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Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

mercredi 7 mai 2014.

 

La situation politique nationale ne laisse pas indifférent. Dans cette tribune publiée dans le Journal Mutations N°51 du 15 avril 2014, M. Aly Samba Ouédraogo s’interroge sur la place de l’armée face à cette agitation politique qui risque de prendre de l’ampleur au fur et à mesure que s’approche l’échéance de 2015.Lisez plutôt.

L’armée burkinabè est-elle
républicaine ? On est tenté
de le penser, au regard de
son attitude face aux évènements
politiques qui se succèdent ces
derniers mois dans notre pays. Cette
attitude, essentiellement caractérisée
par le mutisme, le silence, voire
l’indifférence face à l’agitation des
politiciens civils et l’ébullition de
l’arène politique, a de quoi étonner.
Dans un pays où l’armée a toujours
été habituée à jouer les premiers
rôles, le tournant politique que nous
nous apprêtons à prendre marque-telle
une rupture dans la relation
qu’entretient notre armée avec la
politique ? Cette situation de silence
est-elle réelle ou est-elle simplement
apparente ? Qu’est-ce qui peut
l’expliquer ? Est-elle faite pour
durer ? Comment et pourquoi ? Voila
autant de questions auxquelles nous
allons tenter d’apporter des éléments
de réponses dans le présent écrit.
Mais il convient, avant d’examiner la
situation actuelle, de faire un bref
rappel des rapports entre l’armée et la
politique dans notre pays durant les
premières années de notre
indépendance.

1966-1990 : L’armée au pouvoir

L’armée burkinabè est probablement
celle qui en Afrique noire s’est le plus
mêlée de politique dans les trente
premières années des indépendances.
Durant cette période, l’armée, s’étant
saisie des leviers de commande
gouvernementaux, a été l’élément
régulateur de la vie politique.
Pourtant, curieusement, c’est le
peuple voltaïque, qui, le 3 Janvier
1966, l’a introduite dans l’arène
politique. Avant cette date, l’armée
s’occupait de ses missions
traditionnelles et l’exemple venu du
Togo où le 13 janvier 1963, un
sergent nommé Etienne Gnassingbé
avait conduit une escouade qui avait
assassiné le président Sylvanus
Olympio et pris le pouvoir, ne
semblait pas l’inspirer. Le régime
présidentiel du président Maurice
Yaméogo cependant, s’il avait été
démocratique et progressiste au
départ, avait vite connu une déviation
avec de nombreux excès qui auraient
pu justifier l’intervention de l’armée.
Mais il a fallu attendre donc le 3
Janvier, pour que les syndicalistes, les
élèves et autres Voltaïques de toute
classe et de tout bord, crient :
« L’armée au pouvoir » pour que l’armée
se voie confier « provisoirement » le
pouvoir par le président civil Maurice
Yaméogo. La suite, on la connait.
Pendant vingt cinq ans, l’armée va
occuper le devant de la scène
politique, militarisant le pouvoir
d’Etat, slalomant entre régimes
d’exception et intermèdes
démocratiques. Tous les évènements
importants de la vie politique
burkinabè ont été le fait de l’armée
ou rendus possibles d’une certaine
façon par sa volonté. Sans sa volonté,
il n’y aurait pas eu le régime
parlementaire de la 2ème République,
le régime de la 3ème République, ni
même la Constitution de juin 1991 et
le régime de la IVème République.
Sans l’armée, il n’y aurait pas eu de
tentative de Renouveau national en
1974-76, de Redressement en
novembre 1980, de Salut public en
1982, de Révolution en 1983, de
Rectification en 1987 et de
démocratisation quatre ans plus tard.
Certes, les civils ont toujours eu une
certaine influence au sein des régimes
militaires ; ils ont même parfois été
associés étroitement à la gestion des
pouvoirs militaires, mais l’orientation
politique de ces régimes, la cadence
étaient le fait des militaires. Comme on
le voit, même la révolution a été
rendue possible par un coup d’Etat
orchestré par des militaires. Elle a été
proclamée par les militaires. Ce sont
les mêmes militaires qui ont
démocratisé. Sur le chemin de la
rectification comme de la
démocratisation, là où les arguments
de droit n’ont pas suffi, les lance-roquettes,
les lance-flammes, les
grenades et les mitraillettes de
kalachnikovs ont fait le travail…
Il faut noter au passage que sur la
période, la Haute Volta, devenue
entre temps Burkina Faso, ne fait pas
vraiment exception. Des pays comme
le Ghana, le Mali, le Niger, le Togo, le
Tchad, le Bénin, la Centrafrique, etc.
ont connu aussi cette irruption des
militaires sur la scène politique, puis
la monopolisation de cette même
scène par ces militaires qui se sont
réclamés de divers courants
idéologiques.
Les choses ont-elles vraiment
changé depuis le retour à la
démocratie ?

1991 : L’armée burkinabè à l’épreuve de la démocratisation

L’avènement de la démocratie devait
signifier le retour de l’armée dans les
casernes. Seuls les civils ou les
militaires ayant renoncé ne serait-ce
que momentanément au treillis
pouvaient descendre dans l’arène
politique. L’armée en tant
qu’institution se devait d’être
républicaine. L’idée d’armée
républicaine renvoie à celle d’une
armée, instrument du pouvoir
politique, c’est-à-dire, comme l’écrit
Jean Meynard, une armée qui est
dans une situation de « subordination
complète et inconditionnelle du pouvoir
militaire au pouvoir civil. L’unique rôle de
la force armée est de permettre à celui-ci de
garantir l’ordre public interne et de défendre
le pays contre l’ennemi extérieur. ». La
Constitution du 2 Juin 1991 a voulu
qu’il en soit ainsi en disposant à son
article 52 que : « Le Président du Faso est
le chef suprême des Forces Armées
nationales… ». Mais les choses se sont-elles
vraiment passées ainsi ?
Il faut reconnaître qu’avec le
processus de démocratisation
enclenché en 1991, l’armée, en tant
qu’institution, s’est progressivement
retirée de la scène politique. Certes,
des personnalités, militaires de
formation et de carrière, ont été ou
sont toujours au devant de la scène,
occupant de haut postes électifs ou
ministériels : Blaise Compaoré (à la
retraite depuis quelques années),
Djibril Bassolet, Arsène Bongnessan
Yé, Joseph André Tiendrébéogo,
Théodore Hien Kilimité, Laurent
Sedogo, ou encore Yacouba
Ouédraogo, etc. Mais le fait est que
ces personnalités sont pour
beaucoup en retraite de l’armée, et
elles agissent en leurs noms propres
et sont portées par des partis
politiques classiques et non par
l’institution militaire. L’armée qui a
démocratisé semble vouloir jouer le
jeu jusqu’au bout, même si en 2004,
cette présumée tentative de coup
d’Etat est venue nous rappeler que
les militaires au pouvoir, ce n’est
peut-être pas une histoire aussi
révolue que ça. Du reste, certains
hommes politiques, et pas des
moindres, pensent que notre armée
n’est pas tout à fait républicaine. Salif
Diallo est de ceux-là. Au meeting du
MPP tenu le 6 avril dernier au stade
municipal de Ouagadougou, il a
déclaré que : « L’armée sera réformée
pour qu’on ait une armée soumise à la
décision des civils démocratiquement élus »,
ce qui laisse penser que selon lui, au
jour d’aujourd’hui, cette armée n’est
pas tout à fait soumise au pouvoir
civil. A quoi alors peut-on s’attendre
dans les mois, les années à venir ?

2015 : l’arbitrage de l’armée ou le
scénario catastrophe : une simple
vue de l’esprit ?

On a pu observer un silence de
l’armée face à la situation nationale.
D’ailleurs, on peut dire que depuis
1991, l’armée n’a jamais pris
officiellement la parole pour se
prononcer sur l’actualité politique. Si
on va plus loin, on pourra même
observer qu’en général, l’armée
n’intervient pas dans le débat
politique. Lorsqu’elle s’y invite
généralement, c’est pour suspendre la
constitution, dissoudre les
institutions, prendre les choses
sérieuses en main et renvoyer les
civils à leurs querelles infantiles. Dans
ces conditions, le silence qu’elle a
gardé jusque-là ne signifie pas grand-chose.
L’armée peut, à tout moment,
sortir de son silence et faire
bruyamment irruption sur la scène
politique avec les méthodes qui sont
les siennes.

En principe, dans un Etat où l’armée
est véritablement républicaine, il
faudrait une menace exceptionnelle à
la continuité de l’Etat pour que
l’armée fasse irruption dans l’arène
politique. Au Sénégal par exemple où
l’armée a des rapports corrects avec
la démocratie et l’Etat de droit,
l’ébullition de la scène politique en
2011-2012 n’a pas entraîné l’irruption
de l’armée dans le jeu politique. Rien
ne nous permet d’en dire autant de
l’armée burkinabè. Son autorité et sa
respectabilité ont certes été durement
ébranlées par les mutineries de 2011,
mais il vaut mieux travailler à ne pas
lui donner un prétexte.

Dans la situation actuelle de notre
pays, rien ne nous dit que l’armée
n’aura pas à intervenir. Les
Médiateurs internes à la crise
nationale, dans leurs scénarii de sortie
à la crise révélés le 10 mars dernier,
ont prévu ce qu’ils ont appelé : « Le
scénario catastrophe : l’arbitrage de
l’armée ». Pour les Médiateurs, ce
scénario qui se réaliserait à travers un
« coup d’Etat et l’avènement d’un régime
d’exception » se produirait « en cas de
grave désordre ». Pour eux, cela peut arriver avant ou après 2015 et tout le
monde en sortirait perdant :
instabilité, Etat d’exception,
violations des droits humains, recul
démocratique…

Ce scénario révèle quelque chose
d’important qu’il faut garder à
l’esprit : celui de la nécessité d’un
prétexte pouvant permettre une
intervention de l’armée. A priori,
sans un prétexte, comme « le grave
désordre » qui sera laissé à leur seule
appréciation (sic !), les militaires
n’interviendront pas. Mais puisqu’il
ne s’agit que d’un prétexte, la
condition peut être vite remplie.
Ces dernières années en Afrique de
l’Ouest, trois présidents qui étaient
en fin de mandat ou en cours de
« lenga » ont vu leurs pouvoirs ravis
par les militaires au détriment des
civils : Lansana Konté en Guinée,
Mamadou Tandja au Niger et
Amadou Toumani Touré au Mali.

Certes, les conditions d’intervention
de ces trois armées dans la scène
politique étaient différentes ; les
raisons avancées, sur la forme aussi.
Mais dans le fond, elles se résument
toutes au manque de démocratie, au
dysfonctionnement des institutions,
l’incapacité des civils à maintenir
l’ordre et à assurer la sécurité du
territoire face aux menaces
extérieures réelles ou supposées, etc.
Ce qui s’est passé ailleurs peut bien se
passer ici. Les hommes politiques de
tout bord devraient donc travailler à
ne pas donner de prétexte à
l’armée…. De grâce donc,
n’entrainez pas le pays dans une situation qui peut ressembler de près
ou de loin à un « grave désordre » !
Aly Samba Ouédraogo
alysambaouedraogo@yahoo.fr

MUTATIONS N° 51 du 15 avril 2014. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com . site web : www.mutationsbf.net)



Vos commentaires

  • Le 7 mai 2014 à 19:10, par fidel dillo En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    l armée defend la nation ,le bien être du peuple est son souci alors elle est avec la nation ,vive la loyauté de notre armée a la nation ;bravo !!!

    • Le 8 mai 2014 à 20:00, par Issaka MILLOGO En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      l’armée doit jouer le rôle de défenseur de la nation.en terme de politique l’armée ne doit pas être partiel,sauf en cas de trouble.et la il doit être du coté du peuple !

    • Le 8 mai 2014 à 20:37, par rassanbswende En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      JE demande a notre armée de serrer les ceintures vis a vis de notre pauvre qui cherche coûte que coûte a déposer les fesses a kosyam.NOUS comptons sur vous pour que la paix démeure pour toujours !

    • Le 8 mai 2014 à 20:55, par gros bras mince En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Personnellement je crois que les paroles de Salif Diallo ne doivent pas être prise en compte car ce dernier on le sait bien depuis son avènement sur la politique qu’il est venu parler an mal le pouvoir en place.Constatez par vous même donc et dit en quoi on peut dire que l’armée n’est pas soumise au pouvoir civil ?

    • Le 8 mai 2014 à 20:57, par electron 1er En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Je veut qu’on arrête de transférer les problèmes des autres pays au Burkina,nous sommes ni de la même appartenance ni de la même mentalité.Le Burkina n’est ni le Niger ni le Mali encore moins la Guinée.Nous n’avons pas les mêmes ambition et chaque peuple est maître de son destin.

    • Le 8 mai 2014 à 20:59, par le woudy En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      comme toi même tu le dit,ce qui a poussé les interventions peuvent se résumer a un manque de démocratie.J’aimerai que tu nous dis s’il n’ya pas la démocratie au Burkina ou pas ?Il ny’a rien,il n’y aura rien au pays des hommes intègres.

    • Le 8 mai 2014 à 21:03, par JEREMIE En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      NOUS avions confiance en notre armée,puisque son leader est le grand Blaise qui est lui même le ministre de la défense.en ce qui concerne notre armée nous avions confiance en eux

    • Le 8 mai 2014 à 22:31, par gros bras mince En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      L’armée joue pleinement sa part de responsabilité,on l’a vu a travers les différentes manifestations qui ont lieu dans ce pays.Ne soyons pas extrémistes et acceptons le fait que l’armée est indépendante en vue de la crise qui se vie au Burkina actuellement.

  • Le 7 mai 2014 à 20:19, par sompougdou En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Laissez les militaires tranquille ils ne sont pas dans vos conneries. Ils empêcheront les apatrides de mettre le feu a notre beau pays.vive le Burkina

    • Le 8 mai 2014 à 10:38, par Lum En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Nous sommes dans un Etat démocratique et l’armée burkinabé doit être républicaine. Nous devrons dire merci à Blaise pour ce travail magnifique et pour avoir apporter la liberté au citoyens et mettre l’armée hors de l’arène politique

  • Le 7 mai 2014 à 20:38, par blaisedégagera En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    les jeunes officiers sont passés par l’université contrairement à la vieille génération.comme nous ils aspirent au changement, à autre chose que la corruption à ciel ouvert et une justice caporalisée.je n’oublie pas que des hommes du rang ont fait fuir blaise de son palais.Alors imaginez quand des officiers patriotes agiront

    • Le 8 mai 2014 à 10:54, par Yako En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      On a dépasse la période des états d’exception ou c’est l’armée qui impose sa loi. On est dans un Etat républicaine pas dans un Etat de force ou il faut montrer les muscles. On n’a pas besoin de l’armée pour résoudre des problèmes politiques.

      • Le 8 mai 2014 à 22:21 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

        Ton Yako, tu peux te le garder pour toi, car, tout est possible avec un ancien capitaine qui veut aujourd’hui une présidence à vie, et, pire un pouvoir monarchique dont on a finit par couper la tête en Europe.

  • Le 7 mai 2014 à 20:56, par Sergent-chef MAKA En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Bel article. Mais je relève que vous n’est etes pas un vrai journaliste ; car vous etes pas sans savoir que seul une minorité de militaires détiennent les vraies armes de ce pays, je veux parler du fameux regiment présidentiel. Le jour où nos militaires ne seront plus envoyés dans les missions de paix ou guerre, vous sauriez !!!!
    C’est ce fameux regiment présidentiel( bande de traficant d’armes, di diament, d’or, de cacao (du libéria-Sera Leone-Cote D’ivoire) et mafieux qui traite avec les islamistes du mali et bientot avec Boko Haram du Nigeria.
    Je t’assure que les autres régiments sont là pour la forme car le régiment Présidentiel les surnoient

    • Le 8 mai 2014 à 14:59, par le patriote paisible En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Bien dit "sergent MAKA" !
      Les autres garnisons sont là pour renflouer les caisses grace aux missions de paix à l’exterieur. pendant ce temps, le RSP se la coule douce. UNE ARME SANS ARMES n’est rien d’autres qu’un vigile aveugle. notre armé se resume au RSP. le président COMPAORE partira en 2015 car en tant que militaire, il sait que dans l’armé il n’YA PAS D’AMITIE. Le capitaine THOMAS SANKARA (paix à son âme) en sait quelque chose !!!!!

  • Le 7 mai 2014 à 22:10, par Spartacus Traore En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Quel dommage ! Quel dommage de constater que les gens ont toujours en tête l’idée que l’intervention de l’armée est légitime s’il y a un conflit entre les hommes politiques. Une démocratie suppose un conflit et des confrontations permanentes entre les hommes politiques. S’il faut considérer cela comme un prétexte donnant droit à l’armée d’intervenir, c’est vraiment dommage. Surtout venant de journalistes et de de "médiateurs". On a encore du chemin à faire.

  • Le 7 mai 2014 à 23:35, par Boud-yélé En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    il faut dire que c’est toi qui invite l’armée à prendre le pouvoir. Dans tous les cas,même à distance, l’armée dirige ce pays. Le Chef de l’état major n’a-t-il pas remis un paquetage à Blaise pour lui rappeler qu’il reste capitaine ? Du reste avec son rsp, il fait pire que les régimes d’exception que tu as cités.

  • Le 8 mai 2014 à 01:00 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Vous pédalez à coté de votre vélo. Dans cette institution, aucun de ses membres ne peut prendre part à des élections tant qu’il est en activité. La hiérarchie est ainsi faite. Aucun des membres ne doit afficher des positions politiques. Lisez tous les documents relatifs à l’armée. Vous comprendrez alors pourquoi nos armées fuient devant l’ennemi, pourquoi les soldats mutins poursuivent les autorités et pourquoi une bonne partie de nos militaires sont désarmés depuis la mutinerie de 2011, pourquoi avec Boko Haram, l’Afrique baisse encore la tête et demande l’aide extérieure. Quel mandat électif pour tous les militaires cités ? A ma connaissance, André Joseph n’a jamais eu un mandat électif. Si ce que je dis est confirmé, votre document est fait à main levée et donc présente peu de valeur. Continuons à nous mentir. Le jour de l’examen (arrivée de l’ennemi), le résultat sera visible. Comme au Mali, en Cote d’Ivoire, ou en RCA.

  • Le 8 mai 2014 à 07:02, par LE CONVAINCU En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Le problème ce sont ces faux intellectuels qui ont fait des écoles supérieures (des philosophes, des historiens, des....) qui ne font que la politique du ventre et éduquent leurs progénitures à l’arrivisme, à la corruption. Ca fait pitié. Le problème de l’Afrique ce sont ces intellectuels et cela est vraiment flagrant.
    Tu penses que dans cette armée Burkinabé, parmi les vieux commandants ou colonels qui peut dire des vérités à Blaise ? Et le problème même, c’est l’esprit même de celui qui est commande. Quand tu es avec celui qui désire tout les temps, "viens on va griller, tu ne vas jamais boire de la soupe". Et c’est le cas aujourd’hui. Un nous disait que 2 nécessités ont croisé un génie et ce dernier à demander pourquoi vous vous promenez comme cela ? Ils disent que c’est la pauvreté et la souffrance. Le génie dit au porte parole si tu me demande 5 miliions, je donne 10 millions à ton compagnon. Si tu demandes à posséder 30 villas, ton compagnon en aura 60. Après réflexion, le porte parole dit "dans ce cas crève moi un œil ; là mon compagnon aura les 2 yeux crevés et sera aveugle. Voila exactement ce que le POUVOIR EN PLACE VEUT FAIRE AUX BURKINABE. Je suis au commande, tampis pour les autres.

  • Le 8 mai 2014 à 07:11, par ABDOUL NAS1er En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Le manque de dicipline dans l’armée pendant ces dernieres années.la solution est toujours politique.

    • Le 8 mai 2014 à 08:39 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      ne soyez pas presser.le moment viendra.je souhaiterai que l’armée prenne les commandes et pilonner les indisciplinés et le civisme va revenir.que ça vienne vite.la démocratie n’est pas faite pour le burkina faso.

  • Le 8 mai 2014 à 08:03, par L’Etalon Enragé En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    De grâce, trop c’est trop avec l’armée. Depuis 1966, c’est l’armée qui dirige notre pays. Maintenant il faut un civil pur au pouvoir. On ne veut pas de ces militaires ou homme de tenue déguisés en civil comme président. D’abord, ils ne sont pas les plus nombreux dans les pays et ce sont eux qui aiment les diriger. Pour ce qui est du Faso, il est temps que les civils reviennent au pouvoir après près de 50 de pouvoir aux mains des militaires ou militaires deguisés en civil.

  • Le 8 mai 2014 à 09:50, par BOIN-ZEM-Winde oUEDRAOGO En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Une hypothèse qu’ il ne faut jamais écarter quand on fait de l analyse politique. C est vrai que notre armée actuelle semble désorganisée et manque de cohésion mais face a des problèmes de désordre national que le CDP et la FEDABC veulent imposer, il n est exclu que les fils dignes et démocrates de ce pays dans l armée analyse froidement la situation et demande a tous de prendre leurs responsabilités pour éviter le scenario catastrophe de notre pays. Ils ne manqueront pas non le sens de la responsabilité pour indiquer clairement a Balise Compaoré, sa famille, le CDP et la FDABC de se tenir en ordre. Rien n est moins sur. Attendons de voir dans quelques mois.

  • Le 8 mai 2014 à 10:05, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    ’’Mais le fait est que ces personnalités sont pour beaucoup en retraite de l’armée, et elles agissent en leurs noms propres et sont portées par des partis politiques classiques et non par l’institution militaire’’

    - Mon ami, tu n’as rien compris de l’Armée toi !! Un militaire reste un militaire jusqu’à la fin de sa vie, et surtout un officier ! Si ces militaires-ministres sont si utiles au peuple ou s’ils se croient encore utiles au peuple, qu’ils aillent enseigner dans nos universités et non occuper des postes de Ministres ou de Gouverneurs ou Hauts-Commissaires. C’est dans les universités qu’on a besoin de gens serviables puisque c’est là-bas que les professeurs titulaires des postes ont déserté et abandonné leurs étudiants. Il faut donc une solution de remplacement. On n’agit pas ’’en son propre nom’’ en occupant un poste de mInistre au d’Administrateur de la République. Ils auraient agit en leurs propres noms s’ils avaient créé des bureaux d’étude ou des entreprises. Un SOULEY MOHAMED dans l’Est est le prototype même de l’Officier qui agit en son nom car il a sa ferme qu’il exploite. C’est lui l’officier en retraite respectable et pas ceux qui sucent la République !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 8 mai 2014 à 22:28 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Je crois que toi tu n’as rien compris. Blaise, même retraité de l’armée tire les ficelles. Mais, à force de trop tirer, la corde va se casser. quand ? avant 2015 ou après ? les paris sont ouverts. Mais, le scénari d’un pouvoir à vie a du plmb dans l’aile.

  • Le 8 mai 2014 à 10:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    - Pourquoi quand c’est au Burkina Faso on parle de scénario catastrophe si l’armée intervient pour arbitrer ? Notre armée pourrait bel et bien se comporter comme celle du Niger qui a stopé net les ambitions farfelues de TANDJA qui rentrait droit dans un mur comme Blaise COMPAORÉ lui-même l’avait dit. Notre armée peut bien se comporter de la même manière : stopper tout et recommencer le jeu politique tout en surveillant, passer le pouvoir et s’en aller dans ses camps !!!! Parce que dans ce pays aujourd’hui, rien ne marchera même si BLAISE n’est plus au pouvoir car il faut tout balayer, dissoudre tous les partis politiques, nettoyer toute la pourriture et recommencer. Et pour celà, il faut des officiers, des militaires propres qui eux-mêmes ne sont pas trempés dans des soupes nauséabondes, ne sont pas mêlés dans des trafics d’armes et autres, ou encore d’otages, etc. !!!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 mai 2014 à 12:14, par Tampin En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Dans notre vie sur cette terre, deux institutions sont très difficile à déboulonner : l’Armée et l’Eglise Catholique. Elles plient certes, mais ne rompront jamais. Cela est dû à leur organisation. Des brebis galeuses et des indisciplinés peuvent à tout moment s’y introduire. Mais ils payeront toujours et ces institutions seront vainqueurs. Blaise est militaire et il sait que l’armée peut s’il le désire le déboulonner à tout moment. Le RSP appartient à l’armée et un ordre venu de l’état major ne sera pas ignoré. Il ne suffit pas d’avoir les armes (comme certains le pensent pour le RSP) pour réussir. Et le RSP n’est pas plus fidèle à la république que les autres composantes de l’armée. D’où sont venues les plus dures mutineries de 2011 ? Beaucoup de gens se trompe sur l’armée. Elle est plus disciplinée que vous ne l’imaginez. Sinon, Blaise n’aurait pas doté les hauts gradés de véhicules et autres avantages. Il sait également qu’il ne pourra jamais corrompre l’armée. Une partie oui, mais toute l’armée, non. N’oubliez pas que ce sont les Capitaines et Commandant qui dirigent les troupes et non les colonels et autres Généraux qui ont les avantages et véhicules.

    • Le 8 mai 2014 à 22:17 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Finalement, tu te contredis toi-même... alors tous les scénarios sont possible pour le cap difficllle de 2015. tout le reste est digne de la masturbation intellectuelle.

    • Le 8 mai 2014 à 22:39, par 2015 : fin de l’aventure En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      franchement, beucoup de gens se trompe sur l’armée. Elle est plus disciplinée que vous ne l’imaginez. Sinon, Blaise n’aurait pas doté les hauts gradés de véhicules et autres avantages. Il sait également qu’il ne pourra jamais corrompre l’armée. Une partie oui, mais toute l’armée, non. N’oubliez pas que ce sont les Capitaines et Commandant qui dirigent les troupes et non les colonels et autres Généraux qui ont les avantages et véhicules ne sais quoi répondre à un tel charabia : "
      Bref, ce n’est pas parce que Blaise a échappé par miracle des crises de 2011, ou de 2007 ou des suites de la crise de la mort de Norbert ZONGO, qu’il faut la sous estimer. Vous parlez de quelle discipline ? en 2011 et même avant, un gradé un peu intelligent aurait pu prendre le pouvoir sans aucun problème dans ce pays . Le général Lougué n’a jamais eu d’ambition personnelle, sinon, il aurait pu prendre le pouvoir en 2011 et avant.

    • Le 9 mai 2014 à 08:22 En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      De grâce ! Ne parler pas d’une armée au Burkina mais de deux armées. Il ya celle de Blaise, et le reste. La première est bien équipée, bien nourrie et très fidèle à son patron. La seconde n’est qu’un réservoir pour recueillir les jeunes désœuvrés et apaiser la tentions créer par le chômage. La révolution ne viendra que du peuple... même à main nue. Ils ne pourront pas tuer tous les burkinabè. Ceux qui auront survécu continueront avec le nouveau Burkina qui aura recouvré tout son burkindi

      • Le 9 mai 2014 à 12:35, par le sage En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

        Bien dit ; il y a deux armées : celle qui s’occupe de la sécurité de Blaise à ne rien faire d’autre, et l’autre qu’on envois dans les conflits pour la sacrifiée soit disant faire du bien pour le partage du gâteau

  • Le 8 mai 2014 à 13:03, par militaire-irresponsable En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Le mot qu’on peut utiliser pour qualifier cet écrit est “retarded” en anglais. Les militaires africains n’ont jamais dans l’histoire du continent démontré leur capacité de résoudre les problèmes. La génération des révolutionnaires putschistes au Burkina ont eu la chance de fréquenter des écoles payé par les frais des contribuables dès leur jeune âge. En effet le prytané militaire était une école enviée par les autres parce que les élevés avaient de bonnes conditions de vie par rapport au reste.
    Dans ces écoles les enfants ont appris à beaucoup lire Karl Max et Lénine. Ils ont été formés comme de bon en rien, peut-être capable de rédiger de beaux discours mais très éloigné de la réalité. Ils n’ont jamais travaillé réellement dans leur vie et ont toujours mené une belle vie.
    Ces gens-là sont venus au pouvoir très jeunes, sans expérience et se croient fort tout simplement parce qu’ils ont les armes. Leur bilan économique est catastrophique. Comment vous pouvez déclarer une année de logement gratuit alors que vous n’avez pas construit les maisons pour les gens ? Alors que vous n’avez-vous-mêmes pas une construit une maison ?
    Ils ont introduit la haine et le malheur dans notre pays. Ils ont tué des hommes et des femmes de ce pays. En aucun moment de l’histoire ils n’ont pu jouer leur rôle et on l’a vu avec la guerre du Mali où ils ont fini par céder des terres à l’ennemi par leurs actions irresponsables.
    Les militaires peuvent violer les femmes et les enfants, ils peuvent tuer les gens qui ne peuvent pas se défendre mais il ne faudra pas croire qu’ils sont forts. Ils font la même chose que Boko-Aram, les Shabab, les voleurs, les bandits de grands chemins.

    Dire que seuls les militaires peuvent sauver le pays ce n’avoir rien appris de l’histoire.

  • Le 8 mai 2014 à 18:02, par figo En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Je vous assure que quand je lis le raisonnement de ces supposés intellectuels et l’analyse qu’ils font des dispositions de la Constitution de notre pays, je me mets à rêver d’une situation ou un niveau minimum de discipline, d’honneur, de respect de la parole donnée, de respect de la morale... seront assurés de gré ou de force, du moins pour un certain temps. A chacun de tirer sa conclusion

  • Le 8 mai 2014 à 21:08, par quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit par venir En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Osez dire que l’armée s’est retirée de la vie politique depuis 1991, c’est vraiment prendre un raccourci. Car, en réalité, BLaise, ancien capitaine, tire toujours les ficelles depuis 1987 même si ces dernières ont failli cassé ou ont cassé et que d’autres ont vite noués des noeuds. Un certain Lougué aurait pu prendre le pouvoir dans ce pays ces dernières années, mais, ne l’a pas fait... sauf, que le contexte actuel, particulièrement délétère pourrait déboucher sur un coup d’état d’ici 2015 ou peu après. Ceci s’explique par la mauvaise gouvernance qui met sur la paille des millions de burkinabè alors que quelques dizaines d’apparatchiks du régime sont multi-milliardaires. Ainsi, naisse les révolutions pour le peuple. Alors, osez parler d’armée républicaine ou je ne sais quoi, n’est qu’une lubie car un simple capitaine, pourrait rééditer ce qui s’est passé un certain 4 août 1983 avec l’avènement du pays des Hommes intègres. Pour les historiens, on s’aperçoit que les jours passants, les Blaise et compagnies n’étaient que des saprophytes de la révolution qu’ils ont sacrifiés un certain 15 octobre. La patrie ou la mort, nous vaincrons

  • Le 8 mai 2014 à 21:57, par Aubinson le ZAK En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Je suis vraiment decu de lire votre texte qui apparait comme une invite de l’Armee Burkinabe a se preparer pour prendre le pouvoir en cas de ordre politique, cependant tu sais bien que celui qui sera la cause de ce desordre sera le President Blaise compaore au cas ou il refuserait de quitter a la fin de son mandat. Pourquoi n’interpelles-tu pas la Justice ainsi que l’Armee Burkinabe a prendre leur responsabilite en mettant aux arrets le President ainsi que tous ses supporters au cas ou ils viendraient a violer la Constitution en ne respectant pas les termes du mandat presidentiel, ce qui mettrait en danger la paix sociale au Burkina ? "Il faut appeler un chat un chat" comme le disait le Camarade PF Thomas Sankara ,autrement n’ecrivez plus des aberrations.Nous avons une armee responsable (meme si Gilbert Djendiere bat campagne pour Blaise Compaore alors qu’il est encore militaire en service, donc en violation de notre Constitution),j’insiste bien que notre armee saura la conduite republicaine a tenir en temps opportun. Que la verite de Dieu soit et demeure le guide de mes concitoyens.

  • Le 9 mai 2014 à 07:06, par ka En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    La politique Burkinabé est à 90% piloté par l’armé. L’armé Burkinabé est politisé depuis ce 15 octobre 1987. Cette même armée tire toutes les ficelles dans la vie politique et économique du pays des hommes intègre. Tant que le sous-marin et la corde solide de Kossyam qui est Gilbert, ne quitte pas ses galons pour revêtir les habits d’un civile ministre d’Etat, le pouvoir Burkinabé sera toujours et toujours un pouvoir militaire piloter par Blaise Gilbert et Jibril. Il n’y aura jamais un nouveau coup d’Etat dans notre pays, les vrais coups d’états dans notre pays sont les tripatouillages de nos constitutions : ‘’’’ ce qu’on appelle des coups d’Etat d’une autre génération pour contourner les lois internationale.’’’’ Peuple Burkinabé n’ayez pas peur de notre armé, il n’y a pas un coup d’Etat violent persistant tant que Gilbert est sûr de réussir son stratagème coup d’état par referendum sur l’article 37. L’armé Burkinabé a toutes ses deux mains dans la politique Burkinabé, Le jour qu’il n’a plus la main sur ce trésor nationale, alors cette même armé sèmera la pagaille, et ce trouble leur donneront une raison de reprendre ce qui leur appartient depuis ce horrible octobre 1987. Nous n’en sommes pas là, dormons sur nos lauriers car le capitaine Sanogo du Mali perturbe en ce moment les consciences des généraux de toutes les armées Africaines.

  • Le 9 mai 2014 à 09:47, par Legourdin En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Vu les expériences passées aussi au Bf que dans la sous région,travaillons tous a ce que l’armée ne soit pas obligée d’intervenir.Il est encore temps pour nous de sauver notre démocratie. Car quoi qu’i en soit, une prise du pouvoir par l’armée est avant tout un signe du recul de la démocratie au Faso.Le débat a mon sens n’est de savoir si l’armée une fois au pouvoir fera comme Salou Djibo au Niger voisin. Vous savez bien que le pouvoir est enivrant et par conséquent tout peut arriver. exple : Gl Guei en CI, Cpt Dadis Camara en Guinnee, Cpt Aya Sanogo au Mali etc pour ne citer que ces cas récents. Que Dieu Bénisse et protège le Faso

    • Le 16 mai 2014 à 13:18, par katoo En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

      Au Burkina Faso c’est l’armée qui est au commande des affaires
      le président est un militare son minitre des affaires etrangères est un militaire ,sa securité est dirigée par un état majort géneral particulier
      Que DIEU protège le BURKINA

  • Le 9 mai 2014 à 10:27, par bracus En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Bonne anlyse mais les choses sont imprévisibles on en sait jamais.si notre armée se veu republicaine et garder une bonne image au yeux de la communauté internationale ,elle doit savoir arbitrer le jeu.le blaiso partira laisser l’armée que j’espere être pour le peuple car le peuple est pour son armée.

  • Le 9 mai 2014 à 11:01, par Compaoré H. En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    Bien vu Mr. Ka, la réalité est sous nos yeux.

  • Le 9 mai 2014 à 13:35, par le sage En réponse à : Situation politique nationale : Et l’armée dans tout ça ?

    C’est vrai, il existe deux armées : celle qui est là pour seulement la sécurité de Blaise et du régime, pendant que les autres (les fils des pauvres et non aimés de l’armée) sont envoyés dans les conflits internationaux pour sacrifice nom du régime soit disant qu’il veut partager la part du gâteau.