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Participation de la femme en politique : Le coup d’accélérateur du Forum du réseau de la gauche africaine (ALNEF)

vendredi 8 novembre 2013.

 

Le comité des femmes membres du Forum du réseau de la Gauche africaine (ALNEF) est en rencontre d’échanges autour du thème « Participation des femmes en politiques : bilan et perspectives ». La cérémonie d’ouverture de cette rencontre – troisième du genre -, intervenue ce vendredi 8 novembre 2013 à Ouagadougou, a été présidée par Etienne Traoré, vice-président du PDS/Metba , qui fait partie des formations politiques membres de l’ALNEF.

La rencontre de Ouagadougou intervient après celle de Stockholm en Suède et celle de Naïrobi au Kenya. Elle réunit, en plus des nombreuses militantes du PDS/Metba, des femmes du parti communiste d’Afrique du Sud, du parti SADI du Mali, du parti PIT du Sénégal, du parti communiste du Soudan, du Parti progressiste et démocratique uni de Tunisie, et du Forum international de la gauche de Suède.

En effet, l’ALNEF est l’acronyme anglais pour « Forum du réseau de la gauche africaine ». Il s’agit d’un réseau créé en novembre 2011 à Bamako et qui regroupe des partis africains se réclamant de la gauche. C’est un réseau qui s’est fixé pour ambition, d’établir des liens d’unité et d’échanges entre les forces politiques de la gauche en Afrique, de forger leur solidarité dans la lutte, d’aider à la mobilisation des forces populaires du continent pour, précise Etienne Traoré, « sa libération nationale et sociale et pour son unité ».

Organisation et stratégie de mobilisation

Pour ce faire, le réseau a inscrit comme action prioritaire, la mise en place en son sein d’un comité des femmes chargé de promouvoir leur participation et leur positionnement dans la lutte des partis membres de l’ALNEF. Et au Burkina Faso, c’est au PDS/ Metba qu’a été confiée la charge d’abriter la rencontre du comité des femmes, à l’effet de faire au réseau, des propositions sur l’organisation et la stratégie de mobilisation et de promotion des femmes des partis membres. D’où la rencontre du jour, avec au centre des échanges, la question de la participation de la femme en politique.

Cette rencontre consacre une fois de plus, selon Ramata Zida, présidente du comité d’organisation, « à n’en point douter, la ferme volonté des responsables de la Gauche africaine d’accorder une place de choix aux activités des femmes dans l’animation de la vie politique de nos nations ». Elle permettra, espère-t-elle, aux responsables des sections féminines des partis politiques représentés, « de se concerter régulièrement pour mieux se connaître, partager les expériences, se solidariser davantage en vue de créer les meilleures conditions de la participation des femmes en politique ».

Pas de victoire sans lutte

Dans ce sens, la présidente de l’organisation des femmes du PDS/Metba, Marie Michelle Ouédraogo, a invité ses camarades à plus d’union pour les combats démocratiques. En effet, précise-t-elle, « formons un vaste front pour le triomphe de nos idéaux de démocratie, de justice sociale, de défense des droits des plus défavorisés d’entre nous et d’égalité des chances entre les hommes et les femmes dans tous les domaines y compris le domaine politique ».

Et après avoir dénoncé certaines pesanteurs socio-culturelles et économiques en ce qu’elles freinent, sinon bloquent, l’épanouissement politique de la femme sous nos tropiques, Mme Ouédraogo a demandé aux femmes du PDS/Metba « de ne pas baisser les bras » ; car, soutient-elle, « il n’y a pas de victoire sans lutte ! ».

Fulbert Paré

Lefaso.net



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