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ON MURMURE : Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou

mardi 19 novembre 2013.

 

Selon la source de Kantigui, une affaire de femme a endeuillé la localité de Niankorodougou, dans les Cascades. Tout serait parti d’une rivalité entre deux individus. Le premier vivait sous le régime du mariage coutumier depuis cinq ans avec une dame qui a fini par être ravie par un autre.

Après plusieurs démarches entreprises par la famille du cocufié auprès de la famille du ravisseur, cette dernière a décidé de remettre la femme à qui de droit. C’est ainsi qu’une délégation de quatre personnes, avec à sa tête, le « vrai » mari de la femme, s’est rendue dans la nuit du 10 novembre dans le village de Kotolo, non loin de Niankorodougou (province de la Léraba) pour ramener la femme à la maison. L’amoureux qui n’avait certainement pas digéré cette décision familiale, s’est munie discrètement d’une machette pour attendre les visiteurs. C’est ainsi qu’il portera des coups mortels à deux des accompagnants du mari dont l’un succombera plus tard à ses blessures au Centre médical de Sindou où il avait été admis après des soins au CSPS de Niankorodougou. Agé de 29 ans, l’auteur des faits, est, à en croire les informations parvenues à Kantigui, entre les mains du procureur du Faso.


ONATEL/Tenkodogo : plus d’un milliard de FCFA détourné

Kantigui a appris qu’une affaire de détournement de près d’un milliard et demi de francs à l’agence ONATEL de Tenkodogo defraie la chronique dans ladite ville depuis le lundi 11 novembre 2013.
Selon la source de Kantigui, cette somme proviendrait de la vente des cartes de recharge et des puces Telmob. Des agents de la société dont l’ex-chef d’agence ont été cités pour responsables dans cette affaire. Après audition des présumés auteurs par la brigade de gendarmerie, ces derniers ont été mis sous les verrous. Kantigui s’étonne qu’après tant de campagnes de sensibilisation sur la bonne gestion des deniers publics, de telles pratiques continuent d’avoir la peau dure au "pays des Hommes intègres".
Kantigui espère que la justice se mettra en branle pour faire la lumière sur cette affaire.


Saisie de cocaïne à l’aéroport de Ouagadougou

Kantigui a ouï dire que la Brigade spéciale des douanes de l’aéroport (BSA), à travers sa nouvelle cellule de ciblage et d’intervention, a saisi dans la nuit du samedi 16 novembre 2013, 218 grammes de cocaïne pure. La valeur de la prise est estimée à 22 millions de F CFA. Selon les indiscrétions que Kantigui a pu capter, c’est une dame de nationalité étrangère qui avait ingurgité cette quantité de drogue, afin de passer inaperçue. Mais, c’était sans compter avec les fins limiers de la BSA qui ont réussi à la repérer et à mettre la main sur elle, malgré ses multiples tentatives pour déjouer la vigilance des gabelous. Le Procureur du Faso a été informé et la dame remise à l’Unité anti-drogue de la Police nationale. Dans ses investigations, Kantigui a également appris que la brigade dirigée par l’inspecteur divisionnaire des douanes, Michel Ouédraogo a fait des saisies de devises non déclarées d’une valeur de plus d’un milliard de F CFA depuis le mois de janvier 2013.


Les photographes et dessinateurs de presse à l’honneur

Kantigui a été informé que le Centre national de presse Norbert Zongo lance un concours pour récompenser les meilleures œuvres en photo, caricature et dessin de presse, à l’occasion de la 5e édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP) prévue du 27 au 30 novembre 2013 à Ouagadougou. A cet effet, les photographes, caricaturistes et dessinateurs travaillant dans un organe de presse ou qui sont freelance, sont invités à proposer des œuvres sur le thème principal de la FILEP : « Médias et panafricanisme, 50 ans après ». Par ailleurs, a appris Kantigui, le Centre national de presse Norbert Zongo invite les personnes intéressées à proposer des poèmes sur la liberté d’expression et de presse.


La bravoure d’un boutiquier pour attraper son voleur

Kantigui a appris dire que face aux attaques répétées des boutiques à Niangoloko, les commerçants ont décidé d’organiser à leur manière, une auto-défense, à travers la surveillance de jour comme de nuit de leur commerce. C’est le cas de Karim Soré, propriétaire d’un lieu de commerce au secteur 1 sur la Nationale N°1.
Il a fait appel à ses parents pour veiller sur les lieux. Cette stratégie a été payante, puisque selon la source de Kantigui, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2013, des bandits venus pour cambrioler la boutique ont été accueillis par un coup de feu qui a touché l’un d’entre eux à la jambe. En effet, après avoir fait un trou sur le toit du bâtiment, le premier délinquant a voulu descendre pour se servir. C’est ainsi qu’il recevra une décharge de fusil à bout portant du boutiquier en embuscade. Quant à ses acolytes, ils se sont fondus aussitôt dans la nature. Blessé, le délinquant a été remis à la police qui l’a transféré au Centre hospitalier régional de Banfora pour y recevoir des soins avant d’être conduit à la maison d’arrêt. Depuis, l’exploit du boutiquier et de ses parents alimente les conversations à Niangoloko et conforte ainsi plus d’un que les Forces de sécurité, malgré leur bonne volonté, ne peuvent pas garantir à 100% la sécurité des biens et des personnes. Elles ont besoin de temps à autre, de coups de pouce de citoyens.


Rupture entre le maire de Zecco et sa SG

Dans ses pérégrinations, Kantigui s’est rendu compte de ce que la désormais ex-Secrétaire générale (SG) de la commune de Zecco, dans la province du Nahouri, Marthe Sanou/Ouattara, broie actuellement du noir. Adjointe administrative de formation, cette dame de 59 ans, nantie de 29 ans de carrière, a été démise de ses fonctions, le 12 novembre 2013 par un arrêté municipal. Une décision du maire qui est tombée, pendant qu’elle participait à un atelier sur le système informatisé de gestion des marchés publics à Ouagadougou. Et selon la source de Kantigui, c’est par un coup de fil que l’actuel maire de Zecco, Bakiéka N’Sô, lui a fait part de la mauvaise nouvelle. Une démarche, qui a manifestement outré la SG, qui servait à Zecco depuis septembre 2012. Ruminant ce qui lui est arrivé, Mme Sanou dit ne pas comprendre l’attitude du bourgmestre, avec qui elle n’a « jamais » eu d’antécédents. Résignée, a remarqué Kantigui, celle qui se présente comme une victime a retrouvé son département de tutelle, le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS), où elle a repris service le 19 novembre 2013. Joint au téléphone au sujet de cette affaire, l’édile de Zecco a confié ceci à Kantigui : « C’est sur la base de l’arrêté mettant fin à la fonction de Mme Sanou, que je l’ai appelée au téléphone pour l’en informer. Et quand elle allait rentrer de l’atelier, on allait échanger ». Et de poursuivre : « Au fait, elle devrait prendre part à un autre atelier à Manga sur l’exercice de tutelle, après celui de Ouagadougou. Et vu l’arrêté mettant fin à ses fonctions, j’ai trouvé qu’elle ne devrait plus bénéficier de cette formation, et c’est pour cela je l’ai appelée ». Mais le fond du problème est ailleurs, a constaté Kantigui. « Le rendement de Mme Sanou ne me donnait pas satisfaction. J’avais même écrit au département de tutelle pour solliciter les services d’un autre SG. Je suis en droit de nommer quelqu’un de plus compétent. J’ai besoin d’une équipe dynamique », a soufflé le maire. Et c’est conformément à cet esprit, a réalisé Kantigui, que Mme Sanou a été « sautée » et remplacée par une autre dame.


Il marche pour le 11-Décembre

Kantigui a ouï dire que du côté du secrétariat permanent du 11-Décembre, on s’active pour conférer à la célébration de la fête nationale à Dori, un cachet inédit. C’est ainsi qu’a été lancé un concours de la meilleure œuvre journalistique sur le thème : « Civisme et cohésion sociale : fondamentaux d’un développement durable ». Les particuliers ne sont pas en reste. Il est ainsi revenu à Kantigui qu’Aboubacar Ouédraogo dit le « marcheur » entend rallier Dori, depuis Ouagadougou en passant par Ziniaré, Boussouma, Kaya, Tougouri et Yalgo. Cette marche partira du commissariat central de police de Ouagadougou le 5 décembre pour arriver le 10 décembre 2013 au gouvernorat de Dori.

Kantigui

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 20 novembre 2013 à 08:54, par raogo En réponse à : ON MURMURE : Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou

    il y a trop de jeune fille maintenant. Dans ces genres de situations il fallait laisser la femme puisqu’elle a quitté le domicile conjugal. Évitons de forcer en amour si rien ne va plus

  • Le 20 novembre 2013 à 10:53, par Pawinde En réponse à : ON MURMURE : Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou

    Mme SANOU a 59 ans et elle fout quoi dans la fonction publique ?adjointe administrative, elle devrait être à la retraite !!

  • Le 20 novembre 2013 à 11:06, par SAM En réponse à : ON MURMURE : Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou

    "Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou"
    Les deux familles opposées ont beaucoup manqué de sagesse. Dans ces genres de situation on aurait dû envoyer le griot, le chef de terre, l’imam, le prêtre, le pasteur ou le forgeron ramener la femme chez son "vrai" mari. En cas de guerre c’est toujours une tierce personne(de confiance des deux parties) qui mène les négociations de paix entre les belligérants ; c’est connu.

  • Le 21 novembre 2013 à 17:36, par poupélé En réponse à : ON MURMURE : Une affaire de femme fait un mort à Niankorodougou

    Encore affaire de femme : il paraît qu’une jeune femme ayant pris la fuite aurait accouché un enfant dont le père serait un homme fort du gouvernement ressortissant d’une localité de l’Oubritenga. Par peur, il se serait refugiée aux USA pour échapper à la colère d’une famille puissante.