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Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

vendredi 3 janvier 2014.

 

Comme à l’accoutumée, le président du Faso, Blaise Compaoré a, dans un message livré le 31 décembre 2013, adressé ses vœux de nouvel an – 2014 – au peuple du Burkina Faso. Le message du Président est diversement apprécié par les acteurs politiques Burkinabè. En tout cas, c’est ce qui ressort des entretiens que nous avons eus avec certains d’entre eux.

André Moïse Traoré-Nignan, Secrétaire à la formation politique et civique au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)

On peut apprécier le message du chef de l’Etat en quatre ou cinq points. Sur le plan de l’appréciation de l’évolution du monde et de la sous-région en particulier, il a mis l’accent sur le rôle de l’ONU en ce sens qu’il a salué l’action de Ban Ki Moon à la tête de cette institution, au regard surtout des mandats qui ont été donnés afin de contribuer à la résolution d’un certain nombre de problèmes. Il a marqué aussi son intention et sa disponibilité à être toujours utile comme il l’a déjà été, dans la résolution des conflits régionaux, sous régionaux. Il a mis l’accent sur sa volonté de toujours dialoguer. Je pense que sur ce plan – international et sous régional – on peut dire cela.

En ce qui concerne le plan national, il a mis au centre, le développement du pays après avoir, bien sûr, passé en revue les progrès réalisés cette année, sur le plan économique, sur le plan social, éducatif, sanitaire. Il a bien brossé cela en montrant qu’il y a eu des évolutions, des actions et des réalisations. Il a projeté aussi l’avenir pour les 12 mois à venir en mettant l’accent sur l’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation, et le développement de l’économie verte. L’économie verte, c’est important, parce que dans notre pays, il faut réussir à se développer, à créer la croissance, le progrès tout en préservant les ressources naturelles. Je croix que ce sont là des tendances fortes qui sont développées pour dire, voilà la voie du développement. Il faut aller vers les énergies renouvelables, il ne faut pas détruire les ressources naturelles parce qu’on veut exploiter des mines. Il faut voir en cela des orientations importantes sur lesquelles il faut mettre l’accent.

Il a parlé de l’éducation en s’intéressant surtout à l’université qui a connu une forte progression en termes d’étudiants en quelques années. Au même moment, sur le plan des ressources humaines, de l’équipement, du budget, ça n’a pas suivi. Cela est dommage, parce que c’est là le point de départ de l’émergence. On ne peut pas élaborer les bases de l’émergence sans avoir une université très forte où les gens apprennent la science, les techniques, les technologies. Ce sont des points importants qui ont été soulignés.

Sur ce même point - l’université -, il a souligné les états généraux et l’une de leur conclusion, à savoir l’adoption d’un plan de développement de l’université jusqu’en 2023. Et ça, c’est très important. Nous avons l’habitude programmer à court terme ; mais là, c’est le long terme, avec des actions fortes de telles sorte que, quel que soit le régime qui va venir après, qu’il voit que ce qui a été réalisé est si objectif qu’il sera obligé de le suivre.

Sur le plan du capital humain, on a fait des progrès, mais il y a encore beaucoup à faire. Dans ce sens, il a pointé du doigt la formation professionnelle et la nécessité de sa programmation au niveau de la gouvernance.

Il a aussi parlé de la postérité. Ce n’est pas très souvent, que l’on parle en termes de postérité ; parce que justement les gouvernants sont dans l’action quotidienne, immédiate, de tous les jours. En parlant de la postérité, il a indiqué qu’il faut toujours penser à léguer à l’avenir, à la postérité donc à la jeunesse, un pays de stabilité, un pays de progrès. Quelqu’un qui agit avec en ligne de mire la postérité, c’est qu’il pose des actions de nature à demeurer ; alors que celui qui ne voit que l’action immédiate et les résultats immédiats, il ne voit pas plus loin que l’actualité du jour.

Il a beaucoup parlé de la cohésion sociale. Au cours de l’année écoulée, il y a eu des questions qui ont suscité des divergences de points de vue. Mais il a dit que ça c’est un précieux héritage. C’est quelque chose de bon, de positif, qu’il y ait des contradictions, qu’on ne s’entende pas souvent ; mais il faut savoir discuter dans la cohésion. Que tout le monde comprenne que nous sommes sur un même chemin, celui de conserver notre pays dans la stabilité.

Sur la question de la consultation du peuple, il a dit qu’il tient à la démocratie, à connaître la pensée chacun. Et c’est pour cela, il précise que si cela est nécessaire, il passera par les voies constitutionnelles de consultation du peuple soit directement, soit par la représentation nationale. Il dit qu’il peut user de ces voies constitutionnelles. Il l’avait dit à Dori, et il l’a précisé cette fois-ci, que ça pourrait être par l’Assemblée, ou par référendum. Je voulais dire que ce qui est important pour nous, c’est de garder cette stabilité, de savoir parler entre nous, de savoir sauvegarder la cohésion. Parce qu’on dit que la concorde grandit ce qui est petit, et la discorde annihile ce qui est grand.

Tout le message permet d’avoir une vision encore plus nette de la manière dont le chef de l’Etat souhaiterait que le pays avance. Sur les plans économique, social, politique, il a une vision. Il a donné des orientations selon lesquelles il souhaiterait que les choses évoluent.

Il a aussi parlé du sport en montrant que l’avenir sportif est toujours possible, vu les acquis engrangés en matière de football, de boxe, de cyclisme, d’athlétisme.

Alphonse Ouédraogo, président de l’Union pour la renaissance démocratique/ Mouvement sankariste (URD/MS)

Mon appréciation globale de ce message, c’est que très sincèrement, je vois en ce message un rendez-vous manqué. Un rendez-vous manqué dans le sens que les questions qui préoccupent le plus le peuple à l’heure actuelle, n’ont pas fait l’objet d’un traitement à la hauteur de leur importance. Ceci étant, on peut bien sûr revenir sur d’autres aspects dudit message, mais globalement, c’est un rendez-vous manqué parce qu’il n’apporte pas les réponses auxquelles la population avait droit, eu égard à ce que tout le monde sait, ce que tout le monde a vécu au cours l’année 2013.

L’opposition politique ne peut pas se retrouver dans ce message, tout simplement parce que nous estimons que le chef de l’Etat a intentionnellement gardé silence sur les problèmes les plus cruciaux. Nous notons un silence volontaire, qui prouve que le chef de l’Etat est resté sur ses mêmes positions depuis sa conférence de presse à Dori. Et sur ça, nous nous sommes déjà fait notre idée.

Etant donné que l’occasion du 31 décembre n’a pas apporté une atténuation qui permettrait aux gens de douter de la détermination d’aller dans le sens annoncé depuis Dori, pour nous, il n’y a pas de raison de dire que le chef de l’Etat a évolué par rapport à ce qu’il a déjà dit. N’ayant pas évolué sur sa position, je ne vois pas sur quelle base l’opposition pourrait également évoluer sur sa position.

Tout le monde sait dans quelle direction le chef de l’Etat veut consulter le peuple. Pourquoi il n’a pas été beaucoup plus précis en indexant l’article 37 de la Constitution ? Il a seulement laissé croire qu’il est quelqu’un qui consulte les gens. Alors que nous, nous savons qu’il y a un problème précis et qui concerne toute la population ; il s’agit de la modification de l’article 37. Alors, sur ce point, nous sommes également très clairs. Le simple fait de vouloir consulter le peuple sur cette question, pour nous, c’est une violation du serment présidentiel. Tout simplement parce que cet article n’a pas encore eu à s’appliquer ; et il est la première personne à laquelle cette disposition doit trouver à s’appliquer.

Et vouloir le modifier en consultant la population, moi je dirais que c’est une instrumentalisation des mécanismes démocratiques à son seul profit, parce que cette consultation n’aboutira à rien, si ce n’est de lui permettre de prolonger son bail pour un pouvoir à vie.

C’est vrai, il a aussi fait référence à la postérité. Là également, le chef de l’Etat cultive l’ambivalence ; c’est-à-dire, à première vue, on devrait se réjouir qu’il veuille laisser la prospérité à la postérité. Mais qu’il nous dise si cette paix et cette prospérité sont déjà une réalité qu’il veut laisser à la postérité à la fin de son mandat en 2015, ou s’il entend les accomplir plus tard, dans le prolongement de son mandat.

C’est la raison pour laquelle, bien que ce soit la première fois qu’il le dise, ça ne nous rassure pas du tout ; ça ne nous annonce rien de bon. C’est bon qu’il pense à la postérité ; mais nous, nous estimons que pour l’instant, il doit exprimer le respect vis-à-vis de son serment, de l’article 37 ; ce qui permettra au Burkina Faso de mettre en œuvre, à travers notamment l’alternance, les aspects essentiels de sa démocratie.

Zacharia W. TIEMTORE, Secrétaire politique national, Porte-parole de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA)

Avant tout propos, je voudrais au nom du président du parti, Me Gilbert Noël Ouédraogo, présenter les vœux de santé et de bonheur de l’ADF-RDA à nos compatriotes, à toutes les communautés étrangères installées au Burkina Faso et à nos militants et sympathisants.

Nous nous réjouissons que le message du nouvel an du Président du Faso, SEM Blaise Compaoré, ait mis l’accent sur la nécessité pour chaque Burkinabè de travailler à la consolidation et à la préservation de la stabilité sociopolitique de notre pays. Il a évoqué la question de la transition politique au Burkina Faso et réaffirmé sa détermination à œuvrer pour laisser à la postérité un pays stable et dynamique.

Pour l’ADF-RDA dont les actions et les positions responsables se sont toujours inscrites dans le sens de la nécessaire préservation du tissu social, ce message est important. En effet, il nous conforte dans cette conviction que chaque composante de la vie nationale, Majorité, Opposition et Société civile, doit prendre conscience qu’au-delà de nos appartenances diverses, la consolidation de la paix relève de la responsabilité de chacun et de tous.

En tout état de cause, l’ADF-RDA assumera pleinement son rôle dans la préservation de notre démocratie et dans la réussite de la transition politique au Burkina Faso.

Tahirou Barry, Président du Parti pour la renaissance nationale (Paren)

Le chef de l’Etat nous a servi un monologue totalement en décalage avec les attentes du peuple. D’abord, il a nous parlé des avancées accomplies par le Burkina qui se sont illustrées en 2013.A moins que je ne sois un daltonien pour voir rouge là où il voit vert, je fais plutôt observer que les avancées dont il parle sont le fossé grandissant entre riches et pauvres, le chômage, la misère, la corruption et le pillage des ressources.

L’autre aspect de son message est sa volonté affichée de consulter le peuple sur la clause limitative du mandat. Il proclame sa foi au peuple tout en étouffant l’expression la volonté du peuple à travers le verrouillage du jeu électoral. Un vrai paradoxe ! Monsieur COMPAORE devrait arrêter la course pour écrire ses mémoires avec par exemple ce titre que je lui propose :"De la révolution au césarisme démocratique en passant par la rectification" .Il a décidé d’opter une triste façon d’entrer dans l’histoire malgré tous les conseils qu’il a reçu mais que voulez-vous ? On ne peut jamais arriver à convaincre celui qui refuse d’entendre nous dit Platon. C’est un pari fort risqué et il devra être prêt à assumer toutes les conséquences de son choix.

Propos recueillis par Fulbert Paré et Juvénal Somé

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Vos commentaires

  • Le 3 janvier 2014 à 01:13, par lord rolins En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    curieux cette declaration de l adf rda.ce jeu de cameleon commence a lasser le peuple

  • Le 3 janvier 2014 à 10:54, par Priva En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Vraiment curieux cette declaration ADF/RDA. Alors on s’est maintenant decider a sortir des rangs presidentiels pour jouer les non alignes ??? de toute facon vous avez deja vendu votre ame alors que peut-on vous souhaiter ? aue l’agonie soit courte. Malheur a ceux qui trahissent le peuple car ils n’auront pas droit a une seconde chance.

  • Le 3 janvier 2014 à 10:59, par Assane Mayaki En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Ainsi donc 2013 a vu le fossé grandir entre riches et pauvres, il y a eu le chômage, la misère, la corruption et le pillage des ressources ! Au fait où était l’ADF RDA quand le fossé se creusait ? Si le fossé a grandi c’est qu’il a bien commencé un jour avant 2013 sous les yeux des éléphants ou sous leurs pics et barres-à-mine.

  • Le 3 janvier 2014 à 11:07, par Hermannothérapie En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    les monsieur de l’adf rda, svp arrêtez de nous divertir. si aujourd’hui vous voyez du rouge partout c’est parce que vous n’êtes plus dans les bonnes grâces des responsables du pays. Et vous êtes comptables de cette situation car votre politique n’est guidée que par le gain des postes ministériels. le peuple va ouvrir l’oeil et surtout le bon pour que des partis sans idéologie et sans bord disparaissent.

  • Le 3 janvier 2014 à 11:32, par amour En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Merci Tahirou Barry ! Bien vu ! Votre parti a de l’espoir de part l’alternance qui y règne et la jeunesse qui s’y vit. D’autres partis politique crient Alternance et implication de la jeunesse. mais on n’y voit rien ! D’autres c’est leurs ethnies, clan et cercles divers qui vont bloquer leur éclosion. Ce qui n’est pas le cas chez le PAREn. Du Courage !

  • Le 3 janvier 2014 à 12:47, par mackiavel En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    L’université ne fait pas parti, d’après l’UNESCO de l’éducation mais de la formation. Je crois que le grand-frère Moïse et son président obsolet doivent dégager maintenant. Votre temps est passé.

  • Le 3 janvier 2014 à 15:21, par amour En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Merci Tahirou Barry ! Bien vu ! Votre parti a de l’espoir de part l’alternance qui y règne et la jeunesse qui s’y vit. D’autres partis politique crient Alternance et implication de la jeunesse. mais on n’y voit rien ! D’autres c’est leurs ethnies, clan et cercles divers qui vont bloquer leur éclosion. Ce qui n’est pas le cas chez le PAREN. Du Courage !

  • Le 3 janvier 2014 à 15:41, par Cephas En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Curieux, cette détermination à rentrer dans l’histoire par la petite porte. Pendant que les grandes nations se préparent à affronter les défis contemporains, des messies autoproclamés captivent toute l’attention sur leur propre sort. Burkina, sauras-tu sortir des mains de ceux qui ne veulent que finir de t’émasculer pour poser les fondations d’une nation moderne ?

  • Le 3 janvier 2014 à 15:42, par alex En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    l’ADF/RDA est le griot du president.Que croyez vous ?

  • Le 3 janvier 2014 à 15:55, par SAGE En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Bonjour à tous.
    Je souhaite à tous mes compatriotes une bonne et heureuse année 2014 !
    Je souhaite que Mr Le Président Compaoré prenne la bonne décision de ne pas modifier l’article 37 et de laisser sa place à d’autres Burkinabè capables : Roch/ Salif Diallo/ Simon Compaoré/Kadré Ouédraogo qui sont de son parti(!) ou Zéphirin/Arba Diallo/Ablassé Ouédraogo qui sont de l’opposition. Je ne cite que ceux-ci car le Burkina regorge de candidats capables de diriger notre cher Pays.
    Aussi, que le Président se rende compte de l’évidence sur le plan international, il n’a plus d’écoute. Sur le plan Africain, d’autres chefs d’état (Côte-d’Ivoire, Sénégal, Mali) commencent à devenir l’interlocuteur privilégié de l’Afrique de l’ouest auprès des pays développés et des institutions internationales. Notre Président n’a plus de soutien à l’extérieur. Pire, le fréquenter commence à être très gênant pour la communauté internationale.
    Encore une fois, Mr Le Président, ne modifiez rien et allez vous reposer après 27 ans de dur labeur à nous gouverner et à vous enrichir avec votre clan !
    Que Dieu vous guide et vous éclaire dans la décision la plus sage d’abandonner toute idée de modification de l’article 37.
    Que Dieu protège notre peuple jusqu’à sa victoire.

  • Le 3 janvier 2014 à 18:08, par Non au Senat En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    S’il y a un parti politique que j’aimerais voir disparaitre du paysage politique, c’est bien l’ADF/RDA. Croyez-moi, ce parti est plus dangereux que le CDP !

  • Le 3 janvier 2014 à 20:10, par Marimar En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    On remarque bien que le discours de L’ADF-RDA est très responsable...

  • Le 3 janvier 2014 à 20:14, par Overload En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    À ceux qui parle de ADF-RDA griot, rappelez vous que c’est Grace à la position moins radicale de ce parti que le pire à été evité en 2013 sur l’affaire du Sénat. Aussi, il est bon de rappeler que les mesures sociales prises par le gouvernement suite à cette même question du sénat ont été fortement influencé par le parti de la vérité. Même quand on n’aime pas quelqu’un, on doit reconnaître ses mérites.

  • Le 3 janvier 2014 à 22:08, par chaoling En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    ce je voudrais dire à propos du discours de notre cher Président, c’est que c’est toujours des beaux et longs discours qui perdent les lecteurs. je voudrais que notre Président nous parle en des termes simples et clairs pour le citoyen lamda. mon voeux pour lui c’est de bien réflechir et d’éviter de s’aligner derrière toute cette horde de mangeurs qui n’attendent qu’il soit Là en 2015 pour faire leur beau temps. Mon Président réfechissez et encore réchéchisser sur ce que vous allez faire pour 2015, car si notre BURKINA vous tient réellement à coeur, c’est de se retirer du pouvoir. Merci !

  • Le 3 janvier 2014 à 22:53, par L’Etranger En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Les messages passionnés ne changeront rien au vécu quotidien des Burkinabè. Il ne s’agit point de s’opposer pour s’opposer. Il s’agit de proposer pour avancer. Et très concrètement, je pense qu’aucun parti, même celui au pouvoir, ne fait mieux cet exercice que L’ADF-RDA. Son jeune Président Me GNO, a une vision lucide des besoins du Burkina. Et peu importe ce que quelques passionnés diront ici, le plus important c’est la confiance du peuple. Et le parti de l’éléphant fait toujours ses preuves car c’est le seul parti qui a avancé en terme de nombre d’élus et de suffrages aux élections de 2012. Dites nous messieurs du PAREN, malgré vos critiques acerbes, que vous a donné le peuple en 2012 ? Qui critique dans ce pays plus que Laurent Bado ? Où est-il aujourd’hui ? Le peuple l’a t’il réélu ?? Celui qui trouve réponse à cette question, trouvera réponse et compréhension aux positions responsables de L’ADF-RDA. Arrêtons d’enflammer les esprits des pauvres Burkinabè qui ne demandent que des hommes responsables pour les gouverner. À bon entendeur...

  • Le 4 janvier 2014 à 11:51, par dygithas En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    quel drôle de parti qu’ est l’ADF RDA il fait honte à la démocrate ; un parti caméléon qui se mue en fonction de leur intérêt égoïste. Ce parti ne peut apporter rien de bon à notre pays

  • Le 4 janvier 2014 à 17:35 En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    L’adf-rda est pire que le cdp en matière de manipulation. Prions dieu pour que ces gens ne viennent pas au pouvoir. La corruption va s’augmenter ainsi que la fraude. Quand vous regarder les alentours du cdp, ce sont les anciens fraudeurs du rda qui pullulent dedans. Ceux de la génération de 60 savent de quoi je parle. La jeunesse soyez très très trésssssssss vigilants.

  • Le 5 janvier 2014 à 14:54, par Julius Malema En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    Blaise Compaoré et son Clan Dégagez !!!!!! Dans quel pays sommes nous ?Un président qui parle à un peuple analphabète avec un langage de pédant. A l’écouter,on se rend compte qu’il ne connait même le Pays. Il ne connait même nos problèmes.Pour votre propre gouverne sachez qu’il ya des villages à coté de La capitale qui n’ont pas d’eau potable n’en parlons pas du Burkina réel et puis on me parle chaque jour d’émergence.Ce discours retrace plutôt l’histoire d’un homme déterminé à rester au Pouvoir quelque soit la manière. Il faut que les Burkinabè sachent que c’est au prix de sacrifice que nous parviendrons à faire partir ce monsieur du pouvoir en 2015. Seul la force triomphera de cet homme qui n’a plus rien à nous prouver. Tous ceux qui soupe à la table du seigneur Blaise aujourd’hui répondront de leurs actes à l’heure de la vérité. Le moment est proche....Peuple du Burkina faso lève toi et assume tes responsalités.

  • Le 7 janvier 2014 à 12:17, par LE BOBOLAIS En réponse à : Message de nouvel an du président du Faso : Lectures et analyses des politiques

    BLAISE est l’homme qu’il faut pour gouverner ce pays.l’opposition et surtout l’adf-rda ne voit que leur interèt personnel