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« Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

lundi 17 février 2014.

 

A l’invitation d’Amnesty international Burkina, des jeunes ont pris d’assaut les locaux de l’espace culturel Gambidi à Ouagadougou pour discuter de la problématique du mariage forcé et du mariage précoce. C’était le 14 février 2014, jour de la fête des amoureux.

Un tel cadre donne évidemment un autre ton à la célébration de la fête des amoureux. En effet, la fête du 14 février est l’occasion, sous nos tropiques, pour les jeunes de se retrouver en couple avec à bout de bras une fleur. Toute chose qui, semble-t-il, prouve que l’on est amoureux ; et mieux, qu’on a de l’amour pour son partenaire.

Pour Amnesty international, l’autre réalité c’est qu’il y a des gens – femmes - qui ont été « anormalement » empêchés de vivre un tel amour, car données précocement en mariage ou « victimes » de mariage forcé. Ce qui, de l’avis des responsables d’Amnesty international Burkina, peut et doit être corrigé. D’où la mise en œuvre diverses initiatives dont la séance de cette soirée du 14 février 2014.

A l’occasion, les jeunes ont discuté autour des causes et méfaits du mariage forcé et du mariage précoce. Tous ayant convenu de la noblesse du combat que mène Amnesty Burkina en termes surtout de sensibilisation pour faire comprendre que chaque être humain a le droit de décider quant au choix de son partenaire et quant au moment de son mariage.

Pour la même cause, militent des associations comme Kari-force basé à Fada, Wend waogo à Koudougou, l’Association d’entraide pour la promotion de la femme burkinabè à Boussé, CIFDHA, l’Association d’appui et d’Eveil Pusgsada, toutes représentées à la cérémonie de ce 14 février. A cette dernière, un tableau de fleur a été remis par Amnesty Burkina au nom d’Amnesty Canada. Un tableau émanant en réalité d’enfants canadiens qui ont ainsi voulu, précise Noëlie Kouraogo, Coordonnatrice jeune et genre au sein d’Amnesty Burkina, témoigner leur solidarité aux jeunes filles burkinabè victimes de mariage forcé ou de mariage précoce.

Pour la suite du combat, une campagne dénommée « mon corps, mes droits », est annoncée pour démarrer officiellement le 8 mars 2014. Une campagne qui fera la promotion de tous les droits en lien avec la santé sexuelle et reproductive.

Fulbert Paré

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2014 à 09:47, par kali En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

    je pense que nous ferons mieux à créer des associations dont le but est d encourager les jeunes à s interésser plus au mariage. mariage forcé ou pas nos soeurs sont dans les rues et d autres c est pas forcement pour se prostituer mais à la recherche de cet oiseau (homme) qui devient de plus en plus rare actuellement le monde evolu a tel enseigne que l argent a pris le dessu l amour à foutu le camp rare sont nos soeurs qui vont se marier parce que elles aiment mais c est plutot parce qu il à l argent

  • Le 17 février 2014 à 10:02, par Alerte226 En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

    Je ne nie pas le problème qui est posé, je vous préviens tout simplement que ces gens ne sont pas les mieux placés pour résoudre nos problèmes. Le modèle social et familiale en occident est un échec.Je les invite à s’occuper d’abord de leurs divorcé(e)s et des enfants de divorcés, tous ces déséquilibrés que leurs idéologies ont fabriqué, qui souffrent, qui confondent l’amour aux bisous, aux fleurs et aux sensations, qui poursuivent des plaisirs éphémères et décevants qu’ils renouvellent sans cesse. Les gens ignorent complètement ce qui se passe en occident. C’est un immigré qui vous parle.

    • Le 17 février 2014 à 11:06 En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

      Tout à fait d’accord avec toi alerte226. Vivant en occident je suis écœuré quand je vois leur modèle familial. Divorce pour un oui ou pour un non. Des enfants laissés à eux même sans repère, sans éducation, impoli, prêt à frapper leurs parents.
      Faisons attention et protégeons nos valeurs. On n’est certainement pas riche mais au moins nos enfants ont un minimum d’éducation.
      Le mariage sans amour reste toute fois condamnable, ainsi que, le mariage forcé.

  • Le 17 février 2014 à 10:14, par Alerte226 En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

    "OUI, je préfère le mariage forcé, où le couple est épaulé moralement et matériellement par le groupe, au mariage libre des occidentaux qui n’est que l’étreinte de deux désespérés qui s’étreigent sans jamais s’atteindre, qui se blessent et repartent chacun de son côté, comme deux météores dans l’espace" Extrait du journal d’un vacancier. Laurent Bado
    Pour bien comprendre de quoi parle Bado, il faut voir ce que vaut le mariage en occident. J’y suis, je vois.

    • Le 18 février 2014 à 09:28, par la compation En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

      l’on accuse à tors ou à raison nos grands parents pour l’institution du mariage forcé. De nos jours le mariage forcé est de mise mais sous une forme plus ou moins voilée, car bon nombre de conjoints prononcent le "oui" devant les hommes mais Dieu seul sait quelle amertume leur transperce le cœur . La raison est toute simple : Certains se marient ,pas par amour mais tout simplement parce qu’ils visent un but qui est tout sauf l’amour, but généralement épuisable (argent promotion,prestige,pression sociale...)une fois que le but visé disparait il fait place au regret qui engendre une haine, qui naturellement rend la vie du couple infernale.De nos jours, la situation du mariage nécessite une réflexion bien murie pour éviter la multiplicité des foyers précaires.

  • Le 17 février 2014 à 10:59, par Alerte226 En réponse à : « Mariage sans amour » : Amnesty Burkina en parle avec des jeunes

    "Que veut dire encore la famille en occident quand le mariage entre l’homme et la femme est concurrencé par les unions libres, les mariage à l’essai, les mariages de groupe, les mariages ouverts, les mariages des pédés et des lesbiens, les concubinages et que sais-je encore ? C’est quoi la liberté quand les jeunes filles goûtent aux hommes très précocement et prennent les grossesses au hasard ...."
    Laissez la paille dans nos yeux et occupez-vous de la poutre qui est dans le votre !