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Carnet santé : L’exercice physique serait aussi efficace que les médicaments dans certaines pathologies cardiaques

mardi 8 octobre 2013.

 

Selon une étude publiée dans une revue médicale britannique, l’exercice physique serait même un peu plus efficace que les médicaments dans la rééducation de patients ayant fait un Accident vasculaire cérébral (AVC) ou dans la prévention des complications. L’exercice physique serait important contre la récidive chez des patients atteints d’une affection coronarienne provoquée par des lésions au niveau des parois des vaisseaux qui irriguent le cœur (artères coronaires).

Des chercheurs britanniques et américains ont passé en revue les données fournies par plus de 300 études scientifiques internationales ayant porté au total sur 339 000 personnes pour tenter d’évaluer l’impact de l’exercice physique sur diverses pathologies en termes de mortalité. En se basant sur les résultats de 77 essais portant sur la prévention secondaire (après un accident) de la maladie coronaire, ils ont découvert que l’exercice physique était aussi efficace, voire même légèrement supérieur à un traitement à base de statines, des médicaments prescrits pour combattre l’excès de cholestérol. Ils ont également montré un très léger avantage de l’exercice physique par rapport à un traitement médicamenteux (notamment anticoagulants) utilisé dans les suites d’un AVC.


Le magnésium, un minéral essentiel à l’organisme

Le magnésium est un minéral essentiel à l’organisme puisqu’il participe à un nombre important de réactions métaboliques, notamment avec l’intervention du calcium, du potassium et du sodium, avec lesquels il se combine. Il assure la santé des os et des dents, ainsi que celle des muscles et du foie. Le magnésium joue aussi un rôle-clé dans la transmission nerveuse et dans la relaxation des muscles après leur contraction. Présent dans nos cellules, le magnésium est indispensable à la régulation des taux de glucose (sucre dans le sang) et celui des lipides sanguins ainsi qu’au maintien d’un rythme cardiaque régulier… Le magnésium dispose de nombreux bienfaits reconnus sur la santé. Son effet bénéfique sur la prévention des maladies cardiovasculaires a par exemple été prouvé par plusieurs études.De plus, son action régulatrice sur le taux de sucre dans le sang fait du magnésium un atout dans la prévention du diabète de type 2. Le magnésium est également connu pour être bénéfique en cas d’état de stress, d’anxiété et de tension grâce à ses effets sur la relaxation musculaire. Il limite aussi les spasmes responsables de douleurs, notamment pendant la période prémenstruelle. Les besoins quotidiens en magnésium des femmes sont environ de 360 mg/jour pour les 14 à 18 ans, de 310 mg/jour pour les 19 à 30 ans, 320 mg/jour pour les 31 ans et plus. Quant aux hommes, il faudrait 410 mg/jour pour les 14 à 18 ans, 400 mg/jour pour les 19 à 30 ans, 420 mg/jour pour les 31 ans et plus. Un manque de magnésium peut néanmoins se manifester par divers troubles, comme de l’hyperémotivité, de l’anxiété, des tremblements, un état dépressif, une sensation d’oppression thoracique, des maux de tête, des vertiges ou des insomnies. Il peut également entraîner des crampes, des spasmes musculaires, des contractures, des douleurs dans le dos, des palpitations de difficultés respiratoires, des problèmes cardiovasculaires ou de diabète. Les aliments riches en magnésium sont des fruits de mer, le cacao, les amandes, le pain complet. D’autres aliments ont un apport conséquent en magnésium : les céréales complètes, les fruits secs, le chocolat, le chou, l’oignon, la luzerne, les algues laminaires, la prêle, les germes de blé et d’orge, les épinards bouillis, etc.


Prévenir les problèmes de santé mentale des ados en quelques heures

Permettre à des adolescents de partager leurs émotions lors de séances d’intervention supervisées sur des scènes de vie réelles est un des moyens qui permet de réduire l’incidence de problèmes de santé mentale chez ceux-ci, selon une étude de l’Université de Montréal. Les élèves participant à cette étude menée en Grande-Bretagne provenaient de 19 écoles de la région de Londres. A l’aide d’une échelle de personnalité établie, on a d’abord évalué les risques de chaque élève de développer un problème de santé mentale ou de toxicomanie. Par la suite, les élèves ont participé à deux séances d’intervention de 90 minutes chacune, lors desquelles ils ont entre autres discuté de scènes de vie réelles vécues par d’autres adolescents, ont partagé leurs émotions et appris à identifier les facteurs déclencheurs de ces émotions. Les interventions ont été réalisées par des pédagogues professionnels et on constate que cette brève intervention peut être aussi efficace que durable lorsqu’elle se déroule dans le système scolaire. Les effets de ces interventions sont importants : réduction de 21 à 26 % des symptômes de dépression et d’anxiété, réduction de 36 % des risques de graves problèmes de comportement chez les adolescents très impulsifs et réduction de 33 % des risques de problèmes d’anxiété chez les adolescents ayant une sensibilité à ce problème.


Qu’est-ce que le ronflement

Le ronflement se produit surtout à l’inspiration lorsque, durant le sommeil, les tissus mous du palais et la luette vibrent au passage de l’air. Sauf dans les cas d’apnée du sommeil (voir schéma), le ronflement n’est pas considéré comme un problème de santé et n’ennuie pas le ronfleur. On peut toutefois s’inquiéter des troubles du sommeil qu’il provoque chez son entourage. Un ronflement gêne le sommeil des personnes qui partagent la vie du ronfleur, au point parfois de causer une insomnie chronique. Puisque de nombreux ronfleurs ignorent qu’ils ronflent, il est difficile d’évaluer la fréquence de ce trouble dans la population. D’après l’American Academy of Otolaryngology, 45 % des adultes ronflent occasionnellement, et 25 % sont des ronfleurs réguliers. Quant aux enfants, on estime qu’ils sont environ 10 % à ronfler régulièrement. Les causes peuvent être un surplus de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires à la gorge, la grossesse (notamment en raison de la prise de poids), des polypes dans les voies nasales (un polype est une excroissance qui se forme sur une muqueuse), des amygdales trop volumineuses, une congestion nasale à cause d’un rhume ou d’une allergie (rhinite allergique), l’absorption d’alcool ou de tranquillisants, le relâchement des tissus lié à l’âge. Généralement, le ronflement est bénin et n’a aucune conséquence sur la santé. En revanche, dans certains cas, il est associé à des pauses respiratoires qui perturbent le sommeil. Pour éviter le ronflement, il est conseillé de ne pas boire de l’alcool ou de prendre des somnifères. Les somnifères et l’alcool augmentent le relâchement des tissus mous du palais et de la gorge et aggravent donc le ronflement. Se coucher seulement lorsque la fatigue est présente, et se détendre avant d’aller au lit. L’embonpoint est la cause la plus courante du ronflement. Très souvent, un amaigrissement suffit à lui seul pour diminuer de façon importante l’intensité du bruit. Dans une étude effectuée sur 19 hommes testant l’effet de la perte de poids, de la position de côté (plutôt que sur le dos) et de l’utilisation d’un vaporisateur décongestionnant nasal, la perte de poids fut la plus efficace. Les personnes ayant perdu plus de 7 kg ont totalement éliminé leur ronflement. Dormir sur le côté ou, mieux, sur le ventre. Le fait de dormir sur le dos est un facteur de risque. Le changement de position ne peut pas faire disparaître un ronflement majeur, mais peut effacer un ronflement modéré. Il existe aussi des bracelets à piles qui réagissent au son et émettent une légère vibration pour réveiller le ronfleur.


Les vertus du vinaigre

Le vinaigre peut être consommé quotidiennement à titre préventif pour tenter de garder la santé sous forme d’une boisson rafraîchissante : deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre (de préférence artisanal pur et non pasteurisé) pour un grand verre d’eau avec une ou deux cuillères à soupe de miel.Le vinaigre de cidre est richesse en calcium, soufre, fer, silicium, bore, phosphore, magnésium, potassium, fluo, en vitamines…Des scientifiques de plus en plus nombreux sont convaincus que le vinaigre de cidre peut contribuer à aider et accélérer le processus de guérison. Le vinaigre favorise aussi l’absorption du calcium. Il contient aussi du bêta-carotène riche en vitamine A anti-oxydante.Le vinaigre de cidre pur favorise le nettoyage de l’organisme et l’élimination des toxines grâce à son acidité, il détruit les mauvaises bactéries, absorbe le trop plein d’acides de l’estomac, régénère la flore intestinale, lutte contre la constipation, aide à résorber les intoxications alimentaires. Il est aussi stimulant de l’appétit et facilite la digestion. Il nettoie le canal urinaire et réduit les risques d’infection des reins. L’idéal est d’en boire une demi-heure avant le repas pour faciliter la digestion, pendant le repas pour éliminer les brûlures d’estomac ou au coucher, pour dissiper la constipation.Il s’utilise en gargarisme (2 à 3 cuillérées à soupe de vinaigre de cidre dans 1/3 de tasse d’eau tiède) et contre les inflammations buccales et les maux de gorge. En inhalation (2 à 3 cuillérées à soupe de vinaigre de cidre dans un bol d’eau bouillante), il combat les migraines et les maux de tête. Il est également utilisé contre les chaleurs de la ménopause, les varices, le zona... Attention, la consommation excessive de vinaigre à jeun peut entraîner des problèmes d’estomac. Aussi, le vinaigre doit cependant être consommé sans exagération.

Habibata WARA

Sidwaya