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Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les nouveaux magistrats ont porté leur toge

jeudi 3 octobre 2013.

 

Les sept magistrats nouvellement affectés au Tribunal de grande instance de Ouagadougou ont été solennellement installés le 3 octobre 2013.

Le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou a solennellement installé le 3 octobre 2013, ses sept nouveaux magistrats, issus du dernier mouvement intervenu fin juin 2013. Il s’agit du vice-président du TGI, Valery Jean Prosper Silga, de deux juges au siège, Egnoma Bado et Florence Dango, du procureur du Faso, Pinguédewindé Désiré Sawadogo, de trois substituts du procureur du Faso, Bétiéréyaone Joël Somda, Bénébo Simon Gnanou et Adama Ouédraogo. En les installant, la présidente du Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Fatimata Sanou/Touré, a rappelé que « la justice est au cœur des libertés individuelles et collectives. Elle est le dernier recours des citoyens. C’est pourquoi la justice doit être crédible pour susciter l’adhésion des justiciables à nos décisions  ». Pourtant, a-t-elle ajouté, la crédibilité de notre justice a été mise à rude épreuve ces derniers mois. La présidente du TGI de Ouagadougou a souligné que le corps est souvent interpellé à tord ou à raison. C’est pourquoi elle a mentionné qu’il leur appartient de « travailler à rendre davantage notre justice indépendante, efficace et crédible dans l’intérêt de tous ».
A l’endroit du vice-président du TGI et du procureur du Faso qu’elle juge « pétris d’expérience », la présidente attend une collaboration « très fructueuse pour qu’ensemble, nous puissions satisfaire les nombreuses attentes des justiciables que sont l’accueil, la célérité dans le traitement des dossiers, surtout la crédibilité de notre juridiction  ». Le nouveau procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou, Pinguédewindé Désiré Sawadogo, qui succède à Placide Nikièma, a laissé entendre que l’urgent pour lui sera de faire l’état des lieux, en vue de déterminer le sens dans lequel son action sera dirigée. « Nous sommes beaucoup attendus et avec les collaborateurs, nous sommes convaincus qu’on sera à la hauteur de la tâche ». Il a aussi sollicité le soutien de la hiérarchie du parquet général qui se justifie, selon lui, au regard des contraintes particulières auxquelles le magistrat est confronté. «  Positionnée en première ligne, cette cible facilement accessible et quelque fois désarmée vit quotidiennement le mot responsabilité  », a reconnu le nouveau procureur du Faso, parlant du parquet. Cette juridiction est, en effet, chargée de veiller à l’application de la loi, de défendre ce que l’Etat, à travers l’Assemblée nationale, a voté comme loi, pour qu’elle soit appliquée dans toute sa rigueur. Le procureur du Faso sortant, Placide Nikièma, a quant à lui remercié tous ses anciens collaborateurs qui l’ont soutenu plus de quatre années durant. Son remplaçant dira de lui : « Il est difficile de vous succéder dans ces fonctions que vous avez toujours exercées avec méthode et calme  ». La présidente du TGI, elle aussi est allée de ses louanges : « J’ai appris de notre collaboration depuis le Tribunal de grande instance de Ouahigouya jusqu’à celui de Ouagadougou, votre travail méthodique, méticuleux et efficace  ». Le vice-président du TGI de Ouagadougou, Valery Jean Prosper Silga remplace à ce poste Théophile Sawadogo. La cérémonie d’installation de magistrats nouvellement affectés est une exigence du statut du corps de la magistrature. L’article 39 de la loi n°036-2001/AN du 13 décembre 2001 portant statut du corps de la magistrature ne dispose-t-il pas que « Le magistrat est installé dans ses fonctions en audience solennelle de la juridiction à laquelle il est nommé  » ? Cela répond au souci de présenter les nouveaux magistrats aux animateurs de la justice locale, aux collaborateurs que sont les officiers de police judiciaire (OPJ), les avocats, les notaires, les huissiers, les autorités administratives et politiques locales et de façon générale, les justiciables du ressort du tribunal où le magistrat doit exercer.

Souleymane SAWADOGO

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2013 à 08:42 En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les nouveaux magistrats ont porté leur toge

    Une justice pourrie. D’ailleurs vous êtres à la base de tous le problèmes que traverse le Faso.

  • Le 4 octobre 2013 à 08:50, par Gadro En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les nouveaux magistrats ont porté leur toge

    Oui mais, malheureusement la toge est trouée. suivez mon regard.

  • Le 4 octobre 2013 à 14:51, par bino dabi En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les nouveaux magistrats ont porté leur toge

    avez-vous déjà introduit une demande en justice qui soit mal traitée ? mes amis c’est très facile de s’assoir et de dire que la justice es pourrie. qu’est ce que toi citoyen tu fais allant dans le sens de la justice ? les magistrats ne sont pas des machines à décisions où l’on pourrait introduire des données et voir tombés immédiatement les résultats. vous ne comprenez rien à la justice et c’est vous qui vous plaignez à tout moment. le droit n’est pas du tout compliqué. tout, tout, je vous tout ce trouve dans les codes. quand vous estimez que la justice a mal agit, prenez le soin de vérifier le comportement que dicte le code régissant la matière en question au juge avant de vous lancez dans vos critiques négationnistes. c’est vraiment du n’importe quoi quand on vous lit. faites honneur à vos parents : ils vont inscrit à l’école pour que vous puissiez connaitre ce qui se trouve dans les livres ; alors chers camarades, avant de critiquer sachons ce que disent les lois, les règlements contenus dans les différents codes ; j’ai honte car mes concitoyens, surtout mes camarades étudiants n’ont aucune culture juridique. que l’on soit en économie, en anglais ou en medecine, on doit toujours savoir ce que dit la loi, ne serait-ce que nos droits élémentaires ; un étudiant en 6ème année medecine ou en 4ème année économie s’il retourne dans son village, il devient l’intellectuel de la localité mais un intellectuel qui ne peut mème pas donner le petit conseil en matière de droit à ses parents qui l’ont inscrit à l’école afin qu’il puisse les sortir du noir quand leurs droits sont bafoués ; à vrai dire camarades, tout se trouve dans les codes ; vous verrez que lorsque vous commencerez à les lires que vous trouverez que la justice burkinabè est l’une des meilleurs pas en afrique mais dans le monde ; alors vous n’aurez plus rien à dire sur la justice ou peu de chose. donc, svp, lisez, lisez, lisez

  • Le 4 octobre 2013 à 14:54, par bino dabi En réponse à : Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les nouveaux magistrats ont porté leur toge

    avez-vous déjà introduit une demande en justice qui soit mal traitée ? mes amis c’est très facile de s’assoir et de dire que la justice es pourrie. qu’est ce que toi citoyen tu fais allant dans le sens de la justice ? les magistrats ne sont pas des machines à décisions où l’on pourrait introduire des données et voir tombés immédiatement les résultats. vous ne comprenez rien à la justice et c’est vous qui vous plaignez à tout moment. le droit n’est pas du tout compliqué. tout, tout, je vous tout ce trouve dans les codes. quand vous estimez que la justice a mal agit, prenez le soin de vérifier le comportement que dicte le code régissant la matière en question au juge avant de vous lancez dans vos critiques négationnistes. c’est vraiment du n’importe quoi quand on vous lit. faites honneur à vos parents : ils vont inscrit à l’école pour que vous puissiez connaitre ce qui se trouve dans les livres ; alors chers camarades, avant de critiquer sachons ce que disent les lois, les règlements contenus dans les différents codes ; j’ai honte car mes concitoyens, surtout mes camarades étudiants n’ont aucune culture juridique. que l’on soit en économie, en anglais ou en medecine, on doit toujours savoir ce que dit la loi, ne serait-ce que nos droits élémentaires ; un étudiant en 6ème année medecine ou en 4ème année économie s’il retourne dans son village, il devient l’intellectuel de la localité mais un intellectuel qui ne peut mème pas donner le petit conseil en matière de droit à ses parents qui l’ont inscrit à l’école afin qu’il puisse les sortir du noir quand leurs droits sont bafoués ; à vrai dire camarades, tout se trouve dans les codes ; vous verrez que lorsque vous commencerez à les lires que vous trouverez que la justice burkinabè est l’une des meilleurs pas en afrique mais dans le monde ; alors vous n’aurez plus rien à dire sur la justice ou peu de chose. donc, svp, lisez, lisez, lisez