baky avant d’inviter ses filleuls à être performants et à bâtir leur carrière sur le travail, la discipline, la remise en cause permanente et le don de soi. Pour ces valeurs, c’est déjà gagné, car selon le Pr Serge Théophile Balima, les étudiants de l’IPERMIC sont travailleurs, studieux et respectueux.

A sa suite, le président de l’Université de Ouagadougou, le Pr Karifa Bayo, a insisté sur les valeurs à développer pour une meilleure insertion dans le monde du travail. « Il faut être humble et modeste lorsque vous commencez votre carrière. N’exigez pas le luxe dès le départ. Car comme le dit un adage : quand on a le diplôme de l’université, il faut savoir qu’il y a des gens qui ont le diplôme de l’expérience », a-t-il indiqué. Le président de l’Université de Ouagadougou a en outre appelé les chefs d’entreprise à appuyer la formation à l’IPERMIC en exprimant les besoins du marché et en favorisant l’obtention des stages.

L’IPERMIC a ouvert ses portes en 2006 et propose une formation dans les domaines des sciences de l’information et de la communication.les filières sont la Communication pour le développement, la Communication des organisations, le journalisme, la Communication multimédia. L’Institut offre également un master de recherche en vue de l’obtention d’un doctorat en Science de l’information et de la communication.

Pendant ces trois jours, les étudiants auront droit à des conférences, des visites de structures de communication, des matchs entre établissements, etc.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 9 mai 2014 à 07:51, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

    - Chers étudiants, il y a un thème plus important que celui que vous vous êtes attribué pour traiter. Je vous le propose : ‘’La désertion des Enseignants de l’U.O. : Quels défis et enjeux pour les ramener devant leurs étudiants dans les amphis ?’’. Voilà ce que vous auriez dû traiter et qui aurait plus de sens dans le contexte actuel !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 9 mai 2014 à 07:52, par Dr Yembi En réponse à : Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

    Oui, d’accord ! Mais demander aux enseignants de se rendre disponibles pour encadadrer la rédaction des projets professionnels, rapports et mémoires des étudiants. Il me revient qu’ils sont nombreux, plusieurs promotions confondues, à n’avoir pas encore présenté leurs travaux devant un jury de soutenance.

    • Le 9 mai 2014 à 11:53, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

      - Dr YEMBI, c’est parce que les Professeurs ont déserté des Campus où ils doivent normalement enseigner. Ils ont fuit pour aller broutter et paître ailleurs et revenir en fin d’année. Ils ne peuvent donc pas s’occuper des mémoires et autres qu’ils considèrent comme du papier farfelu ! Si seulement on tenait compte de l’avis des étudiants pour noter les professeurs et en tenir compte dans leurs avancements.
      - Dr YEMBI, moi je suis pour qu’on renvoit à leurs postes d’enseignants tous ces universitaires nommés ministres ou Présidents d’Institutions ! Ils doivent revenir à leurs postes pour lesquels ils se sont formés avec les impôts des burkinabè !!!! Vous allez peut-être me dire qu’ils sont mal payés, mais moi je vous retorquerai que quand ils choisissaient, ils savaient de quoi celà retournait et à quoi s’en tenir. Regardez un KOANDA ASSIMI, Professeur Agrégé d’Histoire qui crie partout dans les meetings du CDP et de la FEDAP/BC alors que la 1ère Année d’Histoire de l’U.O. vient de se taper 11 mois sans cours. C’est ici qu’il devrait exprimer son patriotisme et non pas dans les regroupements partisans aux buts malhonnêtes et illégaux. Comment vous Dr, certainement Enseignant à l’U.O. vous jugez une telle situation ?

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 9 mai 2014 à 12:12, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

      - Dr YEMBI, vous me provoquez sérieusement là et je vais vous répondre très sérieusement si vous franchissez le rubicon !!!! Un Professeur n’a pas seulement pour rôle d’encadrer la rédaction d’un mémoire, rapport ou je ne sais quoi encore !!!! Il doit ÊTRE DISPONIBLE POUR ENSEIGNER son cours aux étudiants et non déserter ses heures de cours pour autre chose !!!!! Moi-même le KÔRÔ YAMYÉLÉ qui vous crie au faciès, vous n’allez rien m’apprendre dans ce domaine ! J’ai déjà enseigné dans une célèbre Université d’Europe et dans une autre aux USA, et ce sont des cours de tronc commun en plus, et donc très importants pour les étudiants. Les Professeurs ne sont pas si irresponsables là-bas, et ils sont patriotes, eux !!!!! Je le crie haut et fort !!!

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 9 mai 2014 à 12:05, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Enseignement supérieur : les étudiants de l’IPERMIC se penchent sur les défis de l’information et de la communication

    - Et puis DR YEMBI, il vous revient que ’’plusieurs étudiants n’ont pas déposé leurs mémoires, rapports, projets professionnels devant un jury’’ ? Certes, mais moi je vous répond que pour déposer un quelconque document, il faut d’abord trouver quelqu’un là où il faut déposer. J’ai fais l’expérience une fois quand je suis allé à Ouaga. Je me suis rendu dans une UFR pour demander exprès l’administration. Je n’ai trouvé personne ! Je dis bien PERSONNE sauf des étudiants qui déambulaient dans les couloirs, ambarrassés par le manque répété de cours à cause de l’absentéisme chronique des enseignants. J’ai toujours entendu parler de ce comportement irresponsable des enseigants de l’U.O. et j’ai voulu vérifier si les étudiants ne mentaient pas sur eux. Eh bien ! Les étudiants ont amplement raison et ne vous en déplaise ils ont raison ! J’ai même déjà vu un Professeur que je me garderai de citer ici pour le moment, entrain de restituer une Etude qu’il a faite à quelque part alors que ses étudiants l’attendaient en vain chaque soir au cours qu’il devait leur dispenser. Comment vous jugez un tel enseignant ?

    - AMIS INTERNAUTES, moi YAMYÉLÉ je vous jure que désormais, je vais commencer à donner les noms des Enseignants de l’Université qui se comportent de la sorte, et avec des témoins et preuves irréfutables à l’appui ! Je suis prêt à répondre devant la justice s’il le faut. Il faut en finir avec les professeurs déserteurs et mange-partout !!!!! Yen a marre !!!!

    Par Kôrô Yamyélé