La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda pointe la faible utilisation du partographeMady Dianda a soutenu, le mercredi 4 décembre 2013 à l’Ecole nationale de santé publique à Ouagadougou, son mémoire professionnel d’attaché chirurgien sur le thème, « les déterminants de la faible utilisation du partographe dans les districts de Boussé ». Il relève l’insuffisance de connaissance des prestataires sur le partographe, la faible motivation des prestataires et l’insuffisance d’organisation dans les services de maternité comme limites à l’utilisation du partographe. Maternité sans risque ! Mady Dianda plaide pour une utilisation systématique du partograghe dans les districts sanitaires pendant l’accouchement. En effet, élève attaché chirurgien, il a soutenu, le mercredi 4 décembre 2013 à l’Ecole nationale de santé publique, son mémoire de fin formation sous le thème « les déterminants de la faible utilisation du partographe dans les districts de Boussé ». Selon M. Dianda, sur 100 000 naissances au Burkina, on note 307 décès maternels. Or, il voit en l’utilisation du partographe comme un moyen efficace de réduction du taux de mortalité maternelle. Cet instrument qui permet de suivre l’évolution de l’accouchement est généralement une représentation graphique, décrivant les diverses étapes de la progression du travail et servant d’alarme pour les professionnels de santé pour tous les problèmes chez la mère ou le bébé. Les facteurs limitant de l’usage systématique du partographeL’impétrant a interviewé des prestataires et des responsables de maternité des 25 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de Boussé qui ont plus d’une année de fonctionnement. Son investigation a révélé que l’utilisation du partographe est limitée par l’insuffisance de connaissance des prestataires. Car les prestataires de maternité ignorent beaucoup d’éléments sur le partographe. La faible motivation des prestataires pour l’utilisation du Partographe se caractérise, note-t-il, par l’insuffisance de formation sur l’outil et l’insuffisance d’organisation dans les services de maternité ; toute chose qui traduit aussi le manque de matériel médico-techniques. Pour parvenir à une utilisation effective du partographe, M. Mady Dianda a recommandé, entre autres la formation et le recyclage des prestataires de maternité, l’équipement des services de maternité en partographes, le monitoring régulier de l’usage du partographe dans les CSPS, le mettre comme un indicateur dans le choix des meilleurs CSPS, préparer les femmes pendant les consultations prénatales à utiliser le partographe. Note de 15, 59/20 avec la mention bienLes membres du jury ont salué la large vision du candidat sur la chirurgie. Ils ont aussi apprécié la pertinence du thème. De leur avis c’est un sujet qui interpelle tout le monde et qui a eu d’ailleurs l’engagement de la première dame. Les qualités rédactionnelles de l’impétrant, la qualité de la présentation des résultats de ses recherches et le fond du travail ont été bien appréciés. Ainsi, les membres du jury lui ont décerné la note de 15,59, avec la mention bien. Ils lui ont par ailleurs fait des suggestions pour l’amélioration du document. Les suggestions portent sur les sources bibliographiques, jugées anciennes et qui méritent d’être actualisés compte du caractère évolutif de la recherche ; sur les exigences contraignantes du partographe, toute chose qui limite son utilisation, etc. Du reste, pour M. Dianda, c’est un sentiment de joie de voir l’aboutissement heureux de son travail avec cette sanction positive des membres de jury. « Gloire à Dieu le Tout-Puissant ! », s’est-il exclamé. Ibrahima Traoré (Stagiaire) Lefaso.net |
Vos commentaires
1. Le 5 décembre 2013 à 20:07, par AG En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda indexe la faible utilisation du partographe
Toutes Mes Felicitations !
2. Le 6 décembre 2013 à 02:49, par porgo En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda indexe la faible utilisation du partographe
Mes felicitation mon ami .Maintenant il faut te mettre au travail ,j’espère que tu seras affecter a ouaga.
3. Le 6 décembre 2013 à 05:57, par Lobo En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda indexe la faible utilisation du partographe
Malgré tous ses efforts : de la categorie B1 il est rentré a l’ecole le 1er sptebre 2011 et il vient de soutenir soit 27 mois pr sortir en A2. encore une injustice d la fonction pub. felicitation
4. Le 6 décembre 2013 à 08:49, par laotan En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda indexe la faible utilisation du partographe
Félicitation à toi mon frère, que les décideurs et principaux acteurs de la santé t’entendent et mettent en œuvre tes recommandations pour sauver des vies de mères et bébé. Bonne carrière d’attaché de santé en chirurgie à toi.
5. Le 6 décembre 2013 à 09:42, par la femme sage En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda indexe la faible utilisation du partographe
C’est un courageux et bon travail
quoi de plus regrettable que de perdre la vie en voulant donner la vie. Nous devons donc travailler à mettre les chances de notre coté pour pouvoir assurer à nos femmes, nos sœurs une maternité avec le moins de risques.
Félicitations à monsieur Dianda.
Que tes recommandations puissent être utilisées par le ministère de la santé pour le bien être des femmes en âge de donner la vie.
6. Le 6 décembre 2013 à 11:10, par benikaf@yahoo.fr En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda pointe la faible utilisation du partographe
Toutes mes félicitations Dianda. Bon vent pour la suite
Le 7 décembre 2013 à 22:06, par bb En réponse à : La mortalité maternelle à Boussé : Mady Dianda pointe la faible utilisation du partographe
bon theme bonnes recommandations merci et felicitations , meme si tu as fait chirurgie pense a rentrer en salle d’accouhement souvent pour appuyer les sage femmes ca fera du bien