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Cancer du col de l’utérus : Les femmes de l’UPC sensibilisent et dépistent

lundi 24 mars 2014.

 

Dans le cadre des activités de la célébration de la journée internationale de la femme, les responsables des femmes de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) ont organisé ce samedi 22 mars 2014 au siège du parti sis à Gounghin, une campagne de dépistage gratuite du cancer du col de l’utérus au profit de leurs militantes.

Au total 250 femmes étaient attendues à la campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus initiée le samedi 22 mars 2014 par les responsables des femmes du parti de Zéphirin Diabré, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC). Cette campagne de dépistage est le couronnement d’un certain nombre d’activités déjà menées à savoir des débats-radio, des dons de vivres au centre Delwendé à Tanghin et un théâtre forum de sensibilisation sur l’engagement politique des femmes dans l’arrondissement 5.

Sensibilisation avant de dépistage

Avant de procéder au dépistage à proprement parler, les initiateurs ont, à travers la voix de Mariam Nongierma, présidente de l’association des sages-femmes du Burkina, expliqué aux femmes l’importance du dépistage, les conséquences de ce cancer s’il n’est pas dépisté et traité à temps et enfin, le volet prise en charge des femmes atteintes de ce mal. La prise en charge ! Il fallait en parler car les inquiétudes des femmes portaient plus sur cette dernière partie du puzzle. Mme Henriette Zoumbaré /Zongo, Adjointe à la secrétaire nationale aux questions féminines de l’UPC, à ce propos, rassure l’assistance en déclarant que leur partenaire, l’association des sages-femmes du Burkina orientera les femmes malades du cancer vers les structures compétentes en la matière.

Mariam Nonguierma (1re à partir de la gauche) lance un appel aux femmes

Certes, le cancer du col de l’utérus attaque généralement les femmes âgées de 40 ans et plus, mais il peut arriver que des femmes de 18 ans en souffrent. Et ceci peut souvent s’expliquer par « l’avènement du sida », explique Mme Nonguierma. Toutes les femmes étant donc vulnérables, c’est donc une nécessité pour elles de se faire dépister régulièrement. Et celles qui n’auront pas pu faire leur dépistage à cette campagne, pourront se rendre les mardis et vendredis matin à l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Herman Frédéric BASSOLE (Stagiaire)

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