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Religion : trois jours pour découvrir la Divine Miséricorde

jeudi 24 avril 2014.

 

Du 25 au 27 avril 2014 se tiendra au Centre national Cardinal Paul Zoungrana à Ouagadougou un Congrès national sur la Divine Miséricorde. Il va réunir plusieurs fidèles chrétiens qui viendront de tous les diocèses du Burkina Faso.

Dans cet entretien, le Père Jean Ilboudo de la Théotokos, l’un des 25 prêtres jésuites Burkinabè, nous parle des préparatifs, des objectifs et du sens même du congrès. Après la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Kenya et Rome où il a séjourné pour propager la Bonne nouvelle, il a décidé de faire connaître aux Burkinabè la Divine Miséricorde révélée à la Sœur Faustine en 1931. Des conférences, des séances de prières et des confessions vont rythmer ces trois jours d’intense spiritualité. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Vous organisez un congrès national dont le thème porte que la divine miséricorde. Avant d’aborder les aspects organisationnels du congrès, que faut-il entendre par « divine miséricorde » ?

Père Jean Ilboudo de la Théotokos : La divine miséricorde est un attribut de Dieu. On dit de Dieu qu’il est bonté, sagesse, Tout-Puissant, miséricordieux. Tout cela découle de l’amour. La sœur Faustine, qui est une Polonaise née le 25 aout 1905, va recevoir une parole du Seigneur qui dit que la miséricorde est le 1er attribut de Dieu.

La divine miséricorde s’est déjà exprimée dans toute l’écriture sainte. Dieu pardonne aux hommes. La preuve est qu’Il n’a pas abandonné Adam et Eve qui lui ont désobéi depuis le Jardin. Dieu s’est occupé d’eux. Il va envoyer des Rois, des Prophètes qui vont leur porter la Bonne Nouvelle. Par la suite, Dieu a envoyé son propre Fils qui est même mort sur la croix pour sauver l’humanité. Sœur Faustine va recevoir un autre message de Dieu qui dit : « Dans l’ancien Testament, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes avec la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers l’humanité entière avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie mais je désire la guérir en l’étreignant dans mon cœur miséricordieux. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu’il est temps que les hommes aient recours à la source de ma miséricorde. Qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux. Avant de venir comme juge équitable, j’ouvre d’abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de la miséricorde doit passer par la porte de la justice ». On a comme deux temps : celui de la miséricorde et celui de la Justice.

Nous voulons donc faire connaitre ce message qui est destiné au monde entier.

Est-ce une manière de rappeler les gens à Dieu parce que la fin des temps est proche ?

Le Seigneur ne veut pas rester les bras croisés lorsqu’Il voit là où va l’humanité alors que la fin des temps est proche. Des gens nient l’existence de Dieu, d’autres sont dans l’aveuglement, toutes ces personnes courent un grand danger.

Quels sont les signes annonciateurs de cette fin des temps ?

Quand un monde ne met plus Dieu au centre de son existence, il y a de grands dangers. On voit aujourd’hui que l’argent, le pouvoir, la femme amènent certaines personnes à tuer leur voisin. Des gens se proclament aujourd’hui Christ, investis de la mission d’apporter la Parole aux hommes. Ce sont de faux prophètes. Ils sont maintenant nombreux. Tout cela est un signe que la foi en Dieu est en train de disparaître. La question primordiale est donc de savoir si est-ce que Christ trouvera seulement la foi lorsqu’Il reviendra ?

Le congrès se tiendra du 25 au 27 avril, quels sont ses objectifs ?

La sœur Faustine a reçu de Dieu un message. Comme tous les autres, ce message, s’il n’y a pas des gens pour le propager, peut rester endormi durant plusieurs siècles. Le but du congrès est de faire connaitre la Miséricorde divine, les images qui l’accompagnent. Il y a comme les éléments nouveaux d’un culte que nous appelons le culte de la divine miséricorde. Nous allons parler de l’image de Jésus miséricordieux, du chapelet, de la fête et de la neuvaine de la divine miséricorde.

Par les enseignements, nous voudrons susciter la confiance en la divine miséricorde afin que le peuple de Dieu puisse se tourner avec confiance vers ce Jésus qui l’aime.

Est-ce que ce congrès entre en droite ligne avec l’appel des pères évêques à prier pour la paix au Burkina ?

Nous préparions le congrès bien avant et les pères évêques avaient été mis au courant de notre initiative. Ils ont tous reçu des correspondances pour cela. Nos pères évêques savent que la paix est le fait de vouloir se tourner vers Dieu. Au cours du congrès, nous avons dans la nuit du 26 au 27 avril une veillée de prière. Les principales intentions seront de prier pour la paix au Burkina Faso. Ce que les pères évêques demandent entre en droite ligne avec ce que nous allons essayer de vivre. Dieu Lui-même avait que « le monde n’aura pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers ma miséricorde. »

Qui peut participer au congrès ?

Le congrès est ouvert à tous. Nous allons commencer dans la matinée du vendredi 25 avril par des séminaires de formation. Ce sera au Centre national Cardinal Paul Zoungrana qui a une salle de conférence de plus de 300 places. Nous y serons jusqu’au 27 avril. La veillée de prière va s’achever au petit matin par une messe et nous serons en plein dans la fête de la divine miséricorde.

Quel est le programme du congrès ?

Il y aura des conférences entrecoupées de moments de louanges, de prières, d’un chemin de croix et nous allons aussi réciter le chapelet. Nous allons tout donner pour comprendre la divine miséricorde. Il y aura le père Mareck qui viendra de Fada, l’abbé Benjamin Kiemtaremboum et d’autres abbés.

Quelles sont les conditions de participation ?

L’inscription est à 10000 FCFA. Elle va permettre d’assurer le repas aux participants. L’accès à la veillée est par contre libre. Nous avons entamé le vendredi saint la neuvaine de la divine Miséricorde et nous allons la clore pendant le congrès.

J’appelle tous ceux qui veulent y prendre part à le faire afin que nous puissions dans la prière demander la paix pour le Burkina et le salut de l’humanité.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 24 avril 2014 à 15:12 En réponse à : Religion : trois jours pour découvrir la Divine Miséricorde

    Bravo pour cette excellente initiative. Que la Miséricorde Divine nous habite tous dans le coeur. Amen

    • Le 25 avril 2014 à 12:17, par Togs sida En réponse à : Religion : trois jours pour découvrir la Divine Miséricorde

      Il est bon de prier pour la paix. Mais il n’y a pas de paix sans justice. Que les hommes d’Eglise aient le courage, comme les prophètes de l’Ancien Testament, de dénoncer l’injustice et ce qui ne va pas au Burkina et cela contribuera à éradiquer certains facteurs d’instabilité et de révolte parmi les populations. La prière peut devenir un opium du peuple si elle n’est pas accompagnée par l’action pour faire changer les choses.

    • Le 25 avril 2014 à 15:46, par Bb En réponse à : Religion : trois jours pour découvrir la Divine Miséricorde

      Oui Jesus nous avons cofiance en toi ! Viens a notre secours et donne nous ta paix !

      • Le 25 avril 2014 à 22:05, par MPV (Mon Point de Vue) En réponse à : Religion : trois jours pour découvrir la Divine Miséricorde

        J’ai dis qu’il serait bon de laisser la Divine Miséricorde se dérouler toujours à Diebougou que d’en créée une autre à Ouagadougou. Les mossis-laaaaaa, vous avez Yaagma, et d’autres croisades..... Laissez vos grands parents avec Divine miséricorde aussi. en tout ça, ici à Diebougou, elle est gratuite et chacun vient avec de quoi se nourrir. Laissez le "nous aussi, on va faire" et venez priez toujours avec nous. C’est le même Dieu.
        Unions de prière !