Mouvement Africain des Enfants et des Jeunes travailleurs : La 9e assemblée générale ouverte

Musique, chants, messages repris en français et en anglais pour les participants… En somme une ambiance des grands jours, pour marquer le début des réflexions entre congressistes. Pour l’occasion, le MAEJT a opté de placer ses retrouvailles en terre burkinabè après celles du Bénin, dans l’optique de « faire le bilan de l’évolution des droits de l’enfant, des impacts et des actions des enfants et jeunes travailleurs et fixer par la même occasion, les nouvelles orientations du mouvement afin de poursuivre dans le sens de la protection des enfants  ».

Deux semaines durant, les participants vont utilement meubler leur temps. A travers notamment des ateliers thématiques, des partages d’expérience au niveau de chaque pays ainsi qu’un panel à travers lesquels ils auront l’opportunité de mieux asseoir une dynamique de mutualisation des énergies, comme l’a souligné le parrain, le ministre Vincent ZAKANE.

Promouvoir le respect des droits et du bien-être des enfants

Créé en 1994 à Bouaké en Côte D’Ivoire à l’initiative de quatre pays, le mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs est l’exemple d’un modèle exemplaire d’intégration réussie. Il regroupe à ce jour 24 pays sur le continent africain.

Une réussite que les initiateurs mettent à l’actif des actions entreprises durant toutes ces années de labeur et qui lui confèrent désormais une place et une respectabilité au sein des instances internationales ou sont débattues les questions relatives à l’enfance.

A ce titre, elle bénéficie du statut d’observateur auprès du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant de l’Union africaine depuis 2012. En reconnaissance sans doute de son rôle de porte-voix de la cause des enfants aussi bien au plan régional qu’international.

Juvénal SOME

Lefaso.net