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Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

vendredi 4 avril 2014.

 

La force publique désigne l’ensemble des services de l’Etat et des collectivités territoriales chargés de maintenir l’ordre public, la sécurité et de garantir l’exécution des lois. L’article XII de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 souligne que : "La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée." Malheureusement des abus existent dans l’exercice de cette force dans notre pays. Le cas de cette histoire vécue sur la limitation de vitesse sur l’avenue Mouammar Kadhafi à Ouaga 2000 en est un exemple illustratif. Lisez plutôt

Dans la matinée du 03 avril 2014, quittant l’échangeur de Ouaga 2000 en remontant vers le monument des héros nationaux, je fus surpris, à plus de 300 m du feu tricolore de l’IAM de voir plusieurs policiers (3 à 4) jaillir au devant du véhicule pour m’arrêter. Je m’arrête donc et demande poliment ce que je peux faire pour eux. Je fus informé que je suis en infraction car venant d’être « flashé » à une vitesse de 66 km/heure. Sur mon écran, je lisais pourtant entre 40 à 45 km/heure pendant que je roulais car ne méconnaissant pas la limitation de la vitesse à 50 km/heure en agglomération.

Je demande donc à ce qu’on me montre l’écran de l’appareil qui prouve que je roulais bel et bien à 66km/heure, chose que les agents ont refusé catégoriquement de faire en estimant qu’ils n’ont ni explication, ni preuve à me donner.

N’étant pas au dessus de la loi et ne pouvant avoir raison devant la force publique (c’est ce que les détenteurs de la force publique tentent de démontrer souvent), mon reflexe était donc de demander un reçu et de leur laisser la carte grise du véhicule. L’on me demanda « vous allez payer ici ou au bureau. Et comme c’est un joli véhicule, on vous fera payer 25 000 fcfa ».

Deux solutions s’offraient à moi :
-  « Payer ici » et cela signifie que l’argent ira dans les poches d’individus et non dans les caisses de l’Etat pour le financement du développement ;
-  Payer au bureau (en cas de confirmation de l’infraction j’espère) afin de permettre à l’Etat burkinabè d’avoir des ressources pour financer le développement de notre patrie.
Mais il est important de souligner que l’Etat burkinabè ne souhaiterait pas que le développement du pays soit financé avec des ressources injustement retirées des citoyens dont l’épanouissement est avant tout la finalité de ses efforts.

Les hypothèses suivantes peuvent être posées :
-  Je roulais effectivement à 66 km/heure et je le nie par mauvaise foi. Comme le dit un adage de chez nous, « celui qui raconte sa bagarre se donne toujours raison » ;
-  Le compteur du véhicule est défaillant et l’écran affiche entre 40 à 45 km/heure bien que le véhicule roule effectivement à 66km/heure ;
-  L’appareil utilisé pour le « flashage » est défaillant et n’indique pas les mêmes vitesses que celles des véhicules ;
-  Plusieurs véhicules roulant sur le même axe, l’appareil utilisé pour le « flashage » détecte un véhicule, mais ne permet pas d’identifier le véhicule fautif. Alors les agents de police désignent un de façon aléatoire et auront donc du mal à laisser l’usager regarder la preuve sur l’écran ;
-  Les agents de police décident eux même d’arrêter qui ils veulent même si l’écran de l’appareil n’affiche aucune infraction et auront donc du mal à laisser l’usager regarder la preuve sur l’écran ;

Dans tous les cas, au nom du principe du droit burkinabè, il appartient à celui qui accuse d’apporter la culpabilité du présumé coupable.
Si les agents de police ne peuvent pas apporter les preuves, cela est une violation du principe du droit burkinabè, chose que la force publique doit être la dernière à faire. L’exemple devant être donné par elle et suivi par les citoyens. Cela également est défaillant à un double niveau :
-  Des citoyens à tord ou à raison contesteront les décisions de la force publique et refuseront de payer la contravention ou seront obligés de passer par la corruption ; chose qui ne renforce pas la lutte contre la corruption et l’utilisation rationnelle des ressources publiques dans notre pays ;
-  Des agents de la force publique qui restent des « êtres humains » peuvent abuser de la force publique pour s’enrichir de façon illicite ; chose qui détériore la confiance des citoyens vis-à-vis des institutions publiques et peut expliquer la montée énorme de l’incivisme.

Les autorités policières sont donc interpellées et devront prendre toutes les mesures pour que les droits des citoyens soient respectés conformément à leur mission.
-  Si le fonctionnement des appareils ne garanti pas l’apport de preuves, il faudrait recadrer le tir en se procurant des appareils adaptés ;
-  Si les appareils sont adaptés et que ce sont les agents qui abusent de la force publique, des mesures doivent être prises pour ne pas brimer les droits des citoyens ;
-  Une « cellule litige » peut être mise en place pour recueillir et traiter les plaintes des citoyens qui se sentent lésés dans leurs droits. Le principe actuel ne permet pas la contestation et la confrontation. Cela n’est pas efficace du point de vue du contrôle du travail des agents qui a tord où à raison peuvent abuser de la force publique.

Comme l’a si bien dit l’agent qui m’a interpellé, « beaucoup de gens ont écrit, mais nous on est toujours là et il n y a rien ». Cet écrit sera peut être anecdotique et sans effet, mais il est important de rappeler à tout un chacun que les conséquences des abus de la force publique et du non respect des principes du droit et des lois sont énormes et n’épargnent personne lorsqu’elles sont déclenchées. Ainsi, autant les citoyens que les détenteurs de la force publique sont gagnants si les droits des citoyens sont respectés, autant ils sont tous perdants en cas de non respect de ces droits.

Adama Tiendrebéogo
Economiste-statisticien
E-mail : tabz822@yahoo.fr



Vos commentaires

  • Le 3 avril 2014 à 17:41, par ousmane En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Très belle idée de porter l’affaire à la connaissance du public. Ca pourrait contribuer à réduire les cas d’abus de la part de certains agents de la police surtout municipale.

    • Le 4 avril 2014 à 09:03, par Skat Youl En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Je veux féliciter Mr. Pour l’initiative car elle contribue à recadrer un tant soit peu les policiers affectés à cette taches. Si seulement le maximum d’usagers de la route s’estimant lésé pouvaient chaque faire répercuter les désagréments vécus dans des circonstances pareilles, cela corrigera certains abus. Je pense que la multiplication de tels messages nous aidera tous. Alors Félicitations pour avoir écrit. A nous autres maintenant.

    • Le 4 avril 2014 à 09:37, par Seb En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      serieux cette histoire de radar n’est pas claire, j’ai ete victime la semaine passé et le policier s’est meme permis de m’insulter et quand j’ai voulu parler il a nier.
      Imaginez comment un vehicule diesel peut stationner a un feux tricolors et faire ensuite 85km/h en moins de 2secondes ?
      Certe nous roulons aussi trop en ville mais je pense qu’il est important de revoir la qualite de nos fameux radars que nous acquerons si c’est derniers ne sont pa perimes il devrait avoir un probleme dans la mamipulation.

    • Le 4 avril 2014 à 13:56, par Zorro En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Vraiment merci pour cet écrit. Cette histoire me rappelle la même que j’ai vécue il y a 4 semaines sur l’avenue Charles De Gaule où les policiers surgissent pour me dire que je roulais à 69 à l’heure alors que mon compteur indiquait 45 à 50. Ils ont noté ma soit disant vitesse sur un petit bout de papier et j’ai alors dit aux policiers : "Je proteste et je refuse de payer. Si je paye c’est que vous m’aurez forcé car c’est pas ma vitesse. Ou alors montrez-moi cette vitesse sur votre appareil avec ma plaque d’immatriculation". Ils m’ont finalement laissé partir en ne manquant pas de me dire entre autres : "Vous voulez nous apprendre notre travail ?..."

    • Le 4 avril 2014 à 14:42 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      J’aurais pu aussi moi signer l’article. Tant la rédaction de l’article coïncide avec ce que j’ai vécu. Mais moi je roulais à 65KM à l’heure en dehors de la ville. Non pas que mon véhicule ne puisse pas faire plus. J’ai opté de ne jamais faire plus de 80km/ heure, en dehors d’une agglomération, quelle soit la distance à parcourir. Je suis déjà allé au Mali, au Togo, au Bénin à cette allure. Ce n’est pas la peur du policier qui limite ma vitesse. Puisque une fois que le policier te confisque tes papiers, tu peux même démarrer en trombe devant lui. Mais il ya une chose que Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale doit faire. Il a déclaré, lors de la sortie des Commissaires de polices et autre, en fin Mars, qu’il faut que les policiers arrêtent de racketter 1000F, 1000F aux usagers. En fait il est sous informé, ce n’est plus 1000F. S’il veut il n’a qu’à se masquer et faire l’expérience. Pourquoi sur une voie, la police n’arrête que les transporteurs (Sable, marchandise) et laisse circuler tout le reste ? Cela dit, je voudrais demander aux policiers que quand ils veulent arrêter un usager, qu’ils se mettent au bord de la voie. Généralement, les Burkinabè ne bravent pas la police. Autrement, je préfère un usager qui fuit qu’un policier qui se fait écraser par un usager. La soif du racket ne doit pas les conduire à cette témérité qui frise presque l’ignorance du danger. Si un usager écrase un policier, même s’il pourrit après en prison, cela ne fait pas revenir à la vie le policier. Et si un jour le Burkina devait prendre feu, ce serait en partie faute à certains policiers. Comme en …Tunisie. C’est dommage que certains policiers dans les commissariats soient si serviables que quelques individus, par leur sans scrupule, détruisent l’image de nos braves « poulets » ! Mais bon bon bon !!! Chacun utilise la force publique à son profit !

  • Le 3 avril 2014 à 17:41, par citoyen lamda En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Osons espérer que cette fois-ci ils feront quelque chose car trop c’est trop. Il y a beaucoup de tirs à recadrer dans ce pays mais on préfère faire du sur place. Tant pis pour les générations à venir ou tout simplement, tant pis pour nos remplaçants, nos successeurs. Voyez comment les hopitaux fonctionnent, les surcharges au niveau des classes. Je vous assure que le mal est assez profond pour qu’on reste là à ne rien faire. Pourtant nous payons nos impôts. Tenez, mon employeur prélève près de 120 000 FCFA par mois au titre de l’IUTS alors que je touche en net mois de 700 000 FCFA par mois. En une année cela représente 1 560 000 FCFA pour les impôts. Nous sommes combien de millions à payer de la sorte et même plus ? Avec tous ça on ne fait rien pour les secteurs vitaux. On fait des déclarations aimables mais point de bonnes actions actions concrètes...

  • Le 3 avril 2014 à 17:47, par koumba En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Mon cher ami, je veux bien te croire mais c’est difficile. Entre 40 et 45 sur cet axe, c’est étonnant. Sauf si tu as vu les agents embusqués comme c’est le cas quelques fois. Il faut reconnaître que nous roulons trop vite par ici. je pense qu’il est mieux de signaler la position des radars pour casser la vitesse comme avec les "gendarmes couchés". Sans rancune

    • Le 3 avril 2014 à 19:24 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Mon cher, tu interviens ainsi parce que tu n’as jamais été victime des policiers. J’ai été rattrapé par un policier qui prétendait que j’ai grillé un feu alors que je suis passé au vert (je dis bien vert et non orange). Le jour où tu seras victime, tu comprendras mieux.

      Si M. TIENDREBEOGO était effectivement en excès de vitesse, que la police lui apporte la preuve et qu’il soit verbalisé. Dans le cas contraire, foutez lui la paix... chers policiers

  • Le 3 avril 2014 à 17:47, par Black En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Ce Mr a vu juste moi même j’ai été victime de ces policiers qui se comportent comme des CDR. Ils m’ont accusés de rouler à 60 alors j’étais à 40. Prochainement quand je serais au Faso si un policier refuse de me montrer la preuve de mon infraction je ne lui donnerai pas ma carte grise. Pourquoi le ministère des transports ne crée pas des étiquettes pour chaque véhicule enregistré à leur niveau et coller à la vitre avant du véhicule et doter les forces de l’ordre de scanners qu’ils vont utiliser en cas d’infraction pour te donner une contravention que tu peux amener non a la police mais une structure créée par le même ministère pour prouver ton innocence ou être coupable comme cela se fait dans les pays développés et cela va contribuer quelque part à diminuer la cooruption qui gagne du terrain au Faso.

  • Le 3 avril 2014 à 17:50, par Kayoro En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    signé de l’assistant Ouedraogo, très drôle, tellement impersonnel dans notre contexte.

  • Le 3 avril 2014 à 17:53, par wagavillois En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Mon type c’est le Burkina Faso. Pendant qu’on a besoin d’eux quand les feux tricolores sont arrêtés suite aux coupures on ne les voit pas. Qui a mis ce fameux radar même ici ? Le système qui a montré ses limites ailleurs nous on l’applique, tchrourrrr.
    C’est quoi ça ? Moi à ta place je ne m’arrête pas

  • Le 3 avril 2014 à 18:00, par ATS En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Salut Parent. J’imagine que tu n’est pas un féru du volant. Pour quelqu’un qui l’est, il est assez aisé de savoir si le radar des policiers est defectueux ou non ou bien si c’est les policiers qui se sont trompés (à dessin ou pas). Trouves-toi un véhicule dont le compteur est fiable et tu te rendras compte
    que l’allure à 45-50km/h n’est pas la même qu’à 66km/h juste par la perception.
    Je n’ai pas vu le montant des frais de verbalisation sur le reçu. Pourquoi ?
    Je ne remets pas en cause l’utilité de ton article et l’intérêt des thèmes que tu abordes. Merci et fraternellement !

  • Le 3 avril 2014 à 18:02, par Rakiss’sida En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    C’est le nouveau sport favoris de la police (municipale et nationale) ! En examinant la fiche de de contravention on peut relever quelque anomalies :
    - L’absence de n° de l’avis ;
    - Le montant de la contravention ;
    - L’heures de la contravention ;
    Un vrais torchon d’escrocs patentés, Faites attention messieurs les policiers... On vous pourchassera un jour comme de lapins et personne de s’en plaindra.

  • Le 3 avril 2014 à 18:03, par vérité no1 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Je suis fier de mon pays car on sent la démocratie un peu partout, ce n’est plus le temps où on te piétine et tu es obligé de te courber pour demander pardon !!!! Vive le changement, tous pour l’alternance. Revenons à votre cas, le système judiciaire burkinabe fonctionne très mal, sinon c’est devant un juge que le policier doit s’ expliquer ainsi que vous aussi et après analyse, le juge rend le verdict. Sinon vous n’avez pas cette force d’exiger des preuves devant un policier qui représente une autorité.

  • Le 3 avril 2014 à 18:09, par SANKARA En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Comment de temps avez-vous pris pour écrire ce texte ? J’espère au moins que ce n’est pas dans le temps de travail que cela a été fait, vu que votre contribution au développement est très attendue.

    • Le 3 avril 2014 à 19:14, par Issa En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Donc ceux qui rédigent des articles ne travaillent pas et ne participent pas au développement ?

    • Le 3 avril 2014 à 21:07, par Jamanatigui En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Le temps qu’il a mis n’est pas le plus important mais le problème qu’il soulève. Par ailleurs es-tu sûr qu’il n’est pas un travailleur indépendant donc libre d’user et d’abuser de son temps ? Quand un prochain pose un acte louable, à défaut de l’encourager évitons de le blâmer. Le respect des forces de l’ordre est tributaire de leur comportement. Ils doivent se comporter comme les juges qui préfèrent « laisser un coupable dans la rue que de punir un innocent » et c’est très important. J’ai déjà été victime de ces comportements injustes en 2008 et j’ai écrit en son temps dans le quotidien « le Pays », sous le titre « Ville de SYA : Plaidoyer pour une police citoyenne ». Pour ma part j’estime qu’écrire est aussi une forme non violente de s’opposer à l’injustice et c’est en cela que je soutien l’auteur dans sa démarche. Chez nous les citoyens ne disposent d’aucun recours contre le verdict des flics or ils ne sont pas tous propres.

    • Le 4 avril 2014 à 09:05, par Kayoro En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Mon cher SANKARA, je pense que Mr TIENDREBEOGO est en profession libérale, donc t’inquiète, sa contribution au développement du pays s’est même accrue avec cette article que nous sommes nombreux a commenter

      • Le 4 avril 2014 à 11:04, par zescot En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

        Voici le genre de contribution qui énervent... SANKARA. le temps que ce contributeur a mis ne vous regarde pas. Il s’agit de SON temps. et il est plus valorisé que celui que vous mettez, vous même à essayer de piquer les gens qui tentent de faire avancer le débat d’idées et la démocratie dans ce pays. Ce sont des réactions aigries comme celles là qui nous font perdre notre temps à tous en fait. Tiens... je viens de perdre deux minutes à vous répondre, mais cela ne vous regarde aucunement, je les assume pleinement !

  • Le 3 avril 2014 à 18:27, par pays reel En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Je voulais que nos autorite pense a l ecrit car nous savons que un radar doit etre indique par un panneau .il faut des panneaux de signalisation indiqua la limitation de la circulation et avoir aussi des controleurs de police car on ne peut pas flacher deux vehicules au meme moment .vive le vraie policier honnete

  • Le 3 avril 2014 à 18:48, par GO En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Merci mon frère. On a eu le même problème là bas et le policier s’est mis devant notre voiture au beau milieu de la voie. Ce sont ces gens qui ternissent le nom de la police et leur responsable doivent les sanctionner sinon, c’est ce qui fini par amener la population à vouloir se faire justice eux mêmes. S’il me lisent, ils sauront que c’est le véhicule du monsieur qui tenait la béquille à l’arrière du véhicule qu’ils allaient même faire tomber. Ils se mettent là bas pour se remplir les poches. Vivement un changement dans ce pays.

  • Le 3 avril 2014 à 18:59, par barometre En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Monsieur l’économiste statisticien, je suis désolé pour vous, car connaissant vos droits comme vous le faites voir si bien vous devriez savoir qu’en matière de contravention les agents ne sont pas obligés de vous apporter la preuve. En plus quand est ce que vous avez pu vous rendre que vous rouliez entre 40 à 45km/h ?.A mon avis quand nous commettons une erreur nous devons l’assumé. Tous ce que vous dites sur ce site m’indigne vraiment. Je vous demande des fois de se dire que la vie ne se résume pas à soit même. Les agents que je ne connais pas bien sur ne sont pas fous pour vous coller une contravention fortuitement sans pour autant savoir qui vous êtes. Vous savez qu’ils sont assermentés et donc qu’ils risquent gros en mentant sur un individu.
    Je suis sincèrement désolé mais ce n’est pas pour venir troublé la quiétude des gens avec ton papillon de contravention.
    Merci de nous épargner avec tes plaintes infondées.

  • Le 3 avril 2014 à 19:41, par revena En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    mon cher ami tu sais combien de vehicules que la police de la route flache par jour a waga,ses policiers n’ont rein de particulier contre toi pourquoi ils vont t’acusé a tor et a raison comme tu le pense.il est difficile d’ interpeler un usager en infraction et que ce dernier avout facilement.j di pas que les policiers ne cometent des erreures.combien de victimes que ces chofars ont causer pour le non respect de la vitesse.je suis desolé qu’un economiste dit qu’il ne sait pas que la vitesse est limiter a 50 en aglomeration et qu’on peut tjr voir ca la baisse selon la fluidité de nos route mon cher ami.

  • Le 3 avril 2014 à 19:44 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Tu oublies qu’avec le règne de Blaise Compaoré,tout est faux puisque n’importe quel quidam qui a une petite parcelle de pouvoir peut en abuser quand il veut et il y a rien.Ce pays me désespère parceque sans être trop méchant,c’est le pays le plus corrompu au monde.On en parle pas parceque les Burkinabè sont trop trop trop dociles

  • Le 3 avril 2014 à 19:52, par El Hadj YANOGO En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Il faut saisir le procureur du faso !

  • Le 3 avril 2014 à 19:53 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Bien dit mon frère il y a tellement d’abus dans les force publique. A Koudougou par exemple les agents de l’equipe moto de la police municipale sont devenu carement des braqueurs . Ils sortent souvent deux ou trois fois par semaine un peu hors de la ville et arrêtent tous personnes qui rentre en ville à moto, pour uniquement excès de vitesse et sans appareils . Les contraventions sont payées sans reçus de payement.A la fin de leur mission chacun rentre avec près de 60.000 à 80.000 milles.

  • Le 3 avril 2014 à 20:08, par Yam’s En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Les agents doivent éviter les blagues et autres camaraderies pendant le service. Ces attitudes ne sont ni professionnelles, ni éthiques. Professionnels jusqu’au bout des ongles, ils feront un meilleur rendement. De plus, ils ont un sérieux cas de présentation (attitudes (body language), et surtout tenues vestimentaires)

  • Le 3 avril 2014 à 20:24 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Mon frère, tu faisais un exces de vitesse. Le radar n’etait pas defectueux, on se connait a Ouaga ici. Je te conseille d’aller payer la contravention, reparer ton compteur et faire attention a l’avenir. Je ne suis pas d’accord que tout le monde voit la corruption partout. Il y a des policiers honnetes, et rien ne vous permet de conclure que Assistant Sawadogo est corrompu.

  • Le 3 avril 2014 à 20:59, par Zamalèk En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    En dehors même de ce cas, la police devrait véritablement revoir sa façon de gérer les contraventions sur la circulation.
    PREMIÈREMENT les policiers se comportent comme s’ils ne sont pas des humains. C’est lui le policier qui a toujours raison et on ne discute pas. Ils ne veulent d’aucune explication alors qu’il y a des moments où ils ont tort. C’est énervant ça. J’ai été arrêté pour non respect de feu tricolore que je n’ai jamais compris mais en tentant d’expliquer le gars m’a dit que c’est ce que tout le monde dit. J’en avais honte d’ailleurs parce que j’ai toujours détesté ceux qui grillent les feux. J’ai été très choqué que la police ne cherche pas à comprendre et prend tout le monde comme menteur. Même en justice on fini par relaxer des personnes pour absence de preuve ou circonstances atténuantes. Pourquoi le policier règne en maitre absolu ?
    DEUXIÈMEMENT je crois que les policiers n’ont qu’une chose en tête : soutirer de l’argent aux gens. A moi aussi on m’a dit "tu peux payer ici ou au poste mais au poste ce sera le double" J’ai refuser de payer sur place car dans ma colère je me suis dit que je ne leur permettrai pas d’avoir de l’argent.
    Je suis d’accord avec la proposition de créer une cellule des litiges. Ce sera une sorte de tribunal où on viendra débattre sur la pertinence des contraventions. S’il le faut on ira même reconstituer les scènes. Sinon c’est trop facile. Il suffit qu’un policier dise que tu as tort et tu as vraiment tort. le policier n’est pas un surhomme. Ce sont mortels comme nous et nous vivons dans les quartiers ensemble.
    Si on ne règle pas cette situation je sens qu’il va avoir un malheur un jour dans la circulation.

  • Le 3 avril 2014 à 21:19, par Bilaski En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Le titre est vraiment "tapant " ; mais je crois que nous devrions être responsables. Il y a des voies de recours juridiques dans ce pays, aux moins pour ces cas, si on est convaincu d’être lésé par la lois, à travers ces représentants. Évitons surtout de pourrir d’avantage l’atmosphère, en vendant ces genres de propos ! Soyons responsables et respectons nous nous même, avant d’en espérer des autres ! Merci !

  • Le 3 avril 2014 à 22:48, par CLONA En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Merci mon frère pour ce message à l’endroit des autorités policières. Sincèrement, les policiers envoyés en mission aux abords des voies doivent être sensibilisés auparavant. Certains policiers se transforment en vrais fossoyeurs de l’ordre public au lieu de le garantir. Tenez vous bien, 3 policiers causaient tranquillement au bord d’une voie la semaine dernière quand brusquement ils se retournèrent et l’un d’eux m’arrêta attestant que j’ai brulé le feu. Avec tout le respect que je lui doit, je lui ai dit que je ne reconnait pas avoir brûlé le feu. il va remettre ma carte grise à leur chef de mission qui me dit que je dois payer douze mille francs pour l’infraction. Lui répétant que je n’ai pas brûlé le feu et que je n’ai pas douze mille francs, il me demande combien je peux leur donner sur place et récupérer ma carte grise. Je lui ai dit que je n’ai rien du tout. N’ayant pas eu gain de cause, il me rendit ma carte grise. Chers policiers, nous savons que vous avez souvent l’objectif d’arrondir vos fins de mois mais s’il vous plait n’abusez pas de la considération et du respect des citoyens à votre endroit !!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 3 avril 2014 à 23:41, par tchian tchian En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Monsieur tiendrebeogo,je doute de ta sicerité.comment peut on constater que l’ on roule a 40-54km/h en état de stationnement,ou si cette vitesse que vous défendre est sacré,c’est que c’est après avoir vu le policier que vous avez ralenti,n’emprunte cette voie chaque jour,mon étant à ouaga 2000.il arrive souvent que des chauffeurs roulent a tombeau ouvert.dans tout les cas tu as déjà rouler audela de 50km/h a ouaga et par votre faute les accidents sont légions et les ralentisseurs sont érigés partout même sur les RN.je félicite le ministre de la sécurité et accourage la police au travail bien fait.traquez les car la vie est sacrée,ces sois disants riches gonflés du 21e siecle

  • Le 4 avril 2014 à 05:38, par assafrique En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    moi "nassara" je transportais un petit frigo dans la coffre ouvert de ma voiture
    je me suis fait arrêté sous le prétexte que je ne pouvais pas voir avec le retro intérieur du véhicule !
    quand on voit les taxis et les bus cela prête a rire ... 15000 d’amende !

    • Le 4 avril 2014 à 07:12, par aigri En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      bonjour à tous
      Je voulais juste dire que nos polices sont formées pour réprimer et non prévenir
      Pendant les fêtes (noël et st sylvestre) par exemple, les policiers s’arrêtent à côté des panneaux des feux tricolores pour être bien vus. Cela atténue les ardeurs des usagers de la route. Mais dès que les fêtes passent ils s’arrêtent à plus de 100 m des panneaux comme si ils voulaient se cacher. En quand ils vous arrêtent, leur parole devient parole d’évangile. Vous devenez un menteur et eux détiennent la vérité. Je vous informe que le montant des contraventions est budgétisé comme une ressource et serait donc un manque à gagner si les populations devenaient tous de bons citoyens respectueux du code de la route. Au Burkina on ne félicite pas les 90% qui font bien leur travail, on cherche à punir les 10% restants

  • Le 4 avril 2014 à 06:32, par DOS En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Monsieur de la police les radars flashent et le véhicule et son numéro donc les preuves existent si vous n’êtes pas de mauvaise foie et je pense que ici vous l’êtes. vous avez oubliés ce qui est arrivé aux postes de police lors des mécontentements ?? vous êtes le maillon faible faites donc attention à ce que vous dites aux gens.

    • Le 4 avril 2014 à 08:12, par maï En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      le problème dans ce pays, c’est que ca devient comme un certain pays voisin ou les policiers arnaquent au et au su de tout le monde. Qui a envoyé un radar qui ne peut pas identifier la vitesse réelle la plaque du véhicule. Je comprends le rédacteur de l’article, car je ne suis pas une victime mais sur la voie de ouaga 200 il ya effectivement des abus, je suivais deux véhicules l’un m’a dépassé et l’autre conduisait à peu près à 45 kmh, je ne sais pas comment l’expliquer mais un troisième véhicule a fait un dépassement en vitesse mais c’est celui qui roulait à 45 km/h qui a eu une infraction ?
      Pire les motos dépassent des véhicules sur le même axe à 60 ou 80, si vous n’avez pas la preuve de votre plaque d’immatriculation comment savoir si ce n’est pas la moto qui a été flashé

    • Le 4 avril 2014 à 09:07, par RESPECT En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Mon frère mème faible ou quoi,elle reste indispensable.sache qu’aucun pays au monde ne s’en passer.C’est ça l’incivisme.le pays n’a pas besoin de vous autres en son sein.esprit destructeur "abat".

    • Le 4 avril 2014 à 09:16, par kootigui En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      vraiment c’est bizarre, a chaque fois qu’ils flashent c’est 66km/h pas plus, moi aussi j’en ai été victime sur la même voie et au même endroit de même qu’un collègue. je doute fort si ces gars là maitrisent cet appareil ou bien l’appareil est défaillant. L’essentiel n est pas d’avoir le plaisir de flasher et d’avoir de l’argent non, l’objectif principal c’est d’amener les gens a respecter la vitesse en normale autorisée en agglomération, mais lorsqu’ils t’arrêtent ils disent ceci "excès de vitesse, donner vos papiers payer 12000 FCFA" : je pense qu’il faut d’abord sensibiliser la personne avant tout autre action... sinon sil faut faire la vitesse et payer 12000F il y a des gens qui sont prêts pour hein !!!!!!

    • Le 4 avril 2014 à 09:18 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Quant il s’agit de flasher les véhicules ou arrêter ceux qui ne respectent pas les feux tricolores ils sont aux abords des voies ; mais une fois que les feux tricolores ne fonctionnent pas pour raison de coupure d’électricité, ils sont rarement là pour réguler la circulation ; ce sont les jeunes garçons volontaires (vendeurs de cartes de recharge)qui régulent la circulation. Ces gamins qui font le boulot à leur place. Quelle honte !!!ça se comprend aisément qu’ils sont là pour racketter les honnêtes citoyens et non pour leur sécurité. J’ai remarqué également qu’au niveau des feux tricolores situés juste au croisement de la station total et du début du mur du musée national en venant de l’échangeur de l’est, c’est toujours les mêmes deux (2) policiers qui se postent là-bas il y a de cela près d’un an. J’en arrive à me poser la question s’ils sont de vrais policiers. Sinon je ne peux pas comprendre que les mêmes gars soient postés au même endroit pendant près d’un an. Vivement qu’il ait alternance au faso.

    • Le 4 avril 2014 à 10:28, par coumbo En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Très belle réflexion mais pas responsable. M. TIENDREBEOGO conduit un véhicule. double compteur, il connait pas quel compteur est universel. Ceux qui le supportent le conduisent à causer un accident mortel la prochaine fois à cause de la vitesse. Quand il lira sur son compteur 100 km/h le petit compteur indiquera 160 km/h qui est sa vitesse. normale réelle. Soyons responsable respectons nos frères policiers qui nous aide bcp ds la circulation routière et bien d autres service de sécurité. Merci à tous.

    • Le 4 avril 2014 à 11:21, par yat En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Si M. TIENDREBEOGO a les preuves, il peut porter plainte devant le procureur. C’est son droit. Mais pour le moment il est en infraction et il doit payer. C’est comme ça qu’un état responsable fonctionne. Ce qu’il dit du policier c’est sa parole contre celle de policier. J’ai peur même que le juge considère ses dires comme étant de la diffamation.

    • Le 4 avril 2014 à 16:58, par La patience En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      DOS, vous êtes un mauvais citoyen et vous ne méritez pas la cité. Une police loyale et soucieuse de la sécurité des citoyens est toujours mal accueillie par les hors la loi. La POLICE n’est contre personne, elle est républicaine.

  • Le 4 avril 2014 à 06:58, par bless En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Ce que tu pris n,est pas un volet de la contravention mais un papier qui prouve que ta carte grise est avec la police. Si tu avais payé tu allais prendre ton volet. Arretez de voir le Mal partout. Il devait quoi si tu veux pas payer sur place ?

  • Le 4 avril 2014 à 07:39, par BILGOI En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Quand on utilise du matériel obsolète, et prétendre faire de la perfection, ce qui peut arriver. C’est juste ce que vous avez dit et c’est le sentiment de tous, il faut que la police apporte chaque fois la preuve, pour éviter toute discution. SI on ne peut pas avoir du matériel de dernière génération, que l’on patiente au lieu de bomber la poitrine avec de la pacotille. Est ce aussi compliquer que ça , d’apporter la preuve de ses propos, faites des tickets comme les guichets automatiques de banque, ( date, immatriculation, vitesse, etc...) LAISSEZ LES GENS TRANQUILLES AVEC VOS MATÉRIELS DE PREMIÈRE GÉNÉRATION

    • Le 4 avril 2014 à 12:04, par Nazali Mobali Kitoko et frustré En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Celui qui accuse doit absolument faire apporter la preuve de l’accusation. Autant, il n’est pas normal de laisser les gens circuler à tombeau ouvert dans la ville, autant il serait injuste de soutirer frauduleusement l’argent des citoyens sous le prétexte qu’ils ont été flashés. En la matière, c’est de la technologie et on ne force pas. Quand on n’a pas les moyens de sa politique, on se contente de siffler ceux qui brûlent les feux de stop. Il est vraiment temps de mettre impérativement fin à cette autre forme d’abus d’autorité. Ils doivent pouvoir apporter la preuve de l’infraction, sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives et tant pis le jour où ils tomberont sur quelqu’un qui ne voudra pas se laisser faire. Et je parie que c’est parce que cette mesure ne concerne que les automobiliste que cela perdure. Ils n’ont qu’à appliquer aussi aux motos et on verra ce que ça va donner. A ce que je sache, la limitation de vitesse s’applique à tous les véhicules (2,3,4, ... n roues) !

  • Le 4 avril 2014 à 07:55, par l’agitateur En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Adama, tu as parfaitement raison. Du point de vue du droit, l’accusateur doit apporter la preuve de son accusation ou produire un témoin. Il faut dire que ces appareils devraient faire l’objet de plusieurs tests avec plusieurs marques de véhicules avant utilisation. Si cela n’est pas fait, alors il est temps de le faire, car le conducteur regarde son tableau de bord et donc tout appareil de contrôle devrait être en phase avec les instruments de bord du véhicule. Il est normal aussi que l’autorité publique se procure des bons appareils capables d’apporter la preuve de l’infraction commise par le citoyen, afin d’éviter toute discussion. Il est salutaire de contôler, mais c’est très révoltant d’accuser à tort les citoyens.

  • Le 4 avril 2014 à 08:03, par victime En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    la plus part des véhicule récent dispose d’un compteur double où le vrai indicatif est en dessous avec des écritures plus petites. si notre victime n’a pas demandé le véhicule à son vrai propriétaire qu’il s’assure de cela pour la prochaine fois car ces genres de compteurs ont fait beaucoup de victime sur la route pour excès de vitesse.
    aussi, par expérience un véhicule ne décolle pas sur ce tronçon IAM-pont à moins de 50km/h et si on vous a arrêté, c’est parce que vous étiez devant les autres et par conséquent au delà de la vitesse acceptée en agglomération. deux choses l’une : soit vous ne cernez pas tous les contours de votre compteur, soit vous êtes de mauvaises foi.
    sur ce même tronçon j’ai été arrêté pour le même motif pendant que je rentrais à Ouaga 2000, j’avais des raisons de rouler à plus de 50km/h et j’ai assumé mon infraction.
    notre problème nous voulons d’une chose et son contraire, nos policiers ne sont pas blancs comme neige, c’est pourquoi il ne faut pas leur donner l’occasion d’avoir raison. aujourd’hui c’est que ce sont des policiers qui vous ont rappelé cet accès de vitesse ; beaucoup de gens n’ont pas eu cette chance car ils ont leur véhicules incendiés par les riverains suite à un accident sur ce tronçon ;

    soyons citoyen !!!!

  • Le 4 avril 2014 à 08:22, par Amira En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    En fait, les radars ont une marge d’erreur à prendre à compte. Mais j’avoue qu’il ne faut vraiment pas avoir affaire aux policiers. le problème c’est que pendant qu’ils verbalisent certains, ils laissent partir d’autres. deux poids, deux mesures. C’est ça l’injustice et ça va nous bouffer tous !!!!

  • Le 4 avril 2014 à 08:23, par Dimathème En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Vous savez c’est qu’est le code de la route au Burkina Faso ? " Arrêté n° 6138 M. du 24 juillet 1956 portant réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique" Voilà ce qui est écrit à la page 2 feuille 3 de notre code de la route. Un vieux papier qui n’est pas mis à jour. Confidence pour confidence, dans l’armée, on ne peut pas avoir 3 V sans avoir le permis militaire mais dans la police, on finit l’école sans avoir le permis donc un gros ignorant du code de la route. Ce dernier va s’arrêter avec ses condisciples fraudeurs sur la route avec un appareil de flashage à la recherche du Nasongô. Un 7 mars, mon frangin eut un accident en moto, quand la police est arrivée, alors que mon frangin était à l’hôpital, elle pris sa moto et n’a mené aucune investigation. Quand nous sommes allés, ces policiers véreux demandent à mon frangin de prendre en charge le monsieur qu’il a cogné. Présent à la confrontation, j’ai dit tout simplement que je veux voir le vélo avec lequel le monsieur a traversé la route. Vous savez quoi ? puisqu’ils n’ont pas fait d’enquête, ils ne savaient même pas que c’est parce qu’il a voulu éviter ce dernier que l’accident s’est produit ; mieux, ils ignoraient que l’accident a eu lieu parce que le monsieur en question a traversé la route en vélo sans regarder. Ils étaient 2 et l’autre a pris la clé des champs, le vélo a disparu. Mais moi en ma qualité d’homme de média, j’ai fait ma petite enquête en posant des questions aux boutiques voisines avant de m’y rendre. Voilà le type de policiers que nous avons dans ce Burkina de merde. J’ai des questions à l’attention de la police nationale et de la police municipale. AVONS NOUS DES VOIES DE DÉGAGEMENT A OUAGA ? SI OUI LESQUELLES ? DE QUEL COTE DE LA ROUTE EFFECTUE T-ON UN DÉPASSEMENT ? QUELS SONT LES CARACTÉRISTIQUES d’une route à DEUX VOIES séparée par un terre plein CENTRAL ? QUELLES EN SONT LES DIFFÉRENCES AVEC UNE AUTOROUTES ? QUELLE EST LA Limitation de vitesse sur les boulevards périphériques et les voies de désengorgement ? Je vous serez gré d’éclairer un peu mon ignorance étant attendu que c’est votre boulot donc vous êtes censés tout savoir la dessus Cordialement Dimathème

    • Le 4 avril 2014 à 10:56, par RESPECT En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Mon frère Dimathème.c’est regretable que vous ne connaissez pas ces choses élémentaires de la circulation.pourtant je sais bien que vous roulez à velo souvent à moto.sache que tu ne devrais pas le faire sans ton pemis car c’est ce qui te permettrait d’avoir les reponses a tes questions.pour les policiers laisse,ils savent cequ’ils font car ils ont été formé 2 ans pour cela.

    • Le 4 avril 2014 à 11:52, par yat En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Monsieur DIMATHEME, ce n’est pas parce que le monsieur a traversé la voie sans regarder que ton frangin qui regarde doit le cogner. Ensuite tu ne peux pas prouver que le cycliste n’a pas raison. Ensuite il ne faut pas poser la question aux policiers. Ce sont des exécutants. Si le gouvernement décide de mettre des radars dans les villages et demande à la policier d’aller dans villages ; Donc tes question sont pertinentes mais il faut les poser à qui de droit. Aucun responsable de la police n’a la réponse à ces questions.

    • Le 4 avril 2014 à 12:40, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Diamanthème, ces différentes questions, j’en ai échangé avec des amis. Les Autorités gagneraient à fournir des réponses claires. A quoi servent des voies de dégagement supposées être rapides ? Est-ce par mécréance ou un flou avantageux pour boire la bière, manger le poutâko ou le pf au frais du citoyen ?
      comment comprendre que sur une voie à double sens avec un terre plein de séparation, avec des portions munies barrières, avec des feux tricolores, on contraigne les usagers à rouler à 15 km/h ? c’est stupide et irréaliste.
      Remarquer que les accidents mortels sont plus entre deux roues, ils n’ont pas le minimum du code. Aussi la police doit interpréter le droit et non prêcher la religion ? Est-il interdit de mourir ? surtout pour un deux roues qui slalome entre des véhicules ou un sans phares quand Ouaga est délesté ? La solution c’est d’occuper plus les média pour sensibiliser, surtout à la télé et à la radio, le théâtre en mimant des situations du code. Ouaga c’est un gros village de la savane où on a du tout. A part les fils à papa et certains petits arrivistes de commer. dubaïsés, tous les autres automobilistes sont à 90% responsables et soucieux de ne pas nuire, même avec la raison avec eux, à une âme au pire la lui enlever.

  • Le 4 avril 2014 à 08:32, par nanoukda En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Laisser policier nous faire la force. Mais qu’ils rappellent que MILITAIRES peut encore sortir !

  • Le 4 avril 2014 à 08:53, par Paul ARTO En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    La police a trois principaux rôles à jouer : 1 :éduquer ; 2 : prévenir et,3 : réprimer. Mais hélas, notre police semble ne connaitre que la répression et c’est ainsi qu’elle a mis le Faso à feu et à sang en début 2011. Et puis, les texte régissant les contraventions font une grande et large place à la corruption.Tenez, vous brûlez un stop ou un feu tricolore et l’on vous demande de payer 6.000 f qui vont dans les caisses des communes s’il y a une quittance. La tentation est forte et avantageuse pour celui qui a commis l’infraction et le policier de ’’s’arranger à travers un billet de 1.000 ou de 2.000 f’’ et chacun des deux est gagnant et l’entité administrative perdante.Et puis, payer 25.000 f pour un excès de vitesse dans ce Faso à tous, il faut reconnaitre que c’est simplement scandaleux.

  • Le 4 avril 2014 à 09:05, par témoin En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Je pense que les forces de sécurités exagère dans ce pays.
    Leur rôle premier est un rôle dissuasif. Mais les policiers (nationaux, municipaux) se cachent pour arrêter les automobilistes.
    Pourquoi arrêter les automobilistes sur une voie de dégagement comme le boulevard Khadafi ( 2 X 2 voies)

  • Le 4 avril 2014 à 09:30, par kootigui En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Les radars qui flashent c’est pour amener la population a respecter la vitesse normale en agglo ou bien c’est pour que les policiers qui sortent pour le faire s’enrichissent ? la SONASER l’utilise aussi juste a la sortie de Ouaga des fois mais lorsqu’ils te flashent ils te montrent l’appareil portable sur lequel s’affiche la vitesse de la voiture au moment du flashage et il commence a te sensibiliser et te donne un avertissement mais si tu es un conducteur récalcitrant tu ne veut rien comprendre c’est là on te retire tes papiers ce qui est normale. les policiers pouvaient aussi se comporter de la même manière en évitant de mettre les sous devant action. car leur nom est pourrit.

  • Le 4 avril 2014 à 09:52, par RESPECT En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    En lisant le titre je pensais a des faits plus serieux.Mr tiendrebeogo je pense que vous ètes responsable donc dites un peut la verité.oubien vous ètes un chauffard car il ne suffit pas d’avoir un véhicule.vous avez consulté votre compteur à quel moment ?après avoir freiné lorsque vous avez aperçu les policiers ?votre indicateur de vitesse ne peut que revenir entre 45 ou 40kmh !ou vous ètes de la catégorie des personnes qui pensent qu’ils ne doivent pas étre interpellé quand ils sont en infraction ?on se connait sur l’axe à l’absence de la police certains font du 80kmh.et qu’avez vous dit a l’agent pour qu’il vous reponde que "malgré les écrits ils sont toujour là" ? Mr tiendrebéogo les lecteurs reflechissent aussi donc méritez vos titres.

    • Le 4 avril 2014 à 10:35, par Amir En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Mon témoignage :
      un matin, je passe au VERT à un feu ; de l’autre côté du carrefour, un policier municipal m’arrête. Il me dit que j’ai grillé le feu, je nie, il ne veut rien entendre. Je lui demande comment il peut le savoir, il me dit qu’il le sait et c’est tout. Il me dit qu’il garde ma carte grise, que DEMAIN je dois passer au commissariat payer et reprendre ma carte. Je lui dit que je veux payer de suite et que je veux un reçu. Il me répond que ce n’est pas possible, qu’il n’a pas les formulaire ici, que je dois descendre de la voiture qui est immobilisée et me rendre le lendemain matin (24 h plus tard !) payer l’amende.
      Je devais partir en voyage vers 14 h ce jour là...je déteste ce que j’ai fait, mais je lui ai donné ce qu’il attendait et je suis parti, dégouté.

    • Le 4 avril 2014 à 10:49, par Angamiri En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Je suis à 100 pour 100 pour le radar donnant la preuve par l’image du vehicule sans aucune manipulation possible de l’agent mais à 200 pour 100 contre les radars mobiles actuellement utilisés sur nos routes qui ne peuvent que favoriser et légaliser les abus de tous ordres. L état doit éviter de démunir injustement n importe quel citoyen au profit d un agent public quand bien même assermenté. Les moyens utilisés par tout représentant de l’état doivent être légaux.
      Angamiri

  • Le 4 avril 2014 à 10:40, par CITOYEN LAMBDA En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    il y a d’autres cas où vraiment la police soutire de l’argent à la population par force. Tenez vous bien : un jour je suis allé dans un commissariat pour faire signer ma procuration et attestation de vente d’une parcelle. Les deux documents furent rédigés dans un secrétariat public, j’ai aussi acheté mes timbres aux impôts. Une fois au commissariat, personne ne m’a prévenu que je devais payer d’autres frais ; lorsqu’ils ont fini de signer, à ma grande surprise on me demanda de payer 5000f pour la procuration et 5000f pour l’attestation. Énervé, je déposa les 10 000f et réclame mon reçu ; l’on me répliqua qu’il n’y a pas de reçu et que c’est comme ça. J’ai fais le tour des bureaux du commissaire lui même, de l’officier mais chacun me disait que c’était ainsi.
    toutes ces manœuvres, corruption etc sont dues à la défaillance du régime en place qui encourage les auteurs de ces fautes au lieu de les rappeler à l’ordre ! IL FAUT UN CHANGEMENT DE REGIME POUR QUE CES PRATIQUES INJUSTES STOPENT

  • Le 4 avril 2014 à 10:45, par LE OUAGALAIS En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Le Burkina Faso est un eldorado pour une catégorie de gens et ceux-ci n’ont pas intérêt à ce que les choses se passent dans le clair. Cette catégorie d’agents sera en deuil le jour où le Gouvernement (si d’aventure il décide d’agir du côté du peuple) décide de retirer ces gadget. Dieu seul sait combien de millions, certains agents encaissent frauduleusement par mois grâce à ces gadgets. Contestez, les agents vous rient au nez, vous narguent d ’ « écrire même sur votre dos » si vous voulez. Tout cela, parce qu’ils sont la loi et toi citoyen lambda. J’aurai aimé qu’un jour, ils arrêtent un véhicule de KOSSYAM pour vitesse à 66 km/h.
    Les feux tricolores sont constamment éteints à cause des coupures d’électricité, pourquoi la réglementation de la circulation ne constitue pas une préoccupation à ces intersections ? N’y-a t-il pas lieu de suspendre l’utilisation de ces gadgets s’ils sont l’occasion pour certains d’extorquer la population avec injures et impolitesse en plus.
    Vivement que le Ministère réagissent sinon la population a l’impression que ces gadgets non fiables ont été acquis avec leurs IUTS et TVA pour encore leurs extorquer l’agent.
    A mon humble avis ; des vrais et longues campagnes de sensibilisation sur le terrain, dans les presses et les ralentisseurs sont encore plus efficaces que ces gadgets à sou pour leurs utilisateurs.

  • Le 4 avril 2014 à 11:10, par Angamiri En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Je suis à 100 pour 100 pour le radar donnant la preuve par l’image du véhicule sans aucune manipulation possible de l’agent mais à 200 pour 100 contre les radars mobiles actuellement utilisés sur nos routes qui ne peuvent que favoriser et légaliser les abus de tous ordres. L ’état doit éviter de démunir injustement n’ importe quel citoyen au profit d’ un agent public quand bien même assermenté. Les moyens utilisés par tout représentant de l’état doivent être légaux.

  • Le 4 avril 2014 à 12:03, par coumbo En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Monsieur l Économiste-statisticien félicitations. C est pas responsable. Les policiers ne sont rien mais sans eux nous ne sommes non plus rien. Quand ils font un bon travail meme certains. responsables ne peuvent pas les feliciter parce qu ils ne veulent pas être fichier comme supporteurs des policiers. Monsieur, regardé votre tableau de bord et vous nous dites si c est pas un double compteur. Ensuite votre voiture est à boîte automatique oui ou non. Soyons responsables ne reagissons pas comme si nos voitures ont été acquises par malhonnêteté . Merci et bonne chance à nous tous.

  • Le 4 avril 2014 à 12:04, par aka En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    je suis parfaitement en accord avec le développement fait par et je voudrais apporter ma contribution :
    il faudrait introduire la notion de preuve par la police (que les usagers puissent effectivement ne pas douter de sa bonne foi). Que les uns et les autres soient bien en accord avec la décision ( en supposant que cet appareil de mesure soit bien étalonné et certifié par nos services de la métrologie. L’incivisme naît aussi des injustices si cela s’avère le cas.
    il faut éviter de pousser la population vers des situations déplorables..Merci aux autorités municipal de prendre en compte toutes ces préoccupations sus citées.

    • Le 4 avril 2014 à 14:21, par Mso En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      sur le même axe ils ont flashé deux de mes collègues à 66km/h comme par hasard je ne sais pas si leur radar fonctionne réellement ou ce sont les policiers eux mêmes qui nous arnaquent ; on ne peux quand mm pas flashé tt le temps à 66km/h

    • Le 4 avril 2014 à 16:07, par leparisien En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      bonjour a tous j’ai pas été victimes de ces radart mais c’est impressionnant de voir comment le système mafieux du faso gratte sur l’ignorance de la population tout ça pour quelques chefs criminel dormant tranquillement chez eux a kossiam ou a ouaga 2000 je suis venue en vaccance ya quelques mois de celà et juste par remarque je crois l’état Burkinabè a rendu sa demission quand au problème de sécurité coupeur de route de l’est a l’ouest et du nord au sud corruption jusqu’au veines il faut quitté le faso pendant une certaines periodes et y retourné pour voir ce qu’est devenue le burkina bref le problème n’est pas les policiers mais au plus grand sommet de l’etat(BSE.C°) rappelez-vous ce que disait un de nos président un militaire non encardré n’est qu’un criminel en puissace vive le Burkina sa population courage encore 1année et peut-etre ça changera qui sait ?????.banie tout système mafieux et ses organisme extérieur

    • Le 4 avril 2014 à 16:17, par black En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      lorsque je lis les internaute la question que je me pose que veut les burkinabe tantot il faut traque les fautif tantot on compati avec ce la meme qui sont a la base des multipli accident et qui en deuil des famille. un staticien qui pretend rouler a 45 a 50 km or la vitesse est limite a 40 km a waga. le staticien n est pas honnete il racontre du n import quoi. en matiere de contravention la loi dit quoi ?

  • Le 4 avril 2014 à 12:43, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Diamanthème, ces différentes questions, j’en ai échangé avec des amis. Les Autorités gagneraient à fournir des réponses claires. A quoi servent des voies de dégagement supposées être rapides ? Est-ce par mécréance ou un flou avantageux pour boire la bière, manger le poutâko ou le pf au frais du citoyen ?
    comment comprendre que sur une voie à double sens avec un terre plein de séparation, avec des portions munies barrières, avec des feux tricolores, on contraigne les usagers à rouler à 15 km/h ? c’est stupide et irréaliste.
    Remarquer que les accidents mortels sont plus entre deux roues, ils n’ont pas le minimum du code. Aussi la police doit interpréter le droit et non prêcher la religion ? Est-il interdit de mourir ? surtout pour un deux roues qui slalome entre des véhicules ou un sans phares quand Ouaga est délesté ? La solution c’est d’occuper plus les média pour sensibiliser, surtout à la télé et à la radio, le théâtre en mimant des situations du code. Ouaga c’est un gros village de la savane où on a du tout. A part les fils à papa et certains petits arrivistes de commer. dubaïsés, tous les autres automobilistes sont à 90% responsables et soucieux de ne pas nuire, même avec la raison avec eux, à une âme au pire la lui enlever.

  • Le 4 avril 2014 à 14:43 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    J’aurais pu aussi moi signer l’article. Tant la rédaction de l’article coïncide avec ce que j’ai vécu. Mais moi je roulais à 65KM à l’heure en dehors de la ville. Non pas que mon véhicule ne puisse pas faire plus. J’ai opté de ne jamais faire plus de 80km/ heure, en dehors d’une agglomération, quelle soit la distance à parcourir. Je suis déjà allé au Mali, au Togo, au Bénin à cette allure. Ce n’est pas la peur du policier qui limite ma vitesse. Puisque une fois que le policier te confisque tes papiers, tu peux même démarrer en trombe devant lui. Mais il ya une chose que Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale doit faire. Il a déclaré, lors de la sortie des Commissaires de polices et autre, en fin Mars, qu’il faut que les policiers arrêtent de racketter 1000F, 1000F aux usagers. En fait il est sous informé, ce n’est plus 1000F. S’il veut il n’a qu’à se masquer et faire l’expérience. Pourquoi sur une voie, la police n’arrête que les transporteurs (Sable, marchandise) et laisse circuler tout le reste ? Cela dit, je voudrais demander aux policiers que quand ils veulent arrêter un usager, qu’ils se mettent au bord de la voie. Généralement, les Burkinabè ne bravent pas la police. Autrement, je préfère un usager qui fuit qu’un policier qui se fait écraser par un usager. La soif du racket ne doit pas les conduire à cette témérité qui frise presque l’ignorance du danger. Si un usager écrase un policier, même s’il pourrit après en prison, cela ne fait pas revenir à la vie le policier. Et si un jour le Burkina devait prendre feu, ce serait en partie faute à certains policiers. Comme en …Tunisie. C’est dommage que certains policiers dans les commissariats soient si serviables que quelques individus, par leur sans scrupule, détruisent l’image de nos braves « poulets » ! Mais bon bon bon !!! Chacun utilise la force publique à son profit !

  • Le 4 avril 2014 à 15:49 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    les policiers faut leur travail mais il faut reconnais qu’il sont mal equipees pas de radar pour detecter la vitess il faut equipe notre police avec des equipements moderne et avec des radar mobile et ajoute leur formation

    • Le 4 avril 2014 à 18:35, par Soleillevant En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Très beau article. Dites vous qu’en Mars 2014,de passage Toma-Koudougou pour Ouaga,nous avons aussi vu un policier municipal de Koudougou cogner un jeune passant sur sa moto,qu’il a brûlé le feu tricolore situé à côté de la pharmacie Kuilig-nooré. Le passant est tombé de sa moto et blessé,il a été évacué par les sapeurs pompiers de Koudougou au CHR.Sur les lieux,la population a failli atteindre lesdits policiers municipaux. Beaucoup leur disaient qu’ils ne sortaient pas pour veiller à la sécurité routière mais pour raquêtter la population.Menacés,les policiers ont laissé.Contrairement à ce qu’on nous laissait croire,j’ai compris que la population koudougoulaise est solidaire face aux violations des droits humains par certaines autorités. Pourquoi ne pas laisser les VADS seulement veiller à la sécurité routière dans nos villes ? L’Etat n’ignore pas que plusieurs commissions d’enquêtes à chaque fois place la police au premier rang de la corruption. Des gens qui peinent à subvenir à leurs besoins primaires et vous les raquêtter !Paradoxale,n’est-ce pas ?

    • Le 4 avril 2014 à 20:46 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      Monsieur le romancier, que s’est-il passé finalement ? Avez-vous payé sur place ou au bureau ? Mais saches que tu n’es pas malin. Étiez-vous le seul à rouler sur la même avenue ? Pourquoi les policiers n’ont pas interpellé les autres usagers et c’est toi il ont flashé ?

    • Le 5 avril 2014 à 00:11, par le citoyen En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

      bravo pour cet écrit que des milliers de ouagalais pourraient confirmer. le cas des policiers qui rackettent les usagers du rond point de la patte d’oie mérite d’être cité. en effet des policiers dont la position ne permet pas de voir la couleur des feux tricolores arrêtent qui ils veulent. si bien que ceux qui ont été victimes de leurs arnaques refusent d’obtempérer quand ils sont interpellés injustement.

      • Le 5 avril 2014 à 09:45, par harcelement policier En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

        merci de citer le cas des policiers du rond point de la patte d’oie. ils se postent derriere le rond point et prétendent voir le feu de l’autre coté !
        une fois je me suis arretée à ce feu. quand c’est passé au vert j’ai demmarré sauf que j’avais devant moi des motocycliste qui voulaient tourner à gauche. j’ai ralenti apres le feu pour leur ceder le passage avant de pouvoir passer. les deux policiers m’ont bondit dessus en pretendant que j’avais brulé le feu. ils ont recuperé mes papiers et j’ai du payer 12 000 F sur place. j’etais revoltée car je suis passée au vert et qu ’il n’était pas possible aux policiers de voir au dela de la butte du rond point !

  • Le 4 avril 2014 à 18:44, par landhakonate@hotmail.com En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Je vous félicite pour cette opportunité que vous m’offrez à exposer aussi mas situation. C’était en octobre 2013 lorsque je me rendais à BOBO en mission. A la sortie de la ville vers PISSY, des policiers municipaux surgissent devant nous et nous nous arrêtons. J’étais avec mon chauffeur. Mon regard était toujours pointé sur le compteur du chauffeur car je sais qu’en agglomération on ne doit pas rouler au delà de 50km/h. Nous roulions alors entre 35 et 40 km/h quand les flics nous arrêtaient. Notre véhicule était une TOYOTA FOR-TUNER 4*4 couleur blanche. Les flics, après notre arrêt, nous demandent les papiers du véhicule et le permis pour contrôle. Le chauffeur les leur donna. Quant ils avaient tous les papiers en leur possession, ils nous font savoir que nous roulions à 78km/h en agglomération et que nous devrons nous acquitter d’une contravention de douze mille (12 000) francs CFA. Le chauffeur et moi avions tenter de leur avouer que jamais nous ne roulions au delà même de 45km/h, mais ces derniers se sont rendu sourds de toutes nos explications. Nous avions exigé la fourniture d’une preuve de leur appareil qui prouve que nous roulions à 78km/h. Ils nous disent qu’ils n’ont pas besoin de nous fournir des preuve à cet effet. Sans trop perdre le temps, je leur ai réglé la contravention. Quand le chauffeur les a fait comprendre que s’il roulait à 78km/h avec ce véhicule, il ne pourrait pas s’arrêter à l’endroit où il était arrêté. Sans réfléchir, le soi disant chef d’équipe de ces flics nous dit que si nous ne sommes pas contents, prochainement de nous envoler avec notre véhicule et que comme ça, eux ils ne nous arrêteraient plus. Voyez ces propos déplaces de ces soi disant forces de l’ordre.
    Je pense que les policiers qui font ce travail doivent être formés. Ils leur manque franchement de la formation. Un policier bien formé qui connait son travail ne tiendra jamais un propos déplacé vis à vis d’un citoyen.
    Les policiers qui utilisent ces appareils ne les maitrisent pas du tout ou bien ils utilisent des appareils très défaillants.
    Je pense vraiment que l’Etat doit revoir les choses. Si des policiers doivent faire ce qu’ils veulent, je pense que ça peut amener les citoyens aussi à faire à la longue ce qu’ils veulent. Que Dieu nous en garde !!!!!!

  • Le 4 avril 2014 à 19:03 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    C’est vraiment dommage. A l’entrée de Ramogho, devant un ralentisseur et en face un panneau limitation vitesse à 50 Km/h (rappel), un gendarme est venu avec son ratar me montrer que j’étais à 63 km/h pendant que je voulais amorcer le 1er ralentisseur pour rentrer dans la commune. Vraiment j’étais furieux, mais ils m’ont laissé partir sans prendre quelque chose.
    J’invite la force de l’ordre à cultiver le civisme partout ou ils se trouvent. Pour le cas de Koudougou, c’est grave et flagrant. Tu prends la route pour aller vers Sabou, vous trouvez la police nationale et municipale chacune dans son coin et attendent, même les cartes grises des motos sont vérifiées jusqu’aux reçus. Un peu de retenu chers gendarmes et policiers

  • Le 4 avril 2014 à 19:52 En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    merci pour votre écrit monsieur, en ce qu’il permet de stigmatiser une fois de plus les failles libertines offertes sans moyen de contrôle, à des agents dont l’intégrité morale et professionelle pourait être défaillante. En effet, sévir sans en être capable d’apporter la preuve de l’infraction, est une voie royale vers l’abus d’autorité policière.

    Je vis une situation semblable, un abus opéré sur mes droits civils depuis une douzaine d’années ; une substitution et subordination de droit d’héritier par un prefet départemental, sans avis médical ni notification judiciaire, mais avec le refus d’instruire (explication, justification, réparation) par le ministère public, usant de détours de procédures dilatoires...Une duplicité d’interprétation et d’application d’une décision de justice (tutelle majeeur)ne justifiant d’aucun prétexte, ni d’aucune prétention juridique. la boutade faite à monsieur Adama Tiendrebeogo par l’agent « beaucoup de gens ont écrit, mais nous on est toujours là et il n y a rien », montre le peu de considération que des hommes de loi et de justice, font montre envers des règles juridiques qu’ils sont sensés promouvoir et faire respecter.

  • Le 4 avril 2014 à 22:39, par le massacre En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    merci pour ton information

  • Le 4 avril 2014 à 23:25, par papa En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Il est normal de manifester son ras le bol.Cet agissement nous interpelle tous,particuliers comme agents de force de l ordre.Pour l interet superieur du pays,il serait souhaitable que tout un chacun ait un comportement de responsabilite.Si tous les citoyens se mettent à jour vis a vis de la loi,je ne vois pas en quoi,ils seront deranger par les forces de l ordre.Si votre infraction correspond à une contravention,il est normal que l agent vous verbalise.Ce qu il faut retenir,chaque contravention imposee par l agent correspond à un montant fixé par la loi.S il vous fait un rabai,cette somme ne represente rien au regard de la loi.Naturellement,ca revient à l agent et non à l état.C est toutes ces pratiques qui freinent le developpement de notre pays.Enfin,les forces de l ordre doivent faire preuve de professionnalisme sur le terrain en particulier les flics.Prenez l exemple sur la grande muette qui s illustre positivement par leur savoir faire.

  • Le 5 avril 2014 à 00:33, par Bendatoèga En réponse à : Humeur : Abus de la force publique et non respect du principe du droit burkinabè par la police nationale

    Félicitation à M. TIENDREBEOGO pour la qualité de son écrit. C’est un écrit scientifique. Bonne problématique et bonnes Hypothèses, mais il a oublié de vérifier ses hypothèses. Pour ma part, M. TIENDREBEOGO devrait se poser la question( de départ) de savoir la vitesse est elle limitée à combien de kilomètre/ heures dans la ville de Ouagadougou. Peut être que la réponse à cette allait nous épargner de lancer des diatribes et de l’anathème sur nos braves poulet qui mérite respect et considération. Alors à vos marque M. TIENDREBEOGO pour la vérification de la limitation de vitesse dans la ville de Ouagadougou.