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Volontariat au Burkina : Un bel exemple, selon le Coordonnateur exécutif du programme des volontaires des Nations-Unies

mardi 1er avril 2014.

 

Le Coordonnateur exécutif du programme des volontaires des Nations-Unies, Richard Dictus était face à la presse ce mardi 1er avril 2014 à Ouagadougou pour faire le point d’une visite de 48 heures. A l’occasion, il a précisé que les programmes – national et Nations-Unies – de volontariat au pays des Hommes intègres constituent un modèle pour la sous-région et même pour l’Afrique entière.

Arrivé le 31 mars 2014 à Ouagadougou sur invitation du Premier ministre Tiao, M. Richard Dictus dit avoir eu des réunions de travail avec le ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Emile Dialla. Des visites de terrain, il en a également effectuées sur le camp de réfugiés maliens à Sag-Nioniogo dans la banlieue de Ouagadougou, et au niveau du Centre régional de volontariat mis en place par le VNU au profit du PNVB. Ce bref séjour, M. Dictus dit l’avoir, en outre, mis à profit pour rencontrer des représentants régionaux de la CEDEAO, des organisations non-gouvernementales locales, des donateurs bilatéraux et responsables d’autres programmes des Nations-Unies dans notre pays, en vue d’explorer les possibilités d’une coopération accrue entre ces différentes institutions et le programme VNU qui s’active pour la paix et le développement à travers le monde.

Dans ce sens, il soutient le gouvernement burkinabè dans l’opérationnalisation de son programme de volontariat (PNVB), et met des volontaires à la disposition des organisations onusiennes qui conduisent des projets et programmes de développement dans notre pays. A ce jour, ils sont 45 dont 30 nationaux, les volontaires des Nations-Unies actuellement affectés à différents projets et agences sur l’ensemble du territoire burkinabè. Et à travers le monde, ils sont plus de 600, de 52 nationalités différentes en activité dans 53 pays. C’est du moins ce qu’annoncé M. Dictus. Dans leur affectation, les secteurs où les capacités locales se révèlent être les plus faibles ou dans lesquels beaucoup de difficultés se dressent quant à l’atteinte des OMD, sont priorisés.

Déjà, le coordonnateur du volontariat onusien confie être conforté dans sa conviction que le volontariat est un cadre de formation à la fois professionnelle et personnelle, en ce qu’il aiguise le professionnalisme et renforce le réflexe solidariste. En effet, ce sont des « résultats extraordinaires » que M. Dictus dit avoir relevé sur le terrain, à l’actif des volontaires au Burkina Faso. Et de conclure le volontariat dans notre pays s’affiche en un modèle pour la sous-région et pour toute l’Afrique.

Fulbert Paré

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