Filsah : travailleurs contre travailleurs au tribunalLe spectacle sera sans doute beau ce matin 8 novembre à partir de 8 heures au Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso. Devant la chambre correctionnelle. En effet une partie des travailleurs de la Filature du Sahel (Filsah) sera opposée à une autre, essentiellement composée de délégués dans le cadre d’une association de travailleurs de la zone industrielle. En effet, les premiers accuseraient les seconds de leur devoir des sommes qu’ils ont cotisées dans le cadre justement de cette association qui aurait été créée dans les années 2008 et qui, finalement n’a pas prospéré. Malheureusement, les cotisants n’ont pas été, en retour, remboursés. Si bien qu’ils ont été obligés de porter l’affaire devant le juge parce qu’une solution entre travailleurs n’aurait pas été trouvée. Des enseignants à l’école du handballLa Fédération burkinabè du handball (FBHB) de concert avec la direction provinciale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DPENA) du Houet a initié un stage de formation du 6 au 8 novembre 2013 au stade Wobi à l’intention d’une quarantaine d’enseignants issus des dix Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la commune de Bobo-Dioulasso et des membres de la Ligue de l’Ouest de handball. Au cours de ces 72 heures, ces stagiaires vont bénéficier de connaissances théoriques et pratiques qui, au retour dans leurs écoles respectives devront les mettre au profit des élèves. La formation est assurée par un expert français en la matière, Bernard Gallet assisté de notre compatriote Francis Modibo Tamou. Lamissa Traoré, DPENA Houet a témoigné de sa présence à l’ouverture du stage pour encourager les stagiaires à prendre part activement à cette formation qui à n’en point douter contribue énormément au développement physique et harmonieux de l’enfant. Le stage prend fin cet après-midi. Palais de justiceIl traite des policiers de menteurs « La déclaration des policiers est du copier-coller »« La déclaration des policiers est du copier-coller. Cette procédure est du vent car il n’y a rien dans le dossier ». Ces propos sont du conseil du prévenu David poursuivi pour conduite en état d’ébriété et outrage à policier. Le péché de David est sans doute qu’il traîne un passé carcéral pas du tout glorieux. Plusieurs fois emprisonné pour vol, vol aggravé, injures, violence conjugale, cet homme de 32 ans n’a pas nié le premier chef d’accusation. « J’étais certes saoul, mais le véhicule était stationné. Cela n’a pas empêché les policiers de me molester tout en m’infligeant des propos racistes. Ils mentent lorsqu’ils disent que c’est moi qui a commencé les insultes », explique-il aux juges. David, français de nationalité a en effet des origines sénégalaises. Les policiers auront donné des versions contradictoires, selon l’avocat du prévenu pour se tirer d’affaire. Des propos fustigés par le conseil des policiers qui rappelle que la police n’a pas vocation d’être une police dictatoriale. Il a alors plaidé pour le payement d’amendes allant de 300 à 1500 euros pour ses clients. Le procureur dans son réquisitoire a relevé des déclarations peu crédibles du prévenu. Pour elle, des policiers ne battront pas un individu à leur guise. Trois mois de prison ferme ont été requis contre le prévenu. Rassemblés par L’Express du Faso Vos réactions (4) |