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Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

samedi 5 avril 2014.

 

Quelle éducation sexuelle faut-il donner à l’école ? Personnellement, à cette question je n’ai aucune réponse. Chaque fois quand l’occasion m’est offerte d’échanger avec une fille, je me fais le devoir et sans détour et pudeur d’aborder cette question épineuse de l’éducation sexuelle qui fait des victimes à l’école. A moins de deux ans, six filles (élèves et employées) avec qui j’ai déjà abordé cette question ont été victimes de grossesse. Deux ont accouché, une a avorté et les trois autres portent actuellement leur grossesse.

A toutes les occasions, je leur ai donné ce que je sais en matière d’éducation sexuelle (abstinence ou à défaut protection), mais peine perdue. Je ne sais plus quel langage tenir envers une fille pour éviter de telles situations malencontreuses. Le dernier cas m’a choqué et j’ai failli couler des larmes. Une fierté, un grand espoir vient de s’anéantir et ce choc m’a fait perdre sommeil et appétit. Prenez le temps de me lire et de m’apporter votre soutien.

A la rentrée scolaire 2011-2012, j’ai constaté l’absence d’une fille qui devrait redoubler la classe de 5ème avec 9 de moyenne (14 de moyenne au premier trimestre, 13 au deuxième et abandon au troisième trimestre). Si elle n’avait pas abandonné au 3ème trimestre, même avec 3 de moyenne elle pouvait passer en classe supérieure.

J’ai donc cherché à connaître les parents pour mieux comprendre la situation, la vraie raison de l’abandon de cette fille assez intelligente. C’est après des enquêtes que j’ai compris que la situation financière des parents ne leur permettait pas d’assurer la scolarité de l’enfant. Pour être plus clair, puisque j’étais l’intendant dudit lycée, au 3ème trimestre, il est dit aux élèves non à jour de leur scolarité d’aller appeler les parents. Et c’est de là que le père a retenu sa fille à la maison dans l’impossibilité de pouvoir honorer les frais qui, à l’époque était de 11 500F.

Ayant pris le problème en main, j’ai fait appel au parent et je me suis engagé de payer ses frais et fournitures pour qu’elle reprenne la classe de 5ème. La même année j’ai reçu une note de nomination dans un autre établissement. La fille s’est en sortie en fin d’année avec 14 de moyenne.

A sa 4ème, j’ai envoyé sa scolarité et les fournitures au complet. Le résultat était satisfaisant ; elle va en 3ème avec près de 14 de moyenne. Cette année, à sa 3ème, la promesse s’est poursuivie jusqu’aux frais de dossiers et souvent de l’argent pour ses petits besoins. A chaque fois quand j’échange avec elle au téléphone, ma seule chanson est ‘’ méfie-toi des garçons ‘’.

Au premier jour de la rentrée de 3ème trimestre, quand je partais au lycée, mon portable sonne et de l’autre côté du bout du fil, retenti la voix du père de ZANGRE Marie Pengdwendé, puisque c’est d’elle qu’il s’agit. Après les salutations d’usage, il a eu de la peine à me dire l’objet de son appel matinal. C’est finalement dans l’angoisse qu’il a laissé entendre que ma protégée est enceinte. Voilà la récompense à laquelle je ne m’attendais pas. Et conformément à la tradition en pays mossi, la fille est très vite mise dehors et confiée à une tante.

Les statistiques de grossesses en milieu scolaire sont assez inquiétantes et des solutions doivent être impérativement trouvées. Ce sont les filles issues malheureusement des familles démunies qui sont victimes de ces violences sexuelles. Elles quittent les parents pour les milieux urbains ou semi-urbains dépourvues souvent du minimum vital. La question du matérialisme les pousse à ce sale métier de prostitution. Un soutien particulier doit être apporté à cette tranche scolarisée pour leur permettre de poursuivre leur scolarité dans de meilleures conditions de travail.

KABORE Karim
Intendant au Lycée Départemental de Poura-Mine
abdoulkaka@yahoo.fr



Vos commentaires

  • Le 5 avril 2014 à 13:24, par amade nacanabo En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    ce vraimant deplorable mais moi je pense c`est une question d`education car un enfant bien eduque ne se livre jamais a la prostitution quelque soit la situation .Donc c`est au parents de prendre leurs responsabilites.

    • Le 5 avril 2014 à 18:46, par Machavel En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Toi tu ne comprend rien, Tu es assis dans ta ville et du racontes n’importe quoi car tu ne connais pas les réalités du Burkina rural.Ventre affamé n’a point d’orreilles .Dans beaucoup de familles rurales, le père d’une fille ne sait même pas qu’il doit financer la beauté de sa fille.Plus grave quant elle est chez un tuteur on l’abandonne aux main de se dernier sans savoir s’elle mange à sa faim. Quand une fille ne sait pas où gagner à manger ; ou s’habiller ou gagner le minimum pour ses pétits soins de beauté, elle est tentée de se livrer à tout bienvenu qui le tend un billet de banque.En plus , la honte et timmidité sur le sexe, les ammènent à ne même pas se préoccuper de la protection pendant les rapports sexuels.

    • Le 5 avril 2014 à 18:53, par SERVAL En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Je demande au webmaster de remplacer le nom de la fille avec des initiales ou un pseudo.

      L’action de Karim est fort louable. Il a écrit sous le coup de l’émotion, sinon il aurait pu éviter de dévoiler certains aspects.

      Courage à lui et qu’il poursuive son soutien à la fille.

    • Le 6 avril 2014 à 10:20, par youssouf En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      oui c’est vrai mon frère ça manque de Education .

      et les peur ne socope plus les enfant et on besoin les

  • Le 5 avril 2014 à 13:33, par Loi de Dieu En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Departement de poura mine , je suis sur k la mine influence le comportement des filles ds ce departements. Svt je me demande si on doit pas parler dabstinence seulemnt aux filles ; car quand on leur dit de se proteger a defaut c’est les degats. La religion prone l’abstinence et quiqonque s’abstient vraiment ne craint ni grossesse ni MST. Pourkoi ne pas s’abstenir et attendre un age propice pour ca ? Quand on est sur les bancs , les etudes d’abord . Courage a ttes les filles qui s’abstienne vous n’auriez rien a regretter au contraire vs aurer le temps de bien connaitre les homes qui vs courtisent.

    • Le 5 avril 2014 à 16:15, par OK En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Abstinence ? tu parles d’abstinence ? On te dira que tu es depassé, toi et ta religion. Et pourtant, comme le disent les jeunes, ca ne ment pas. A moins d’une insemination, tu prendras pas de grossesse en t’abstenant. Beaucoup l’ont fait. Et y ont reussi. Peut-être pas forcement moi. L’Homme est capable de se contrôler voilà pourquoi Dieu n’a pas organisé ses besoins comme chez les animaux où il y a un temps de rûte, de chaleur. Ce n’est pas facile, mais c’est surtout possible. Union de prière. Courage à Marie. Cet enfant la sauvera et elle pourra sortir plus forte de cette expérience et pourra continuer certainement ses études.

    • Le 6 avril 2014 à 18:13, par OUATTARA En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Je suis parfaitement d’avis avec vous. Abstinence jusqu’au mariage et fidélité au foyer. Telle est l’education à donner aux enfants. C’est une grande valeur de la société tradi africaine aux religions monotheistes.

  • Le 5 avril 2014 à 13:45, par Naaba Guesbé En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    C’est très triste, mais réel. Ce phénomène est surtout répandues dans les villages ou villes où il y a l’exploitation des mines d’or. L’année passée dans mon village, il y a eu près de 52 filles enceintées, et la plupart par des miniers. C’est vraiment désolant et décevant pour un parent qui place son espoir en sa fille et qui se retrouve dans cette situation.

  • Le 5 avril 2014 à 14:02, par Koumbem Tipopusga En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Bonjour.

    Merci Monsieur Kaboré d’avoir soulevé un problème qui va surement freiner le développement de notre cher pays. Vous avez tout resumé. J’ai fréquenté un CEG dans la province du Boulkiemdé de 91 à 95, mais je vous avoue que presque toutes les filles, brillantes comme non, n’ont pas pu dépasser la 3è. C’est vous dire que personne parmi les filles n’ont fait un bac à ce jour. Il y avait trop de prédateurs et le dénument dans lequel ces filles vivaient les transforment en proie facile pour tout venant.

    Quelque soit leur resistance, elles ne peuvent pas persister au regard de la pauvreté alors que les besoins sont énormes surtout quand on est fille.

    Que peut faire l’Etat si on sait que le plus souvent les bourreaux se recrutent dans le rang de ceux qui sont censés protéger ces braves filles.
    En tout cas, vous faites bien d’en parler, mais la solution sera difficile à trouver tant que les gens vont continuer de baigner dans la pauvreté presqu’absolue.

    • Le 5 avril 2014 à 15:17, par femme consciente En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Merci a vous d’avoir souleve un problem reel qui handicape l’education des filles. Je comprends votre deception mais a votre place, je continerai de soutenir cette fille si elle le veux bien et si elle a conscience que c’est une erreur grave qui la poursuivra toute sa vie. Aidez la a assumer sa grossesse et plutard son enfant pour continuer l’ecole si elle le veut bien. Echangez avec elle car elle est perdue actuellement la ou elle est. Faites votre possible pour elle et Dieu vous le rendra Mr Kabore. Votre soeur de loin. Merci

  • Le 5 avril 2014 à 14:05 En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Un peu d humilite monsieur Karim. Avais tu besoin de signer l’article de ton vrai nom ? Aviez-vous vraiment besoin de donner le nom de la jeune fille enceinte ? Quand on fait une oeuvre de bienfaisance, on doit laisser les autres en parler et non le faire soi-meme.
    Dans ce cas precis, il aurait ete bon que la fille enceinte prenne l’initiative d’ecrire elle-meme un article mettant en garde ses consoeurs afin qu elles ne tombent pas enceinte comme elle. Dans l’ecrit, Zangre allait vous rendre hommage pour les actes de bienfaisance poses a son benefice.
    Malheureusement comme c’est vous-meme le bienfaiteur qui relatez vos bienfaits, votre recompense est deja consommee.
    Dommage

    • Le 5 avril 2014 à 16:11, par Néron En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Anonyme, vous n’avez pas compris le sens du message de monsieur Kaboré. Vous avez lu son écrit mais vous n’avez pas compris le but recherché, vous n’avez pas compris son sens.
      Premièrement, pensez vous que dans son état actuelle, la jeune fille enceinte soit en mesure d’écrire pour expliquer ce qui lui est arrivé et donner des conseils aux autres ?
      Revenez un peu sur terre, anonyme.
      Deuxièmement, monsieur Kaboré a écrit ce cri de coeur car il a vu le potentiel de cette fille qui, malheureusement dans nos Etats incapables et inconscients, aurait été perdu tout simplement par manque de moyens financiers des parents. Or, il est du rôle et du devoir de l’Etat de donner les mêmes services publics (éducation, santé, sécurité...) à toutes et à tous, indépendamment de notre situation financière, géographique, sociale ou physique. Ce que notre Etat n’est pas en mesure de faire.
      Monsieur Kaboré a pris cette fille comme sa propre fille et sa réussite en classe de 5è, puis 4è lui rendait bien le soutien financier qu’il apportait à cette fille. C’est donc en parent, qui voit son enfant hypothéquer peut être (je dis bien peut être) son avenir, qu’il a écrit pour partager avec les lecteurs sa tristesse et nous demander de réfléchir ensemble pour trouver des solutions à ces gachis que représentent les grossesses en milieu scolaire. Le coût pour ses filles, leurs familles, leur entourage, le pays tout entier est énorme et inestimable.
      Alors, Anonyme, au lieu de vous borner à critiquer le fait que monsieur Kaboré aie signé de son vrai nom, vous feriez mieux de proposer des solutions pour résoudre ce fléau qui frappe nos familles. A défaut, vous auriez pu encourager tous les autres à continuer la réflexion.
      Pour ce qui est de l’identité de la fille, je conviens avec vous que monsieur Kaboré aurait du la préserver (ne pas la dévoiler) pour protéger cette fille qui est en état fragile à l’heure actuelle puisque ayant du quitter ses parents pour habiter chez une tante tout le temps de sa grossesse et devant probablement interrompre ses études. C’est une drame qui blesse le coeur et monsieur Kaboré a bien fait d’en parler. On ne peut pas avancer l’argument selon lequel celui qui réalise un bienfait ne doit pas en parler. Pour moi, vu l’enjeu et vu l’ampleur du drame et des dégats qu’il cause, il faut en parler. C’est une oeuvre d’utilité publique qu’aucune autre justification ne saurait occulter ou taire.
      Le plus important est de continuer de réfléchir ensemble aux solutions à ce drame qui fait des ravages dans notre pays.

    • Le 6 avril 2014 à 11:39, par Momo En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Bonjour,
      Soyez moins déconnectez de nos réalités. En se dévoilant et en donnant le nom de la fille, il met la pression sur "l’engrosseur" et l’invite à prendre ses responsabilités surtout si c’est un "Moghô puissant". Même le Blanc dit de lire entre les lignes. C’est un vrai cri du cœur qui est lancé. Il est dommage que beaucoup de filles ne dépassent pas la classe de 3è et que les campagnes de sensibilisation au port du condom passe mal.

  • Le 5 avril 2014 à 14:20, par hermann.24 En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    j,ai la chair d poule apré avoir lu ce texte mrci mr l,intendant vous avez fait votre devoir.

  • Le 5 avril 2014 à 14:24, par Adjara En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Noble combat que celui que vous menez ! Un engagement/une initiative personnel à encourager. Peut-être faudrait-il créer une petite association là où vous vous trouvez pour mieux soutenir vos efforts. Déjà vous faites bien de nous interpeler toutes.

  • Le 5 avril 2014 à 15:02, par mousbil de Toné En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    c’est une triste réalité mais que faire si l’État et même les parents se désengagent de l’éducation des les enfants, avenir de se pays et qui doivent bientôt prendre la relève. il y a lieu de faire quelque chose ; si des bourses d’études étaient toujours accordées à ces meilleurs filles qui réussissent à obtenir de bonne moyenne supérieur ou égale à 13, la situation n’allait pas être aussi dramatique que ça. pour ma part je pense que les auteurs de ses grossesses doivent être sévèrement punis, ils doivent payer très chère pour que l’accouchement se passe dans de bonnes conditions et ils doivent prendre intégralement en charge la scolarité de ses filles ;les parents doivent également revoir leurs copie en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. vive l’éducation au Burkina Faso ; vive l’éducation des filles !!!

    • Le 5 avril 2014 à 17:13, par Zawara En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Merci de soulever ce problème. Cependant il s agit d un problème d éducation sexuelle pour les filles et les garçons aussi. Il faut des interventions pour filles et garçons en même temps. L abstinence n est pas la solution. Il faut éduquer les jeunes personnes a comprendre et a assumer leur sexualité. L état aussi doit intervenir en plus des parents. Il est très important se confronter aussi les auteurs. Ils doivent, jeunes ou pas, assumer leurs responsabilités. Je trouve humiliant d exposer le corps des filles sur les images. Fallait prendre aussi les images des auteurs si possible. Mais éviter d humilier les filles en prenant ces images et en présentant la situation comme si c était de leur seule faute. Mais merci pour votre attention.

  • Le 5 avril 2014 à 15:02, par le patriote !!! En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    c’est triste Monsieur KABORE. C’est un réel virage de l’éducation dans ce 21ème siècle.En plus,l’ignorance des parents pour assumer leurs responsabilités est un acte d’abandon. Donc,dans ce cas la sensibilisation doit se faire à la source familiale quelqu’en soit le prix afin de sauver ces pauvres filles brillantes de nos écoles,dans ces pratiques.

    • Le 5 avril 2014 à 15:58, par Monsieur Gilles En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Il faut obliger les engrosseurs à marier, comme ça ils prendront leur responsabilité. Maintenant avec les tests ADn c est facile de savoir qui est le père. Messieurs les engrosseurs, vous êtes papa donc vous êtes mari, et les vaches seront bien gardées

    • Le 5 avril 2014 à 17:15, par Danièle En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Bonjour,j’ai lu avec attention votre article et tous vos messages et vous félicite pour vos actions et votre témoignage.Je reste persuadée qu’il faut faire en amont, beaucoup de sensibilisation,de formation auprès des jeunes filles mais aussi des garçons afin qu’il y ai plus de respect vis à vis de ces jeunes filles.Une "éducation au genre" est déjà bien engagée au Burkina mais cela doit être encore plus développé surtout dans les zones rurales,avec par exemple, des groupes de paroles,des causeries... avec des personnes qui veulent se former et s’engager.Je vous souhaite bon courage.Je suis dans le milieu associatif en France, membre de la Fédération Nationale Solidarité Femmes et nous luttons contre "les violences faîtes aux femmes". Je vais depuis deux ans dans votre pays et essaie d’échanger et d’apporter auprès des femmes et jeunes filles que je rencontre un minimun de connaissances qui fera leur future force et qui leur permettra d’affronter et d’améliorer "les conditions de vie des femmes".

    • Le 5 avril 2014 à 17:15, par leprof En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      ces vous les intendants qui flatter les petites filles avec sardines de la cantines et les enceinter
      on se connait bien

  • Le 5 avril 2014 à 15:33, par F BATIONO En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Merci Mr KABORÉ.C’est maintenant plus que jamais que cette fille à besoin de vous.Ne besser pas les bras.je vous décontacterai

  • Le 5 avril 2014 à 17:10, par verité absolu En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    c’est une tristre realité ?. qui peut changer cela ? on parle tous les jours mais..........

  • Le 5 avril 2014 à 17:31 En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Monsieur kaboré merci pour tout ce que vous avez fait pour zmp. Cest. Vraiment déplorable mais ne baisser pas les bras sil vous plait continuer de la soutenir tant que vous pouvez l espoir n’est pas perdu. Courage à vous. Cela pouvait être pire.tant que vous pouvez soutenez la avec son enfant si possible. Que le seigneur vous le rende au centuple

  • Le 5 avril 2014 à 17:46, par koanda Salif En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Tant qu’on niera toujours les causes d’un problème on en subira les conséquences !il n’ya pas deux remèdes pour ce fléau et idem pour le SIDA.le remède,abstinence jusqu’au mariage. Lorsque vous dites à l’enfant préservatif, vous lui donnez à l’avance le permis de forniquer et je pense que lorsqu’on en arrive là c mieux de marier votre fille fusse t-elle en classe d’examen, et ce après test de dépistage.les garçons auront ainsi plus facilement des emplois à la place laissée par ces quelques filles et ils pouront ainsi mener une vie normale que de nous braquer en longueur de journée.et la RTB contribue t-elle a éduquer ?plutót elle pervertit et qu’est-ce que vou

  • Le 5 avril 2014 à 18:00 En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Je suis sans voix. Je suis sûr que seule Mme Nestorine SANGARE saura répondre à votre inquiétude. En 2011 ou 2012 on avait expulsé une fille de son établissement pour les mêmes faits et ça fait beaucoup de mécontents. Courage pour les efforts fournis heureusement que toutes les filles ne sont pas pareilles.

  • Le 5 avril 2014 à 18:18, par minimzanga En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    la grossesse n’est plus cause d’exclusion à l’école je pense. Donc cette fille peut bien si elle le veut poursuivre ses études. Elle sera plus consciente que les autres. J’ai connu une fille qui a eu 2 grossesse au cours de ses études secondaires, mais qui est IDE aujourd’hui. Zangré a seulement besoin de plus de soutien et de compréhension.

    • Le 5 avril 2014 à 19:28, par Yako En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Bjr Mr Kabore,vs etes en decalcage x rapport a la societe vs et moi sommes dans la meme Situation.J,ai pris en charge la scolarite de ma niece x ce que issue des parents extremement pauvres et irresponsabiles sur les 12 enfants aucun n,a pu franchir le CAP CM .Donc Je decide d,epauler Mle O histoire d,assurer un revenu a sa famille si toute FOIS cette derniere parvenait a decrocher Le bepc a l,issue duquel Je lui trouverais une formation professionnelle ensuite un emploi.Voila ,ns sommes Avril 2012 elle se retrouve avec un bebe sous les bras dont le pere n,est autre l,apprenti chauffeur du coin tout aussi pauvre que Mle O.Alors j,ai decide de mettre fin a mon soutien.La lecon a retenir a mon avis il n,ya pas de solidarite qui tient sans responsabilite des parents et des enfants.Je suis meme tente de dire que sous nos tropiques c,est de peine per.....

    • Le 5 avril 2014 à 20:02, par par paix En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Merci Mr Kaboré d’avoir soulever le probleme qui porte un coup serieux aux efforts fait par tous pour le maintient des filles a l’ecole. Pour l’urgence je vais vs demander d’appeler la fille enceinte et vs lui parler calmement et insister en encourageant la fill a n surtt pas abandonner les bancs parceq’ell a honte ou qoi q c soit.Pour l’heur ell a besoin de soutien psychosocial et dans la moidre mesure financier pour faire face a sa nouvell situation.Aussi dans certaine contrée des demarches peuvent etr faites pour q’ell reintègre la famill donc vs pouviez vs renseigner sur la qestion.Ensuite pour c qui est du phenomene d façon generale c’t l manq d’education sexuell en famille et au niveau scolaire.A cela s’ajoute le manq dinformation sur les methodes contraceptives et leurs non utilisation par la majorité des jeunes.Enfin les jeunes sont autant responsable q leurs parents parceq’il n s’informent, ne lisent pas,et ont perdu la notion de valeur surtt celle d leur corps. Pour y remedier il faut une vraie politiq d’education sexuell a ts les niveau de la vie sociale.il faut aussi responsabiliser les concernées sur leur actes.Vulgariser d’avantages les methodes contraceptives parceq la notion d’abstinence de nos jours ne suffit plus a jugler le probleme.

    • Le 5 avril 2014 à 21:47, par DER LUXUS ALIBABA En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Erreur...Demande toi d’abord si elle pourra tenir. On a vue meme des femmes qui ont jete l’eponse dans ces circonstances.

      • Le 5 avril 2014 à 23:40, par KABORE Karim En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

        J’ai reçu un message dans mon adresse personnelle figurant en bas du texte d’un Burkinabé de l’extérieur (Washington) qui est prêt à apporter son soutien à la fille. Très vite j’ai engagé un professeur comme répétiteur en vue de rehausser son niveau. Ce frère m’a donné son numéro de téléphone et nous allons échanger en vue d’appuyer la fille. Merci aux nombreux internautes pour leur soutien moral sinon j’étais au bout de mes actions parce que déçu. Mais vos messages m’ont apporté beaucoup plus de courage.

      • Le 6 avril 2014 à 07:31, par BAHORO En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

        - introduire l education sexuelle en milieu scolaire.-faire appel a des associations pour échanger avec les jeunes filles

  • Le 5 avril 2014 à 19:12, par Hamidou s En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    le phénomène à tellement pris d’ampleur qu’aucune famille n’est à l’abri. Pour moi il faut sanctionner très fort les garçons auteurs de la grossesse.il faut les obliger à assumer leur responsabilité et de réparer les dommages.

    • Le 7 avril 2014 à 15:07, par Nazali Mobali Kitoko Frustré En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      il aurait fallu voter des lois afin de sanctionner les "engrosseurs" impertinents de jeunes filles. Aussi, veiller à l’application de ces textes et prévoir des mécanismes de sanction en termes minimal d’obligation de porter assistance à la victime (la fille) et en cas de faillite se retrouver derrière les barreaux. C’est vrai que la morale est morte, mais si les hommes, voire les petits garçons savaient qu’ils risquent gros à tout moment en menant des activités sexuelles avec les filles, ils feraient plus attention. Mais mille fois hélas. Dans cette société en perdition, je ne me fais pas trop d’illusions. En effet, peut on demander au porc d’enseigner l’hygiène au chat ?

  • Le 5 avril 2014 à 20:19 En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    A ceux qui se precipitent sur l’article de Mr. Kabore pour en conclure a la prostitution des filles, faites attention. la 6eme -3eme est la fourchette d’ age de changements hormonaux fantastiques du corps des adolescents ou la curisite se le dispute au besoin de s’ assumer ou de vivre en adulte meme si en realite, l’ aodlescent/e est dans cette phase de mi loup- mi chien. Toujours enfant, elle se prend pour adulte et est tentee da faire ce que les adultes font sans pour autant etre capable de faire face aux responsabilites qu’ impliquent l pratique du doux sexe. Ce n’est pas parce que c’est a Poura qu’ il faut en conclure que c’est l’appetit du gain. Avant la decouverte de l’ or au Burkina, nos filles tombaient enceinte et on les renvoyait de l’ ecole dare- dare.
    Sans toute fois condamner Mr. Kabore pour divulguer le nom de l’ eleve, il aurait du user de pseudonyme. S’ il ne peut user de pseudonyme pour lui- meme, il n’est pas sur que la fille aurait aime cette publicite. Mais je comprends. Ca doit etre un probleme de precaution qu’ il n’ a pas eu le reflexe de prendre. Je trouve qu’ il est un grand coeur. Mais la question ne pourrait etre resolu au cas par cas. il faut une solution systemique a cette endemie qui risque d’ enrayer l’ egalite face a l’ offre scolaire entre garcons et filles.

    Jean Marie Vianey Fayama, Toronto, Canada

  • Le 5 avril 2014 à 22:46, par éducatrice En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    images choquantes que de présenter ces ventres porteurs de bébés nus.
    monsieur kaboré merci pour votre solidarité envers cette fille. il faut continuer à la soutenir pour qu’elle poursuive ses études. Elle sera la conseillère de ses camarades scolaires pour les dissuader de la maternité précoce.
    monsieur Kaboré, il faut de la sensibilisation à l’endroit des filles scolarisées. les activités culturelles des élèves doivent toujours inscrire une activité de sensibilisation sur cette problématique de grossesse précoce. l’Intendant du lycée peut suggerer cela au bureau des élèves.
    au niveau des communes où^il y a les activités d’orpaillage, les autorités communales doivent systématiquement demander des contributions des miniers pour aider les établissements d’enseignement à organiser des sensibilisations par des causeries sur la sexualité et la santé de la reproduction.
    ce sont là quelques idées.
    donnons aux filles ignaorantes et vulnérables, les moyens intellectuels et psychologiques de dire non aux profiteurs de personnes vulnérables.

  • Le 5 avril 2014 à 23:34, par le participant En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    C’est une situation dramatique que l’on rencontre dans tous les lycée du faso. Au lycée provincial de Zorgho cela est pire. Je ne vois pas ce que nous n’avons pas dit aux filles quant a la gestion de leur sexe. Ce que jai pu remarquer est que ces grossesses dits "indésirés" (terme que je refuse), sont liés a la pauvreté. Pour un père ou une mère pauvre, l’éducation n’est pas une priorité. La ou la misère sevit, ou le miserabilisme s’est instalé confortablement, la morale a très peu de place. Que faut-il faire ? Il faut a mon avis resoudre le problème de la pauvreté pendant que l’education continue son effort qui semble vain. monsieur l’intendant, continuer vos efforts car toute chose a une fin.

  • Le 6 avril 2014 à 00:01, par Non au Sénat En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Merci à Mr. Kaboré d’avoir remis cette question de grossesse des élèves filles sur la table. C’est une triste réalité qui perdure encore dans nos pays. Mais la pauvreté ne peut à elle seule justifier ces genres de situations. Il faut dire que l’éducation appropriée que les parents devraient offrir à leurs enfants a foutu le camp au Faso. Même dans la pauvreté on peut arriver avec l’aide DU BON DIEU à s’en sortir dans la vie.

    • Le 6 avril 2014 à 10:31, par Ncharles En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Je viens sur cet article interpeler le MESS qu’il vient d’envoyer un corps d’éducateurs (Ass.,Att.,et Conseillers)d’éducation bien formés à l’E.N.S./U.K. depuis 2009 dans les lycées et collèges sans expliquer au préalable aux D.R. des MESS le rôle et les attributions de ces agents sur le terrain.Ils peuvent bien aider les élèves dans ce milieu à mieux se prendre en charge. malheureusement ces acteurs de l’éducation sont vus avec un autre œil et tentent d’abord de s’implanter en passant leur temps à expliquer aux autres agents qui ils sont. des conflits de compétences et des actions de méfiances sont leurs quotidiens. Vivement que l’éducateur de ce C.E.G. accompagne l’intendant dans ses bonnes œuvres s’il a besoin d’un soutien de proximité.

  • Le 6 avril 2014 à 08:17, par wwf En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    je suis moi même élève(3éme)et je pense que c’est a cause du manque(presque absence)d’éducation sexuelle en milieu scolaire qui sont la cause indirect de beaucoup de ces grossèsses. Pauvre fille tout ce potenciel ne sera jamais expoiter.

  • Le 6 avril 2014 à 10:23, par Ladji En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Bonour, j’ai lu votre message avec un total désarroi pour cette pauvre fille très intelligente mais frappéé par ce que j’appellerai fléau. Maintenant, je voudrais savoir s’il n’y a pas la possibilité de l’aider toujours après son accouchement au lieu de l’abandonner à son sort. Je reste à l’écoute pour toute action que vous souhaiterai engager pour terminer l’œuvre sociale que vous avez commencée. Merci TYF

  • Le 6 avril 2014 à 10:43, par Ncharles En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    le cas de Zangré est légion dans tous les lycées et collèges d’Afrique de nos jours. il y a quelques jours j’ai suivi une émission sur la RTI2 qui parlait des grossesses en milieu scolaire. Au Burkina le MESS ne veut rien faire sinon les assistants, les attachés et les conseillers d’éducation qu’il a formé à l’E.N.S./U.K. peuvent bien aider les élèves à minimiser ce problème. Mais le MESS a abandonné ce corps comme on abandonne un chevreau au milieu de loups aux dents bien longues.

  • Le 7 avril 2014 à 00:02, par Rodrigue En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Bonjour
    A la lecture de ce récit et en parcourant les différentes réactions des internautes, je suis resté sur ma faim. Mais à dire vrai, je ne suis point étonné de ces réactions car dans la quasi totalité des échanges, le fondamental est délaissé au profit de l’émotionnel. Bref, La problématique pour moi se décompose à plusieurs niveaux que je peux résumer comme suit :

    1_ le renvoi des élèves pour cause de moyen financier
    Quel est notre responsabilité en tant que citoyen Burkina dans cette situation ?
    J’entends régulièrement mes compatriotes dire que l’état a démissionné !!! Mais entre nous, c’est qui l’état ? C’est vous, c’est moi, c’est nous !
    Ma proposition va dans le sens ou chaque peuple doit s’assumer et c’est collectivement que nous sommes forts. Autant nous organisons des journées de solidarités ou demandons des soutiens financiers pour soutenir nos étalons, autant nous pouvons nous assumer en nous organisant par collectivité et contribuer financièrement pour la réduction de la scolarité des écoles. Aussi, nous pouvons mettre en place un programme de suivi des élites dans nos collectivités comme le font déjà certains pays pour suivre les élèves à forte potentialité intellectuelle. Aussi, tout brebis galeux figurant dans le cercle des gestionnaires de ces fonds et qui hasarderait à vouloir y puiser en toute impunité doit faire l’objet d’une sanction exemplaire. C’est ainsi aussi que nos dirigeants témoigneront aussi de leur intégrité face au peuple.

    2_ Notre éducation
    Sommes nous responsables de nos progénitures ou juste leur géniteur ?
    Je me souviens tout petit que mes parents était fréquents dans les établissements ou leurs enfants étaient inscrits pour leur suivi scolaire. Outre ce point, je révisais chaque jour que Dieu créait, mes exercices avec mes parents. Vous diriez que je suis veinard car le Burkina a un faible taux de scolarisation, pardon d’alphabétisation. Certes mais l’idée que je veux partager est que malgré notre niveau scolaire (bas ou élevé ), nous devons nous investir dans l’éducation de nos enfants et non laisser cette charge aux enseignants de nos enfants. Combien d’entre nous peuvent dire qu’ils connaissent la couleur des cahiers de leurs enfants à fortiori se déplacer dans leur établissements pour leur suivi ? Vous diriez une fois de plus que la misère conduit à des vices mais comme dit cette sagesse, l’esclave qui ne se bat point pour se libérer ne mérites point que l’on s’apitoie sur son sort. Malgré notre condition de vie, la seule façon de vivre libre est d’accepter notre réalité et travailler à l’améliorer.

    3_ notre moralité
    Sommes aujourd’hui dans la cité de Sodhom et Gomorrhe ou sommes nous Faso ( la patrie de nos ancêtres) ?
    Comment peut on expliquer en moins de dix ans, le phénomène des mères mineures soit aussi répandu ? J’apprécierais que si des sociologues nous lisent, qu’ils puisent nous assister sur le pourquoi du changement de nos mœurs en un temps Record ? Est ce lié à des problèmes spirituels, financiers ou physiologiques ? C’est vrai que Maslow dans sa théorie nous explique à travers l’image de la pyramide, l’évolution de l’espèce humaine. Mais si nous analysons, ce qui enceinte ces filles ne sont pas forcément d’un niveau social élevé.

    Merci à Monsieur Kabore pour ce cri de cœur et comme l’a énoncé mon frère plus haut, à l’avenir songez à utiliser des initiales ou autre chose pour identifier les cibles ou les victimes.
    Bien vous cher lecteurs

    • Le 7 avril 2014 à 12:36, par J. Traoré. En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Je voudrais d’abord saluer votre engagement personnel aux côtés de la famille qui a permis à cette jeune fille de poursuivre ses études. Je comprends votre déception et en guise d’encouragement- qui vaut ce qu’il vaut-, je voudrais vous dire que tout n’est pas fini pour elle : il lui reste toujours son intelligence, sa disposition à en tirer le meilleur pour elle, sa famille et son pays ; il lui faut maintenant affronter de nouveaux défis : affronter les regards, la désapprobation, les responsabilités de mère tout court, de fille mère surtout. Elle y arrivera certainement si elle sent qu’on lui fait toujours confiance, qu’on comprend ce qui lui arrive même sans le lui pardonner tout de suite, qu’on est toujours engagé à l’aider à poursuivre ses études. Le plus urgent aussi c’est mettre le partenaire devant les responsabilités qui lui reviennent ( paternité, responsabilités de père). Vous devriez recourir pour cela aux services étatiques habilités, en dernier ressort, car parfois la question se gère entre deux familles, à l’amiable (ce serait peut-être préférable pour le bien de l’enfant à venir) et pour la future mère.
      Voici mon humble réponse à votre appel. Bon courage à vous et que ce cas ne vous fasse pas baisser les bras. Ces initiatives individuelles valent leur pesant d’or à côté de celles collectives et étatiques.

  • Le 7 avril 2014 à 11:12, par (P-PRY ) Poete Philosoph Richard Yili En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    il ne sagit pas d’une éducation sexuelle mais plutôt une éducation générale mais face a des parents irresponsable si vous voulez il n y a pas de parents irresponsable mais je qualifie ceux qui manque leur devoirs d’éducation d’irresponsable. alors a qui faut-il jeter l’éponge ? répondez avec vos questions

  • Le 7 avril 2014 à 11:19, par TIENFOLA En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    ce monsieur a fait un bon travail, son écrit à pour objectif selon mon avis d’interpeller les uns et les autres. les garçons sont responsables de cette situation. ils profitent de la situation précaire des filles pour mettre dans des difficultés. quand à vous monsieur l’intendant, il faut terminer ce que vous avez commencez, c’est a dire etre un soutient moral et financier pour la fille et tout faire pour qu’elle puisse continuer ses études jusqu’à l’université. ainsi vous aurez mieux fait pour le pays que nos faux politiciens qui sucent notre sang

  • Le 7 avril 2014 à 12:24, par Mme ouedraogo En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Nous avons presque tous une histoire semblable à raconter. Moi j’ai pris une nièce en charge depuis la maternelle. Cahin caha elle est arrivée en 3eme. En voulant mettre le paquet pour son BEPC je lui ai pris un prof de maths et c’est ce dernier qui l’a enceintee à quelques jours de l’examen selon mes calculs de l’âge de la grossesse. Vous imaginez ma douleur et ma déception. Et ici ce n’est pas la pauvreté car j’ai vraiment mis le paquet pour mettre toute sa famille à l’aise. Ils ont tout ce que j’ai chez moi. Maison confortable et une moto, argent de poche pour elle,des vivres à gogo chaque mois etc . Rien à faire ! Que Dieu nous aide dans cette épidémie de grossesses de nos filles !

    • Le 7 avril 2014 à 15:19, par Forontomougou Barbu En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      Vraiment, eza épidémie. Donc, il faut des mesures fortes. Pourquoi ne pas appliquer la loi dans toute sa rigueur. Interdire le sexe par exemple avant l’âge de 18 ans ? Cad que même si on le fait, c’est clando et toute situation clando, faut prier que ça se passe bien, mais si ça se passe mal, tant pis pour l’engrosseur qui devra être châtié de façon exemplaire !

    • Le 7 avril 2014 à 15:50, par djerma En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      bonjour Mr KABORE, dans tout ça ou se trouve le monsieur qui l’a mise dans cette situation ? bon courage a vous et grand merci a notre frere americain qui s’est porté guarant de vous aider ; la solution serait la pratique de la contraception( ce qui ne les epargne pas des MST) et aussi l’education sexuelle depuis la classe de CM2, je vous enverai un mail

  • Le 7 avril 2014 à 13:11, par realité-en-face En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    il suffit tout simplement que les garçons soient plus rigoureux en matière de méthodes de contraception et vous verrez d’emblée que le nombre de filles porteuses de grossesses en milieu scolaire diminuerait très considérablement. la balle est donc du camp de nous les garçons parce que les filles sont pour la plupart, presque impossibles à raisonner.

  • Le 7 avril 2014 à 16:22, par NONO En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Karim, tes efforts sont fort louables et fortement à encourager. des cas pareils sont légions dans nos établissements ; j’en sais quelque chose puisque étant du milieu. je t’encourage à ne pas l’abandonner car c’est en ce moment même qu’elle à besoin de soutien. elle peut toujours réussir malgré sa situation. je profite de ton témoignage pour lancer à l’intention des parents : L’éducation sexuelle fait partie intégrante de l’éducation de nos jours. la sexualité n’est plus un tabou. ouvrons les yeux de nos enfants dès la puberté !! tu sais Karim, ce ne sont malheureusement pas les enfants des moins aisés seulement qui sont victimes de ces situations. Pourquoi ? manque/insuffisance d’éducation sexuelle de mon point de vue. Courage à tous les acteurs et vivement que nous boutons ce phénomène hors de nos institutions scolaire !

  • Le 7 avril 2014 à 22:45, par bonne esperance En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    merci à tous ceux qui ont intervenue sur ce problème de société qui ns concerne tous mais je suis resté sur ma faim car pers.n’a fait des propositions concrètes sur l’éducation que l’on donner à ces enfants car ns n’ayant reçu une éducation sexuelle digne de ce nom de nos parents que faire ? j’ai déjà été victime de ce phenomen à travers ma petite seur mais aujourd’hui que je suis père d’une fille j’ai peur et je ne sais faire ? c est pas une question de diplôme même des ministres sont victimes

    • Le 8 avril 2014 à 21:01, par une educatrice En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

      voila ce qi est bien dit. faites des propositions concretes. je suis mere de trois filles et aussi la peur mabite. ce qi est enervant meme si tu mets tout a leur disponibilite elles decoivent toujours. qe dieu ns donne plutot des enfants qi ont pitie de leurs parents. mr kabore,qe dieu vs benisse et vs donne des enfats comprehensibles.

  • Le 3 mai 2015 à 23:04, par Dieudonné En réponse à : Grossesses en milieu scolaire : Le drame de ZANGRE Marie Pengdwendé

    Merci pour votre patriotisme. votre geste est a encourgé, mieux a imité. conseils je ne crois pas pouvoir vous conseiler. Je vous laisserai un message sur votre adresse email. c’est vraiment marrant cette situation de grossesse en milieu scolaire.